Revest-des-Brousses
Revest-des-Brousses est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Pour les articles homonymes, voir Revest.
Revest-des-Brousses | |||||
Le village, vu des hauteurs de Mane. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-de-Haute-Provence | ||||
Arrondissement | Forcalquier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Haute-Provence-Pays de Banon | ||||
Maire Mandat |
Muriel Garau 2020-2026 |
||||
Code postal | 04150 | ||||
Code commune | 04162 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
258 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 58′ 22″ nord, 5° 40′ 21″ est | ||||
Altitude | Min. 515 m Max. 868 m |
||||
Superficie | 22,95 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Reillanne | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
| |||||
Liens | |||||
Site web | revestdesbrousses.fr | ||||
Le nom de ses habitants est Revestains[1].
Géographie
Localisation
Revest-des-Brousses est située à 7 km de Vachères[2] et 14 km de Simiane-la-Rotonde.
La commune est membre du parc naturel régional du Luberon.
Les communes limitrophes de Revest-des-Brousses sont Banon, Ongles, Limans, Mane, Aubenas-les-Alpes, Saint-Michel-l'Observatoire et Vachères.
Géologie et relief
Le village est situé à 620 m d’altitude[3].
Le site FR9302008 à chauves-souris dit de « Vachères » se situe au nord-est du parc naturel régional du Luberon[4],[5].
Hydrographie et les eaux souterraines
Cours d'eau sur la commune ou à son aval[6] :
- Revest-des-Brousses est traversée par le Largue, et quelques ruisseaux de ses affluents,
- ravins de Pierrefeu, des Bernardières, de Rouibran, des Riou Touret, d'Aiguebelle.
Revest-des-Brousses dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 350 équivalent-habitants[7].
Environnement
La commune compte 1 218 ha de bois et forêts, soit plus de la moitié de sa superficie[1].
Climat
Revest-des-Brousses est située en Haute Provence et bénéficie d'un climat méditerranéen d'intérieur aux étés chauds et secs, en revanche les hivers sont frais et marqués par des gelées fréquentes. Le mistral souffle parfois bien que la commune soit abritée par la montagne de Lure. Elle peut être plus exposée au levant ou au sirocco, qui surviennent rarement. En moyenne annuelle, à la station de référence située à Forcalquier, la température s'établit à 12,8 °C avec une moyenne maximale de 22,4 °C et une minimale de 0,0 °C. Les températures nominales maximales et minimales relevées sont de 30 °C en juillet et 0 °C en décembre et janvier. L'ensoleillement moyen est de 2 755 heures par an avec une pointe à 343 heures en juillet. Autre valeur importante, caractéristique du climat méditerranéen, les précipitations totalisent 426 millimètres sur l'année, inéquitablement réparties avec un peu plus de vingt et un millimètres en juillet et plus de 54 millimètres en octobre.
Les stations météos proches de Revest-des-Brousses sont situées à Forcalquier, Lardiers (station manuelle) et à l’observatoire astronomique de Saint-Michel-l'Observatoire[8].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0 | 0,5 | 3 | 5,4 | 8,9 | 12,8 | 15,4 | 15,2 | 12 | 8,2 | 3,8 | 1,1 | 7,2 |
Température moyenne (°C) | 4,3 | 6,2 | 8,2 | 11,1 | 15,1 | 19,3 | 22,4 | 22 | 18 | 13,4 | 8,2 | 5,2 | 12,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,6 | 10,9 | 15,4 | 16,9 | 21,4 | 25,8 | 29,3 | 28,9 | 24 | 18,5 | 12,7 | 9,3 | 18,5 |
Précipitations (mm) | 27 | 25 | 24 | 44 | 40 | 28 | 21 | 33 | 46 | 54 | 53 | 31 | 426 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
8,6 0 27 | 10,9 0,5 25 | 15,4 3 24 | 16,9 5,4 44 | 21,4 8,9 40 | 25,8 12,8 28 | 29,3 15,4 21 | 28,9 15,2 33 | 24 12 46 | 18,5 8,2 54 | 12,7 3,8 53 | 9,3 1,1 31 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Voies routières
Revest-des-Brousses est desservi par la départementale RD 18, depuis Vachères, ou par la RD 55 depuis Saint-Michel-l'Observatoire.
Lignes régionales, réseau Zou !
- 1 ligne Zou ! Alpes-de-Haute-Provence[10]. :
Ligne | Tracé |
---|---|
B01 | Banon ↔ Revest-des-Brousses ↔ Saint-Michel-l'Observatoire ↔ Manosque |
Lieux-dits et hameaux
En dehors du village, la commune comporte un hameau : Gubian.
Urbanisme
Typologie
Revest-des-Brousses est une commune rurale[Note 1],[11]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12],[13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14],[15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,2 %), zones agricoles hétérogènes (28 %), terres arables (0,4 %)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].
Planification de l'aménagement
La commune est soumise au règlement national d'urbanisme (RNU)[18].
Risques majeurs
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Banon auquel appartenait Revest-des-Brousses jusqu'en est en zone 1a (sismicité très faible mais non négligeable) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[19], et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[20]. La commune de Revest-des-Brousses est également exposée à trois autres risques naturels[20] :
- feu de forêt ;
- inondation ;
- mouvement de terrain : des parties importantes de la commune sont concernées par un aléa moyen à fort[21].
La commune de Revest-des-Brousses n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[22]. Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[22] et le Dicrim n’existe pas[23].
La commune a été l’objet d’arrêtés de catastrophe naturelle en 1994, pour des inondations, des coulées de boue et des glissements de terrain[20].
Toponymie
Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1274 (de Revesto de Borossa), est tiré du provençal revèst, variante de revers, désignant un versant de montagne exposé au nord[24] (et non au soleil[25] ou un territoire remis en culture[26]).
Histoire
Le territoire de la commune est fréquenté au néolithique et au chalcolithique, comme l’attestent des découvertes archéologiques[Col 1]. Deux sites d’oppidum ont été occupés pendant la protohistoire, sur les collines de Saint-Laurent, au sud-ouest du village, et de la Tour de Revest, au sud[27].
Dans l’Antiquité, le territoire de Revest fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au IIe siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)[28]. Une voie romaine traverse la commune. Connu sous le nom de « chemin de la Poste », cette voie, arrive de Valsaintes, traverse le Gubian, et continue vers Ongles. Certaines sections sont bien conservées, la voie est encore dallée et des imposants murs de soutènement sont par endroits conservés.
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1274[27]. L’église paroissiale relève d’abord des chapitres de Forcalquier et Sisteron, puis passe à l’abbaye de Cruis[27]. Il est possible que les Hospitaliers aient installé, à Gubian, un hospice au prieuré Saint-Julien, destiné à accueillir les pèlerins vers Rome, sur l’itinéraire antique et médiéval qui passait par Ongles et Cruis[27].
Le fief appartient à la famille de Vachères du XIVe au XVIe siècle, puis passe aux Chanut (XVIIe siècle) et au Barrel-Pontevès au XVIIIe siècle[29]. Au Moyen Âge, l’église dépendait de Revest de l’abbaye de Cruis, qui percevait les revenus attachés à cette église[30]. La Madeleine est érigée en fief distinct en 1565[31].
Au XIXe siècle, on appela la commune Revest-des-Dames, à cause d’une épidémie qui épargna les femmes mais fit de nombreuses victimes chez les hommes.
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : vingt habitants de Revest-des-Brousses sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie[32].
Comme de nombreuses communes du département, Revest-des-Brousses se dote d’une école bien avant les lois Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[33]. La même instruction est donnée aux filles, bien que la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants[34].
Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée à Revest-des-Brousses. Le vin produit était destiné à l’autoconsommation. Cette culture est aujourd’hui abandonnée[35].
Héraldique
Blasonnement : |
Politique et administration
Intercommunalité
Revest-des-Brousses a fait partie, de 2002 à 2016, de la communauté de communes du Pays de Banon ; depuis le , elle est membre de la communauté de communes Haute-Provence Pays de Banon.
Budget et fiscalité
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation | 4,60 % | 0,55 % | 5,53 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties | 10,00 % | 1,32 % | 14,49 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties | 30,01 % | 4,18 % | 47,16 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle | 12,24 % | 0,94 % | 10,80 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (les deux formant la contribution économique territoriale qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[39]).
Budget et fiscalité 2017
En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[40] :
- total des produits de fonctionnement : 267 000 €, soit 946 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 207 000 €, soit 734 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 156 000 €, soit 554 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 122 000 €, soit 431 € par habitant ;
- endettement : 365 000 €, soit 1 296 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 14,35 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 14,67 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 46,19 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 17 544 €[41].
Population et société
Évolution démographique
En 2019, Revest-des-Brousses comptait 258 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2007, 2012, 2017, etc. pour Revest-des-Brousses). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.
L’histoire démographique de Revest-des-Brousses, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1811 à 1866. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1926, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1841[44]. Le mouvement de baisse ne s'interrompt définitivement que dans les années 1980. Depuis, la population de la commune a connu une croissance appréciable.
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s’élevait à 108 personnes, dont 10 chômeurs[45] (six fin 2011[46]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (70 %)[47] et travaillent majoritairement hors de la commune (69 %)[47].
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 14 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non professionnels inclus) et un emploi salarié[48].
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 10 en 2010. Il était de 12 en 2000[49], de 16 en 1988[50]. Actuellement, ces exploitants sont principalement des éleveurs ovins (six exploitants)[49]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a augmenté, de 521 à 638 ha[50], avant de connaître une forte diminution lors de la dernière décennie, à 361 ha en 2010[49].
Le Gaec l'Alpine des Collines, qui élève 300 chèvres sur 17 ha et transforme le lait, a été distingué par le conseil général en 2013, et a reçu un Banon d'or pour son fromage[51].
La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à des surfaces restreintes. La terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des 650 mètres[52].
Artisanat et industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 13 établissements, employant neuf salariés[48].
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 16 établissements (avec deux emplois salariés), auxquels s’ajoutent les quatre établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant neuf personnes[48].
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est d’une importance moyenne pour la commune[53]. La seule structure d’hébergement à finalité touristique de la commune est un hôtel[54] non classé[55]. Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil[56] : au nombre de 80, elles représentent 39 % des logements[57],[58].
Restaurant Bistrot de pays Le Lupin Blanc[59],[60].
Lieux et monuments
La mairie est installée dans l’ancien château, datant du milieu du XVIIe siècle[Col 2]. Plusieurs des tableaux représentant le village au XIXe siècle (écoles, mairie, pont) et conservés à la mairie, sont inscrits monuments historiques au titre objet. Sur la place, une maison date de 1582[Col 3].
Le château de Sylvabelle est un grand bâtiment rectangulaire, encadré de quatre tours, construit au XVIIe siècle et agrandi jusqu’à la fin du XVIIIe siècle[Col 2]. Son pigeonnier compte 700 logements[Col 4]. Il a appartenu à Palhier de Sylvabelle, député aux Cinq-Cents.
De l’enceinte médiévale, il subsiste une partie de la muraille et le portail des Mourres, défendu par une bretèche (XIVe siècle selon Raymond Collier et l’Atlas, du siècle suivant selon la DRAC). L’ensemble est inscrit comme monument historique[61],[29].
Le bâtiment dit le château de Pontevez, ancien monastère des Servites, est en fait une bastide construite au XVIIe siècle, et fortement remaniée jusqu’au XIXe[Col 5].
Deux ponts sont signalés par Guy Barruol[62] :
- le pont de Gubian, emprunté par la RD 18 ;
- le pont sur le Largue, emprunté par la RD 5.
Au Plan, on trouve un pigeonnier[Col 6].
L’église paroissiale Saint-Côme-et-Saint-Damien est reconstruite en 1833 et réparée en 1894 et dans les années 1970. La nef, longue de trois travées, est voûtée d’arêtes, et débouche dans un chœur voûté en cul-de-four. Le bas-côté nord est voûté d’arêtes, les deux autres de berceaux[Col 7], le bas-côté sud est plus ancien (du XIVe siècle selon l’Atlas[29]) et voûté d’ogives. Les culots sont ornés de feuillages (fin du XVIe siècle)[Col 8]. L’ensemble des bas-côté est voûté très grossièrement. Le clocher est une tour construite au-dessus de la façade occidentale, en 1864[Col 7]. Le mobilier comprend un thabor en bois doré, figurant un ange supportant la console destinée à recevoir l’ostensoir à la manière d’un Atlas, de la seconde moitié du XIXe siècle[63] et un ostensoir en argent doré, distinct, dont le pied est formé d’un ange debout. Cet ostensoir est du XIXe siècle, et aucun de ces deux objets n’est classé[64].
Dans l’église, se trouvent :
- un buste de saint Philippe en bois doré et peint, du XVIIe siècle[Col 9],[65] ;
- les portes du placard de l’église date du début du XVIIe siècle[Col 10],[66].
Son campanile de fer date de 1864[Col 11], sa crèche du milieu du XIXe[Col 12].
Sites naturels
Équipements et services
Enseignement
Établissements d'enseignements[67],[68]:
- La commune est dotée d’une école primaire[69].
- Collèges à banon, Forcalquier, Manosque,
- Lycées à Manosque.
Sports
- Aire de jeux et d’accueil[70].
Santé
Professionnels et établissements de santé[71] :
- Médecins à Saint-Michel-l'Observatoire, Banon, Reillanne,
- Pharmacies à Banon, Mane, Forcalquier,
- Hôpitaux à Manosque, Oraison,
- Centre hospitalier de Digne-les-Bains.
Vie locale
La ludothèque itinérante « LudoBrousse ».
Cultes
La commune fait partie du secteur paroissial Montagne de Lure qui comprend 18 communes. Le culte est célébré alternativement dans chacune des églises du secteur[72].
Personnalités liées à la commune
- Aimée Castain, bergère et peintre.
- Jules Mougin, facteur-poète.
- Palhier de Sylvabelle (1748-1822), maire de Simiane, député aux Cinq-Cents.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Revest-des-Brousses sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
Sources
Bibliographie
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)
- Hélène Vésian en collaboration avec Évelyne Falvard et Claude Gouron, Châteaux et bastides en Haute Provence aux XVIe siècle, XVIIe et XVIIIe siècles, Avignon, Aubanel, , 167 p. (ISBN 2-7006-0145-9)Le château de Villard, pp.45 à 46; Le château de Sylvabelle, p.69
- Revest-des-Brousses sur la Base Patrimages :
- Revest-des-Brousses, Paroisse Saint-Côme et Saint-Damien, sur le site http://dignois.fr/
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4e trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Revest-des-Brousses, p. 967.
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Cavités souterraines naturelles
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Références
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique :
- p. 8-9.
- p. 259.
- p. 359.
- p. 445.
- p. 272.
- p. 444.
- p. 223.
- p. 174.
- p. 470.
- p. 477.
- p. 521.
- p. 532.
- Autres sources :
- Roger Brunet, « Canton de Banon », Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013
- Itinéraire entre Revest-des-Brousses et Vachères sur Mappy.
- Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non paginé) (ISBN 2-7399-5004-7)
- « Site à chauves-souris de Vachères » [PDF], sur parcduluberon.fr, Parc naturel régional du Luberon, (consulté le ).
- « FR9302008 - Vachères », sur inpn.mnhn.fr, Muséum national d'histoire naturelle (consulté le ).
- L'eau dans la commune, sur sierm.eaurmc.fr.
- Description de la station d'épuration
- Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est « Copie archivée » (version du 1 novembre 2014 sur l'Internet Archive) », Climathèque, consultée le 11 mars 2013
- « Relevé météo de Forcalquier », MSN Météo
- Fiche horaire ligne B01 : Banon – Manosque [PDF], Région Sud - Provence-Alpes-Côte d'Azur (consulté le ).
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- La Commune est soumise au Règlement national d'urbanisme
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
- Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 12 août 2012
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 97
- Formulaire de recherche « Copie archivée » (version du 25 mai 2012 sur l'Internet Archive), base Dicrim, consultée le 12 août 2012
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne)., § 22391, p. 1199.
- Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 103.
- Guy Barruol, Claude Martel, Jean-Yves Royer, « Glossaire lié à la topographie et à la toponymie de Lure », in Barruol, Réparaz, Royer, Guy Barruol, André de Réparaz et Jean-Yves Royer (directeurs de la publication), La montagne de Lure, encyclopédie d’une montagne en Haute-Provence, Forcalquier, Alpes de Lumière, coll. « Les Alpes de Lumière », , 320 p. (ISBN 2-906162-70-1), no 145-146, p. 229
- Daniel Thiery, « Revest-des-Brousses », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 22 décembre 2011, mis à jour le 23 décembre 2011, consulté le 12 août 2012
- Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 18-19.
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 191.
- Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., carte 72.
- Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 181.
- Henri Joannet et Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées, Les Amis des Mées, , p. 69.
- Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
- Labadie, op. cit., p. 16.
- André de Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence XIXe – XXIe siècles », Méditerranée, 109 | 2007, p. 56 et 59
- Louis de Bresc Armorial des communes de Provence 1866. Réédition - Marcel Petit CPM - Raphèle-lès-Arles 1994
- Pays de Banon : Revest-des-Brousses, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
- « Impôts locaux à Revest-des-Brousses », taxes.com.
- Loi no 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance).
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du XIXe siècle », Provence historique, t. 21, no 85, , p. 287 (lire en ligne).
- Insee, Dossier local - Commune : Revest-des-Brousses, p. 5 (mis à jour le 28 juin 2012)
- Insee, Dossier local, p. 8
- Insee, Dossier local, p. 7
- Insee, Dossier local, p. 16
- Ministère de l'Agriculture, « Orientation technico-économique de l’exploitation », Recensements agricoles 2010 et 2000. (lien : attention, le fichier fait 4,4 Mio)
- Insee, « Exploitations agricoles en 1988 et 2000 », Insee, 2012 (fichier de 24,6 Mio)
- « Des entreprises à l'honneur », Alpes-de-Haute-Provence, no 109, , p. 12.
- Réparaz, op. cit., p. 58
- Observatoire départemental du tourisme, Atlas de l'hébergement touristique, décembre 2008, p. 6
- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 11
- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 13
- Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 44
- Insee, Dossier local, op. cit., p. 17
- Insee, « Hébergements touristiques des communes, 2008, 2009 et 2012 », Insee, 2012 (fichier de 20,8 Mio)
- La charte Bistrot de Pays Bistrot de Pays
- Fédération nationale des bistrots de pays
- Arrêté du 9 juillet 1943, Notice no PA00080450, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 2 décembre 2008.
- Cités dans Philippe Autran, Guy Barruol, Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière n° 153, Forcalquier, 2006.
- Jean-Christophe Labadie, Des Anges, Musée départemental d’art religieux, catalogue de l’exposition à la cathédrale Saint-Jérôme (5 juillet-30 septembre 2013), 2013, (ISBN 978-2-86004014-3), p. 25.
- Labadie, Des Anges, p. 24.
- Arrêté du 24 juin 1964, Notice no PM04000318, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 2 décembre 2008.
- Arrêté du 24 juin 1964, Notice no PM04000317, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 2 décembre 2008.
- Établissements d'enseignements
- École maternelle et élémentaire
- Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, Liste des écoles de la circonscription de Sisteron-Sud, publiée le 27 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010.
- Aire de jeux et d’accueil
- Professionnels et établissements de santé
- Secteur Montagne de Lure « Copie archivée » (version du 27 novembre 2010 sur l'Internet Archive)
Sources externes
- « Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence ─ De Puimoisson à Saint-Julien-du Verdon (liste 6) » (consulté le ).
- « Brigitte Mathieu-Reynaud est l’une des 500 élus qui ont parrainé la candidature de José Bové à l’élection présidentielle de 2007 » (consulté le )
- Pascal Bossut est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Dominique Voynet (Les Verts) à l’élection présidentielle de 1995, cf Conseil constitutionnel, liste des citoyens ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République, Journal officiel de la République française du 12 avril 1995, page 5736, disponible en ligne, consulté le 29 juillet 2010.
Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2007.
- Portail des communes de France
- Portail des Alpes-de-Haute-Provence