Pressignac-Vicq
Pressignac-Vicq est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Pressignac (homonymie) et Vicq.
Pressignac-Vicq | |||||
Le village de Pressignac-Vicq. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Bergerac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord | ||||
Maire Mandat |
Benoît Bourla 2020-2026 |
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Code postal | 24150 | ||||
Code commune | 24338 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pressignaco-Vicois | ||||
Population municipale |
426 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 25 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 53′ 36″ nord, 0° 43′ 21″ est | ||||
Altitude | Min. 100 m Max. 206 ou 207 m |
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Superficie | 17,06 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Lalinde | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | pressignac-vicq.fr | ||||
Géographie
Généralités
La commune de Pressignac-Vicq est situéeé dans le sud du département de la Dordogne.
Le bourg de Pressignac, traversé par la route départementale (RD) 36, se situe, en distances orthodromiques, six kilomètres au nord de Lalinde et dix-sept kilomètres à l'ouest du Bugue. Celui de Vicq se situe deux kilomètres à l'est de Pressignac.
Deux autres routes départementales, la RD 8 à l'est et la RD 8E2 à l'ouest, desservent également le territoire communal.
Le territoire communal est parcouru par le GR de Pays entre Dordogne, Louyre et Lindois sur environ douze kilomètres, passant par les deux bourgs de Pressignac et de Vicq.
Communes limitrophes
Pressignac-Vicq est limitrophe de six autres communes.
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Pressignac-Vicq est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5d, date du Campanien 4, des calcaires crayo-marneux grisâtres et des calcaires graveleux bioclastiques à orbitoides. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 806 - Bergerac » et « no 807 - Le Bugue » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | |||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène | non présent | |||||||||||
Néogène (2.58 - 23.03) |
non présent | |||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
Oligocène | non présent | ||||||||||
Éocène |
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Paléocène | non présent | |||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | |||||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.3) |
non présent | |||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | |||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 100 mètres[6] à l'extrême nord-ouest, là où la Sérouze quitte la commune pour servir de limite entre celles de Cause-de-Clérans et Saint-Marcel-du-Périgord, et 206[6] ou 207 mètres[Note 1] au sud-est, au lieu-dit les Portes[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 2],[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 17,06 km2[6],[11],[Note 3]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 17,11 km2[3].
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Sérouze, le Clérans et le ruisseau de Barbeyrol, qui constituent un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[15],[Carte 1].
Au nord, le ruisseau de Barbeyrol, affluent de la Louyre, traverse la commune d'est en ouest sur deux kilomètres dont 750 mètres servent de limite face à Saint-Marcel-du-Périgord.
Autre affluent de la Louyre, la Sérouze prend sa source sur la commune qu'elle traverse en direction de l'ouest sur près de quatre kilomètres, et lui sert de limite naturelle sur près de deux kilomètres, face à Cause-de-Clérans.
Le Clérans, affluent de la Dordogne, prend sa source dans le sud-ouest de la commune et l'arrose sur un kilomètre et demi.
- Étang alimenté par la Sérouze, en bordure de Pressignac.
- Réseaux hydrographique et routier de Pressignac-Vicq.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[16]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [17].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[18]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[19].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[22] complétée par des études régionales[23] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988[24] et qui se trouve à 19 km à vol d'oiseau[25],[Note 7], où la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[26], à 13,1 °C pour 1981-2010[27], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[28].
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[29],[30].
La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en et se situe dans sa « zone de transition »[31].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 8].
Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[33].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
En 2022, deux ZNIEFF sont recensées sur la commune d’après l'INPN[34].
Ces ZNIEFF de type 2[Note 9] sont deux zones boisées situées de part et d'autre de la commune.
Au sud-est, sur environ 10 % du territoire communal, la combe des Foulissards est un ensemble de collines boisées, notamment de chênes pubescents (Quercus pubescens) qui sert de refuge de la grande faune et à plusieurs espèces de rapaces. À l'est du château de la Finou, elle s'étend sur 5,55 km2, sur le territoire de trois communes (Lalinde, Mauzac-et-Grand-Castang et Pressignac-Vicq[35]. L'intérêt majeur de cette ZNIEFF réside dans la présence de vingt-huit espèces déterminantes (six animales et vingt-deux végétales)[36].
Au sud-ouest, au nord du ruisseau de Clérans, près de Bareyroux et Boucharel, sur environ vingt-deux hectares, une infime partie du territoire communal constitue l'extrémité orientale de la « forêt de Liorac »[37], refuge de la grande faune, une ZNIEFF qui s'étend sur 24,3 km2 et qui concerne six communes (Cause-de-Clérans, Lamonzie-Montastruc, Liorac-sur-Louyre, Mouleydier, Pressignac-Vicq et Saint-Sauveur). L'intérêt majeur de cette ZNIEFF réside dans la présence de dix-huit espèces déterminantes (onze animales et sept végétales)[38].
Urbanisme
Typologie
Pressignac-Vicq est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 10],[39],[40],[41]. La commune est en outre hors attraction des villes[42],[43].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,8 %), zones agricoles hétérogènes (35,5 %), prairies (7,8 %), terres arables (5 %)[44].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre les bourgs de Pressignac et de Vicq proprement dits, le territoire de Pressignac-Vicq se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[45] :
- Barbeyrol
- Bareyroux
- Beausserie
- les Bécoux
- Belletie
- Bois de Cabant
- le Bois du Prince
- la Borne
- le Bosc de Castang
- Boucharel
- le Bouygou
- le Brandal
- Broutissou
- le Brugal
- la Brugue
- Campréal
- le Castang Grolié
- la Croix de Péjoin
- le Cros
- le Doucet
- l'Étoile
- Fonbonnet
- la Font du Rat
- Fontjamme
- la Fourquerie
- le Fraisse
- Aux Hommes Morts
- le Labouret
- le Lac de Sales
- le Lac de Valat
- Lescure
- Lespinasse
- Mallemort
- la Moletie
- Montirat
- le Mortier
- le Moulin de Vicq
- Mounichoux
- Peillaudit
- Perrot
- le Petit Tuile
- Peyroche
- le Peyrou
- Place Saint-Front
- Ponsillou
- les Portes
- la Pouleille
- les Pourroux
- le Rosier
- le Sol
- le Soulas
- le Terme
- Teruscle
- le Tic.
Toponymie
Les communes de Pressignac et de Vicq ont fusionné sous le nom de Pressignac-Vicq en 1960[46].
La première mention écrite connue de Pressignac a été relevée dans un pouillé du XIIe siècle, sous la forme Prescinhac[47]. Le nom du lieu évolue ensuite dans sa version latine en Prescinhacum en 1382, puis sous la forme fautive Presingnhac dans un acte notarié de 1582[47].
Le nom de Pressignac est dérivé d'un personnage gallo-roman, Priscinus, suivi du suffixe -acum[48], désignant ainsi le « domaine de Priscinus »[48].
Le nom de Vicq apparaît pour la première fois en 1382 sous la forme Vicus[49]. En 1648, l'église ou la paroisse, Saint-Sauveur-de-Vicq, est notée parmi les bénéfices de l'évêché de Périgueux[49]. Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Vic[50].
L'étymologie de Vicq dérive du latin vicus signifiant « village, bourg », que l'on retrouve dans Neuvic[48].
En occitan, la commune porte le nom de Pressinhac e Vic[51].
Histoire
Le territoire communal a été occupé par des humains aussi bien au Paléolithique qu'au Néolithique[48].
Vers la fin de la seconde Guerre mondiale, le , après avoir incendié Mouleydier, la 11e Panzerdivision de la Wehrmacht[52] se dirige vers le lieu-dit Lac de Valat à Grand-Castang où est installé le poste de commandement des Forces françaises de l'intérieur pour la Dordogne-Sud[53]. Les Allemands, freinés par les maquisards une première fois à Cancelade, puis dans le bourg de Pressignac, incendient ce dernier, après avoir abattu plusieurs résistants[53].
La commune a été décorée de la croix de guerre 1939-1945 le , distinction également attribuée à dix-huit autres communes de la Dordogne[54].
Le , les communes de Pressignac et de Vicq fusionnent sous le nom de Pressignac-Vicq[46].
- Stèle dans le bourg de Pressignac.
- Stèle au sud-ouest du bourg de Pressignac.
- Stèle à l'angle des RD 8 et 36.
- Plaque sur le monument aux morts.
- Plaque sur le monument aux morts.
- La croix de guerre 1939-1945 sur le monument aux morts.
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune de Pressignac a, dès 1790, été rattachée au canton de Liorac qui dépendait du district de Bergerac. En 1800, le canton de Liorac est supprimé, de même que les districts, et la commune est rattachée au canton de Lalinde dépendant de l'arrondissement de Bergerac[6].
Lors de l'importante réforme de 2014 définie par le décret du et supprimant la moitié des cantons du département, la commune reste attachée au même canton qui devient bien plus étendu[55].
Intercommunalité
En 2002, Pressignac-Vicq intègre la communauté de communes Entre Dordogne et Louyre. Cette structure intercommunale fusionne avec quatre autres pour former au la communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[56],[57].
Liste des maires
Juridictions
Dans le domaine judiciaire, Pressignac-Vicq relève[61] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac ;
- du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Démographie
Jusqu'en 1960, les communes de Pressignac et de Vicq étaient indépendantes. En 1960, Vicq fusionne avec Pressignac, qui devient la commune de Pressignac-Vicq.
Démographie de Pressignac, puis de Pressignac-Vicq
Les habitants de Pressignac-Vicq se nomment les Pressignaco-Vicois[62].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[64].
En 2019, la commune comptait 426 habitants[Note 12], en diminution de 10,5 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
Emploi
En 2018[66], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 190 personnes, soit 44,1 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-trois) a diminué par rapport à 2013 (trente-deux) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,9 %.
Établissements
Au , la commune compte quarante-cinq établissements[67], dont vingt-trois au niveau des commerces, transports ou services, onze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, sept dans la construction, trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et un dans l'industrie[68].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Notre-Dame-de-la-Nativité de Pressignac[69], de style roman[48], a été édifiée au XIIe siècle et a fait l'objet de modifications du XIIIe jusqu'au XIXe siècle. Fortifiée et présentant encore un imposant clocher-donjon[70], elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1948[71].
- L'église Saint-Sauveur de Vicq[69] a été bâtie au XIXe siècle sur des bases romanes[48], elles-mêmes succédant à un premier édifice carolingien[72]. Elle est également inscrite au titre des monuments historiques depuis 2017[72].
- Château de Vicq[73], à côté de l'église de Vicq.
- Gentilhommière de Soulas, acquise en 1603 par la famille Gontier de Soulas[74].
- Les deux clochers de l'église de Pressignac.
- Sa nef.
- L'église Saint-Sauveur de Vicq.
- Le monument aux morts.
- Fontaine de 1858 au bourg de Pressignac.
Héraldique
Blason | Parti : au 1er d'azur à trois besants d'argent, au 2e de gueules à trois roses d’or, l'ensemble des six mis en orle ; sur le tout taillé de sinople et de sable[75].
* Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (sinople + sable brochant sur azur + gueules). |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Deux données contradictoires selon l'IGN : 207 mètres sur la carte de randonnée 1936 O, et 206 mètres pour l'ancien site de l'Institut géographique national.
- Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[20].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[21].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[32].
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Démissionnaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Pressignac-Vicq » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de Pressignac-Vicq » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
- « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Pressignac-Vicq », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
- « Notice associée à la feuille no 806 - Bergerac de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- « Notice associée à la feuille no 807 - Le Bugue de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Pressignac-Vicq », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Pressignac-Vicq », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
- « SAGE Dordogne Atlantique », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
- « Liste des espaces protégés sur la commune de Saint-Michel-de-Villadeix », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Réserve de biosphère du bassin de la Dordogne », sur mab-france.org (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Pressignac-Vicq », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Pressignac-Vicq », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Carte du site « Combe des Foulissards » (en vert clair)l » sur Géoportail., consulté le .
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