Radinghem-en-Weppes

Radinghem-en-Weppes [ʁadɛ̃ɡɛm ɑ̃ wɛp] est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Radinghem-en-Weppes faisait partie de la communauté de communes de Weppes, en Flandre française, qui a choisi de rejoindre la métropole européenne de Lille en 2017.

Radinghem-en-Weppes

La rue du Martincamp.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Loïc Wolfcarius
2020-2026
Code postal 59320
Code commune 59487
Démographie
Gentilé Radinghémois
Population
municipale
1 401 hab. (2019 )
Densité 205 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 37′ 13″ nord, 2° 54′ 26″ est
Altitude Min. 18 m
Max. 35 m
Superficie 6,82 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Radinghem-en-Weppes
(ville-centre)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Annœullin
Législatives Onzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Radinghem-en-Weppes
Géolocalisation sur la carte : France
Radinghem-en-Weppes
Géolocalisation sur la carte : Métropole européenne de Lille
Radinghem-en-Weppes
Géolocalisation sur la carte : Nord
Radinghem-en-Weppes
Liens
Site web http://www.radinghem-en-weppes.fr/

    Géographie

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Radinghem-en-Weppes
    Bois-Grenier Ennetières-en-Weppes
    Escobecques
    Le Maisnil Beaucamps-Ligny

    Radinghem-en-Weppes possède plusieurs points de vue sur les monts des Flandres. La dénivellation au niveau de l'église permet d'avoir des points de vue sur la Haute rue et la rue de la Fêterie.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 694 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Richebourg », sur la commune de Richebourg, mise en service en 1990[7] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de précipitations de 762,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 15 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Radinghem-en-Weppes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Radinghem-en-Weppes, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[17] et 3 006 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,9 %), zones urbanisées (6,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), prairies (2,6 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Le nom de Radinghem apparaît pour la première fois en 1168; sous la forme Radinghehan en 1204[24].

    Il s'agit d'un composé de l'anthroponyme germanique Ratdo[24]. Albert Dauzat croit reconnaître ce nom de personne dans le nom de la commune homonyme du Pas-de-Calais, Radinghem (Rhadinghem 1139), ainsi que dans les toponymes de type roman : Radon (Orne) ; Radepont (Eure) et Radonvilliers (Aube)[24]. Dans Radinghem, Ratdo est suivi du suffixe -ing qui indique la propriété de la terre, puis de l'appellatif -hem[24], forme flamande du nom commun haim qui signifie « habitation, foyer » en germanique occidental (cf. ham > hameau). Les formations toponymiques en ing-hem sont typiques des Flandres et correspondent aux formations saxonnes de Grande-Bretagne en -ing-ham (Birmingham, etc.). Dans les régions où l'usage de la langue flamande s'est poursuivi, il a évolué en -igem, -egem.

    Le village fait partie de la région de Weppes, qui désigne un des cinq quartiers de Lille avant Révolution. La mention de Weppes apparaît pour la première fois en 984.

    Héraldique

    Les armes de Radinghem-en-Weppes se blasonnent ainsi : D'or, au chevron de sable, accompagné de trois étoiles à six rais du même, et chargé sur sa pointe d'un écu d'or au lion de sable, armé et lampassé de gueules.


    Histoire

    Avant 1789

    Le village de Radinghem appartint successivement à la famille de Fiennes, puis de Luxembourg, (Maison de Luxembourg) ce sont des familles de haute-noblesse, ils ne venaient que très rarement dans le village. Au milieu du XVIe siècle, la famille de Luxembourg qui possédait la seigneurie de Radinghem s’éteignit, le village passa donc dans la lignée des comtes d’Egmont, vieille famille princière hollandaise qui faisait remonter ses origines au début du Moyen Âge. L’un d’entre-eux, Lamoral comte d'Egmont et seigneur de Radinghem, fut un général victorieux pour la couronne d’Espagne (les Flandres étaient espagnoles) dans les guerres contre la France (bataille de Saint-Quentin et bataille de Gravelines en 1557 et 1558). Il fut nommé gouverneur des provinces d’Artois et de Brabant. Il était donc un serviteur fidèle à la couronne espagnole. Cependant, il prit la tête de la révolte des gueux aux Pays-Bas protestants et en Belgique catholique. Leur armée désorganisée finit par être défaite et après un procès expéditif, Lamoral d’Egmont fut décapité en Place de Bruxelles. La famille d’Egmont posséda Radinghem jusque la fin du XVIIe siècle. Happé par des fonctions de cour plus prestigieuses, elle se désintéressa de ses possessions flamandes, c’est alors que se présenta Jean-Pierre de Flandres, jeune homme issu d’une famille de marchands lillois récemment anobli par le roi qui acheta en 1720 la seigneurie et le village de Radinghem au comte d’Egmont. Jean-Pierre de Flandres, seigneur de Radinghem et du Coustre est chevalier en 1741 et marié à Anna Virginie Poulle. Leur fils Pierre André Joseph de Flandres (1712-1747), chevalier, nait à Lille en août 1712, succède à son père dans ces seigneuries. Il est bourgeois de Lille en 1746 et échevin de la ville. Il y meurt le . Il a épousé à Lille le Anne Marguerite Françoise Desbuissons (1717-1804), née à Lille en juillet 1717, décédée le , et inhumée à Beaucamps. Elle avait pour parents Pierre Martin Desbuissons, écuyer, seigneur de Hautevalle, bourgeois de Lille et d'Anne Marguerite Hyacinthe Poulle (même nom de famille que l'épouse de Jean-Pierre de Flandres)[25].

    En 1720, le village s’étend sur 635 hectares et a une population de 240 foyers (environ 720 personnes). Le village produit surtout du blé, colza, seigle. Mais la production agricole n’est pas la seule, la production de lin, les filets et les toiles revendues aux marchands de Lille ou d'Armentières sont aussi importantes.

    Les Templiers et les Hospitaliers

    La mention du nom de Radinghem en 1168 figure au registre de l’abbaye Saint-Pierre de Loos, qui possédait de nombreuses terres à Radinghem. Il faut savoir qu’à l’époque, beaucoup de gens offraient des terres à l’église en rédemption de leurs péchés. A l’époque, le seigneur de Radinghem se nommait Jean - on le nomme « miles » dans le registre, c’est à dire chevalier en latin. Aux XIIe et XIIIe siècles, le village de Radinghem appartient en partie à des ordres religieux, sont cités par exemple la Table des pauvres, la collégiale Saint-Pierre de Lille, l’église Saint-Piat de Seclin ou encore l’ordre du Temple, qui possédait par exemple la ferme du Grand-Maisnil située dans la rue Pontchel-Boutry, la ferme faisait partie de la commanderie templière de La Haie, à Canteleu-lez-Lomme. En 1312, les Templiers furent accusés par le roi Philippe IV le Bel de détourner des fonds ; il les châtia en brûlant vif le grand maître et des chevaliers templiers. La ferme fut donnée à un ordre concurrent, l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

    La présence de ces moines-soldats fut bénéfique à la prospérité de la paroisse. Durant la guerre de Cent Ans par exemple, le village fut épargné par les combats. Le village était aussi protégé des bandes de pillards qui étaient nombreuses dans la région à l’époque. Le village de Radinghem bénéficia de cette protection jusqu’à la Révolution car ce ne fut qu’en 1789 que les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem furent chassés du village.

    Révolution française

    Après les mauvaises récoltes de 1787 et 1788, et au vu de la situation catastrophique de l’État français, le roi Louis XVI décide de convoquer les Etats généraux du Royaume. C’est une assemblée des trois ordres du pays (clergé, tiers état, noblesse).

    Dans chaque village, les habitants sont chargés d’élire des représentants et d’écrire leurs doléances dans les cahiers du même nom. A Radinghem, ce sont les fermiers aisés qui occupent le devant de la scène. Ils réclament la suppression des privilèges de noblesse, c’est à dire l’exemption d’impôts. La population agricole réclame la possibilité d’accéder à plus de propriété, alors que la production ouvrière (il existe des ateliers de production textile) réclame la liberté du commerce, contre le monopole de la ville de Lille.

    Les délégués radinghemois vont donc se rassembler à Lille afin de rédiger un cahier commun pour toute la région ; malheureusement les souhaits des citadins ne sont pas les mêmes que ceux des campagnards, il est donc décidé de nommer deux délégués représentant la ville et deux autres représentant les intérêts campagnards.

    Ces quatre personnes vont se trouver à Paris pour les différents évènements que nous connaissons, la proclamation de l’Assemblée Nationale, le serment du jeu de paume, la prise de la Bastille… C’est alors que l’ assemblée va prendre les premières mesures révolutionnaires. La création d’un clergé d’État, qui va rompre les liens entre l’église et le Vatican, les prêtres deviennent donc fonctionnaires payés et nommés par l’État. Le prêtre de la commune va prêter serment après un moment de réflexion le . Ensuite, vient la nationalisation des biens du clergé, à Radinghem, cela représente 68 hectares, soit un dixième de la surface du village. Cette loi a un effet pervers, car les biens de la fabrique, qui étaient destinés aux pauvres sont aussi vendus, ceux-ci n’ont donc plus de subsistance assurée. Enfin, les biens des émigrés seront vendus. Ce sont des nobles qui ont fui le pays par peur d’être exécutés. Les terres des émigrés représentent 50 hectares, mais ceci ne représente pas la totalité des biens des nobles puisque le seigneur de Radinghem (Alexis de Flandres) se sentit en sécurité et ne s’enfuit jamais à l’étranger, ses biens ne lui furent donc pas confisqués. Cependant, s’il reste le principal propriétaire foncier du village, il a perdu ses droits féodaux. Les fermiers qui cultivent ses terres ne vont plus le reconnaître comme seigneur mais comme rentier.

    Comme il n’y a plus d’autorité seigneuriale, les habitants de Radinghem, comme ceux de tous les villages français élisent des municipalités avec à leur tête un maire. Le premier maire fut Jacques Joseph Houssain, fermier à Radinghem, qui prit ses fonctions en . La commune a mis en place sa propre garde nationale. Chaque village possédait sa propre garde, qui était chargée de surveiller les faits et gestes des citoyens. La garde était organisée en 4 compagnies de 10 hommes (soit 40 gardes nationaux).

    La Grande guerre (« les 20 000 de Radinghem-en Weppes »)

    Voulant fuir l’invasion de l’armée allemande, la population lilloise avait reçu l’ordre de rallier Gravelines par Laventie. Le , les habitants de Lille, Roubaix et Tourcoing se rassemblent sur la Grand-Place puis se mettent en route sur la route de Béthune. La population traverse les communes de Loos, Haudourdin et Erquinghem-le-Sec.

    A Erquinghem, les réfugiés croisent des contingents de l’armée de la République. Ces militaires, qui sont déjà en retard, doivent porter secours à leurs camarades sur la ligne de front.

    Arrivés à Radinghem, les Lillois commencent à s’apercevoir du piège qui se referme sur eux.

    Des cavaliers qu’ils prennent tout d’abord pour des éclaireurs se révèlent en fait être l’avant garde de l’armée impériale allemande.

    Dès la prise de conscience de l’encerclement, la débandade est terrible. Le village, déjà évacué de ses habitants se remplit d’un coup. Toutes les maisons deviennent des cachettes, mais le gros de l’armée allemande arrivé sur place, se rend compte que le village a servi de refuge. Ceux-ci ne tardent pas à découvrir les civils cachés. Ceux-ci sont alors regroupés et orientés vers Fournes.

    Au total, 20 000 personnes sont faites prisonnières à Radinghem, Le Maisnil et Englos. Ils seront ensuite envoyés en Allemagne en train à bestiaux pour travailler dans les camps de prisonniers.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2008 André Wacrenier    
    En cours Loïc Wolfcarius DVD  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].

    En 2019, la commune comptait 1 401 habitants[Note 8], en augmentation de 3,85 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2061 2121 2101 1691 1711 2541 3641 2801 251
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1811 1701 1381 1381 1241 1441 1491 1121 024
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    966844839395465456468463504
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    5075486437561 0331 0801 1831 2031 343
    2015 2019 - - - - - - -
    1 3681 401-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,6 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 689 hommes pour 714 femmes, soit un taux de 50,89 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[30]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ou +
    0,8 
    5,1 
    75-89 ans
    5,9 
    22,1 
    60-74 ans
    22,8 
    22,3 
    45-59 ans
    20,4 
    17,5 
    30-44 ans
    18,6 
    13,7 
    15-29 ans
    12,8 
    19,1 
    0-14 ans
    18,7 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[31]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,3 
    5,1 
    75-89 ans
    8,1 
    14,3 
    60-74 ans
    15,6 
    19,2 
    45-59 ans
    18,6 
    19,6 
    30-44 ans
    18,7 
    20,7 
    15-29 ans
    19,1 
    20,7 
    0-14 ans
    18,5 
    Radinghem-en-Weppes dans son canton et son arrondissement.

    Lieux et monuments

    Radinghem-en-Weppes possède plusieurs points de vue sur les monts des Flandres. La dénivellation au niveau de l'église permet d'avoir des points de vue sur le Mont Noir, Mont Cassel, en Belgique Mont Rouge, les églises des villages et le beffroi d'Armentières.

    Église

    On sait relativement peu de choses sur l’ancienne église de Radinghem-en-Weppes ; probablement la première que le village eut connu, elle fut détruite lors de l’ouragan qui frappa la région le .

    On peut donc supposer que cette église apparemment de type roman devait se rapprocher de celle d’Englos, datée du XIIe siècle, ce qui correspond à la première mention de Radinghem en 1168.

    Cette église fut donc détruite le durant la tempête qui toucha le village. Le curé Quentin, alors pasteur du village, écrivit donc plusieurs fois à l’évêque de Cambrai (dont dépendait Radinghem, l’évêché de Lille ayant été créé plus tard). C’est de cette correspondance que l’on tient les informations concernant le clocher.

    Celle-ci nous instruit des difficultés rencontrées par le curé Quentin à rassembler les 60 mille francs nécessaires à la construction du nouvel édifice, de la fragilité mentale de la population à la suite de la tempête qui fut particulièrement violente. Quoi qu’il en soit, le , le conseil municipal décida la destruction des ruines, ainsi que la construction d’une nouvelle église. Ce fut le projet de l’architecte Lestienne qui fut retenu pour un coût total de 65 000 francs.

    Malgré les difficultés rencontrées pour réunir cette somme, l’édifice fut terminé et béni en 1879.

    Près de quarante ans plus tard, le sort devait décider de la destruction de cette nouvelle église et de la disparition de la majorité de son mobilier. Après la Grande Guerre, on ne retrouva du village qu’un amas de ruines.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Richebourg - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Radinghem-en-Weppes et Richebourg », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Richebourg - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Radinghem-en-Weppes et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de Radinghem-en-Weppes », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
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    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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    31. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
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