Viviers-sur-Chiers

Viviers-sur-Chiers est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Viviers.

Viviers-sur-Chiers

Église Saint-Martin.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Briey
Intercommunalité Communauté de communes Terre Lorraine du Longuyonnais
Maire
Mandat
Valérie Bragard
2020-2026
Code postal 54260
Code commune 54590
Démographie
Population
municipale
665 hab. (2019 )
Densité 41 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 28′ 26″ nord, 5° 38′ 03″ est
Altitude Min. 211 m
Max. 382 m
Superficie 16,24 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Longwy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mont-Saint-Martin
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Viviers-sur-Chiers
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Viviers-sur-Chiers
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Viviers-sur-Chiers
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Viviers-sur-Chiers

    Géographie

    Localisation

    La commune de Viviers a pour limites, au nord la commune de Fresnois-la-Montagne, à l’est celle de Montigny-sur-Chiers (avec son hameau Fermont), au sud-est celle de Beuveille, et celle de Longuyon au sud-ouest.

    Viviers est située dans une vallée, sur la Chiers et entourée de côtes boisées assez élevées. La prairie, que sillonne d’est en ouest cet affluent de la Meuse (avec une pente moyenne de 0,0021 par mètre ou de 2,1 m par km), est très encaissée ; elle a km de longueur.

    Le chemin de fer de Longuyon à Longwy, établi à ce niveau au sud sur la rive gauche, parcourt toute la vallée. Sur la rive droite, se trouve une petite plaine en coteau (d’environ 80 ha de terres labourables traversées par la route D 17 - jadis appelée "chemin d’intérêt commun no 17" - de Cons-la-Grandville à Longuyon) au milieu de laquelle on remarquait encore en 1888 les quelques jardins ou vergers des deux petits villages de Mont et de Vaux, détruits vers 1490 d’après la légende.

    Communes limitrophes de Viviers-sur-Chiers
    Tellancourt Fresnois-la-Montagne
    Longuyon Montigny-sur-Chiers
    Beuveille

    Hameaux, lieux-dits et écarts

    Désignée autrefois sous le nom de Ban de Viviers, l'actuelle commune comprend les anciens villages de Braumont et Revémont, ainsi que les fermes de Chappy et de Puxieux.

    • Braumont, à ½ km au nord de Viviers, est situé sur le versant (avec un terroir de 516 ha, parfaitement cultivé et très fertile en céréales, selon la notice rédigée en 1888 par l'instituteur). La ferme de la Plaisance, située sur la route nationale de Longuyon à Longwy, incendiée en 1876 et non reconstruite, était établie sur le territoire de Braumont.
    • Revémont, à 1 500 m. au sud de Viviers, situé sur un plateau élevé, était décrit en 1888 comme riche, bien bâti, entouré de jardins et de vergers, disposant d'un « terroir productif » de 650 ha (succession de collines peu élevées, entrecoupées de petites vallées). Les fermes de Chappykm au sud-ouest) et de Puxieuxkm au sud de Viviers) sont implantées sur son territoire.

    Urbanisme

    Typologie

    Viviers-sur-Chiers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Longwy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,2 %), forêts (17,5 %), prairies (12,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), zones urbanisées (2,9 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Nom ancien de la commune : "Ban de Viviers".

    Viviers : du latin vivarium vivier »).

    Étymologie : le nom de Viviers provient sans doute de la rivière très poissonneuse alors (ou pièce d’eau poissonneuse, alimentée par les sources de fond).

    Histoire

    • Village de l'ancienne province du Barrois.
    • Pendant tout l'Ancien Régime, Viviers a été le chef-lieu du ban de Viviers comprenant les écarts de Braumont et Revemont et les fermes de Chappy, Grigny et Puxieux.
    • Pas de traces connues d'occupation primitive ou de monuments gallo-romains.
    • En 1460, à "Mont" et à "Vaux" (hameaux près de Viviers), il n’y a qu’un seul cheval à atteler.
    • En 1520, il ne se trouve plus à "Mont", à "Vaux" et "Petit-Xivry" qu’un seul habitant dans la condition de payer les assises.
    • En 1616, Puron Siset (Ne faudrait-il pas plutôt lire "Pieron" Siset ?) est mayeur.
    • Jusqu'en 1878, des écrevisses, renommées, abondent dans la Chiers. L'hiver rigoureux de 1879-80 détruit nombre d’arbres fruitiers dans la vallée (relativement peu à Braumont et à Revémont) et anéantit le peuplement de perdreaux.
    • En 1888, si la plupart des habitants est employée aux travaux agricoles, une vingtaine d'entre eux, tant ouvriers qu’ouvrières, est occupée à l’usine de La Roche (fabrique de draps de commerce), et 3 ouvriers veillent au fonctionnement du moulin (à 4 tournants et mû par une turbine), établi sur la Chiers, auquel est annexée une scierie à eau. Sur un autre petit cours d’eau, dit "Canal de Saint-Pierre", qui va se déverser dans la Chiers (rive droite) sont établis, dans le même bâtiment, un moulin à moutarde, un moulin à farine de lin et une distillerie.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1981  ? Roland François    
    mars 2001 En cours
    (au 16 avril 2014)
    Claude Laurent UDI  

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9].

    En 2019, la commune comptait 665 habitants[Note 3], en augmentation de 4,89 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1872
    604152572605819809782699647
    1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
    627621629619599590620726607
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    607604548526596624670662628
    1990 1999 2006 2007 2012 2017 2019 - -
    561627659663647663665--
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La population de la commune reste donc stationnaire. Du au – période de 10 ans – le total des décès a été de 138, celui des mariages de 52.

    Enseignement

    Liste des instituteurs successifs
    PériodeIdentitéNotes
    1826-1852Rémy
    1852-1856Leclercdéplacé de Mexy pour raison politique
    1856-1862Lalance
    1862-1878Dervillé
    1878-1893Drouinauteur en 1888 de la notice (monographie) sur la commune
    1893-1902Maubeuche
    1902-1925Lamoureux
    1925-1954Philippot
    1954- ?Lombardini
    Les données antérieures et intermédiaires ne sont pas encore connues.

    Cultes

    Liste des curés successifs
    PériodeIdentitéNotes
    1616Louys Roussel
    1753Lamotteest aussi curé de Tellancourt
    1790Pierre Pierrard
    Les données antérieures et intermédiaires ne sont pas encore connues.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Lavoir, rue de la Fontaine.
    • Ouvrage de la Ferme-Chappy
    • Ouvrage de Fermont
    • Lavoir à Viviers
    • Lavoir à Revémont
    • Église Saint-Martin, style gothique ogival XIIe siècle. Le chœur, de structure romane, semble remonter au Xe siècle. La voûte, en ogive, portée par des piliers, est en pierre. Les fenêtres sont en plein-cintre et le portail, accompagné de colonnes et réparé en 1857, est ogival. Les fonts baptismaux et les bénitiers datent de l’agrandissement de l’église en 1857. Le clocher, en pierre, s’appuie en partie sur le côté droit du chœur. La cloche porte l’inscription suivante : « J’ai pris naissance en 1790, par le zèle de Messire Pierre Pierrard, curé du Ban de Viviers – J. Ph. N. Chevresson m’a faite en juin. » Le beffroi (support des cloches) - démoli en 1940, reconstruit en 1950 - portait la date de 1731.
    • Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours au lieu-dit ''la Gaudelle'', sur le chemin d’intérêt communal no 55 bis, dans la propriété de Henri François Battin.
    • Chapelle Saint-Martin à Revémont, désacralisée[12].

    Héraldique

    Les armoiries de Viviers-sur-Chiers se blasonnent ainsi :

    D'azur à trois poissons courbés d'or appointés et posés en pairle.

    Création Dominique Larcher. Adopté en mars 2012.


    Voir aussi

    Bibliographie

    • Monographie de la commune de Viviers-sur-Chiers, rédigée le par Drouin, instituteur de la commune (recopiée en 2005 par Eric Soblet)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    12. Viviers-sur-Chiers : la chapelle transformée en gîte, Le Républicain Lorrain, 26 août 2021
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