Rue de Turbigo
La rue de Turbigo est une voie des 1er, 2e et 3e arrondissements de Paris, en France.
1er, 2e, 3e arrts Rue de Turbigo
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Situation | ||
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Arrondissements | 1er 2e 3e | |
Quartiers | Halles (1er arr.) Bonne-Nouvelle (2e arr.) Sainte-Avoye (3e arr.) Arts-et-Métiers (3e arr.) |
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Début | 8-18, rue Montorgueil | |
Fin | 1, rue Notre-Dame-de-Nazareth et 199, rue du Temple | |
Morphologie | ||
Longueur | 1 165 m | |
Largeur | Minimum : 20 m | |
Historique | ||
Création | 1854 (DUP) | |
Géocodification | ||
Ville de Paris | 9490 | |
DGI | 9504 | |
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Images sur Wikimedia Commons | ||
Situation et accès
Longue de 1 165 mètres, elle commence aux 8-18, rue Montorgueil et se termine au 1, rue Notre-Dame-de-Nazareth et au 199, rue du Temple[1].
Elle est desservie, d’est en ouest, par la ligne à la station Temple, par les lignes à la station Arts et Métiers, par la ligne à la station Étienne Marcel, ainsi que par les lignes de bus RATP 75 N12 N23.
Origine du nom
Le nom de cette voie perpétue le souvenir de la bataille de Turbigo, victoire remportée sur les Autrichiens le [1].
Historique
Le percement de cette voie est déclaré d'utilité publique en 1854 en même temps que celui du boulevard de Sébastopol et du prolongement de la rue Réaumur[2]. Réalisé dans le cadre des transformations de Paris sous le Second Empire, il a pour but de relier la place de la République (alors « place du Château-d'Eau ») aux nouvelles Halles centrales. Le percement de la rue a fait disparaître, en 1866, la prison des Madelonnettes[3] ainsi que de nombreuses maisons anciennes[1].
Le 30 janvier 1918, durant la Première Guerre mondiale, le no 31 rue de Turbigo est touché lors d'un raid effectué par des avions allemands[4],[1].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Nos 9 et 45 : au XIXe siècle, deux restaurants Bouillon Duval s'y trouvaient.
- No 36 : c'est là qu'habitait un nommé Vilaret qui logeait l'artiste peintre Maurice Bompard (1857-1936) en 1885[5].
- No 34 : ici se trouvait dans les années 2000 une plaque commémorative fantaisiste : « Pierre SALATIER / Programmeur / EST NE DANS CET IMMEUBLE / le 12 novembre 1976 »[6].
- No 39 : hôtel Le Chariot d'or. Une plaque ancienne sur la façade indique : « Le Chariot d'or, fondé au XIVe siècle ».
- No 44 : ancien siège du journal Charlie Hebdo.
- No 57 : immeuble de 1859 dont la façade est ornée de la plus haute cariatide de Paris. Cet ange haut de trois étages est sculpté d'après un dessin d'Auguste Émile Delange, réalisé en 1851, à l'occasion d'un concours aux Beaux-Arts dont le thème était de proposer un phare en hommage au physicien Augustin Fresnel, inventeur de la lentille à échelons[7],[1].
- No 64 : en 1860 s'y trouve le magasin de nouveautés Le Palais de la Mode[1].
- No 69 : entrée du lycée Turgot[1].
- No 70 bis : à l'origine école municipale de dessin Germain-Pilon puis collège technique des métiers de la chaussure[1]. De nos jours lycée professionnel Abbé-Grégoire.
- No 75 : immeuble dans lequel est né l'homme politique Pierre Mendès-France en 1907[8]. Une plaque commémorative lui rend hommage.
- En 1867, Ernest Cognacq ouvre dans cette rue son premier magasin, Au Petit Bénéfice[1].
Notes, sources et références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, septième édition, 1963, t. 2 (« L-Z »), « Rue de Turbigo », p. 577-578.
- Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), « Décret du 29 septembre 1854 », p. 286.
- Charles Virmaître : Paris oublié.
- Exelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute
- Catalogue de la 27e Exposition d'Amiens de 1885, p. 11.
- « Epigraphie immobilière parisienne » (consulté le ).
- Rodolphe Trouilleux, Paris secret et insolite, photographies de Jacques Lebar, Parigramme, 2009, 269 p. (ISBN 978-2840965725).
- Cf. plaque sur la façade.
Articles connexes
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