Pressignac-Vicq

Pressignac-Vicq est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Pressignac (homonymie) et Vicq.

Pressignac-Vicq

Le village de Pressignac-Vicq.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Bergerac
Intercommunalité Communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord
Maire
Mandat
Benoît Bourla
2020-2026
Code postal 24150
Code commune 24338
Démographie
Gentilé Pressignaco-Vicois
Population
municipale
426 hab. (2019 )
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 53′ 36″ nord, 0° 43′ 21″ est
Altitude Min. 100 m
Max. 206 ou 207 m
Superficie 17,06 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Lalinde
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Pressignac-Vicq
Géolocalisation sur la carte : France
Pressignac-Vicq
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Pressignac-Vicq
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Pressignac-Vicq
Liens
Site web pressignac-vicq.fr

    Géographie

    Généralités

    La commune de Pressignac-Vicq est situéeé dans le sud du département de la Dordogne.

    Le bourg de Pressignac, traversé par la route départementale (RD) 36, se situe, en distances orthodromiques, six kilomètres au nord de Lalinde et dix-sept kilomètres à l'ouest du Bugue. Celui de Vicq se situe deux kilomètres à l'est de Pressignac.

    Deux autres routes départementales, la RD 8 à l'est et la RD 8E2 à l'ouest, desservent également le territoire communal.

    Le territoire communal est parcouru par le GR de Pays entre Dordogne, Louyre et Lindois sur environ douze kilomètres, passant par les deux bourgs de Pressignac et de Vicq.

    Communes limitrophes

    Carte de Pressignac-Vicq et des communes avoisinantes.

    Pressignac-Vicq est limitrophe de six autres communes.

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Pressignac-Vicq est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5d, date du Campanien 4, des calcaires crayo-marneux grisâtres et des calcaires graveleux bioclastiques à orbitoides. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 806 - Bergerac » et « no 807 - Le Bugue » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].

    Carte géologique de Pressignac-Vicq.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 100 mètres[6] à l'extrême nord-ouest, là où la Sérouze quitte la commune pour servir de limite entre celles de Cause-de-Clérans et Saint-Marcel-du-Périgord, et 206[6] ou 207 mètres[Note 1] au sud-est, au lieu-dit les Portes[7].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 2],[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 17,06 km2[6],[11],[Note 3]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 17,11 km2[3].

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Sérouze, le Clérans et le ruisseau de Barbeyrol, qui constituent un réseau hydrographique de km de longueur totale[15],[Carte 1].

    Au nord, le ruisseau de Barbeyrol, affluent de la Louyre, traverse la commune d'est en ouest sur deux kilomètres dont 750 mètres servent de limite face à Saint-Marcel-du-Périgord.

    Autre affluent de la Louyre, la Sérouze prend sa source sur la commune qu'elle traverse en direction de l'ouest sur près de quatre kilomètres, et lui sert de limite naturelle sur près de deux kilomètres, face à Cause-de-Clérans.

    Le Clérans, affluent de la Dordogne, prend sa source dans le sud-ouest de la commune et l'arrose sur un kilomètre et demi.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[16]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [17].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[18]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[19].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[18]

    • Moyenne annuelle de température : 12,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 6] : 905 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[22] complétée par des études régionales[23] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988[24] et qui se trouve à 19 km à vol d'oiseau[25],[Note 7], où la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[26], à 13,1 °C pour 1981-2010[27], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[28].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[29],[30].

    La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en et se situe dans sa « zone de transition »[31].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 8].

    Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[33].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    En 2022, deux ZNIEFF sont recensées sur la commune d’après l'INPN[34].

    Ces ZNIEFF de type 2[Note 9] sont deux zones boisées situées de part et d'autre de la commune.

    Au sud-est, sur environ 10 % du territoire communal, la combe des Foulissards est un ensemble de collines boisées, notamment de chênes pubescents (Quercus pubescens) qui sert de refuge de la grande faune et à plusieurs espèces de rapaces. À l'est du château de la Finou, elle s'étend sur 5,55 km2, sur le territoire de trois communes (Lalinde, Mauzac-et-Grand-Castang et Pressignac-Vicq[35]. L'intérêt majeur de cette ZNIEFF réside dans la présence de vingt-huit espèces déterminantes (six animales et vingt-deux végétales)[36].

    Au sud-ouest, au nord du ruisseau de Clérans, près de Bareyroux et Boucharel, sur environ vingt-deux hectares, une infime partie du territoire communal constitue l'extrémité orientale de la « forêt de Liorac »[37], refuge de la grande faune, une ZNIEFF qui s'étend sur 24,3 km2 et qui concerne six communes (Cause-de-Clérans, Lamonzie-Montastruc, Liorac-sur-Louyre, Mouleydier, Pressignac-Vicq et Saint-Sauveur). L'intérêt majeur de cette ZNIEFF réside dans la présence de dix-huit espèces déterminantes (onze animales et sept végétales)[38].

    Urbanisme

    Typologie

    Pressignac-Vicq est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 10],[39],[40],[41]. La commune est en outre hors attraction des villes[42],[43].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,8 %), zones agricoles hétérogènes (35,5 %), prairies (7,8 %), terres arables (5 %)[44].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Outre les bourgs de Pressignac et de Vicq proprement dits, le territoire de Pressignac-Vicq se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[45] :

    • Barbeyrol
    • Bareyroux
    • Beausserie
    • les Bécoux
    • Belletie
    • Bois de Cabant
    • le Bois du Prince
    • la Borne
    • le Bosc de Castang
    • Boucharel
    • le Bouygou
    • le Brandal
    • Broutissou
    • le Brugal
    • la Brugue
    • Campréal
    • le Castang Grolié
    • la Croix de Péjoin
    • le Cros
    • le Doucet
    • l'Étoile
    • Fonbonnet
    • la Font du Rat
    • Fontjamme
    • la Fourquerie
    • le Fraisse
    • Aux Hommes Morts
    • le Labouret
    • le Lac de Sales
    • le Lac de Valat
    • Lescure
    • Lespinasse
    • Mallemort
    • la Moletie
    • Montirat
    • le Mortier
    • le Moulin de Vicq
    • Mounichoux
    • Peillaudit
    • Perrot
    • le Petit Tuile
    • Peyroche
    • le Peyrou
    • Place Saint-Front
    • Ponsillou
    • les Portes
    • la Pouleille
    • les Pourroux
    • le Rosier
    • le Sol
    • le Soulas
    • le Terme
    • Teruscle
    • le Tic.

    Toponymie

    Les communes de Pressignac et de Vicq ont fusionné sous le nom de Pressignac-Vicq en 1960[46].

    La première mention écrite connue de Pressignac a été relevée dans un pouillé du XIIe siècle, sous la forme Prescinhac[47]. Le nom du lieu évolue ensuite dans sa version latine en Prescinhacum en 1382, puis sous la forme fautive Presingnhac dans un acte notarié de 1582[47].

    Le nom de Pressignac est dérivé d'un personnage gallo-roman, Priscinus, suivi du suffixe -acum[48], désignant ainsi le « domaine de Priscinus »[48].

    Le nom de Vicq apparaît pour la première fois en 1382 sous la forme Vicus[49]. En 1648, l'église ou la paroisse, Saint-Sauveur-de-Vicq, est notée parmi les bénéfices de l'évêché de Périgueux[49]. Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Vic[50].

    L'étymologie de Vicq dérive du latin vicus signifiant « village, bourg », que l'on retrouve dans Neuvic[48].

    En occitan, la commune porte le nom de Pressinhac e Vic[51].

    Histoire

    Le territoire communal a été occupé par des humains aussi bien au Paléolithique qu'au Néolithique[48].

    Vers la fin de la seconde Guerre mondiale, le , après avoir incendié Mouleydier, la 11e Panzerdivision de la Wehrmacht[52] se dirige vers le lieu-dit Lac de Valat à Grand-Castang où est installé le poste de commandement des Forces françaises de l'intérieur pour la Dordogne-Sud[53]. Les Allemands, freinés par les maquisards une première fois à Cancelade, puis dans le bourg de Pressignac, incendient ce dernier, après avoir abattu plusieurs résistants[53].

    La commune a été décorée de la croix de guerre 1939-1945 le , distinction également attribuée à dix-huit autres communes de la Dordogne[54].

    Le , les communes de Pressignac et de Vicq fusionnent sous le nom de Pressignac-Vicq[46].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune de Pressignac a, dès 1790, été rattachée au canton de Liorac qui dépendait du district de Bergerac. En 1800, le canton de Liorac est supprimé, de même que les districts, et la commune est rattachée au canton de Lalinde dépendant de l'arrondissement de Bergerac[6].

    Lors de l'importante réforme de 2014 définie par le décret du et supprimant la moitié des cantons du département, la commune reste attachée au même canton qui devient bien plus étendu[55].

    Intercommunalité

    En 2002, Pressignac-Vicq intègre la communauté de communes Entre Dordogne et Louyre. Cette structure intercommunale fusionne avec quatre autres pour former au la communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[56],[57].

    Liste des maires

    La mairie en 2022.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    1959 1989 Jean Augeyrolles    
    1989 1993 François-Régis Bourla    
    1993 2001 Christiane Labasse    
    mars 2001 juin 2011 Jean-Marie Philippo[Note 11] SE[58] Retraité
    juillet 2011 avril 2014 Patrick Breton    
    avril 2014[59]
    (réélu en mai 2020[60])
    En cours Benoît Bourla    

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Pressignac-Vicq relève[61] :

    Démographie

    Jusqu'en 1960, les communes de Pressignac et de Vicq étaient indépendantes. En 1960, Vicq fusionne avec Pressignac, qui devient la commune de Pressignac-Vicq.

    Démographie de Pressignac, puis de Pressignac-Vicq

    Les habitants de Pressignac-Vicq se nomment les Pressignaco-Vicois[62].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[64].

    En 2019, la commune comptait 426 habitants[Note 12], en diminution de 10,5 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    370665552617555596571604532
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    583536524487501474442426393
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    413408405280282271277259243
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    313341341349385448453475440
    2019 - - - - - - - -
    426--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[65].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2018[66], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 190 personnes, soit 44,1 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-trois) a diminué par rapport à 2013 (trente-deux) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,9 %.

    Établissements

    Au , la commune compte quarante-cinq établissements[67], dont vingt-trois au niveau des commerces, transports ou services, onze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, sept dans la construction, trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et un dans l'industrie[68].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Notre-Dame-de-la-Nativité de Pressignac[69], de style roman[48], a été édifiée au XIIe siècle et a fait l'objet de modifications du XIIIe jusqu'au XIXe siècle. Fortifiée et présentant encore un imposant clocher-donjon[70], elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1948[71].
    • L'église Saint-Sauveur de Vicq[69] a été bâtie au XIXe siècle sur des bases romanes[48], elles-mêmes succédant à un premier édifice carolingien[72]. Elle est également inscrite au titre des monuments historiques depuis 2017[72].
    • Château de Vicq[73], à côté de l'église de Vicq.
    • Gentilhommière de Soulas, acquise en 1603 par la famille Gontier de Soulas[74].

    Héraldique

    Blason
    Parti : au 1er d'azur à trois besants d'argent, au 2e de gueules à trois roses d’or, l'ensemble des six mis en orle ; sur le tout taillé de sinople et de sable[75].
    * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (sinople + sable brochant sur azur + gueules).
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Deux données contradictoires selon l'IGN : 207 mètres sur la carte de randonnée 1936 O, et 206 mètres pour l'ancien site de l'Institut géographique national.
    2. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    3. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
    4. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[20].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[21].
    7. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    8. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[32].
    9. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    10. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    11. Démissionnaire.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Pressignac-Vicq » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    2. « Carte géologique de Pressignac-Vicq » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    3. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Pressignac-Vicq », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    4. « Notice associée à la feuille no 806 - Bergerac de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    5. « Notice associée à la feuille no 807 - Le Bugue de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
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