Procès de l'attentat de Lockerbie

Le , un Boeing 747 effectuant le vol Pan Am 103, entre Londres et New York, explose au-dessus du village de Lockerbie en Écosse, après la détonation d'une bombe, tuant les 243 passagers et seize membres d'équipage ainsi que onze personnes au sol lorsque de larges sections de l'avion s'écrasent sur plusieurs rues résidentielles de Lockerbie. À la suite d'une enquête conjointe de trois ans menée par la police locale et le Federal Bureau of Investigation (FBI) des États-Unis, des mandats d'arrêt sont émis contre deux ressortissants libyens en , Abdelbaset al-Megrahi, officier du renseignement libyen et chef de la sécurité de Libyan Arab Airlines, et Lamin Khalifah Fhimah, ancien directeur de la station de la compagnie à l'aéroport de Malte.

Pour un article plus général, voir Attentat de Lockerbie.

Le procès de l'attentat contre le vol Pan Am 103 débute le , plus de onze ans après la destruction de l'avion. Le procès de 36 semaines se déroule devant un tribunal écossais spécialement convoqué aux Pays-Bas, mis en place en vertu du droit écossais, et se tient dans une base désaffectée de l'armée de l'air américaine appelée Camp Zeist près d'Utrecht.

À la suite du procès, en 2001, Lamin Khalifah Fhimah est déclaré non coupable et acquitté, alors qu'Abdelbaset al-Megrahi est condamné à l'emprisonnement à perpétuité après avoir été reconnu coupable de 270 chefs d'accusation de meurtre. Après un premier appel au terme duquel sa condamnation est confirmée en 2002, l'affaire est renvoyée devant la Haute Cour de justice écossaise en 2007, mais Megrahi est libéré par le gouvernement écossais après que lui a été diagnostiqué un cancer de la prostate avant la tenue de son second appel, en . Sa libération provoque de fortes contestations au sein de la communauté internationale ainsi qu'auprès de l'opinion publique américaine et britannique, notamment concernant le pronostic de trois mois de survie, ayant permis sa libération. Il meurt finalement en , exactement deux ans et neuf mois après sa libération. Il est la seule personne à avoir été condamnée pour l'attaque.

Contexte

Le Boeing 747 de Pan Am, baptisé Clipper Maid of the Seas, ici photographié à l'aéroport international de Los Angeles en 1987.

Le , le Boeing 747 Clipper Maid of the Seas effectuant le vol Pan Am 103, entre Londres et New York, est victime d'un attentat terroriste et explose au-dessus du village de Lockerbie en Écosse, après la détonation d'une bombe, tuant les 243 passagers et seize membres d'équipage[1],[2]. De larges sections de l'avion s'écrasent sur plusieurs rues résidentielles de Lockerbie, tuant onze personnes au sol[3]. Il s'agit de l'attaque terroriste la plus meurtrière de l'histoire du Royaume-Uni[4],[5].

En conclusion de son rapport final publié en , un an et huit mois après l'attentat, l'Air Accidents Investigation Branch (AAIB) résume son enquête :

« Il a été établi que la détonation d'un engin explosif improvisé (EEI ou IED), chargé dans un conteneur à bagages positionné sur le côté gauche de la soute avant, a directement causé la perte de l'avion. Les forces explosives directes ont produit un grand trou dans la structure du fuselage et ont endommagé le plancher principal de la cabine. Des fissures majeures ont continué à se propager à partir du trou sous l'influence du différentiel de pression. Les effets explosifs indirects ont causé des dommages structurels importants dans des zones éloignées de la zone de l'explosion. L'effet combiné des forces explosives directes et indirectes a été de détruire l'intégrité structurelle du fuselage avant, de permettre au nez et au poste de pilotage de se détacher dans un délai de deux à trois secondes, puis de permettre à la plupart de la structure restante de se désintégrer pendant la descente presque verticale de 19 000 à 9 000 pieds (5 790 à 2 740 mètres)[C 1]. »[AAIB 1].

 Air Accidents Investigation Branch, Report no 2/90.

Débris de la section avant du Boeing 747 Clipper Maid of the Seas, près du village de Lockerbie en Écosse.

À la suite d'une enquête criminelle, les enquêteurs déterminent que la bombe placée dans l'avion a été introduite dans une valise Samsonite et positionnée à l'intérieur d'une radio-cassette Toshiba, entourée de nombreux vêtements et provenait probablement de Malte[HCJ 1]. Par la suite, le bagage aurait été introduit à l'aéroport de Malte, puis aurait été automatiquement acheminé vers Francfort, Londres, enfin New York, via le système de bagages interligne[HCJ 2] ; ce système permettait que des bagages enregistrés sur un vol soient automatiquement acheminés par la compagnie aérienne vers d'autres endroits[HCJ 3], à condition qu'ils soient correctement étiquetés ; ainsi un bagage qui n'a pas été correctement passé aux rayons X peut être acheminé sans contrôles supplémentaires via plusieurs autres aéroports vers d'autres compagnies aériennes[6],[7]. La trace des vêtements à Malte conduit les enquêteurs vers un magasin situé à Sliema et tenu par Tony Gauci[HCJ 4]. Ce dernier a ensuite identifié l'homme  un Libyen selon ses déclarations  qui lui a acheté les vêtements, qui correspondaient largement avec les fragments retrouvés à Lockerbie[8]. De plus, un petit fragment de circuit imprimé retrouvé parmi les débris mène les enquêteurs vers une société suisse, nommée Mebo, qui se trouve avoir fourni du matériel de minuterie à la Libye[HCJ 5].

Après une enquête conjointe de trois ans menée par la Dumfries and Galloway Constabulary, la police locale écossaise, et le Federal Bureau of Investigation (FBI) des États-Unis, des actes d'accusation pour meurtre sont émis le contre Abdelbaset al-Megrahi, officier du renseignement libyen et chef de la sécurité de Libyan Arab Airlines, et Lamin Khalifah Fhimah, ancien directeur de la station de la compagnie à l'aéroport de Malte[9],[10],[11].

Procès (2000-2001)

Mise en place

Le , le Conseil de sécurité des Nations unies exige que la Libye extrade les deux suspects vers les États-Unis ou le Royaume-Uni[12],[13],[14],[15]. À la suite du refus libyen d'extrader ses ressortissants, le Conseil de sécurité adopte la résolution 748 le prévoyant la suspension du trafic aérien vers et à partir de la Libye ainsi que l'interdiction de toute vente d'armes[16],[17],[18],[19]. Des sanctions supplémentaires sont ajoutées dans la résolution 883 adoptée le , notamment « le gel des avoirs à l'étranger des entreprises libyennes et du gouvernement libyen, excepté ceux qui sont liés au commerce du pétrole et des produits agricoles »[20],[21].

Lors de la mise en accusation des deux suspects libyens en [22],[23],[24], le gouvernement libyen est appelé à les extrader pour qu'ils soient jugés au Royaume-Uni ou aux États-Unis[25]. Aucun traité d'extradition bilatéral n'étant en vigueur entre les trois pays, la Libye refuse de remettre les hommes, mais propose de les détenir pour un procès à Malte, à condition que toutes les preuves à charge soient fournies, mais l'offre est refusée par les États-Unis et le Royaume-Uni[26],[27].

En , le président Nelson Mandela propose l'Afrique du Sud comme lieu neutre pour le procès, mais l'offre est rejetée par le Premier ministre britannique, John Major[28]. Trois autres années s'écoulent jusqu'à ce que l'offre de Mandela soit de nouveau proposée au successeur de Major, Tony Blair, lorsque le président sud-africain se rend à Londres en ainsi que de nouveau à la réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth à Édimbourg en octobre 1997[28].

Les sanctions de l'ONU contre la Libye et les longues négociations avec le dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, permettent finalement la remise des accusés à la justice le [29],[30]. La solution de compromis finalement convenue est la tenue d'un procès aux Pays-Bas régi par la loi écossaise[26]. La Cour écossaise aux Pays-Bas, une Haute Cour de justice spéciale, est créée en vertu du droit écossais dans une base désaffectée de l'armée de l'air américaine, appelée Camp Zeist, près d'Utrecht[26]. Des installations pour une prison de haute sécurité ont également été installées[31]. En vertu d'un traité bilatéral entre le Royaume-Uni et les Pays-Bas, les locaux étaient, pendant la durée du procès et de tout appel ultérieur, sous l'autorité et le contrôle de la Cour écossaise[32]. Le droit néerlandais s'appliquait encore en théorie à la région, mais, sauf urgence, les autorités néerlandaises étaient interdites d'entrer dans les locaux et la Cour avait le pouvoir de promulguer des règlements qui remplaçaient la loi néerlandaise lorsque cela était nécessaire pour l'exécution du procès, ainsi que d'emprisonner des personnes pour outrage au tribunal[32],[33].

Accusations

Le procès de l'attentat contre le vol Pan Am 103 débute le , plus de onze ans et quatre mois après la destruction de l'avion[34],[35],[36]. Deux Libyens, Abdelbaset Ali Mohmed Al Megrahi et Lamin Khalifah Fhimah, sont accusés de l'attentat[25],[37]. La Libye fait plusieurs stipulations en acceptant de remettre les deux accusés à la police écossaise, notamment que les sanctions imposées par le Conseil de sécurité de l'ONU soient levées, que le Royaume-Uni autorise la Libye à établir un consulat à Édimbourg pour veiller sur les intérêts des deux accusés, malgré l'absence de relations diplomatiques entre les deux pays et que le procès se déroule devant trois juges écossais, siégeant sans jury[26]. Le , plus d'un an avant le début du procès, Megrahi et Fhimah arrivent aux Pays-Bas[38].

Les deux accusés ont nié toutes les charges retenues contre eux, mais n'ont pas pris la parole lors du procès[39],[40]. Les trois principales charges comprenaient le meurtre, la conspiration en vue de commettre un meurtre, et la violation de la loi de 1982 sur la sécurité aérienne, une loi du Parlement du Royaume-Uni qui couvre les infractions contre la sécurité des aéronefs, des aérodromes et des installations de navigation aérienne contre les actes de violence[39],[41]. Les charges complètes comprenaient les noms des 259 passagers et membres d'équipage assassinés du vol Pan Am 103 et des onze résidents tués à Lockerbie en Écosse[41].

Le réquisitoire contre les deux accusés repose principalement sur trois points : tout d'abord que le minuteur de la bombe utilisé provient d'un lot vendu par une société suisse, Mebo, à la Libye[HCJ 6], qu'un ancien employé de Libyan Arab Airlines (LAA) à Malte, Abdul Majid Giaka, un agent double qui a quitté le service du renseignement libyen et est devenu un agent de la CIA en , témoigne avoir vu la construction de la bombe, ou du moins son chargement dans l'avion à Malte[42],[43] et que les vêtements trouvés dans la valise avec la bombe ont été achetés par l'accusé Megrahi dans un magasin de Malte[HCJ 4]. Chacun de ces points a été, par la suite, contesté par la défense[HCJ 7].

Juges

Le procès aux Pays-Bas est présidé par trois juges principaux, connus sous le nom de Lords Commissioners of Justiciary sous le droit écossais[44]. Ainsi, le juge présidant la Cour, Lord Sutherland, est accompagné de Lord Coulsfield et Lord MacLean[HCJ 8],[45],[44].

Edwin Bollier

Edwin Bollier, cofondateur de l'entreprise Mebo, fabricant suisse du minuteur, témoigne qu'il a vendu des minuteries similaires à la police et au service de renseignement de l'Allemagne de l'Est, la Stasi[HCJ 9], et a admis avoir des liens avec un certain nombre d'agences de renseignements, y compris avec l'armée libyenne[46],[47]. Bollier témoigne au procès que, quelques jours après l'attentat à la bombe, un « homme mystérieux » est venu lui rendre visite dans ses locaux à Zurich et « lui avait ordonné d'écrire [une lettre] à la CIA », impliquant directement Mouammar Kadhafi à l'attentat[47]. Il déclare qu'il a bien envoyé cette lettre, qu'il qualifie de « pure fantaisie », et qu'il a « inventé » son contenu selon les directives de l'homme, afin d'emmener « les enquêteurs […] sur la piste libyenne »[47]. Le compte rendu du procès à Camp Zeist déclare, quant à ce témoignage : « Ce récit de M. Bollier appartient à notre avis au domaine de la fiction, où il peut être le mieux placé dans le genre du thriller d'espionnage[C 2] »[HCJ 10].

Abdul Majid Giaka

Abdul Majid Giaka, qui devient un témoin clé pour l'accusation, a rejoint le service de renseignement libyen en 1984, puis, en , il est nommé assistant du directeur à la station de Libyan Arab Airlines à l'aéroport de Malte[HCJ 11]. Il déclare que le second accusé, Lamin Khalifah Fhimah, était le directeur de la station de la compagnie aérienne à Malte de 1985 à [HCJ 12]. En , il contacte l'ambassade des États-Unis à Malte et leur indique qu'il est disposé à fournir des informations, déclarant qu'il « voulait aller en Amérique, mais acceptait de rester en position afin de fournir des informations aux Américains sur les activités terroristes »[HCJ 12]. À la suite de cela, des réunions mensuelles avec des agents de la CIA sont organisées[HCJ 12]. Cependant, en 1990, il retourne en Libye alors que la CIA cesse de lui faire des paiements, sous prétexte qu'il « n'était pas à la hauteur en tant qu'agent double »[HCJ 12],[42]. En , il quitte la Libye pour Malte, où il est embarqué à bord d'un navire de la marine américaine et est interrogé « sur une période d'environ trois semaines » par des membres du ministère américain de la Justice, où il fournit diverses informations[HCJ 12]. À cette occasion, il prétend notamment qu'en , il a vu les deux accusés prendre une valise brune, amenée par avion depuis Tripoli, sans passer par les douanes de l'aéroport de Malte[42].

Au moment du procès, il vivait dans le cadre du programme de protection des témoins aux États-Unis et devait collecter jusqu'à quatre millions de dollars de récompense à la suite de son témoignage[48],[49],[42]. La défense a fait valoir que Giaka était tellement désespéré de se rendre aux États-Unis « qu'il était prêt à dire n'importe quoi aux agents du FBI [et de la CIA] enquêtant sur l'attentat de Lockerbie »[49],[42]. À la suite de son témoignage à la Cour fin , le quotidien britannique The Guardian déclare que Abdul Majid Giaka « est un menteur désespéré qui a exagéré son statut d'espion et fabriqué des informations clés lorsque la CIA désillusionnée a menacé de l'abandonner[C 3] »[42]. Les juges ont finalement décidé de ne pas prendre en compte le témoignage de ce dernier, déclarant : « Nous ne pouvons accepter Abdul Majid comme témoin crédible et fiable sur quelque question que ce soit, à l'exception de sa description de l'organisation du JSO (service de renseignement libyen) et du personnel qui y est impliqué[C 4] »[HCJ 6].

Tony Gauci

Tony Gauci, le commerçant maltais, n'a pas réussi à identifier positivement Megrahi dans dix-neuf déclarations préalables au procès à la police[50]. Au tribunal, il a été demandé cinq fois à Gauci s'il reconnaissait quelqu'un dans la salle d'audience, sans réponse[50]. Ce n'est que lorsque le procureur a pointé du doigt Megrahi que Gauci a dit, « en marmonnant », qu'« il lui ressemble »[50]. À une occasion précédente, Gauci avait identifié Abu Talb, de l'organisation de libération de la Palestine, en déclarant qu'il « ressemblait beaucoup » au client[50],[HCJ 13]. Les déclarations de police de Gauci ont identifié le client comme mesurant plus de 6 pieds (1,83 mètre)[HCJ 14] et d'environ 50 ans[HCJ 15] alors que Megrahi mesure environ 1,77 mètre et avait 36 ans à la fin de 1988[HCJ 16].

Une autre question cruciale lors du procès est la date d'achat des vêtements[HCJ 17]. Gauci a déclaré que la date de l'achat « doit avoir été environ une quinzaine de jours avant Noël »[HCJ 17]. Il a été établi que Megrahi se trouvait à Malte le , et y est resté jusqu'au [HCJ 18]. Gauci s'est rappelé que le client avait également acheté un parapluie, mais en précisant qu'il n'y « avait pas une averse, mais une pluie à petites gouttes »[HCJ 19]. La défense a fait valoir, à l'aide des relevés météorologiques, qu'il avait plu presque tout l'après-midi du , une autre date suggérée par la défense, mais seulement brièvement ou pas du tout le [HCJ 20]. Toutefois, le compte rendu du procès déclare : « Après avoir soigneusement examiné tous les facteurs liés à cet aspect, nous sommes arrivés à la conclusion que la date d'achat était le mercredi [C 5] »[HCJ 16].

Le doute a depuis été jeté sur la fiabilité de Tony Gauci en tant que témoin[51]. Il a été interrogé plus d'une dizaine de fois par la police écossaise et maltaise et a fait plusieurs séries de déclarations non concordantes[51],[8]. En outre, une source juridique a déclaré qu'il y avait des preuves que des questions orientées lui avaient été posées[52]. Lors du procès, il identifie Megrahi comme étant probablement la personne étant venue lui acheté les vêtements, le [53]. Cependant, cette date reste incertaine car Gauci a d'abord témoigné que les illuminations de Noël de Malte n'étaient pas allumées lorsque les vêtements ont été achetés[53], puis témoigné qu'elles étaient bel et bien allumées, déclarant lors du procès qu'elles « étaient déjà allumées [mais] […] je ne peux pas dire exactement »[HCJ 21]. Il a par la suite été déterminé que les lumières avaient été allumées le [53]. De plus, selon le quotidien britannique The Guardian, la police écossaise n'a pas non plus informé la défense qu'un autre témoin a déclaré avoir vu des Libyens faire un achat similaire un autre jour[53].

Un rapport officiel, fournissant des informations non communiquées à la défense lors du procès, indique que, le , quatre jours avant d'identifier Megrahi pour la première fois, Gauci a vu une photo de ce dernier dans un magazine le liant à l'attentat, un fait qui aurait pu déformer son jugement[HCJ 21],[54]. Gauci s'est vu montrer la même photographie lors de son témoignage au procès et on lui a demandé si cette personne était présente au tribunal[55]. Il a alors identifié Megrahi pour la Cour en déclarant : « Il est l'homme de ce côté. Il lui ressemble beaucoup »[HCJ 17].

Cinq ans après le procès, l'ancien Lord Advocate (Avocat de Sa Majesté), Lord Fraser, qui a émis les mandats d'arrêt en 1991, déclare qu'il n'est pas entièrement satisfait des preuves présentées contre Megrahi lors de son procès[56]. Cependant, il a précisé que cela ne signifiait pas qu'il croyait que Megrahi était innocent[56]. Selon le Sunday Times du , Lord Fraser a mis en doute la fiabilité du principal témoin à charge, Tony Gauci, indiquant que ce dernier était un « point faible » dans l'affaire et qu'il était un homme « simple » qui aurait pu être « facilement manipulé », ajoutant : « C'était un gars assez délicat, je ne pense pas qu'il [aurait] menti délibérément, mais si vous lui posiez la même question trois fois, il serait juste irrité et refuserait de répondre »[56]. Tony Gauci est décédé le à Malte à l'âge de 75 ans[57].

Un rapport sur les procédures d'identification par les témoins est publié en par Steven E. Clark, professeur de psychologie à l'université de Californie à Riverside[58]. Dans les conclusions de son rapport, il écrit notamment :

« Est-il possible que M. Gauci ait pu identifier correctement l'homme qui est entré dans son magasin vingt-sept mois auparavant ? Oui, c'est possible, mais la recherche suggère qu'un tel résultat serait extrêmement inhabituel. Est-il possible que M. Gauci ait pu naviguer à travers les nombreux entretiens et les sources d'informations extérieures (qui peuvent ou non être fiables), et se tenir contre les questions et influences suggestives pour faire une identification précise qui était le produit de son souvenir indépendant ? Oui, c'est possible, mais encore une fois, sur la base de la recherche scientifique, c'est un résultat qui serait extrêmement inhabituel. En revanche, la combinaison d'une mémoire estompée, et peut-être surchargée de travail, et des nombreuses sources d'informations, d'influences et de suggestivités extérieures définissent précisément les conditions que la recherche et les condamnations injustifiées passées montrent comme étant la cause d'identifications erronées[C 6]. »[59].

 Steven E. Clark, Report on Identification Procedures: Abdelbaset Ali Mohmed al-Megrahi v. H.M. Advocate

Verdict

La procédure judiciaire débute avec l'accusation exposant le cas contre les accusés et examinant les éléments de preuve qui convaincraient les juges au-delà de tout doute raisonnable que le sabotage de l'avion a été causé par[35],[34],[HCJ 22] : l'explosion d'un engin explosif improvisé (EEI)[HCJ 2] ; que ce dernier était positionné dans une radio-cassette Toshiba à l'intérieur d'une valise rigide Samsonite avec divers vêtements achetés dans le magasin Mary's House à Malte[HCJ 2] ; qu'il a été déclenché par l'utilisation d'un minuteur MST-13, fabriqué par Mebo en Suisse[HCJ 2] ; et que la valise introduite en tant que bagage non accompagné à l'aéroport de Malte a été transportée par le vol d'Air Malta KM180 jusqu'à l'aéroport international de Francfort, puis transférée sur le vol 103 à destination de l'aéroport de Londres-Heathrow, et enfin chargée dans le conteneur à bagages AVE 4041 à Londres et embarquée à bord de la soute avant du Boeing 747 Clipper Maid of the Seas[HCJ 2].

Au cours du procès, l'accusation abandonne deux des trois chefs d'accusation portés contre les accusés, laissant la seule accusation de meurtre contre Megrahi et Fhimah[60]. Le , près de neuf mois après le début du procès, Abdelbaset al-Megrahi est reconnu coupable de 270 chefs d'accusation de meurtre[N 1] »[HCJ 18].</ref> et condamné à la réclusion à perpétuité en Écosse[61],[62],[63],[HCJ 23]. Les juges sont unanimes à déclarer le second accusé, Lamin Khalifah Fhimah, non coupable de l'accusation de meurtre[61],[63],[64], faute de preuves[N 2] »[HCJ 26].</ref>. Fhimah est donc libéré et rentre chez lui en Libye le [65]. Quant à Abdelbaset al-Megrahi, les juges déclarent : « Il n'y a rien dans les preuves qui nous laisse un doute raisonnable quant à la culpabilité du premier accusé, et en conséquence nous le déclarons coupable du reste des chefs d'accusation dans l'acte d'accusation tel que modifié[C 9] »[HCJ 23]. Megrahi est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité[64], avec une recommandation selon laquelle il devrait purger au moins vingt-sept ans de sa peine avant d'être éligible à une libération conditionnelle[66].

Finalement, le jugement déclare :

« D'après les preuves dont nous avons discuté jusqu'à présent, nous sommes convaincus qu'il a été prouvé que la valise contenant l'engin explosif a été expédiée de Malte, est passée par Francfort et a été chargée sur le vol Pan Am 103 à Heathrow. Il est clair, comme nous l’avons dit, qu’à une exception près, les vêtements dans la valise étaient les vêtements achetés dans la boutique de M. Gauci le . L’acheteur était, selon le témoignage de M. Gauci, un Libyen. Le déclencheur de l'explosion était un minuteur MST-13 […]. Une quantité importante de ces minuteurs avait été fournie à la Libye.
Nous ne pouvons pas dire qu'il est impossible que les vêtements aient été retirés de Malte, unis quelque part avec un minuteur d'une source autre que la Libye et introduits dans le système de bagages des compagnies aériennes à Francfort ou à Heathrow. Cependant, lorsque les preuves concernant les vêtements, l'acheteur et le minuteur sont prises avec les preuves qu'un bagage non accompagné a été transporté du vol KM180 au vol PA103, la déduction qu'il s'agissait de la valise devient, à notre avis, irrésistible. Comme nous l'avons également dit, l'absence d'explication sur la manière dont la valise a été introduite dans le système à Malte est une difficulté majeure pour le dossier, mais après avoir pleinement pris en compte cette difficulté, nous restons d'avis que la valise a commencé son voyage à Malte. La conclusion claire que nous tirons de cette preuve est que la conception, la planification et l'exécution du complot qui a conduit à la pose de l'engin explosif était d'origine libyenne.
S'il ne fait aucun doute que des organisations telles que le FPLP-GC et le FPSF se sont également livrées à des activités terroristes au cours de la même période, nous sommes convaincus qu'il n'y avait aucune preuve à partir de laquelle nous pouvions déduire qu'elles étaient impliquées dans cet acte de terrorisme particulier, et les preuves relatives à leurs activités ne créent pas de doute raisonnable dans notre esprit sur l'origine libyenne de ce crime[C 10]. »[HCJ 27].

 High Court of Justiciary, In The High Court of Justiciary at Camp Zeist

Appel (2001-2002)

À compter du verdict, la défense disposait de quatorze jours pour faire appel de la condamnation de Megrahi et de six semaines supplémentaires pour présenter les motifs complets de l'appel[67],[68]. Ceux-ci ont été examinés par un juge siégeant à huis clos qui a décidé d'autoriser Megrahi à faire appel[69],[70]. Le seul fondement d'un appel en vertu de la loi écossaise est qu'il y a eu une « erreur judiciaire », qui n'est pas définie dans la loi et il appartient donc à la Cour d'appel de déterminer le sens du terme dans chaque cas[67]. Étant donné que trois juges et un juge suppléant avaient présidé le procès, cinq juges étaient tenus de présider la Cour d'appel pénale[67],[71].

Dans ce qui a été décrit comme une étape importante dans l'histoire juridique écossaise, Lord Cullen[72], le juge président la Cour d'appel, a accordé à la BBC en la permission de téléviser le procès en appel et de le diffuser sur internet en anglais avec une traduction simultanée en arabe[73]. William Taylor, à la tête de la défense, déclare lors de l'ouverture de l'appel le [74] que les trois juges du procès siégeant sans jury n'avaient pas vu la pertinence de preuves « significatives » et avaient accepté des faits non fiables[75],[76],[77]. Il a soutenu que le verdict n'était pas celui auquel un jury raisonnable dans un procès ordinaire aurait pu parvenir si le juge lui avait donné des directives appropriées[76].

Les motifs de l'appel reposaient sur deux éléments dans lesquels la défense affirmait que le tribunal d'origine s'était trompé[78] : le témoignage du commerçant maltais, Tony Gauci, que les juges ont considéré comme suffisant pour prouver que la valise avait commencé son voyage à Malte[79], et, contestant la thèse de l'accusation, de nouvelles preuves seraient présentées pour montrer que le voyage de la bombe a commencé, non pas à Malte, mais à l'aéroport d'Heathrow de Londres[78],[77]. Cette preuve montre qu'environ dix-sept ou dix-huit heures avant le décollage du vol Pan Am 103 le , un cadenas a été forcé sur une porte sécurisée donnant un accès au sein du terminal 3 de l'aéroport d'Heathrow, près de la zone désignée lors du procès sous le nom de « zone d'accumulation des bagages »[77],[80],[79]. L'avocat de la défense William Taylor a affirmé que la valise contenant la bombe aurait pu être introduite à ce moment-là[77],[80],[79].

Le , les cinq juges rejettent finalement l'appel, jugeant à l'unanimité qu'« aucun des motifs d'appel n'est fondé[C 11] »[81],[82],[83],[84]. Le lendemain, un hélicoptère emmène Megrahi dans la prison de Barlinnie, à Glasgow, pour poursuivre sa peine à perpétuité[85],[86],[87].

Par ailleurs, en , le Dr Jim Swire, dont la fille Flora, âgée de vingt-trois ans, est décédée dans l'attentat, décide de tester la sécurité au sein de l'aéroport londonien, en apportant une fausse bombe, similaire à celle ayant fait exploser le vol 103, dans un vol à destination des États-Unis[88]. Alors qu'il a placé la fausse bombe dans une radio-cassette puis dans une valise entourée de vêtements, exactement de la même façon que celle utilisée dans l'attentat, Jim Swire déclare : « Notre vol a été sélectionné pour ce qu'ils appellent une sécurité avancée, et nos valises ont été ouvertes et fouillées devant nous. La radio-cassette a été récupérée et on m'a demandé si j'avais retiré les piles, et j'ai répondu tranquillement : « Oui, j'ai retiré les piles ». Elle a ensuite été remise dans la valise et [la bombe] se trouve maintenant en Amérique[C 12] »[88].

Révision de la SCCRC (2003-2007)

Le , les avocats de Megrahi demandent à la Scottish Criminal Cases Review Commission (SCCRC), un organisme public écossais traitant les potentiels cas d'erreurs judiciaires, de renvoyer l'affaire devant la Cour d'appel pénale pour un nouvel appel contre la condamnation[89].

Cette demande fait suite à la publication de deux rapports en et par Hans Köchler, observateur international de l'ONU nommé par le secrétaire général des Nations unies[90],[91],[92],[93]. Köchler a décrit les décisions des tribunaux de première instance et d'appel comme une « erreur judiciaire spectaculaire »[90]. Köchler a également publié une série de déclarations en 2003[94], 2005[95] et 2007[96] appelants à une enquête internationale indépendante sur l'affaire et accusant l'Occident de « double poids dans la justice pénale » en relation avec le procès Lockerbie d'une part et l'affaire des infirmières bulgares de l'autre[97].

Le , la SCCRC annonce sa décision de renvoyer l'affaire devant la Haute Cour de justice pour un deuxième appel contre la condamnation de Megrahi[98],[99],[100]. Cette décision repose sur des faits exposés dans un rapport de 800 pages qui détermine qu'« une erreur judiciaire pouvait s'être produite », notamment basé sur le témoignage de Tony Gauci[101]. Hans Köchler a critiqué la SCCRC pour avoir disculpé la police, les procureurs et le personnel médico-légal de la culpabilité de Megrahi[102],[96]. Le , il déclare au journal écossais The Herald : « Aucun fonctionnaire à blâmer, simplement un commerçant maltais[C 13] »[102],[96]. Köchler a également souligné le rôle des services de renseignement dans le procès et a déclaré qu'une procédure judiciaire appropriée ne pouvait pas être menée dans des conditions dans lesquelles les forces extrajudiciaires sont autorisées à intervenir[103].

Deuxième appel (2007-2009)

Une audience de procédure à la Cour d'appel a lieu le lorsque les avocats du parquet et l'avocat de la défense de Megrahi ont discuté d'un certain nombre de questions juridiques avec un panel de trois juges[104],[105]. L'une des questions concernait un certain nombre de documents qui ont été présentés avant le procès à l'accusation, mais qui n'ont pas été divulgués à la défense[106],[104],[107]. Les documents sont censés se rapporter au minuteur MST-13 de l'entreprise Mebo qui aurait déclenché la bombe[106]. L'avocat de la défense a également demandé des documents relatifs à un prétendu paiement de deux millions de dollars versé au commerçant maltais, Tony Gauci, pour son témoignage au procès, qui a conduit à la condamnation de Megrahi[108].

Le , cinq juges écossais décident à l'unanimité de rejeter une proposition visant à limiter la portée du deuxième appel de Megrahi uniquement aux motifs d'appel spécifiques identifiés par la SCCRC en [109]. Le , l'avocat de Megrahi révèle que son client a reçu un diagnostic de cancer de la prostate en « stade avancé »[110],[111]. Malgré les appels de Jim Swire et de plusieurs familles de victimes, selon lesquels garder Megrahi derrière les barreaux pendant qu'il lutte contre la maladie « équivaudrait à de la torture »[112], la Haute Cour décide le que Megrahi devait rester en prison pendant que son appel se poursuivait[113].

En , il est signalé que l'audience pour le deuxième appel de Megrahi, qui doit commencer en , pourrait durer jusqu'à douze mois en raison de la complexité de l'affaire et du volume de pièces à examiner[114]. Le deuxième appel débute le [115],[116]. Le , le tribunal, qui se réunit pour une audience de procédure, est informé qu'en raison de la maladie de l'un des juges, Lord Wheatley, qui se remet d'une chirurgie cardiaque, que les deux dernières sessions d'appel se dérouleraient du au et du au [117]. Un des avocats de Megrahi, Maggie Scott, a exprimé sa consternation face aux retards : « Il y a un danger très grave que mon client meure avant que l'affaire ne soit terminée »[117].

Le , Megrahi demande sa libération de prison pour des motifs de compassion en raison de sa santé[118],[119]. Bien que cela ne soit pas une condition préalable à la libération pour raisons humanitaires, son avocat dépose une demande d'abandon du deuxième appel le [120],[121], peu de temps après un entretien privé avec le secrétaire du Cabinet à la Justice écossais, Kenny MacAskill, à la prison de Greenock le [122]. L'abandon de l'appel de Megrahi est accepté par la Haute Cour de justice le et il obtient sa libération pour raisons humanitaires en raison de son cancer de la prostate en phase terminale[123],[124],[125]. Kenny MacAskill a ordonné sa libération en vertu d'une loi écossaise de 1993 autorisant la libération de prison de toute personne jugée par l'autorité médicale compétente comme ayant trois mois ou moins à vivre[126],[127]. MacAskill a répété à plusieurs reprises qu'il était seul responsable de la décision et qu'il « vivrait avec les conséquences »[126],[128].

En plus des propres examens médicaux du gouvernement écossais, qui étaient les seuls à avoir contribué à la décision de la libération, le gouvernement libyen a organisé des examens supplémentaires, qui impliquaient, entre autres, le Dr Karol Sikora de l'Université de Buckingham, qui a examiné Megrahi en prison au début juillet, et a demandé une décision « urgente » de le renvoyer en Libye car il pensait que Megrahi n'avait que très peu de temps à vivre[129].

Libération de l'accusé

Procédure

Le , Megrahi est libéré de prison et se rend en Libye, à bord d'un avion d'Afriqiyah Airways, accompagné par Saïf al-Islam Kadhafi, fils de Mouammar Kadhafi[130],[131],[132]. À son arrivée à l'aéroport de Mitiga, près de Tripoli, des centaines de Libyens l'accueillent, « applaudissant et agitant des drapeaux libyens et écossais »[132],[133]. Ces scènes et cet accueil ont été vivement condamné par la communauté internationale[133],[134],[135],[136]. Après sa libération, Megrahi publie sur internet des preuves rassemblées pour le deuxième appel abandonné qui, selon lui, blanchirait son nom[137]. Il a purgé un peu plus de dix ans de sa peine (à compter du ), d'abord à la prison de Barlinnie, à Glasgow, puis à la prison de Greenock, dans le Renfrewshire, à l'ouest de l'Écosse, pendant lesquels il a affirmé qu'il était innocent des charges retenues contre lui[53].

Écosse

La libération de Megrahi a divisé les opinions à travers l'Écosse et le Parlement écossais a été rappelé de ses vacances d'été, pour la troisième fois en dix ans d'histoire, pour recevoir une déclaration de Kenny MacAskill et l'interroger[138]. Fin , un sondage BBC / ICM révèle que 60 % des Écossais pensent que leur gouvernement a tort de libérer Megrahi, bien que 56 % déclarent que MacAskill ne devrait pas démissionner[139]. Le sondage a également révélé que 74 % des personnes interrogées pensaient que « l'affaire avait porté atteinte à la réputation de l'Écosse »[139]. Un sondage Ipsos MORI auprès des Écossais publié le montre qu'environ 47 % des personnes sondées étaient contre la décision de MacAskill tandis que 40 % la supportaient[140].

Les opposants politiques au gouvernement du Parti national écossais (SNP) ont attaqué cette décision[141]. Iain Gray, dirigeant du parti travailliste écossais, a déclaré que « la gestion de cette affaire par le SNP a laissé tomber l'Écosse. La conduite de MacAskill a endommagé le système judiciaire écossais et, par conséquent, la réputation internationale de l'Écosse »[142]. Richard Baker, membre du parti travailliste écossais, a déclaré que la décision était « un acte de folie impardonnable » et a appelé à la démission de MacAskill[143],[144]. L'ancien Premier ministre travailliste écossais, Jack McConnell, a déclaré que MacAskill avait « endommagé l'Écosse d'une manière qui mettra des années à se rétablir »[145]. Écrivant dans les lignes du Daily Telegraph, l'ancien député travailliste écossais Brian Wilson a écrit que cette décision « faisait honte » à l'Écosse[146].

Cependant, l'ancien député travailliste Tam Dalyell, qui a longtemps cru en l'innocence de Megrahi, a déclaré que MacAskill « était arrivé à la bonne décision pour des raisons humanitaires »[141] et l'ancien Premier ministre travailliste Henry McLeish a qualifié l'attaque du directeur du FBI, Robert Mueller, d'« inacceptable », affirmant que c'était « une insulte injuste envers le système judiciaire écossais »[147]. Ce dernier avait affirmé que la décision était « aussi inexplicable que préjudiciable à la cause de la justice » et qu'elle « réconforte les terroristes du monde entier »[147],[148],[149],[150]. Le Premier ministre d'Écosse, Alex Salmond, a déclaré à BBC Radio 4 : « Je pense que c'était la bonne décision. Je sais aussi absolument que c'était pour les bonnes raisons »[151].

Le prêtre local Patrick Keegans, qui a servi la communauté de Lockerbie pendant cinq ans et demi, a commenté le sentiment général de la communauté : « Il y a des réactions et des points de vue mitigés. La majorité des gens sont incertains, mais un grand nombre sont du même avis que moi. Un homme innocent a été condamné et ils sont heureux de le voir libéré »[152].

Royaume-Uni

Un sondage commandé par le quotidien britannique The Times a révélé que 61 % des Britanniques pensaient que MacAskill avait pris la mauvaise décision et 45 % pensaient que la décision avait plus à voir avec le pétrole que la maladie en phase terminale de Megrahi[153]. Richard Dalton, ancien ambassadeur britannique en Libye, a déclaré que s'il comprenait la colère du public à propos de la libération, « il n'y a pas de bonnes raisons pour lesquelles une personne reconnue coupable de ce crime devrait être exclue des règles normales qui s'appliquent pour envisager la mise en liberté pour des raisons humanitaires »[141].

John Mosey, un prêtre qui a perdu une fille sur le vol 103, a exprimé sa déception que l'abandon de l'appel de Megrahi avant qu'il ne soit renvoyé au tribunal signifiait que le public n'entendrait jamais « cette importante preuve — que les six motifs d'appel distincts que la SCCRC estimait assez important pour être avancé — [qui] aurait pu montrer qu'il y a eu une erreur judiciaire »[154].

Le gouvernement britannique a refusé d'exprimer une opinion sur la décision[155], mais a nié avoir aidé des terroristes[156]. Le chef conservateur et futur Premier ministre David Cameron a qualifié la décision comme étant « le produit d'une réflexion complètement absurde »[157],[158], déclarant : « Je ne vois aucune justice à accorder la miséricorde à quelqu'un qui n'a montré aucune pitié à ses victimes »[159].

Martin Cadman, dont le fils Bill a été tué, a déclaré : « Je suis très heureux qu'il ait été libéré pour des raisons humanitaires car je ne pense pas qu'il était la bonne personne pour être là de toute façon. C'est juste réparer un tort. […] Je pense qu'il était innocent et qu'il n'était pas impliqué. Je ne pense pas qu'il aurait dû être en prison et je suis très heureux qu'il soit de retour à la maison avec sa famille très bientôt »[160]. Le Dr Jim Swire, dont la fille de vingt-trois ans, Flora, a été tuée dans l'attentat, a déclaré : « Je ne crois pas un seul instant que cet homme ait été impliqué dans la manière dont il a été découvert. Je suis découragé que l'Occident et l'Écosse n'aient pas eu le courage de permettre au deuxième appel de cet homme de continuer parce que je suis convaincu que s'ils l'avaient fait, cela aurait annulé le verdict contre lui »[160].

Dans la presse, The Times[161], l'édition anglaise du Daily Telegraph[162] et The Economist ont condamné la libération de Megrahi[163]. En revanche, The Scotsman[164], The Herald[165], The Independent[166] et l'édition écossaise du Daily Telegraph l'ont qualifié de controversé, mais comme étant une « bonne décision »[167]. Kenneth Roy, ancien diffuseur de la BBC et rédacteur en chef de la Scottish Review, a accusé la BBC de partialité dans ses reportages sur la libération de Megrahi, arguant qu'elle avait surestimé l'hostilité publique et sous-estimé le soutien à la décision de MacAskill[168].

États-Unis

Aux États-Unis, d'où proviennent 189 des 270 victimes, la décision a généralement été accueillie avec hostilité[169],[170]. La plupart des familles des victimes ont été « indignées et consternées » par cette décision, la qualifiant de « méprisable », « ridicule », « épouvantable », « déchirante », de « décision absolument horrible » ou d'une « une honte absolument dégoûtante »[171],[172],[173],[174],[175]. Susan Cohen, qui a perdu sa fille Theodora, a déclaré au Daily Telegraph : « Si vous voulez vous apitoyer sur quelqu'un, s'il vous plaît, apitoyez-vous sur moi, sur ma pauvre fille, sur son corps tombant du ciel »[176],[177]. Très peu de parents américains ont offert un soutien public à la décision de MacAskill, bien qu'en , une sœur de l'une des victimes ait exprimé son désir de rendre visite et de pardonner Megrahi, en disant : « Je veux le regarder dans les yeux et m'assurer qu'il connaît notre douleur. Dieu le jugera »[178]. Un sondage publié le révèle que 82 % des Américains s'opposent à la décision et que 10 % la soutiennent[179]. Une campagne de « boycott de l'Écosse » a vu le jour sur internet, encourageant les Américains à arrêter le tourisme et à boycotter les produits écossais[180],[175],[140],[145].

Le , le gouvernement des États-Unis publie un communiqué de presse officiel condamnant la décision de l'exécutif écossais de libérer Megrahi et déclare : « Megrahi a été reconnu coupable et condamné à la prison à vie pour son rôle dans l'attentat à la bombe contre le vol Pan Am 103, qui a explosé au-dessus de l'Écosse le . Comme nous l'avons dit à maintes reprises aux responsables du gouvernement du Royaume-Uni et aux autorités écossaises, nous continuons de penser que Megrahi devrait purger sa peine en Écosse »[181],[182].

La décision a été qualifiée de « absolument mauvaise » par la secrétaire d'État Hillary Clinton[183],[184], et d'une « indignation » par le sénateur Frank Lautenberg[172]. Le président des États-Unis Barack Obama a dénoncé la décision[174],[176] et le procureur général Eric Holder a déclaré qu'il n'y avait « aucune justification pour libérer ce terroriste condamné dont les actions ont coûté la vie à 270 personnes »[174]. Le sénateur John Kerry, ancien candidat démocrate à la présidentielle, a déclaré que la décision « renversait le mot 'compassion' »[132]. Le sénateur indépendant Joe Lieberman et le sénateur démocrate Ben Cardin ont demandé la tenue d'une enquête indépendante sur la décision[185].

Le Los Angeles Times a déclaré que « l'interprétation aveugle de MacAskill de la « compassion » ne tenait pas compte de l'énormité du crime de Megrahi ou de son refus de reconnaître sa culpabilité », et que l'accusé n'a montré « aucune compassion pour les proches des 270 personnes tuées lorsque l'avion a explosé au-dessus de Lockerbie[C 14] »[186]. L'attentat du vol 103 est le pire acte de terrorisme commis contre les États-Unis jusqu'aux attentats du 11 septembre 2001[36],[187].

Autres réactions

Saïf al-Islam Kadhafi, un des fils de Mouammar Kadhafi, a déclaré que MacAskill était « un grand homme »[188],[189]. Réitérant sa croyance en l'innocence de Megrahi, il a ajouté que le secrétaire à la Justice avait « pris la bonne décision » et que « l'histoire le prouvera »[159].

Une lettre de soutien à la décision de MacAskill a été envoyée au gouvernement écossais au nom de l'ancien président sud-africain Nelson Mandela[190]. Des éditoriaux dans les principaux journaux de langue allemande Frankfurter Allgemeine Zeitung (en Allemagne) et Die Presse (en Autriche) ont loué l'humanité montrée par la décision de MacAskill[175].

Polémiques

Immédiatement après la libération de Megrahi, des rumeurs sortent concernant des accords commerciaux présumés qui auraient été conclus entre le Royaume-Uni et la Libye pour effectuer la libération[159],[191],[192],[193]. En , le Premier ministre britannique Tony Blair signe un protocole d'accord avec la Libye dans lequel il engage le Royaume-Uni à conclure, notamment, un accord de transfert de prisonniers (Prisoner Transfer Agreement ou PTA)[194]. Dans le même temps, l'entreprise pétrolière britannique BP « signe un important accord d'exploration de gaz naturel avec la National Oil Corporation de la Libye, avec un engagement d'exploration initial d'au moins 900 millions de dollars »[195]. Saïf al-Islam Kadhafi a déclaré que la Libye avait tenté d'obtenir la libération de Megrahi avec cet accord, mais « que l'accord de transfert de prisonniers signé par Blair [et rejeté par l'Écosse] n'avait finalement eu aucune incidence sur la décision […] de libérer Megrahi »[159]. Toutefois, il a été découvert plus tard que des responsables libyens avaient averti le Royaume-Uni que les conséquences pour les relations entre les deux pays seraient « désastreuses » si Megrahi mourait dans une prison écossaise, y compris la cessation de toute activité commerciale britannique en Libye[196],[197].

Des allégations ont été faites selon lesquelles le gouvernement britannique et l'entreprise pétrolière BP avaient demandé la libération de Megrahi dans le cadre d'un accord commercial avec la Libye[198],[199]. En , en réponse aux suggestions selon lesquelles BP aurait pu être impliqué dans le lobbying pour la libération de Megrahi, le Premier ministre écossais Alex Salmond écrit au sénateur américain John Kerry en disant : « Je peux dire sans équivoque que le gouvernement écossais n'a jamais, à aucun moment, reçu de représentations de BP concernant Megrahi »[200],[201].

Dans les jours qui ont suivi la libération de Megrahi et son retour en Libye, des spéculations ont commencé à monter quant à l'implication possible de Londres dans la décision du gouvernement écossais[202],[145],[203], en particulier après que Saïf Kadhafi a affirmé que le cas de Megrahi avait été discuté lors de négociations commerciales avec le Royaume-Uni, et après que Mouammar Kadhafi a remercié le Premier ministre britannique Gordon Brown d'avoir « encouragé » la libération[204],[205]. Peter Mandelson, alors secrétaire d'État aux Affaires, qui a rencontré deux fois Saïf Kadhafi avant la libération de Megrahi, déclare : « À ces deux occasions, [il] a soulevé la question de la libération du prisonnier libyen en Écosse. Il a eu la même réponse de ma part qu'il aurait eue de n'importe quel autre membre du gouvernement. La question de la libération du prisonnier était entièrement du ressort du secrétaire écossais à la Justice », ajoutant « catégoriquement » qu'il n'y avait pas « pas d'accord entre le gouvernement libyen et le gouvernement britannique »[204],[205].

Le Premier ministre britannique, Gordon Brown, succédant à Tony Blair fin , a fait face à des critiques croissantes pour son silence sur la question, en particulier après avoir pris le temps d'envoyer une lettre de félicitations à l'équipe de cricket d'Angleterre pour leur victoire dans la série Ashes 2009 tout en omettant de commenter la libération de Megrahi[155],[206],[207]. Le , il déclare lors d'une conférence de presse qu'il est « en colère » et « repoussé » par l'accueil que Megrahi avait reçu en Libye[208],[209]. Il a refusé de commenter la décision du gouvernement écossais de libérer Megrahi mais a souligné que le gouvernement britannique n'avait joué « aucun rôle » dans la décision[208],[209].

Des documents publiés en montrent que Jack Straw, le secrétaire d'État à la Justice, avait initialement convenu avec l'exécutif écossais que Megrahi devrait être exclu d'un accord de transfert de prisonnier avec la Libye[210],[211],[212]. Puis, trois mois plus tard, Straw décide qu'une telle exclusion ne valait pas le risque de « nuire à notre relation large et bénéfique avec la Libye »[210]. Une lettre datée de indique que la décision d'inclure Megrahi dans le champ d'application de l'accord reflétait les « intérêts importants » du Royaume-Uni à un « stade critique » des « négociations plus larges avec les Libyens »[213],[210]. Dans une lettre adressée en à Alex Salmond, Jack Straw écrit : « Vous demandez ce que j'entendais par « intérêts nationaux ». Développer une relation solide avec la Libye […] est bon pour le Royaume-Uni »[214].

Fin de vie

La survie de Megrahi au-delà du pronostic approximatif de « trois mois », initialement donné par les médecins, a suscité une certaine controverse[197],[215]. Dans un article du quotidien américain The Wall Street Journal datant du , James Mohler, président du service d'urologie du Roswell Park Cancer Institute de Buffalo dans l'État de New York, déclare « que pour des patients comme M. Megrahi — qui ont un cancer de la prostate métastatique avancé qui est devenu résistant au traitement hormonal — un pronostic de trois mois ne viendrait qu'après l'échec d'une chimiothérapie. […] [Mais] même dans cette situation, la survie dépasse probablement trois mois[C 15] »[197]. Selon le score de Gleason, qui « classe le type de cancer dans les cellules de la prostate pour obtenir un degré de gravité », la tumeur de Megrahi obtenait neuf sur une échelle allant jusqu'à dix[197]. Dès lors, « un oncologue a été consulté et les médecins ont estimé que M. Megrahi pourrait vivre de 18 à 24 mois supplémentaires, selon sa réponse au traitement »[197]. En , Megrahi commence un traitement d'hormonothérapie, qui améliore sa condition pendant un temps, jusqu'à l', où son état se dégrade[197]. Megrahi a obtenu sa libération grâce à un rapport écrit par un médecin qui administre le service de santé pénitentiaire de l'Écosse, Andrew Fraser, qui a émis le pronostic[197],[216]. Son rapport est la seule base médicale de la décision du secrétaire écossais à la Justice qui indiquait que « sur les conseils d'un certain nombre de spécialistes du cancer […] un pronostic de trois mois est une estimation raisonnable pour M. Megrahi »[197],[216],[217]. À la suite de sa libération, il a été rapporté que Megrahi avait commencé une chimiothérapie une fois rentré en Libye[197].

En , le journaliste de CNN, Nic Robertson, déclare que Megrahi n'est plus « qu'une coquille de l'homme qu'il était autrefois » et qu'il survivait dans le coma sous oxygène et grâce à une perfusion intraveineuse[218],[219],[220]. Dans une interview sur BBC Radio 5 Live, l'ancien ambassadeur des États-Unis aux Nations unies, John Bolton, a déclaré que Megrahi « devrait être en prison » et a appelé à son extradition[218],[221]. Dans le même temps, Mohammed al-Alagi, ministre de la Justice du nouveau gouvernement de transition à Tripoli, déclare : « Nous ne livrerons aucun citoyen libyen à l'Occident. Abdelbaset al-Megrahi a déjà été jugé une fois, et il ne le sera pas une nouvelle fois »[219].

Dans ce qui a été appelé sa « dernière interview avant sa mort », en , Megrahi « a réitéré son affirmation selon laquelle il n'était pas impliqué dans l'attentat », déclarant notamment : « Je suis un homme innocent. Je suis sur le point de mourir et je demande maintenant à être laissé en paix avec ma famille »[222]. De plus, il déclare n'avoir jamais vu Tony Gauci, le commerçant maltais dont le témoignage a été crucial lors de son identification durant le procès : « Je ne lui ai jamais acheté de vêtements. Il m'a traité d'une façon très mauvaise. Je ne l'ai jamais vu de ma vie avant qu'il ne vienne au tribunal »[222].

Abdelbaset Ali Mohmed Al Megrahi décède finalement en Libye le , exactement deux ans et neuf mois après sa libération[223],[224],[225],[226],[227]. Le Premier ministre d'Écosse Alex Salmond déclare que les gens devraient profiter de l'occasion pour se souvenir des victimes de Lockerbie[227].

Notes et références

Notes

  1. L'accusation contre Abdelbaset al-Megrahi reposait principalement sur le témoignage et son identification par Tony Gauci[HCJ 18]. Le compte rendu du procès déclare : « Pour les raisons que nous avons déjà exposées, nous acceptons la fiabilité de M. Gauci sur cette question, tout en reconnaissant qu’il ne s’agit pas d’une identification sans équivoque. D'après son témoignage, on pourrait déduire que le premier accusé était la personne qui a acheté les vêtements qui entouraient l'engin explosif. Nous avons déjà admis que la date d'achat des vêtements était le et ce jour-là, le premier accusé est arrivé à Malte où il est resté jusqu'au . Il séjournait à l'Holiday Inn de Sliema, qui est proche de Mary’s House. S'il était l'acheteur de cette collection de vêtements divers, il n'est pas difficile d'en déduire qu'il devait être conscient du but pour lequel ils étaient achetés. Nous acceptons la preuve qu'il était membre du JSO (service de renseignement libyen), occupant des postes de rang assez élevé. L'un de ces postes était celui de chef de la sécurité pour Libyan Arab Airlines, d'où l'on pouvait déduire qu'il serait, au moins en termes généraux, au courant de la nature des mesures de sécurité dans les aéroports à partir desquels ou vers lesquels la compagnie aérienne opérait[C 7]. »
  2. L'accusation contre Lamin Khalifah Fhimah ne reposait que principalement sur deux entrées inscrites dans un journal, trouvé par la police écossaise dans son bureau à Malte, précisant de « prendre des taggs (étiquettes) d'Air Malta »[HCJ 24]. Cette inscription date du , soit six jours avant l'explosion de l'avion[HCJ 25]. Le compte rendu du procès déclare : « Bien qu'il puisse donc y avoir une conclusion sinistre à tirer des entrées du journal, nous sommes parvenus à la conclusion qu'il n'y a pas suffisamment d'autres éléments de preuve acceptables pour étayer ou confirmer une telle conclusion, en particulier une conclusion que le deuxième accusé savait que toute l'aide qu'il apportait au premier accusé était liée à un plan de destruction d'un aéronef par la pose d'un engin explosif. Il n'y a donc, à notre avis, pas de corroboration suffisante pour toute conclusion défavorable qui pourrait être tirée des entrées du journal. Dans ces circonstances, le deuxième accusé doit être acquitté[C 8]. »

Citations originales

  1. « It was established that the detonation of an IED, loaded in a luggage container positioned on the left side of the forward cargo hold, directly caused the loss of the aircraft. The direct explosive forces produced a large hole in the fuselage structure and disrupted the main cabin floor. Major cracks continued to propagate from the large hole under the influence of the service pressure differential. The indirect explosive effects produced significant structural damage in areas remote from the site of the explosion. The combined effect of the direct and indirect explosive forces was to destroy the structural integrity of the forward fuselage, allow the nose and flight deck area to detach within a period of 2 to 3 seconds, and subsequently allow most of the remaining aircraft to disintegrate while it was descending nearly vertically from 19 000 to 9 000 feet[AAIB 1]. »
  2. « This account given by Mr Bollier belongs in our view to the realm of fiction where it may best be placed in the genre of the spy thriller[HCJ 10]. »
  3. « The Libyan defector who has become the key prosecution witness in the Lockerbie trial is a desperate liar who exaggerated his status as a spy and fabricated key information when a disillusioned CIA threatened to abandon him. »The Guardian, [42].
  4. « We are unable to accept Abdul Majid as a credible and reliable witness on any matter except his description of the organisation of the JSO and the personnel involved there[HCJ 6]. »
  5. « Having carefully considered all the factors relating to this aspect, we have reached the conclusion that the date of purchase was Wednesday 7 December[HCJ 16]. »
  6. « Is it possible that Mr. Gauci could have correctly identified the man who came into his store 27 months before? Yes, it is possible, but the research suggests that such an outcome would be extremely unusual. Is it possible that Mr. Gauci could have navigated his way through the many interviews and the outside sources of information (which may or may not be reliable), and steadied himself against the suggestive questions and influences to make an accurate identification that was the product of his independent recollection? Yes, it is possible, but again, based on the scientific research, it is an outcome that would be extremely unusual. By contrast, the combination of a faded, and perhaps overworked, memory, and the numerous sources of outside information, influence, and suggestiveness, define precisely the conditions which research and past wrongful convictions show to be the cause of mistaken identifications[59]. »
  7. « For the reasons we have already given, we accept the reliability of Mr Gauci on this matter, while recognising that this is not an unequivocal identification. From his evidence it could be inferred that the first accused was the person who bought the clothing which surrounded the explosive device. We have already accepted that the date of purchase of the clothing was 7 December 1988, and on that day the first accused arrived in Malta where he stayed until 9 December. He was staying at the Holiday Inn, Sliema, which is close to Mary’s House. If he was the purchaser of this miscellaneous collection of garments, it is not difficult to infer that he must have been aware of the purpose for which they were being bought. We accept the evidence that he was a member of the JSO, occupying posts of fairly high rank. One of these posts was head of airline security, from which it could be inferred that he would be aware at least in general terms of the nature of security precautions at airports from or to which LAA operated<ref name='HCJ2001HCJ80' group='HCJ'>HCJ 2001, p. 80.
  8. « While therefore there may well be a sinister inference to be drawn from the diary entries, we have come to the conclusion that there is insufficient other acceptable evidence to support or confirm such an inference, in particular an inference that the second accused was aware that any assistance he was giving to the first accused was in connection with a plan to destroy an aircraft by the planting of an explosive device. There is therefore in our opinion insufficient corroboration for any adverse inference that might be drawn from the diary entries. In these circumstances the second accused falls to be acquitted<ref name='HCJ2001HCJ78-79' group='HCJ'>HCJ 2001, p. 78-79.
  9. « There is nothing in the evidence which leaves us with any reasonable doubt as to the guilt of the first accused, and accordingly we find him guilty of the remaining charge in the indictment as amended[HCJ 23]. »
  10. « From the evidence which we have discussed so far, we are satisfied that it has been proved that the primary suitcase containing the explosive device was dispatched from Malta, passed through Frankfurt and was loaded onto PA103 at Heathrow. It is, as we have said, clear that with one exception the clothing in the primary suitcase was the clothing purchased in Mr Gauci’s shop on . The purchaser was, on Mr Gauci’s evidence, a Libyan. The trigger for the explosion was an MST-13 timer. A substantial quantity of such timers had been supplied to Libya. We cannot say that it is impossible that the clothing might have been taken from Malta, united somewhere with a timer from some source other than Libya and introduced into the airline baggage system at Frankfurt or Heathrow. When, however, the evidence regarding the clothing, the purchaser and the timer is taken with the evidence that an unaccompanied bag was taken from KM180 to PA103A, the inference that that was the primary suitcase becomes, in our view, irresistible. As we have also said, the absence of an explanation as to how the suitcase was taken into the system at Luqa is a major difficulty for the Crown case but after taking full account of that difficulty, we remain of the view that the primary suitcase began its journey at Luqa. The clear inference which we draw from this evidence is that the conception, planning and execution of the plot which led to the planting of the explosive device was of Libyan origin. While no doubt organisations such as the PFLP-GC and the PPSF were also engaged in terrorist activities during the same period, we are satisfied that there was no evidence from which we could infer that they were involved in this particular act of terrorism, and the evidence relating to their activities does not create a reasonable doubt in our minds about the Libyan origin of this crime[HCJ 27]. »
  11. « We have reached the conclusion that none of the grounds of appeal is well founded. The appeal will accordingly be refused[81]. »
  12. « Our flight was selected for what they call special security, and our cases were opened and searched in front of us. The radio-cassette recorder was picked up, and I was asked whether I had taken the batteries out, and I correctly replied, ‘Yes, I had taken the batteries out.’ It was then replaced in the suitcase and is now in America. »Dr Jim Swire[88].
  13. « I am of course relieved to see that the SCCRC has referred the case of Megrahi to the appeal court. I am, though, disappointed that they focus mostly on the evidence of Tony Gauci and the date of the purchase of the clothes. In giving exoneration to the police, prosecutors, and forensic staff, I think they show their lack of independence. No officials to be blamed, simply a Maltese shopkeeper. They also exonerate the original trial and appeal defence team and this also surprises me. I have doubts that the Scottish judicial system has learned anything from the Lockerbie trial. »Pr Hans Köchler, The Herald, [102].
  14. « The “compassionate release” of the terminally ill Libyan terrorist showed no compassion for relatives of the 270 people killed when the jet exploded over Lockerbie, Scotland. […] MacAskill’s blinkered interpretation of “compassion” took no account of the enormity of Megrahi’s crime or his refusal to acknowledge his guilt. »Los Angeles Times, [186].
  15. « For patients like Mr. Megrahi — who have advanced metastatic prostate cancer that has become resistant to hormone treatment — a three-month prognosis would come only after chemotherapy had failed. Even in that situation, survival probably exceeds three months. »Dr James Mohler, The Wall Street Journal, [197].

Rapport final, Air Accidents Investigation Branch, 1990

  1. AAIB 1990, p. 54-55.

High Court of Justiciary, Scottish Court in the Netherlands, 2001

  1. HCJ 2001, p. 14.
  2. HCJ 2001, p. 20.
  3. HCJ 2001, p. 21.
  4. HCJ 2001, p. 15.
  5. HCJ 2001, p. 19, 47, 51.
  6. HCJ 2001, p. 47.
  7. HCJ 2001, p. 12, 17, 18, 33, 34, 37, 42.
  8. HCJ 2001, p. 1.
  9. HCJ 2001, p. 50, 69.
  10. HCJ 2001, p. 49.
  11. HCJ 2001, p. 42.
  12. HCJ 2001, p. 43.
  13. HCJ 2001, p. 59.
  14. HCJ 2001, p. 56.
  15. HCJ 2001, p. 57.
  16. HCJ 2001, p. 65.
  17. HCJ 2001, p. 55.
  18. HCJ 2001, p. 80.
  19. HCJ 2001, p. 56-57, 61.
  20. HCJ 2001, p. 62-63.
  21. HCJ 2001, p. 55-56.
  22. HCJ 2001, p. 2.
  23. HCJ 2001, p. 82.
  24. HCJ 2001, p. 75-76.
  25. HCJ 2001, p. 76.
  26. HCJ 2001, p. 78-79.
  27. HCJ 2001, p. 74-75.

Autres références

  1. (en) « Jetliner Crashes With 258 : N.Y.-Bound 747 Falls on Scottish Village After Takeoff in London : Americans Returning for Yule » Un avion de ligne s'écrase avec 258 personnes : le 747 à destination de New York tombe sur un village écossais après son décollage de Londres : les Américains reviennent pour Yule »], sur latimes.com, Los Angeles Times, (consulté le ).
  2. (en) « Lockerbie awakes to grim dawn » Lockerbie se réveille une aube sombre »], Toledo Blade, (consulté le ).
  3. (en) Darren Boyle, « Lockerbie then and now: Amazing photographs show how tiny Scottish town has changed 30 years on from Pan Am disaster when terror attack killed 270 people » Lockerbie hier et aujourd'hui : des photographies étonnantes montrent à quel point une petite ville écossaise a changé 30 ans après la catastrophe de la Pan Am lorsque l'attaque terroriste a tué 270 personnes »], sur dailymail.co.uk, Daily Mail, (consulté le ).
  4. (en) Associated Press, « Evidence of Blast on Jet is Reported » Des preuves d'explosion sur l'avion de ligne sont signalées »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).
  5. (en) Associated Press, « Powerful Bomb Destroyed Pan Am Jet Over Scotland, British Investigation Finds » Une puissante bombe a détruit l'avion de Pan Am au-dessus de l'Écosse, selon l'enquête britannique »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).
  6. (en) « How a bomb got on Flight 103 Lockerbie trial told how bags were transferred to doomed plane at Heathrow » Comment une bombe est arrivée à bord du vol 103, le procès de Lockerbie raconte comment des sacs ont été transférés dans l'avion à Heathrow »], sur heraldscotland.com, The Herald, (consulté le ).
  7. (en) Ian Ferguson et John Biewen, « Shadow Over Lockerbie : 8. The Malta Connection » Ombre sur Lockerbie : 8. La connexion de Malte »], sur americanradioworks.publicradio.org, American Public Media, (consulté le ).
  8. (en) Ian Ferguson et John Biewen, « Shadow Over Lockerbie : 9. The Clothing » Ombre sur Lockerbie : 9. Les vêtements »], sur americanradioworks.publicradio.org, American Public Media, (consulté le ).
  9. (en) BBC News, « 1991: US accuses Libyans of Lockerbie bombing » 1991 : les États-Unis accusent les Libyens de l'attentat de Lockerbie »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  10. (en) [vidéo] Top News Story - November 14, 1991 sur YouTube.
  11. (en) Steve Bird, « Timeline: Abdul Baset Ali al Megrahi and the Lockerbie bombing » Chronologie : Abdul Baset Ali al Megrahi et l'attentat de Lockerbie »], sur thetimes.co.uk, The Sunday Times, (consulté le ).
  12. Le Monde, « Les attentats contre les avions de la PanAm et d'UTA e Conseil de sécurité de l'ONU somme la Libye de livrer deux de ses agents », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  13. (en) John J. Goldman, « U.N. Tells Libya to Extradite Suspects : Terrorism: The Security Council may impose sanctions against Kadafi’s regime if the two men indicted in the 1988 Pan Am bombing are not surrendered. » Les Nations Unies ordonnent à la Libye d’extrader les suspects : Terrorisme : Le Conseil de sécurité peut imposer des sanctions contre le régime de Kadhafi si les deux hommes inculpés dans l’attentat de la Pan Am de 1988 ne sont pas remis à la justice »], sur latimes.com, Los Angeles Times, (consulté le ).
  14. (en) BBC News, « 1992: UN threatens Libya with sanctions » 1992 : l'ONU menace la Libye de sanctions »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  15. (en) Elaine Sciolino, « Libya Tries Intrigue to Avoid U.N. Sanctions » La Libye tente d'intriguer pour éviter les sanctions de l'ONU »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).
  16. João de Deus Pinheiro, « Règlement (CEE) no 945/92 du Conseil du 14 avril 1992 empêchant la fourniture de certains biens et services à la Libye » [PDF], sur eur-lex.europa.eu, Journal officiel des Communautés européennes, (consulté le ).
  17. (en) Trevor Rowe (The Washington Post), « Libyan embargo backe by U.N. » L'embargo libyen soutenu par l'ONU »], The Register-Guard, (consulté le ).
  18. (en) Stockholm International Peace Research Institute, « UN arms embargo on Libya » Embargo des Nations Unies sur les armes en Libye »], sur sipri.org (consulté le ).
  19. Le Figaro et Agence France-Presse, « Lockerbie: Londres s'était opposé aux pressions américaines contre la Libye », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  20. Encyclopædia Universalis, « Libye. Renforcement des sanctions internationales à l'encontre de Tripoli », sur universalis.fr, (consulté le ).
  21. (en) Paul Lewis, « U.N. Tightens Sanctions Against Libya » Les Nations Unies resserrent les sanctions contre la Libye »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).
  22. (en) BBC News, « 1991: US accuses Libyans of Lockerbie bombing » 1991 : les États-Unis accusent les Libyens de l'attentat de Lockerbie »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  23. (en) [vidéo] Top News Story - November 14, 1991 sur YouTube.
  24. (en) Steve Bird, « Timeline: Abdul Baset Ali al Megrahi and the Lockerbie bombing » Chronologie : Abdul Baset Ali al Megrahi et l'attentat de Lockerbie »], sur thetimes.co.uk, The Sunday Times, (consulté le ).
  25. (en) Andrew Rosenthal, « U.S. Accuses Libya as 2 Are Charged in Pan Am Bombing » Les États-Unis accusent la Libye alors que 2 sont inculpés dans l'attentat à la bombe de Pan Am »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).
  26. (en) American Society of International Law, « A Preview of the Lockerbie Case » Un aperçu de l'affaire Lockerbie »], ASIL Insights, vol. 5, no 5, (OCLC 727021050, lire en ligne).
  27. (en) Conseil de sécurité des Nations unies, « Security Council Discusses Sanctions Imposed on Libya Following Bombing of Pan Am Flight 103, UTA Flight 772 » Le Conseil de sécurité discute des sanctions imposées à la Libye à la suite de l'attentat à la bombe contre le vol Pan Am 103 et le vol UTA 772 »] (Communiqué de presse SC / 6490), sur un.org, Organisation des Nations unies, (consulté le ).
  28. (en) « Families say SA trial site acceptable » (version du 22 août 2009 sur l'Internet Archive), sur Daily Dispatch, .
  29. (en) Marlise Simmons, « 2 Libyan Suspects Handed to Court in Pan Am Bombing » 2 suspects libyens remis au tribunal dans l'attentat à la bombe de Pan Am »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).
  30. (en) Associated Press, « Libya ready to extradite Pan Am suspects » La Libye prête à extrader les suspects de Pan Am »], The Southeast Missourian, (consulté le ).
  31. (en) Associated Press, « Dutch Turn Camp Zeist Into Prison » Les Néerlandais transforment le camp Zeist en prison »], sur apnews.com, (consulté le ).
  32. (fr + en) Organisation des Nations unies, Recueil des Traités : Accord entre le gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord et le gouvernement du Royaume des Pays-Bas relatif à un procès Écossais aux Pays-Bas, vol. 2062, New York, (lire en ligne), p. 116.
  33. (en) « The High Court of Justiciary (Proceedings in the Netherlands) (United Nations) Order 1998 » Ordonnance de 1998 de la Haute Cour de justice (procédure aux Pays-Bas) (Nations Unies) »], sur legislation.gov.uk, Government of the United Kingdom, (consulté le ).
  34. (en) Gerard Seenan, « World's gaze turns to Camp Zeist » Le regard du monde se tourne vers Camp Zeist »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
  35. (en) Steve James, « Pan Am Flight 103: Trial opens of Libyans accused of Lockerbie bombing » Vol Pan Am 103 : ouverture du procès des Libyens accusés d'attentat à la bombe à Lockerbie »], sur wsws.org, The Wall Street Journal, (consulté le ).
  36. (en) Federal Bureau of Investigation, « The Bombing of Pan Am Flight 103 » L'explosion du vol Pan Am 103 »], sur fbi.gov, United States Department of Justice, (consulté le ).
  37. (en) Ronald J. Ostrow et Robin Wright, « 2 to Be Charged in Pan Am Bombing : Lockerbie disaster: The Libyans are expected to be indicted today for the 1988 attack on Flight 103 that killed 270. Both reportedly are intelligence operatives » 2 à être inculpé dans l'attentat à la bombe de Pan Am : Désastre de Lockerbie : les Libyens devraient être inculpés aujourd'hui pour l'attaque de 1988 contre le vol 103 qui a tué 270. Tous deux seraient des agents du renseignement »], sur latimes.com, Los Angeles Times, (consulté le ).
  38. (en) Anthony Deutsch, « Libya Delivers Pan Am Bomb Suspects » La Libye livre les suspects de l'attentat de Pan Am »], sur apnews.com, Associated Press, (consulté le ).
  39. (en) BBC News, « 'No case to answer': What it means » « Pas de dossier à répondre » : ce que cela signifie »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  40. (en) Associated Press, « 2 Libyans suspects point fingers » Deux suspects libyens montrés du doigt »], The Deseret News, (consulté le ).
  41. (en) BBC News, « Full wording of initial charges » Libellé complet des charges retenues »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  42. (en) Gerard Seenan, « Lockerbie witness 'lied' to CIA to secure life in US » Un témoin de Lockerbie a « menti » à la CIA pour garantir une vie aux États-Unis »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
  43. (en) Corey Charlton, « Lockerbie bombing CIA documents reveal secret evidence that could have helped prosecutions was withheld from trial » Des documents de la CIA sur l'attentat de Lockerbie révèlent des preuves secrètes qui auraient pu aider les poursuites »], sur thesun.co.uk, The Sun, (consulté le ).
  44. (en) BBC News, « The men in robes » Les hommes en robes »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  45. (en) BBC News, « Lockerbie trial judges named » Les juges de première instance de Lockerbie sont nommés »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  46. (en) « Lockerbie trial told of letter to CIA » Le procès de Lockerbie a discuté d'une lettre à la CIA »], sur heraldscotland.com, The Herald, (consulté le ).
  47. (en) BBC News, « Bomb timer boss blamed Libyans » Le patron du minuteur de la bombe a blâmé les Libyens »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  48. (en) Lucrezia Cuen, « Libyan Spy to Testify at Lockerbie Trial » Un espion libyen va témoigner au procès de Lockerbie »], sur abcnews.go.com, ABC News, (consulté le ).
  49. (en) Peter Ford, « Lockerbie star witness stumbles » Le témoin clé de Lockerbie trébuche »], sur csmonitor.com, The Christian Science Monitor, (consulté le ).
  50. (en) Alexander Cockburn, Daniel Cohen, Susan Cohen et Helen Engelhardt, « Lockerbie Families Speak » Les familles de Lockerbie parlent »], sur thenation.com, The Nation, (consulté le ).
  51. (en) David Lister, « Pressure grows for explanation in Lockerbie witness dispute » La pression monte pour l'explication dans le différend de témoin de Lockerbie »], sur thetimes.co.uk, The Sunday Times, (consulté le ).
  52. (en) The Observer, « Evidence that casts doubt on who brought down Flight 103 » Des preuves qui jettent un doute sur qui a abattu le vol 103 »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
  53. (en) Severin Carrell, « US paid reward to Lockerbie witness, Abdelbaset al-Megrahi papers claim » Les États-Unis ont payé une récompense au témoin de Lockerbie, selon les journaux d'Abdelbaset al-Megrahi »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
  54. (en) Alan Cowell, « Scottish Panel Challenges Lockerbie Conviction » Un panel écossais conteste la condamnation de Lockerbie »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).
  55. Clark 2008, p. 21.
  56. (en) Mark Macaskill, « Fraser: my Lockerbie trial doubts » (version du 17 janvier 2006 sur l'Internet Archive), sur The Sunday Times, .
  57. (en) BBC News, « Key Lockerbie witness Tony Gauci dies in Malta » Le témoin clé de Lockerbie, Tony Gauci, décède à Malte »], sur bbc.com, (consulté le ).
  58. Clark 2008.
  59. Clark 2008, p. 42.
  60. (en) Donald G. McNeil Jr., « Lesser Counts Are Dropped In Bombing At Lockerbie » Des charges sont abandonnés dans [dans le procès de] l'attentat de Lockerbie »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).
  61. (en) « Verdict of the Scottish Court in the Netherlands » (des pages 10235 à 10237 du compte rendu officiel), sur i-p-o.org, (consulté le ).
  62. (en) « Lockerbie bomber sentenced to life » Le poseur de bombe de Lockerbie condamné à perpétuité »], sur edition.cnn.com, CNN, (consulté le ).
  63. (en) Reuters, « Lockerbie Trial Verdict: 1 Defendant Guilty, the Other Freed » Verdict du procès de Lockerbie : Un accusé coupable, l'autre libéré »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).
  64. (en) « Lockerbie verdict: Libyan given life » Verdict de Lockerbie : Prison à vie pour un Libyen »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
  65. (en) CNN, « 'I'm not an agent,' says freed Fhimah » « Je ne suis pas un agent », dit Fhimah libérée »], sur edition.cnn.com, (consulté le ).
  66. (en) « Libyan must serve at least 27 years for Lockerbie bombing » Le Libyen doit purger au moins 27 ans pour l'attentat de Lockerbie »], The Victoria Advocate, (consulté le ).
  67. (en) BBC News, « Q&A: The appeal » Questions et réponses : L'appel »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  68. (en) Reuters et al., « Lockerbie appeal extension granted » La prolongation de l'appel de Lockerbie accordée »], sur edition.cnn.com, CNN, (consulté le ).
  69. (en) « Lockerbie bomber granted appeal » Appel accepté pour le poseur de bombe de Lockerbie »], sur edition.cnn.com, CNN, (consulté le ).
  70. (en) « Lockerbie bomber's appeal date set » Une date fixée pour l'appel dans le procès de Lockerbie »], sur edition.cnn.com, CNN, (consulté le ).
  71. (en) Press Association, « Judges appointed for Lockerbie appeal » Les juges nommés pour l'appel de Lockerbie »], sur irishtimes.com, The Irish Times, (consulté le ).
  72. (en) BBC News, « High profile judge's Lockerbie role » Rôle du juge de haut niveau pour Lockerbie »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  73. (en) BBC News, « BBC to televise Lockerbie appeal » La BBC va téléviser l'appel de Lockerbie »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  74. (en) BBC News, « Lockerbie appeal begins » L'appel de Lockerbie commence »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  75. (en) BBC News, « Lockerbie evidence 'misunderstood' » Les preuves de Lockerbie « mal comprises » »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  76. (en) CNN, « Bomber disputes Lockerbie evidence » L'accusé conteste les preuves de Lockerbie »], sur edition.cnn.com, (consulté le ).
  77. (en) BBC News, « Key Lockerbie 'evidence' not used » Des « preuves » clés non utilisées dans le procès de Lockerbie »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  78. (en) BBC News, « Appeal grounds at-a-glance » Les motifs de l'appel en un coup d'œil »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  79. (en) CBS News, Associated Press et Reuters, « Lockerbie Conviction Appealed » Appel de condamnation pour Lockerbie »], sur cbsnews.com, (consulté le ).
  80. (en) « Lockerbie: Heathrow break-in revealed » Lockerbie : l'intrusion d'Heathrow révélé »], sur independent.co.uk, The Independent (consulté le ).
  81. HCJ2 2002, p. 200.
  82. (en) « Lockerbie bomber loses appeal » L'accusé de Lockerbie perd son appel »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
  83. (en) « Libyan bomber begins life sentence » Le poseur de bombe libyen entame sa peine à perpétuité »], sur edition.cnn.com, CNN, (consulté le ).
  84. (en) « Conviction upheld in Pan Am Flight 103 bombing » Condamnation confirmée dans l'attentat contre le vol Pan Am 103 »], Boca Raton News, (consulté le ).
  85. (en) BBC News, « Lockerbie bomber in Scots jail » L'accusé de Lockerbie dans une prison écossaise »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  86. (en) « Lockerbie bomber heads for UK jail » Le poseur de bombe de Lockerbie se dirige vers une prison britannique »], sur edition.cnn.com, CNN, (consulté le ).
  87. (en) Marlise Simons, « Lockerbie Bomber Loses Appeal and Begins Sentence » Le poseur de bombe de Lockerbie perd son appel et commence sa peine »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).
  88. (en) Associated Press, « British Transport Secretary Meets Man Who Fooled Guards With Fake Bomb » Le secrétaire britannique aux transports rencontre un homme qui a trompé les gardes avec une fausse bombe »], sur apnews.com, (consulté le ).
  89. (en) BBC News, « Lockerbie bomber launches appeal » L'accusé de Lockerbie lance un appel »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  90. (en) BBC News, « UN monitor decries Lockerbie judgement » Un observateur de l'ONU dénonce le jugement Lockerbie »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  91. (en) « Hans Köchler: I saw the trial; and the verdict made no sense » Hans Köchler : J'ai vu le procès et le verdict n'avait aucun sens »], sur independent.co.uk, The Independent, (consulté le ).
  92. (en) Dr Hans Koechler, « Statement by Dr. Hans Koechler, appointed as international observer of the Lockerbie Trial by UN Secretary-General Kofi Annan, on misunderstandings and conflicting interpretations of his report on and evaluation of the trial, as expressed in official statements and in the subsequent international media coverage » Déclaration du Dr Hans Koechler, nommé observateur international du procès de Lockerbie par le secrétaire général de l'ONU Kofi Annan, sur les malentendus et les interprétations contradictoires de son rapport et de son évaluation du procès, tels qu'exprimés dans les déclarations officielles et dans la couverture médiatique internationale ultérieure »], sur i-p-o.org, (consulté le ).
  93. (en) Dr Hans Koechler, « Report on the appeal proceedings at the Scottish Court in the Netherlands (Lockerbie Court) in the case of Abdelbaset Ali Mohamed Al Megrahi v. H. M. Advocate by Professor Hans Köchler, international observer of the International Progress Organization nominated by UN Secretary-General Kofi Annan on the basis of Security Council resolution 1192 (1998) » Rapport sur la procédure d'appel devant la Cour écossaise aux Pays-Bas (Tribunal de Lockerbie) dans l'affaire Abdelbaset Ali Mohamed Al Megrahi c. l'Avocat de Sa Majesté par le professeur Hans Köchler, observateur international de l'Organisation internationale du progrès nommé par le secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan sur la base de la résolution 1192 (1998) du Conseil de sécurité »], sur i-p-o.org, (consulté le ).
  94. (en) Dr Hans Koechler, « Statement by Dr. Hans Koechler, international observer of the International Progress Organization, nominated by the Secretary-General of the United Nations, at the Lockerbie trial in the Netherlands (2000-2002), on the agreement between the United States, the United Kingdom and the Libyan Jamahiriya on the remaining issues relating to the fulfilment of all Security Council resolutions resulting from the bombing of Pan Am 103 over Lockerbie » Déclaration de M. Hans Koechler, observateur international de l'Organisation internationale pour le progrès, nommé par le secrétaire général des Nations Unies, lors du procès de Lockerbie aux Pays-Bas (2000-2002), sur l'accord entre les États-Unis et le Royaume-Uni et la Jamahiriya libyenne sur les questions en suspens concernant l'application de toutes les résolutions du Conseil de sécurité résultant de l'attentat de la Pan Am 103 au-dessus de Lockerbie »], sur i-p-o.org, (consulté le ).
  95. (en) Dr Hans Koechler, « Statement of Dr. Hans Koechler, International Observer at the Lockerbie Trial, on Recent Reports in the Scottish and British Media » Déclaration du Dr Hans Koechler, observateur international au procès de Lockerbie, sur les rapports récents dans les médias écossais et britanniques »], sur i-p-o.org, (consulté le ).
  96. (en) Dr Hans Koechler, « Statement by Dr Hans Köchler, international observer appointed by the United Nations to the Lockerbie Trial in the Netherlands (2000-2002), on the referral of the case of Abdelbaset Ali Mohamed Al Megrahi by the Scottish Criminal Cases Review Commission to the High Court of Justiciary » Déclaration du Dr Hans Köchler, observateur international nommé par les Nations Unies au procès de Lockerbie aux Pays-Bas (2000-2002), sur le renvoi du cas d'Abdelbaset Ali Mohamed Al Megrahi par la Scottish Criminal Cases Review Commission à la Haute Cour de justice »], sur i-p-o.org, (consulté le ).
  97. (en) Dr Hans Koechler, « European Union: double standards in criminal justice? : The European-Libyan controversy over of the handling of the case of Pan Am flight 103 by the Scottish and the Benghazi HIV case by the Libyan judiciary: Clash between legal cultures or political power game? » Union européenne : deux poids deux mesures en matière de justice pénale ? : La polémique euro-libyenne sur le traitement de l'affaire du vol Pan Am 103 par les Écossais et l'affaire du VIH de Benghazi par la justice libyenne : choc entre cultures juridiques ou jeu de pouvoir politique ? »] [PDF], sur i-p-o.org, International Progress Organization, (consulté le ).
  98. (en) Alan Cowell, « Scottish Panel Challenges Lockerbie Conviction » Un panel écossais conteste la condamnation de Lockerbie »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).
  99. (en) Reuters, « Libyan to appeal Lockerbie bombing conviction » Le Libyen fait appel de la condamnation pour l'attentat à la bombe à Lockerbie »], sur abc.net.au, ABC News (Australie), (consulté le ).
  100. (en) BBC News, « Lockerbie bomber allowed appeal » L'accusé de Lockerbie autorisé pour un second appel »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  101. (en) « News Release. Abdelbaset Ali Mohmed Al Megrahi » (version du 3 mai 2011 sur l'Internet Archive), Scottish Criminal Cases Review Commission, .
  102. (en) Ian Ferguson, « This could open a can of worms for the entire Scottish justice system » Cela pourrait ouvrir une boîte de vers pour tout le système judiciaire écossais »], sur heraldscotland.com, The Herald, (consulté le ).
  103. (en) « Lockerbie trial: an intelligence operation? : BBC interview of Dr. Hans Köchler » Procès de Lockerbie : une opération de renseignement ? : Interview de la BBC avec le Dr Hans Köchler »], sur i-p-o.org, (consulté le ).
  104. (en) BBC News, « Document plea in Lockerbie appeal » Plaidoyer de documents dans l'appel de Lockerbie »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  105. (en) Namibia Press Agency et Associated Press, « Lockerbie bomber in fresh appeal » L'accusé de Lockerbie dans un tout nouvel appel »], sur namibian.com.na, The Namibian, (consulté le ).
  106. (en) BBC News, « 'Secret' Lockerbie report claim » Réclamation du rapport Lockerbie « secret » »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  107. (en) BBC News, « Lockerbie document talks continue » Les discussions sur les documents de Lockerbie se poursuivent »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  108. (en) Severin Carrell, « Fresh doubts on Lockerbie conviction » De nouveaux doutes sur la condamnation de Lockerbie »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
  109. (en) BBC News, « Legal victory in Lockerbie appeal » Victoire juridique dans l'appel de Lockerbie »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  110. (en) BBC News, « Lockerbie bomber in cancer battle » L'accusé de Lockerbie dans la bataille contre le cancer »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  111. (en) Elizabeth Stewart et al., « Lockerbie bomber has late-stage prostate cancer » L'accusé de Lockerbie a un cancer de la prostate en stade avancé »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
  112. (en) BBC News, « Bomber release 'common humanity' » La libération de l'accusé relève d'une « humanité commune » »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  113. (en) BBC News, « Lockerbie bomber bail bid fails » Échec de la mise en liberté sous caution de l'accusé »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  114. (en) Lucy Adams, « Secret talks on deal to return Megrahi to Libya » (version du 29 janvier 2009 sur l'Internet Archive), sur The Herald, .
  115. (en) BBC News, « Lockerbie bomber in fresh appeal » L'accusé de Lockerbie dans un tout nouvel appel »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  116. (en) Severin Carrell, « Lockerbie accused's health deteriorates as appeal hearing opens » La santé de l'accusé de Lockerbie se détériore à l'ouverture de l'audience d'appel »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
  117. (en) « Lockerbie: Megrahi appeal will not be heard until next year » Lockerbie : l'appel de Megrahi ne sera entendu que l'année prochaine »] [archive du ], sur heraldscotland.com, The Herald, (consulté le ).
  118. (en) BBC News, « Ill Megrahi seeks prison release » Megrahi malade demande sa libération de prison »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  119. (en) BBC News, « What are the grounds for compassionate leave from prison? » Quels sont les motifs d'une libération pour raisons humanitaires ? »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  120. (en) BBC News, « Clinton urges no Megrahi release » Clinton ne demande aucune libération de Megrahi »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  121. (en) BBC News, « Lockerbie bomber 'to be released' » L'accusé de Lockerbie « va être libéré » »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  122. (en) « Why has the Lockerbie convict abandoned his appeal? » Pourquoi le condamné de Lockerbie a-t-il abandonné son appel ? »], sur i-p-o.org, (consulté le ).
  123. (en) BBC News, « Lockerbie bomber's appeal dropped » L'appel de l'accusé de Lockerbie abandonné »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  124. (en) BBC News, « Megrahi release 'right decision' » La libération de Megrahi, une « bonne décision » »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  125. (en) Jessica Terrell, « Release of Lockerbie bomber an ‘outrage’ » La libération de l'accusé de Lockerbie est un « scandale » »], sur ocregister.com, Orange County Register, (consulté le ).
  126. (en) Press Association, « MacAskill's full statement on Lockerbie bomber » Déclaration complète de MacAskill sur l'accusé de Lockerbie »], sur independent.co.uk, The Independent (consulté le ).
  127. (en) « Lockerbie bomber released: Kenny MacAskill’s full statement » L'accusé de Lockerbie libéré : déclaration complète de Kenny MacAskill »], sur thetimes.co.uk, The Times, (consulté le ).
  128. (en) BBC News, « Minister stands by bomber release » Le ministre supporte sa décision de libération de l'accusé »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  129. (en) Lucy Adams, « Cancer expert says Megrahi is not responding to treatment » Un expert en cancérologie dit que Megrahi ne répond pas au traitement »] [archive du ], sur heraldscotland.com, The Herald, (consulté le ).
  130. (en) BBC News, « Homecoming for Lockerbie bomber » Retrouvailles pour l'accusé de Lockerbie »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  131. (en) Henry Chu, « Lockerbie bomber now a free man » L'accusé de Lockerbie est désormais un homme libre »], sur latimes.com, Los Angeles Times, (consulté le ).
  132. (en) Alan Cowell et A. G. Sulzberger, « Lockerbie Convict Returns to Jubilant Welcome » L'accusé de Lockerbie revient à un accueil jubilatoire »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).
  133. (en) Severin Carrell, « Lockerbie bomber returns to hero's welcome in Libya » L'accusé de Lockerbie accueilli comme un héros à son retour en Libye »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
  134. « Lockerbie: la Libye avait pourtant promis un accueil «discret» pour Megrahi », sur 20minutes.fr, 20 Minutes, (consulté le ).
  135. Agence France-Presse, « Lockerbie : l'accueil réservé à Megrahi est «dégoûtant» », sur liberation.fr, Libération, (consulté le ).
  136. (en) BBC News, « Timeline: Lockerbie bomber release » Chronologie : libération de l'accusé de Lockerbie »], sur bbc.com, (consulté le ).
  137. (en) Abdelbaset Ali Al-Megrahi, « My Story » Mon histoire »], sur megrahimystory.net (consulté le ).
  138. (en) BBC News, « Holyrood recall over freed bomber » Rappel de Holyrood sur l'accusé libéré »], sur bbc.com, (consulté le ).
  139. (en) BBC News, « Majority 'oppose' Megrahi release » La majorité « s'oppose » à la sortie de Megrahi »], sur bbc.com, (consulté le ).
  140. (en) Reuters, « Scots divided over release of Lockerbie bomber » Les Écossais divisés sur la libération de l'accusé de Lockerbie »], sur reuters.com, (consulté le ).
  141. (en) BBC News, « Reaction: Lockerbie bomber set free » Réaction : l'accusé de Lockerbie libéré »], sur bbc.com, (consulté le ).
  142. (en) « The Lockerbie decision 'was wrong' » (version du 28 août 2009 sur l'Internet Archive), sur publicservantscotland.co.uk, .
  143. (en) Auslan Cramb et Jon Swaine (photogr. Agence France-Presse), « Kenny MacAskill to face furious MSPs over Lockerbie bomber release » Kenny MacAskill affrontera les MSP furieux à la suite de la sortie de l'accusé de Lockerbie »] [archive du ], sur telegraph.co.uk, The Daily Telegraph, (consulté le ).
  144. (en) Press Association, « Henry McLeish: 'Freeing Lockerbie bomber Megrahi was the right decision' » Henry McLeish : « Libérer l'accusé de Lockerbie Megrahi était la bonne décision » »], sur independent.co.uk, The Independent (consulté le ).
  145. (en) Gaby Hinsliff, « Gordon Brown in new storm over freed Lockerbie bomber » Gordon Brown dans une nouvelle tempête sur l'accusé de Lockerbie libéré »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
  146. (en) Brian Wilson (photogr. Press Association), « Lockerbie bomber: The SNP's Libya stunt has shamed my nation » Accusé de Lockerbie : la cascade du SNP en Libye a fait honte à ma nation »] [archive du ], sur telegraph.co.uk, The Daily Telegraph, (consulté le ).
  147. (en) BBC News, « FBI chief's attack 'out of order' » L'attaque du chef du FBI est « inacceptable » »], sur bbc.com, (consulté le ).
  148. (en) Robert S. Mueller (Directeur du Federal Bureau of Investigation), « Letter from FBI Director Robert S. Mueller, III, to Scottish Minister Kenny MacAskill » Lettre du directeur du FBI, Robert S. Mueller, III, au ministre écossais Kenny MacAskill »], sur archives.fbi.gov, FBI National Press Office, (consulté le ).
  149. Le Monde, Agence France-Presse et Reuters, « Le directeur du FBI dénonce la libération du Libyen Megrahi », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
  150. (en) Josh Meyer, « FBI chief condemns Lockerbie bomber’s release » Le patron du FBI condamne la libération de l'accusé de Lockerbie »], sur latimes.com, Los Angeles Times, (consulté le ).
  151. (en) « Alex Salmond defends release of Lockerbie bomber » Alex Salmond défend la libération de l'accusé de Lockerbie »] [archive du ], sur telegraph.co.uk, The Daily Telegraph, (consulté le ).
  152. (en) « Megrahi: the legacy in Lockerbie » (version du 29 août 2009 sur l'Internet Archive), sur The Herald, .
  153. (en) Peter Riddell, « Times poll: 61% think al Megrahi release was about oil, not compassion » Sondage Times : 61% pensent que la libération d'Al Megrahi concernait le pétrole, pas la compassion »], sur thetimes.co.uk, The Times, (consulté le ).
  154. (en) Robert MacKey, « Lockerbie, the Unanswered Questions » Lockerbie, les questions sans réponse »], sur thelede.blogs.nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).
  155. (en) Nicholas Watt, « Gordon Brown warned over 'deafening silence' on Libyan deal » Gordon Brown mis en garde contre son « silence assourdissant » sur l'accord libyen »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
  156. (en) BBC News, « Lockerbie move 'not terror boost' » L'action de Lockerbie « pas en faveur des terroristes » »], sur bbc.com, (consulté le ).
  157. (en) BBC News, « Cameron condemns Megrahi release » Cameron condamne la libération de Megrahi »], sur bbc.com, (consulté le ).
  158. (en) Press Association, « Cameron condemns Megrahi's release » Cameron condamne la libération de Megrahi »], sur express.co.uk, Daily Express, (consulté le ).
  159. (en) Severin Carrell, « Efforts to release Lockerbie bomber linked with trade, says Gaddafi's son » Les efforts pour libérer l'accusé de Lockerbie lié au commerce, selon le fils de Kadhafi »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
  160. (en) « Lockerbie: Al Megrahi release welcomed by victims' relatives » (version du 22 décembre 2010 sur l'Internet Archive), sur The Scotsman, .
  161. (en) « Return Flight » Vol retour »], sur thetimes.co.uk, The Times, (consulté le ).
  162. (en) « Lockerbie bomber: an ill-conceived gesture » Accusé de Lockerbie : un geste mal conçu »] [archive du ], sur telegraph.co.uk, The Daily Telegraph, (consulté le ).
  163. (en) « The Lockerbie controversy : Friends like these » La controverse de Lockerbie : Des amis comme ça »], sur economist.com, The Economist, (consulté le ).
  164. (en) « History will record Megrahi's release as the right decision » (version du 28 août 2009 sur l'Internet Archive), sur The Scotsman, .
  165. (en) « Compassion for Al Megrahi » (version du 28 août 2009 sur l'Internet Archive), sur The Herald, .
  166. (en) « Compassion amidst suspicion » Compassion au milieu des soupçons »], sur independent.co.uk, The Independent (consulté le ).
  167. (en) Alan Cochrane, « Lockerbie bomber: decision to release Megrahi was controversial, but correct » Accusé de Lockerbie : la décision de libérer Megrahi était controversée, mais correcte »] [archive du ], sur telegraph.co.uk, The Daily Telegraph, (consulté le ).
  168. (en) Kenneth Roy, « The BBC and Kenny MacAskill » (version du 3 septembre 2009 sur l'Internet Archive), sur scottishreview.net, .
  169. (en) Jim Kavanagh, « Most families outraged at Pan Am 103 bomber's release » La plupart des familles indignées par la libération de l'accusé du Pan Am 103 »], sur edition.cnn.com, CNN, (consulté le ).
  170. (en) Karla Adam, « Man Convicted in Lockerbie Bombing Is Released From Scottish Prison » L'homme condamné dans l'attentat de Lockerbie est libéré de la prison écossaise »] [archive du ], sur washingtonpost.com, The Washington Post, (consulté le ).
  171. (en) CNN, « Terminally ill Lockerbie bomber lands in Libya » L'accusé de Lockerbie en phase terminale du cancer atterrit en Libye »], sur edition.cnn.com, (consulté le ).
  172. (en) Daniel Nasaw, « White House condemns decision to release Lockerbie bomber » La Maison Blanche condamne la décision de libérer l'accusé de Lockerbie »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
  173. (en) Lucy Cockcroft, « Lockerbie bomber: Abdelbaset Ali Mohmed Al Megrahi leaves Scotland bound for Libya » Accusé de Lockerbie: Abdelbaset Ali Mohmed Al Megrahi quitte l'Écosse à destination de la Libye »] [archive du ], sur telegraph.co.uk, The Daily Telegraph, (consulté le ).
  174. (en) Severin Carrell, « Barack Obama attacks decision to free Lockerbie bomber » Barack Obama attaque la décision de libérer l'accusé de Lockerbie »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
  175. (en) Robbie Dinwoodie, « Families brand release ‘sickening’ and call for boycott of Scotland » (version du 26 août 2009 sur l'Internet Archive), sur The Herald, .
  176. (en) James Kirkup, Auslan Cramb et Alex Spillius, « Barack Obama's fury as Lockerbie bomber flies home a hero » La fureur de Barack Obama alors que l'accusé de Lockerbie retourne à la maison en héros »] [archive du ], sur telegraph.co.uk, The Daily Telegraph, (consulté le ).
  177. L'Obs et Agence France-Presse, « Lockerbie : les réactions indignées fusent », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
  178. (en) Robert Black, « Sister of US Lockerbie victim wants to meet Megrahi » Une sœur de la victime américaine de Lockerbie veut rencontrer Megrahi »], sur lockerbiecase.blogspot.com, (consulté le ).
  179. (en) Rasmussen Reports, « 82% Oppose Decision To Release Lockerbie Terrorist » 82 % s'opposent à la décision de libérer le terroriste de Lockerbie »], sur rasmussenreports.com, (consulté le ).
  180. (en) Charlene Sweeney, « Website urges Americans to boycott Scotland over Lockerbie bomber release » Un site web exhorte les Américains à boycotter l'Écosse à la suite de la libération de l'accusé de Lockerbie »], sur thetimes.co.uk, The Times, (consulté le ).
  181. (en) White House Press Secretary, « Statement by the Press Secretary on the release of Abdel Basset Mohamed al-Megrahi » Déclaration de l'attaché de presse sur la libération d'Abdel Basset Mohamed al-Megrahi »], sur obamawhitehouse.archives.gov, White House Office of the Press Secretary, (consulté le ).
  182. (en) Michael O'Brien, « White House 'deeply regrets' release of Pan Am bomber » La Maison Blanche « regrette profondément » la libération du poseur de bombe de Pan Am »], sur thehill.com, The Hill, (consulté le ).
  183. (en) « Lockerbie bomber: release 'absolutely wrong', says Hillary Clinton » Accusé de Lockerbie: la libération est « absolument mauvaise », dit Hillary Clinton »] [archive du ], sur telegraph.co.uk, The Daily Telegraph, (consulté le ).
  184. (en) Severin Carrell, « Hillary Clinton condemns Lockerbie bomber's early release » Hillary Clinton condamne la libération anticipée de l'accusé de Lockerbie »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
  185. (en) « US senator calls for investigation into Scotland's decision to free Lockerbie bomber » Un sénateur américain appelle à une enquête sur la décision de l'Écosse de libérer l'accusé de Lockerbie »] [archive du ], sur telegraph.co.uk, The Daily Telegraph, (consulté le ).
  186. (en) « An ugly act of ‘mercy’ » Un horrible acte de « pitié » »], sur latimes.com, Los Angeles Times, (consulté le ).
  187. (en) James Graff, « Why the Lockerbie Bombing Still Echoes Three Decades Later » Pourquoi l'attentat de Lockerbie résonne encore trois décennies plus tard »], sur wsj.com, The Wall Street Journal, (consulté le ).
  188. (en) Emily Ashton, « Britain faces fresh pressure over Libya » La Grande-Bretagne fait face à une nouvelle pression sur la Libye »], sur irishexaminer.com, Irish Examiner, (consulté le ).
  189. (en) « ‘I think the Scottish Justice Secretary is a great man. Why be so angry about an innocent man who is dying?’ » « Je pense que le secrétaire à la justice écossais est un grand homme. Pourquoi être si en colère contre un innocent qui est en train de mourir ? » »] [archive du ], sur heraldscotland.com, The Herald, (consulté le ).
  190. (en) « Mandela backs decision to free Megrahi » Mandela soutient la décision de libérer Megrahi »], sur heraldscotland.com, The Herald, (consulté le ).
  191. (en) James Kirkup et Aislinn Simpson, « Lockerbie bomber's release linked to trade deal, claims Gaddafi's son » La libération de l'accusé de Lockerbie liée à un accord commercial, affirme le fils de Kadhafi »] [archive du ], sur telegraph.co.uk, The Daily Telegraph, (consulté le ).
  192. (en) John F. Burns, « New Questions in Lockerbie Bomber’s Release » Nouvelles questions dans la libération de l'accusé de Lockerbie »] [archive du ], sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).
  193. (en) James Cusick, « Megrahi: deal or no deal? » (version du 27 août 2009 sur l'Internet Archive), sur The Herald.
  194. (en) House of Lords, House of Commons et Joint Committee on HumanRights, Prisoner Transfer Treaty with Libya : Thirteenth Report of Session 2008–09 Traité de transferts des prisonniers avec la Libye : Treizième rapport de la session 2008-09 »], Londres, The Stationery Office, , 14 p. (ISBN 978-0-10-442507-7, OCLC 1006030094, lire en ligne).
  195. (en) Salah Sarrar, « UK and Libya unveil deals on Blair trip » Le Royaume-Uni et la Libye dévoilent des accords après le voyage de Blair »], sur reuters.com, Reuters, (consulté le ).
  196. (en) David Leigh, « WikiLeaks cables: Lockerbie bomber freed after Gaddafi's 'thuggish' threats » Câbles WikiLeaks : l'accusé de Lockerbie libéré après les menaces de « voyous » de Kadhafi »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
  197. (en) Paul Sonne et Alistair MacDonald, « Medical Mystery Behind Bomber's Release » Mystère médical derrière la libération du poseur de bombe »] [archive du ], sur wsj.com, The Wall Street Journal, (consulté le ).
  198. (en) Associated Press, « BP urged U.K. to transfer prisoners » BP a exhorté le Royaume-Uni à transférer des prisonniers »], sur denverpost.com, The Denver Post, (consulté le ).
  199. Agence France-Presse, « BP impliqué dans la libération de Megrahi », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
  200. (en) « Salmond writes to US Senate Committee » Salmond écrit au comité du Sénat américain »], sur newsnet.scot, (consulté le ).
  201. Europe 1, « Libération de Megrahi: BP n'est pas intervenu », sur europe1.fr, (consulté le ).
  202. (en) Alex Stevenson, « Lockerbie files: London ‘facilitated’ Megrahi release » Dossiers de Lockerbie : Londres a « facilité » la sortie de Megrahi »], sur politics.co.uk, (consulté le ).
  203. (en) Alan Cochrane, « Lockerbie bomber: Blame Megrahi's release on London, not Edinburgh » Accusé de Lockerbie : le blâme de la sortie de Megrahi sur Londres, pas à Édimbourg »] [archive du ], sur telegraph.co.uk, The Daily Telegraph, (consulté le ).
  204. (en) BBC News, « 'No business deal' over Megrahi » « Pas d'accord commercial » sur Megrahi »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  205. (en) Andrew Alderson, Patrick Hennessy et Colin Freeman (photogr. Press Association), « Lockerbie bomber: Lord Mandelson faces new questions over Libya links » Accusé de Lockerbie : Lord Mandelson fait face à de nouvelles questions sur les liens avec la Libye »] [archive du ], sur telegraph.co.uk, The Daily Telegraph, (consulté le ).
  206. « Brown réagit enfin à la libération de Megrahi », sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le ).
  207. (en) Andrew Porter, « Gordon Brown 'cowardly' over Lockerbie bomber silence » Gordon Brown « lâche » sur son silence à propos de l'accusé de Lockerbie »] [archive du ], sur telegraph.co.uk, The Daily Telegraph, (consulté le ).
  208. (en) BBC News, « PM 'repulsed' at bomber welcome » Le Premier ministre « repoussé » sur l'accueil de l'accusé »], sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  209. (en) Sam Jones, « Lockerbie bomber's reception in Libya 'repulsed' Brown » La réception de l'accusé de Lockerbie en Libye a « repoussé » Brown »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
  210. (en) Associated Press, « Notes on Lockerbie Negotiations Released » Publication des notes sur les négociations de Lockerbie »], sur cbsnews.com, CBS News, (consulté le ).
  211. (en) Patrick Wintour, « Libya oil deals were factor in Megrahi talks, says Straw » Les accords pétroliers en Libye ont joué un rôle dans les pourparlers de Megrahi, dit Straw »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
  212. (en) Press Association, « Jack Straw to face questions over Lockerbie bomber's release » Jack Straw doit répondre aux questions sur la libération de l'accusé de Lockerbie »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
  213. (en) Andrew Hough, « Lockerbie bomber: Jack Straw ‘allowed Megrahi free following oil negotiations’ » Accusé de Lockerbie : Jack Straw a « permis la libération de Megrahi après les négociations pétrolières » »] [archive du ], sur telegraph.co.uk, The Daily Telegraph, (consulté le ).
  214. (en) John F. Burns, « London and Edinburgh Release Papers on Libyan » Londres et Édimbourg publient des documents sur les Libyens »], sur archive.nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).
  215. (en) Jordy Yager, « Sen. Schumer wants Lockerbie bomber back in Scottish prison » Le sénateur Schumer veut le retour de l'accusé de Lockerbie de retour dans une prison écossaise »], sur thehill.com, (consulté le ).
  216. Agence France-Presse, « Lockerbie: deux ans après avoir libéré Megrahi, l'Ecosse explique sa décision », sur 20minutes.fr, 20 Minutes, (consulté le ).
  217. (en) BBC News, « Cancer doctor Howard speaks about Lockerbie bomber » Le médecin du cancer Howard parle de l'accusé de Lockerbie »], sur bbc.com, (consulté le ).
  218. (en) BBC News, « Lockerbie bomber 'should be left to die in peace' » L'accusé de Lockerbie « devrait être laissé mourir en paix » »], sur bbc.com, (consulté le ).
  219. (en) BBC News, « Lockerbie bomber Abdelbaset Ali al-Megrahi is 'in coma' » L'accusé de Lockerbie Abdelbaset Ali al-Megrahi est « dans le coma » »], sur bbc.com, (consulté le ).
  220. (en) « Lockerbie bomber 'a shell of a man' » L'accusé de Lockerbie « une coquille d'homme » »], sur smh.com.au, The Sydney Morning Herald, (consulté le ).
  221. « Lockerbie: l’auteur présumé de l’attentat est mourant », sur letemps.ch, Le Temps (consulté le ).
  222. (en) Press Association, « Lockerbie bomber: 'I am an innocent man' » Accusé de Lockerbie : « Je suis un homme innocent » »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
  223. Le Monde, Agence France-Presse et Reuters (photogr. Mahmud Turkia), « Le Libyen Al-Megrahi, condamné pour l'attentat de Lockerbie, est mort », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
  224. Reuters, « Lockerbie: le Libyen Megrahi est mort », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
  225. Agence France-Presse (photogr. Reuters), « Le Libyen Megrahi, condamné pour l'attentat de Lockerbie, est mort », sur liberation.fr, Libération, (consulté le ).
  226. (en) Ian Black, « Abdelbaset al-Megrahi obituary » Avis de décès de Abdelbaset al-Megrahi »], sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
  227. (en) BBC News, « Lockerbie bomber Abdelbaset al-Megrahi dies in Tripoli » L'accusé de Lockerbie Abdelbaset al-Megrahi meurt à Tripoli »], sur bbc.com, (consulté le ).

Voir aussi

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Air Accidents Investigation Branch (AAIB)

Rapport final
  • (en) Air Accidents Investigation Branch, Report on the accident to Boeing 747-121, N739PA at Lockerbie, Dumfriesshire, Scotland on 21 December 1988 Rapport sur l'accident du Boeing 747-121, N739PA à Lockerbie, Dumfriesshire, Écosse, le 21 décembre 1988 »], Londres, Department of Transport, Her Majesty's Stationery Office (HMSO), coll. « Aircraft accident reports » (no 2/90), , vii-58 (ISBN 978-0-11-550981-0, OCLC 1107139118, lire en ligne [PDF]). 

Scottish Court in the Netherlands

Procès (2001)
  • (en) Lord Sutherland, Lord Coulsfield et Lord Maclean, In The High Court of Justiciary at Camp Zeist : Her Majesty's Advocate v. Abdelbaset Ali Mohmed Al Megrahi and Al Amin Khalifa Fhimah, Prisoners in the Prison of Zeist, Camp Zeist (Kamp van Zeist), The Netherlands Devant la Haute Cour de justice à Camp Zeist : L'avocat de Sa Majesté c. Abdelbaset Ali Mohmed Al Megrahi et Al Amin Khalifa Fhimah, prisonniers de la prison de Zeist, Camp Zeist (Kamp van Zeist), Pays-Bas »] (dossier no 1475/99), Camp Zeist, High Court of Justiciary, , 82 p. (OCLC 45854429, lire en ligne [PDF]). 
Appel (2002)
  • (en) Lord Cullen (Lord Justice-General), Lord Kirkwood, Lord Osborne, Lord Macfadyen et Lord Nimmo Smith, Appeal Court, High Court of Justiciary : Appeal Against Conviction of Abdelbaset Ali Mohmed Al Megrahi Cour d'appel, Haute Cour de justice : Appel contre la condamnation d'Abdelbaset Ali Mohmed Al Megrahi »] (appel no C104/01), Camp Zeist, High Court of Justiciary, , 200 p. (lire en ligne [PDF]). 

Report on Identification Procedures (2008)

  • (en) Steven E. Clark (professeur de psychologie à l'Université de Californie à Riverside), Report on Identification Procedures : Abdelbaset Ali Mohmed al-Megrahi v. H.M. Advocate Rapport sur les procédures d'identification : Abdelbaset Ali Mohmed al-Megrahi c. Avocat de Sa Majesté »], , 49 p. (lire en ligne [PDF]). 

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de l’aéronautique
  • Portail des années 2000
  • Portail des relations internationales
  • Portail de l’Écosse
  • Portail du Royaume-Uni
  • Portail de la Libye
  • Portail des États-Unis
  • Portail du terrorisme
  • Portail du droit
La version du 29 mars 2021 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.