Roquefixade

Roquefixade (en occitan languedocien : Ròcafixada) est une commune française située dans l'est du département de l'Ariège, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité.

Roquefixade
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Pamiers
Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Olmes
Maire
Mandat
Michel Sabatier
2020-2026
Code postal 09300
Code commune 09249
Démographie
Gentilé Rocofissadois
Population
municipale
147 hab. (2019 )
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 56′ 10″ nord, 1° 45′ 24″ est
Altitude Min. 508 m
Max. 995 m
Superficie 12,31 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Foix
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Pays d'Olmes
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Roquefixade
Géolocalisation sur la carte : France
Roquefixade
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Roquefixade
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Roquefixade

    Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Douctouyre, le ruisseau de la Baure et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « pechs de Foix, Soula et Roquefixade, grotte de l'Herm »), un espace protégé (les « gorges de Péreille ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Roquefixade est une commune rurale qui compte 147 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 713 habitants en 1836. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Foix. Ses habitants sont appelés les Rocofissadois ou Rocofissadoises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château, classé en 1995.

    Géographie

    Localisation

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes
    1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

    La commune de Roquefixade se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 13 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, à 23 km de Pamiers[2], sous-préfecture, et à km de Lavelanet[3], bureau centralisateur du canton du Pays d'Olmes dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lavelanet[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Nalzen (2,0 km), Leychert (2,4 km), Roquefort-les-Cascades (2,9 km), Ilhat (3,3 km), Péreille (3,7 km), Freychenet (4,2 km), Carla-de-Roquefort (4,6 km), Raissac (4,7 km).

    Sur le plan historique et culturel, Roquefixade fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité[5].

    Roquefixade est limitrophe de sept autres communes.

    Géologie et relief

    La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. Elle est marquée par le front du chevauchement frontal nord-pyrénéen qui la traverse d'est en ouest, séparant la Zone nord-pyrénéenne (ZNP) au sud de la Zone sous-pyrénéenne (ZSP) au nord, qui constitue la frange sud du Bassin aquitain. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années, et pour d'autres du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles « n°1075 - Foix » et « n°1076 - Lavelanet » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[7],[8] et leurs notices associées[9],[10].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 12,31 km2[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 12,41 km2[8]. Son relief est particulièrement escarpé puisque la dénivelée maximale atteint 487 mètres. L'altitude du territoire varie entre 508 m et 995 m[14].

    Hydrographie

    Réseaux hydrographique et routier de Roquefixade.

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par le Douctouyre, le ruisseau de la Baure, le ruisseau des Ecrevisses et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[16],[17].

    Le Douctouyre, d'une longueur totale de 42,08 km, prend sa source dans la commune de Freychenet et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Hers-Vif à Vals, après avoir traversé 16 communes[18].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[19]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[20]. À l'est du département, l’influence méditerranéenne accentue les contrastes saisonniers, le climat y est plus sec[21].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[19].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 10,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 826 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[23] complétée par des études régionales[24],[25] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Les Cascades », sur la commune de Roquefort-les-Cascades, mise en service en 1996[26] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[27],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 12,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 053,2 mm pour la période 1981-2010[28]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949 et à 52 km[29], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[30], à 12,3 °C pour 1981-2010[31], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[32].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[33],[34].

    Un espace protégé est présent sur la commune : les « gorges de Péreille », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 39,6 ha[35].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : le « pechs de Foix, Soula et Roquefixade, grotte de l'Herm »[37], d'une superficie de 2 211 ha, un milieu souterrain exceptionnel (site reproduction trois espèces dechauves souris) avec une forte biodiversité[38].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 7] est recensée sur la commune[39] : « le Plantaurel entre Foix et Lavelanet » (11 312 ha), couvrant 26 communes du département[40] et deux ZNIEFF de type 2[Note 8],[39] :

    Urbanisme

    Typologie

    Roquefixade est une commune rurale[Note 9],[43]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[44].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Foix, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,5 %), prairies (32,8 %), zones agricoles hétérogènes (12,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,3 %)[45].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 118, alors qu'il était de 121 en 2013 et de 116 en 2008[I 5].

    Parmi ces logements, 62 % étaient des résidences principales, 26,6 % des résidences secondaires et 11,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,5 % des appartements[I 5].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Roquefixade en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (26,6 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 84,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (79,7 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 6].

    Le logement à Roquefixade en 2018.
    Typologie Roquefixade[I 5] Ariège[I 7] France entière[I 8]
    Résidences principales (en %) 62 65,7 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 26,6 24,6 9,7
    Logements vacants (en %) 11,4 9,7 8,2

    Voies de communication et transports

    Accès avec les routes départementales D 117 (ex-RN 117) et D 9A.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Roquefixade est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[46],[47].

    Risques naturels

    Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Roquefixade.

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[48].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Roquefixade[49]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[50].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[51].

    Toponymie

    Roquefixade découle de Rocafissada, roche fissurée.

    Histoire

    Se substituant à Roquefixade, La Bastide-de-Montfort, nommée ainsi un temps en l’honneur de Simon de Montfort (vainqueur de la Croisade des Albigeois et auteur de la destruction du village et du château entre 1209 et 1212), était une bastide royale sans paréage bâtie en 1288 sur ordre du roi par le sénéchal de Carcassonne et de Béziers Simon Briseteste. Elle était voulue pour être un symbole de la victoire contre l'hérésie cathare.

    Roquefixade perdura en châtellenie royale jusqu'à la Révolution[Laquelle ?] ; outre Roquefixade, elle comprenait Leychert, Nalzen et Soula ainsi que Saint-Cirac et Enrivière, aujourd'hui deux hameaux de Soula. Caraybat, autre hameau de Soula, dépendait de Celles.

    Le , 82 partisans FTP sont attaqués par la Milice puis par les Allemands près du hameau de Coulzonne, sur la commune. 11 maquisards sont abattus. Le lendemain, les Allemands encerclent le village et y surprennent 5 autres maquisards, qui seront tués. Néanmoins, ce maquis continuera son action jusqu'à la libération de l'Ariège.

    Politique et administration

    Mairie.

    Découpage territorial

    La commune de Roquefixade est membre de la communauté de communes du Pays d'Olmes[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Lavelanet. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[52].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Pamiers, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Pays d'Olmes pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[53].

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[54],[55].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1872   Gabriel Fau    
    1983 2009 Yves Maris    
    2009 2014 Francine Authié    
    2014 2020 Charles Castillo SE Retraité
    2020 En cours Michel Sabatier DVG Artisan
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[57].

    En 2019, la commune comptait 147 habitants[Note 11], en diminution de 3,29 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    680673681634706713696689700
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    641677635632617551497522440
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    427402383277237214211206177
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    148139142168170151150146153
    2015 2019 - - - - - - -
    151147-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[58] puis Insee à partir de 2006[59].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[60] 1975[60] 1982[60] 1990[60] 1999[60] 2006[61] 2009[62] 2013[63]
    Rang de la commune dans le département 176 188 148 135 185 178 182 182
    Nombre de communes du département 340 328 330 332 332 332 332 332

    Culture et festivités

    En août, dans l'église, se tient le festival musical Musica del temps passat[64]. Le temps de quatre soirées, ont lieu des concerts de musiques médiévale ou baroque, de France et d'ailleurs.

    Activités sportives

    Escalade, chasse, randonnée pédestre : sentier cathare et sentier de grande randonnée 107.

    Économie

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 10]9,3 %17,6 %9,5 %
    Département[I 11]8,9 %11,1 %11,2 %
    France entière[I 12]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 75 personnes, parmi lesquelles on compte 74,3 % d'actifs (64,9 % ayant un emploi et 9,5 % de chômeurs) et 25,7 % d'inactifs[Note 12],[I 10]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Foix, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 13]. Elle compte 17 emplois en 2018, contre 23 en 2013 et 18 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 50, soit un indicateur de concentration d'emploi de 34,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,2 %[I 14].

    Sur ces 50 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 9 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 83,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 16,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

    Activités hors agriculture

    13 établissements[Note 13] sont implantés à Roquefixade au [I 17]. Le secteur des activités immobilières est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,8 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 13 entreprises implantées à Roquefixade), contre 4,2 % au niveau départemental[I 18].

    Agriculture

    La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région sous-pyrénéenne »[65]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est l'élevage d'ovins et de caprins[66].

    198820002010
    Exploitations161011
    Superficie agricole utilisée (ha)7501158850

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 16 lors du recensement agricole[Note 15] de 1988 à 10 en 2000 puis à 11 en 2010[66], soit une baisse de 31 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 48 % de ses exploitations[68]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 750 ha en 1988 à 850 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 47 à 77 ha[66].

    Culture locale et patrimoine

    • La mairie.

    Sur la place du village, la mairie affiche clairement son appartenance occitane: la comuna (prononcer "la coumuno" en accentuant le "u")

    Sur le chemin des ruines du château de Roquefixade dont l'existence est attestée depuis 1034[76] est visible une stèle.Sur la croix est représenté un oiseau (l'Esprit-Saint ?). Sur la colonne est inscrite une date en chiffres romains avec une erreur d'écriture « MCMDXXXVI » signifiant « 2436 » ? La seconde lettre M a été ajoutée par erreur. C'est pourquoi la date « MCDXXXVI » signifie « 1436 ».

    Personnalités liées à la commune

    Fils aîné de Étienne Darnaud, notaire puis juge au Tribunal de Foix (Ariège). En 1808, Antoine Darnaud, entame une carrière militaire dans les Chasseurs de montagne de l'Ariège. Qu'il poursuit jusqu'en 1814 date à laquelle il est mis à la retraite, après avoir été lieutenant et participé aux campagnes d'Espagne et du Portugal, titulaire de sept citations. Pendant les Cent-Jours en 1815, il est aide de camp du général Laffite.

    En 1830, le général Laffite nomme Antoine Darnaud, Commandant en chef des Gardes nationales de l'Ariège. Par la suite, il est nommé Juge de paix à Lavelanet. Élevé au grade de Chevalier de la Légion d'Honneur en 1848, il est médaillé de Sainte-Hélène. Il est mis à la retraite en 1865.

    Dans son « Histoire des Ariégeois », l'abbé Duclos signale que durant la campagne d'Espagne, il manquera de peu de capturer le général anglais Wellington. Ce dernier et son entourage eurent à peine le temps de fuir, laissant sur ce lieu, le déjeuner, la vaisselle plate, et Lord Paget, chef d'état-major du général anglais, qui fut emmené prisonnier[77].

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Société académique d'architecture, Les bastides du Lauragais et du pays de Foix : Carcassonne, Chalabre, Mazères, Mirepoix, Montgeard, Revel, Roquefixade, Saint-Félix-Lauragais, Villefranche-de-Lauragais, Diagram, Toulouse, 1991, 32 p.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
    3. Les normales servent à représenter le climat dans lequel nous vivons. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[36].
    7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[67].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Roquefixade » (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    5. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Roquefixade - Section LOG T2 » (consulté le ).
    6. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Roquefixade - Section LOG T7 » (consulté le ).
    7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Ariège - Section LOG T2 » (consulté le ).
    8. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
    9. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Roquefixade » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Roquefixade » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 en Ariège » (consulté le ).
    12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    14. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Roquefixade » (consulté le ).
    15. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    16. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Roquefixade » (consulté le ).
    18. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 en Ariège » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Stephan Georg, « Distance entre Roquefixade et Foix », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Roquefixade et Pamiers », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Roquefixade et Lavelanet », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de Roquefixade », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 348-349.
    6. Carte IGN sous Géoportail
    7. « Carte géologique de Roquefixade » sur Géoportail (consulté le 22 avril 2022).
    8. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Roquefixade », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    9. « Notice associée à la feuille n°1075 - Foix de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    10. « Notice associée à la feuille n°1076 - Lavelanet de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Roquefixade », sur le site de l'Insee (consulté le )
    12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
    14. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    15. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    16. « Fiche communale de Roquefixade », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    17. « Carte hydrographique de Roquefixade » sur Géoportail (consulté le 29 octobre 2021).
    18. Sandre, « le Douctouyre »
    19. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    20. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    21. [PDF]« Plan Local d’Urbanisme d’Allières – Rapport de présentation », sur wxs-gpu.mongeoportail.ign.fr, (consulté le ), p. 125
    22. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    23. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    24. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    25. [PDF]« Le changement climatique dans les Pyrénées : impacts, vulnérabilités et adaptation. », sur opcc-ctp.org (consulté le ).
    26. « Station Météo-France Les Cascades - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    27. « Orthodromie entre Roquefixade et Roquefort-les-Cascades », sur fr.distance.to (consulté le ).
    28. « Station Météo-France Les Cascades - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    29. « Orthodromie entre Roquefixade et Lorp-Sentaraille », sur fr.distance.to (consulté le ).
    30. « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    31. « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    32. « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    33. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
    34. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    35. « les « gorges de Péreille » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    36. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    37. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Roquefixade », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    38. « site Natura 2000 FR7300842 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    39. « Liste des ZNIEFF de la commune de Roquefixade », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    40. « ZNIEFF « le Plantaurel entre Foix et Lavelanet » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    41. « ZNIEFF « le Plantaurel » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    42. « ZNIEFF les « montagnes d'Olmes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    43. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    44. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    45. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    46. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) de l'Ariège » [PDF], sur le site de la préfecture, (consulté le ), chapitre Liste des risques par commune.
    47. « Les risques près de chez moi - commune de Roquefixade », sur Géorisques (consulté le )
    48. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) de l'Ariège » [PDF], sur le site de la préfecture, (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    49. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) de l'Ariège » [PDF], sur le site de la préfecture, (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    50. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Roquefixade », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    51. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) de l'Ariège » [PDF], sur le site de la préfecture, (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    52. « communauté de communes du Pays d'Olmes - fiche descriptive au  », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
    53. « Découpage électoral de l'Ariège (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    54. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    55. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    56. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    57. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    58. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    59. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    60. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    61. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    62. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    63. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    64. « Musica del temps passat Roquefixade, Soirees musicales Roquefixade », sur www.roquefixade.fr (consulté le )
    65. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    66. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Roquefixade - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    67. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
    68. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Ariège » (consulté le ).
    69. « Horaires », sur Eglise info (consulté le )
    70. « Mairie de Roquefixade, L'église Saint-Jean-Baptiste de Roquefixade », sur www.roquefixade.fr (consulté le )
    71. « Recherche - POP », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    72. Fontaine, Roquefixade (Ariège)
    73. « Monument aux morts de la guerre de 1939-1945 », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    74. « Château cathare », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    75. « Château », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    76. Château de Roquefixade, Association Château de Roquefixade
    77. tome 3 - p. 229
    • Portail des communes de France
    • Portail des Pyrénées
    • Portail de l’Ariège
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.