Quiry-le-Sec
Quiry-le-Sec est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Quiry-le-Sec | |||||
Puits communal. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Montdidier | ||||
Intercommunalité | CC Avre Luce Noye | ||||
Maire Mandat |
Roseline Demorsy 2020-2026 |
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Code postal | 80250 | ||||
Code commune | 80657 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
322 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 47 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 40′ 24″ nord, 2° 22′ 58″ est | ||||
Altitude | Min. 100 m Max. 157 m |
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Superficie | 6,88 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Ailly-sur-Noye | ||||
Législatives | 4e circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | http://www.quirylesec.fr/ | ||||
Géographie
Description
Par la route, Quiry se trouve à 11 km d'Ailly-sur-Noye, 15 km de Montdidier et 27 km d'Amiens.
La commune, située dans la Somme, est limitrophe du département de l'Oise.
En 2019, le village est desservi par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no 41, Montdidier - Ailly-sur-Noye - Amiens)[1].
Communes limitrophes
Esclainvillers | ||||
Folleville | N | Coullemelle | ||
O Quiry-le-Sec E | ||||
S | ||||
Rouvroy-les-Merles Oise |
Rocquencourt Oise |
Urbanisme
Typologie
Quiry-le-Sec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (89,4 %), forêts (5,4 %), zones urbanisées (5,2 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Cuiry est la première mention, relevée dans le dénombrement de la terre de Nesle en 1230. Puis, Kieri de 1231 à 1331 dans le cartulaire noir de Corbie. Dans le cartulaire Nehémias de Corbie, l'orthographe de Quiery se rapproche de la forme actuelle, en 1238. Quiry-le-Sec figure dans les coutumes de Montdidier en 1567[9].
Histoire
- Première Guerre mondiale
Le village a subi des destructions pendant la Première Guerre mondiale[10].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle fait partie depuis 1801 du canton d'Ailly-sur-Noye[11], qui a été modifié et agrandi dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du Val de Noye, créée par un arrêté préfectoral du [12], et qui succédait, conformément aux dispositions de la Loi Chevènement, au district du Val de Noye, créé en 1994.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d'Avre, Luce et Moreuil[13], la préfète dévoile en son projet qui prévoit la « des communautés de communes d’Avre Luce Moreuil et du Val de Noye », le nouvel ensemble de 22 440 habitants regroupant 49 communes[14],[15]. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités[16] et de la commission départementale de coopération intercommunale en [17] puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du [18], qui prend effet le .
La commune est donc désormais membre de la communauté de communes Avre Luce Noye (CCALN).
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].
En 2019, la commune comptait 322 habitants[Note 3], en diminution de 1,83 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
En 2011, la commune fait partie d’un regroupement pédagogique intercommunal réunissant 9 communes. Les classes de maternelle sont implantées à Quiry-le-Sec et Coullemelle ; les classes élémentaires à Grivesnes et Sourdon.
Pour l'année scolaire 2018-209, 52 élèves sont scolarisés à Quiry-le-Sec[27].
La communauté de communes gère la compétence pour les transports scolaires.
Les collégiens se rendent à Ailly-sur-Noye, Montdidier ou Moreuil et les lycéens à Montdidier ou Amiens.
Sports
Le jeu de longue paume est une véritable institution dans le village. L'équipe locale a été championne de France. Elle a remporté jusqu'à 20 coupes en une année[28].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Quiry-le-Sec[29]. Datée du XVe siècle, elle possède une décoration caractéristique du gothique finissant[30].
- Elle contient des fonts baptismaux du XVe siècle[31]. Son autel en forme de tombeau et le tabernacle sont du XVIIIe siècle[32]. On peut également noter des lambris dans le chœur de style Louis XV et des bancs à balustres[33]. Des œuvres d'art sacré sont inscrites aux monuments historiques.
- Le terrain de longue paume, situé à l'entrée du village côté Coullemelle, a été conservé et entretenu.
- Jardin du château[34].
- Histoire locale.
- L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
- Façade de l'église.
- Détail du portail de l'église.
Personnalités liées à la commune
- Charles Viollette (1823-1897), professeur et chimiste.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Quiry-le-Sec sur le site de l'Institut géographique national
- « Dossier complet : Commune de Quiry-le-Sec (80657) », Recensement général de la population de 2014, INSEE, (consulté le ).
- « Liste des documents numérisés concernant la commune », Mémoires de la Somme - Archives en Somme, Archives départementales de la Somme (consulté le ).
- Carte spéciale des régions dévastées : 21 SE, Montdidier [Sud-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Dictionnaire topographique du département de la Somme, Jacques Garnier, tome 2, p. 200, Archives départementales de la Somme, Amiens, Lire en ligne, sur le site des Archives, vue 103/267.
- Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « CC du Val de Noye (N° SIREN : 248000523) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
- Cécile Latinovic, « HAUTE-SOMME Moreuil exclue des projets de fusions intercommunaux? », Le Courrier picard, édition du Santerre, (lire en ligne).
- « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, « Haute-Somme : La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents : La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits », Le Courrier picard, (lire en ligne).
- Carlos Da Silva, « Intercommunalité - Moreuil accepte l’idée de fusionner avec le Val de Noye, mais veut voir plus grand : Les élus de la CCALM (Communauté de communes Avre, Luce et Moreuil) ont validé le projet de fusion avec Ailly-sur-Noye, mais veulent aussi étudier l’idée d’un rapprochement plus élargi, avec notamment Montdidier et Roye », Le Courrier picard, édition du Santerre, (lire en ligne).
- « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », Décideurs en région, (lire en ligne).
- « Arrêté préfectoral du 22 décembre 2016 portant création de la communauté de communes Avre Luce Noye issue de la fusion de la communauté de communes Avre Luce Moreuil et de la communauté de communes du Val de Noye à compter du » [PDF], Préfecture de la Somme (consulté le ).
- Réélu pour le mandat 2008-2014 : [xls] « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
- « Liste des maires de la Somme » [xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- Thierry Griois, « Les vœux sans le maire du village, parti travailler en Belgique : Patrice Dalrue, maire de Quiry-le-Sec, village du sud de la Somme habite en Belgique depuis 2017 et revient, épisodiquement, gérer les affaires courantes. Il ira jusqu’au bout de son mandat », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Ses colistiers de 2014 s’attendaient donc à ce qu’il démissionne mais il n’en a rien été… La loi le, lui, permet, en effet (lire ci-contre). « Le maire ne revient organiser un conseil municipal qu’une fois par trimestre, comme la loi le lui oblige, et Roselyne Demorsy, la première adjointe, suit les affaires courantes tandis que je m’occupe des dossiers à traiter en conseil », détaille Patrick Lambert, le deuxième adjoint ».
- « Compte-rendu du conseil municipal du 23 mai 2020 » [PDF], Comptes rendus, Mairie de Quivry (consulté le ).
- « Quiry-le-Sec 80250 », Résultats aux municipales 2020, sur https://www.lemonde.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « L'école sur le site du ministère de l'Éducation nationale », sur gouv.fr (consulté le ).
- Panneau d'informations locales.
- Oswald Macqueron, « Aquarelle : Église de Quiry-le-Sec, canton d'Ailly-sur-Noye, d'après nature, 1867 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
- « Patrimoine », sur http://www.quirylesec.fr (consulté le ).
- « Les fonts baptismaux », notice no PM80001100, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « L'autel majeur et le tabernacle sculpté représentant les Pélerins d'Emmaüs », notice no PM80002292, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Lambris du chœur époque Louis XV et bancs à balustre », notice no PM80002295, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Jardin d'agrément du château de Quiry », notice no IA80000656, base Palissy, ministère français de la Culture.
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