Rignieux-le-Franc

Rignieux-le-Franc, ou Rignieux, est une commune du département de l'Ain dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, en France.

Rignieux-le-Franc

Mairie de Rignieux-le-Franc.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Belley
Intercommunalité Communauté de communes de la Plaine de l'Ain
Maire
Mandat
Pascal Pain
2020-2026
Code postal 01800
Code commune 01325
Démographie
Gentilé Rignards
Population
municipale
1 032 hab. (2019 )
Densité 69 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 56′ 25″ nord, 5° 11′ 26″ est
Altitude Min. 237 m
Max. 316 m
Superficie 15,02 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Meximieux
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Rignieux-le-Franc
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Rignieux-le-Franc
Géolocalisation sur la carte : Ain
Rignieux-le-Franc
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Rignieux-le-Franc
Liens
Site web rignieux-le-franc.fr

    Les habitants de Rignieux-le-Franc s'appellent les Rignards[1].

    Géographie

    Rignieux-le-Franc est localisée dans la région Auvergne-Rhône-Alpes dans le département de l'Ain. Située à environ km de Pérouges classée parmi les Plus Beaux Villages de France, la commune est traversée par le Toison, un cours d'eau affluent de l'Ain.

    Situation

    À 39 km au nord-est de Lyon, 32 km au sud-ouest de Bourg-en-Bresse et à environ 15 km d'Ambérieu-en-Bugey, la localité est située sur le relief de la côtière qui marque la fin du plateau de la Dombes, au contact avec la plaine de l'Ain.

    Climat

    Le climat y est de type semi-continental, avec des hivers parfois froids et des étés chauds.

    Quartiers et lieux-dits

    • Le Guillon
    • Le Mas Joly
    • Le Brevet

    Urbanisme

    Typologie

    Rignieux-le-Franc est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,3 %), forêts (26,7 %), zones agricoles hétérogènes (12,1 %), prairies (11,4 %), zones urbanisées (3,3 %), eaux continentales[Note 3] (3,3 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Sarcophage paléochrétien provenant de Rignieux-le-Franc, Paris, musée du Louvre.

    Propriété d'Alphonse-Louis du Plessis de Richelieu et provenant de Fontaines-sur-Saône, un sarcophage paléochrétien fut entreposé à Rignieux-le-Franc, avant d'être acheté par le musée du Louvre en 1864[8].

    À la fin du XVIe siècle, les terres de Rignieux-le-Franc appartiennent aux Saillans de Brézenaud[9].

    Balatières (les)

    Mas mentionné dans un terrier de 1308[10].

    Champremont

    Fief avec maison forte possédé, en 1206, par Gui de la Palud, chevalier, et, en 1268, par Guillaume de Montchalion. A la fin du XVe siècle, il appartenait à la famille Granget. De cette famille il passa, vers 1686, à Gabriel Vernat, seigneur de Bellegarde, puis aux de Maréchal de Courteville[11].

    Toponymie

    Durant la Révolution française, la commune prend temporairement le nom de Rignieux-sur-Toison[12].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Depuis 1945, cinq maires se sont succédé à Rignieux-le-Franc :

    Liste des maires successifs[13]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Mai 1945 1971 Claude Thievon (18..-1967) Rad.  
    1971 1986 Michel Thimon DVG  
    1986 Mars 1989 Albert Jacquemet    
    Mars 1989 2004 Hélène Landry DVD  
    2004 2020 Jean-Marie Castellani[14] SE Retraité
    2020 En cours Pascal Pain SE Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    506641440475448468499509538
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    502552503502507472467439426
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    396401397335322274288285266
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    224205286553743839937953976
    2019 - - - - - - - -
    1 032--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La croix du XIVe siècle sur la place principale fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le .
    • Église Saint-Paul, du XIIe siècle remaniée, de style roman.
    • La croix de Samans  dont ne subsiste que le socle et la base vertical, la croix elle-même ayant disparu  se trouve sur l'emplacement de l'ancienne église Saint-Mamert, entièrement détruite en 1813[17].

    Espaces verts et fleurissement

    En 2014, la commune de Rignieux-le-Franc bénéficie du label « ville fleurie » avec « une fleur » attribué par le conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[18].

    Rignieux-le-Franc au cinéma

    Héraldique

    Les armes de Rignieux-le-Franc se blasonnent ainsi[19] : D'azur à la bande d'or remplie de gueules accompagnée de deux étoiles d'argent.


    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Rignieux-le-Franc », sur lion1906.com : « Les habitants de Rignieux-le-Franc s'appellent les Rignards ».
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. T. G., « Un sarcophage du village conservé au musée du Louvre », Journal de la Côtière, no 950, , p. 16.
    9. T. P., « L’allée de l’ancienne chapelle », Journal de la Côtière, no 919, , p. 20.
    10. Aubret, t. II, p. 137.
    11. Doc. Dombes, t. I, p. 64 et 65. — fiefs et paroisses de l'arrondis, de Trévoux, p. 329.
    12. « Noms révolutionnaires des communes du département de l'Ain », sur ain-genealogie.fr (consulté le )
    13. Dominique Saint-Pierre, Dictionnaire des hommes et des femmes politiques de l'Ain, , Musnier-Gilbert, 2011.
    14. Rignieux-le-Franc - Jean-Marie Castellani passe le flambeau.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    17. T.G., « Une croix pas comme les autres », Journal de la Côtière, no 975, , p. 20.
    18. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
    19. Banque de blason, sur labanquedublason2.com (section “communes de France” puis “01” puis “Rignieux-le-Franc”)

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Ouvrage collectif, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Meximieux : Meximieux, Bourg-Saint-Christophe, Charnoz, Faramans, Joyeux, Le Montellier, Pérouges, Rignieux-le-Franc, Saint-Éloi, Saint-Jean-de-Niost, Saint-Maurice-de-Gourdans, Villieu-Loyes-Mollon, Société d'histoire et d'archéologie de la Plaine de l'Ain, , 306 p. (ISBN 978-2907656320)
    • Michel Thimon, Un Village comme tant d'autres ! le mien ! : Rignieux-le-Franc, , 93 p. (ASIN B0014KGT1E)

    Articles connexes

    Liens externes

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