Bon-Encontre
Bon-Encontre est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).
Pour les articles homonymes, voir Encontre.
Bon-Encontre | |||||
Statue de la Vierge. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Lot-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Agen | ||||
Intercommunalité | Agglomération d'Agen | ||||
Maire Mandat |
Laurence Lamy 2020-2026 |
||||
Code postal | 47240 | ||||
Code commune | 47032 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bon-Encontrais | ||||
Population municipale |
6 224 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 303 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 11′ 14″ nord, 0° 40′ 22″ est | ||||
Altitude | Min. 48 m Max. 209 m |
||||
Superficie | 20,56 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Agen (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Agen (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Agen-2 | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
| |||||
Liens | |||||
Site web | http://www.ville-bon-encontre.fr | ||||
Ses habitants sont appelés les Bon-Encontrais.
Géographie
Localisation
Commune de l'aire d'attraction d'Agen située dans son unité urbaine à 4 km au sud-est d'Agen dans le Sud-Ouest de la France, au sud-est du département de Lot-et-Garonne sur la rive droite de la Garonne et au bord du canal latéral à la Garonne. La ville se trouve entre Toulouse (107 km) et Bordeaux (132 km).
L’orientation et la localisation de Bon-Encontre par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant :
Ville | Agen | Toulouse | Bordeaux | Montpellier | Marseille | Nantes | Lyon | Nice | Paris | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Distance
Orientation |
attenant (NO) | 89 km (SE) | 124 km (NO) | 264 km (SE) | 389 km (SE) | 380 km (N) | 371 km (NE) | 529 km (E) | 535 km | |
source : estimation par |
Communes limitrophes
Géologie et relief
Situés en bordure de la plaine alluviale de la Garonne, les 2 056 ha du territoire communal s’étagent depuis cette plaine jusqu’aux collines bordant la vallée pour atteindre 209 m d’altitude à son point le plus haut.
Hydrographie
La commune est traversée par le canal du Midi et le Mondot affluent de la Garonne qui passe non loin ; d’ailleurs le sous-sol est formé d’alluvions de la Garonne.
Climat
L'agglomération bénéficie d’un climat tempéré doux en automne, avec des printemps humides, des étés assez chauds et secs et des hivers doux. Janvier, le mois le plus froid, atteint des températures proches de 5 °C. Le record de température minimale a été enregistré en avec -−17,4 °C . Au printemps, les mois d’avril et de mai sont souvent pluvieux. L’été est chaud et sec. Enfin, l’automne est doux et peu pluvieux[2].
Ville | Ensoleillement (h/an) |
Pluie (mm/an) | Neige (j/an) | Orage (j/an) | Brouillard (j/an) |
---|---|---|---|---|---|
Médiane nationale | 1 852 | 835 | 16 | 25 | 50 |
Agen-Bon Encontre | 1 984 | 716 | 4,8 | 30,1 | 70,6 |
Paris | 1 662 | 637 | 12 | 17 | 8 |
Nice | 2 724 | 733 | 1 | 27 | 1 |
Strasbourg | 1 693 | 665 | 26 | 28 | 51 |
Brest | 1 530 | 1 210 | 7 | 12 | 76 |
Bordeaux | 2 035 | 944 | 3 | 31 | 69 |
Mois | Janv. | Fév. | Mars | Avril | Mai | Juin | Juil. | Août | Sept. | Oct. | Nov. | Déc. | Année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Températures minimales moyennes °C (Agen-Bon Encontre)[3] | 3,1 | 4,5 | 5,0 | 6,7 | 10,6 | 13,2 | 15,4 | 15,1 | 13,0 | 10,6 | 6,6 | 4,0 | 8,2 |
Températures maximales moyennes °C (Agen-Bon Encontre)[3] | 8,5 | 10,8 | 13,6 | 16,4 | 20,2 | 23,8 | 26,9 | 26,2 | 24,1 | 19,0 | 12,5 | 8,8 | 17,6 |
Températures moyennes °C (Agen-Bon Encontre)[3] | 5,1 | 6,7 | 8,6 | 11,3 | 14,8 | 18,2 | 20,8 | 20,2 | 18,0 | 14,0 | 8,6 | 5,6 | 12,6 |
Quartiers et lieux-dits
La ville comporte plusieurs zones urbaines :
- la principale, au sud-ouest de la commune, se trouve le long de la route départementale 813 ex-RN 113 ;
- la seconde, plus à l'ouest, le Petit Colayrac, est contiguë à l'agglomération d'Agen ;
- un certain nombre de hameaux comme la Frégate, Saint-Ferréol, Frances et Cassou sont disséminés dans les collines et vallons plus à l'est.
Transports
- Transport routier
A62 L’autoroute A62 (échangeur no 7 Le Passage d'Agen)
N 113 La route nationale 113 relie Bon-Encontre à Toulouse et Bordeaux.
- Transport aérien
L’aéroport Agen-La Garenne assure une liaison avec Paris-Orly.
- Transport fluvial
Le canal latéral à la Garonne suit celle-ci depuis Toulouse jusqu’à Bordeaux.
- Transport ferroviaire
La gare la plus proche est la gare d'Agen. La gare de Bon-Encontre se trouvait autrefois près de la commune mais a été fermée et démolie.
- Transport urbain
Le réseau Tempo exploité par la société Keolis Agen et dessert les 29 communes de l'agglomération d'Agen soit un total de 92 042 habitants depuis le , en remplacement du réseau Transbus.
Urbanisme
Typologie
Bon-Encontre est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Agen, une agglomération intra-départementale regroupant 16 communes[7] et 80 456 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Agen dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (29,1 %), zones agricoles hétérogènes (23,9 %), terres arables (23,1 %), zones urbanisées (19,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,5 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Antiquité
Bon-Encontre est édifiée sur les vestiges d'une cité gallo-romaine.
En 1997, d'importants vestiges d'une villa gallo-romaine ont été mis au jour. Cette villa du Ier siècle, dont le nom d'origine est inconnu, présente l'originalité de n'avoir subi aucune modification et son plan d'origine est resté intact. Les enduits muraux en particulier datent de cette époque alors que les mosaïques semblent dater du IVe siècle. Cette villa était vaste et comprenait des bâtiments de ferme pour loger les domestiques, stocker les outils et élever du bétail. Un cimetière était situé à côté de la villa. Des tombes y ont été découvertes, d’origine soit gallo-romaine, soit franque.
Il est à peu près certain qu’un petit village se développa dans ce lieu et qu'il fut ravagé par les hordes barbares qui envahirent et traversèrent la contrée. Les Wisigoths qui s’y installèrent pendant quelques dizaines d’années le reconstruisirent partiellement mais les Normands, plus tard, l’incendièrent.
En , un sondage a permis de découvrir la partie thermale et deux hectares de bâtiments agricoles.
Moyen Âge
Au Moyen Âge, Bon-Encontre s'appelait alors Pau et était parfois appelé La Roqual du nom d'un lieu-dit du village. C'était un village formé essentiellement de paysans. La culture de la terre y était prépondérante.
Une grande partie du patrimoine bon-encontrais date de cette époque :
- au XIe siècle, l'église Saint-Radegonde fut construite, elle resta pendant longtemps l'unique lieu de culte de la ville. Cette église a été construite sur l'emplacement de la villa gallo-romaine mise au jour en 1997 et elle a été édifiée en grande partie avec les pierres de cette villa ;
- le château de Plèneselve date du XIIe siècle ;
- le château de Castelnoubel a été édifié au XIIe siècle ;
- l'église Saint-Étienne de Cassou date du XIIIe siècle.
À partir du XVIe siècle
La ville n'a acquis son nom qu'au XVIe siècle à la suite de la découverte d'une petite statuette de la Vierge Marie.
La légende
Selon la légende, vers 1550, le dernier fils d'une famille de laboureur, Jacques Frayssinet, remarqua qu'un de ses bœufs avait l'habitude de s'éloigner du troupeau pour s'agenouiller devant un buisson. Le jeune homme, curieux, s'approcha et découvrit une statuette de la Vierge haute de un pied environ (trente-trois centimètres). Il la ramena et la montra à sa mère qui s'écria « Hé ? Dieu nous donne bonne-rencontre ». Cette phrase donna son nom à la petite statue ainsi qu'à la commune. Elle fut déposée dans la huche de l'habitation. Lorsque le curé de Sainte-Radegonde fut convié pour la contempler, cette dernière avait disparu.
Le jeune homme retrouva ensuite la statuette dans le buisson. Il l'amena au curé qui lui donna une place plus honorable mais la statuette ne s'en contenta pas et retourna dans le buisson. Le curé, comprenant que c'est là qu'elle voulait être honorée, la mit dans une niche au pied d'une croix de bois. La croix fut ensuite remplacée par un petit oratoire qui fut béni le . C'est à partir de cette date que commencèrent les pèlerinages qui prirent rapidement une importance considérable.
La statuette est aujourd'hui enfermée dans un reliquaire exposé derrière le maître autel de la basilique Notre-Dame de Bon-Encontre.
Les pèlerinages
À côté de l'oratoire abritant la statuette de la Vierge, on construisit en 1600 une église. Cette entreprise, principalement initiée par l'archevêque d'Agen Mgr Nicolas de Villars, fut achevée en 1604.
De 1611 à la Révolution, le pèlerinage fut desservi par les religieux de la Fraternité séculière Tiers-Ordre de Saint-François dont le couvent de Bon-Encontre avait été fondé par Marguerite de Valois.
Vers le milieu du XIXe siècle, l’église s’avéra trop petite et l’on décida d’édifier la basilique actuelle, la basilique Notre-Dame-de-Bon-Encontre.
Depuis cinq cents ans, la ville est sujette aux pèlerinages sans interruption, avec un frein pendant la période de la Révolution. Des reines, comme Marguerite de Navarre, des princes, des consuls, des confréries de pénitents, des paroisses de l'Agenais, de la Guyenne et des provinces environnantes se succédèrent pour venir se recueillir à Bon-Encontre. Les pèlerinages étant surtout un culte à la Vierge Marie, ils s'effectuent principalement au mois de mai, mois de Marie.
Politique et administration
Liste des maires
Voici la liste des maires successifs de Bon-Encontre[13] :
Politique de développement durable
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[15].
Politique environnementale
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[16].
Jumelages
Les objectifs de l'association de jumelage sont, d’une part l’aide au développement humain, économique et social de l’île sénégalaise, et d’autre part, la vulgarisation de la culture africaine au bénéfice des Bon-Encontrais. Ce jumelage a pour origine la rencontre de deux jeunes Bon-Encontrais avec un artiste carabanais, Malang Badji suivie de deux voyages, en février 1996 et en février 1997.
Les réalisations et projets liés à ce jumelage sont :
- aide matérielle (pirogue, matériel scolaire, médicaments etc.) ;
- échanges culturels (fonds de bibliothèque, expositions, voyages etc.) ;
- action de solidarité (sinistrés du ferry Le Joola, parrainage d’enfants).
Les projets sont entre autres : la construction d’une école, la pérennisation des soirées d’entraide, la poursuite des opérations de parrainage d’enfants et la construction d'un réseau d'eau potable.
Intercommunalités
Bon-Encontre participe à cinq structures intercommunales :
- l'Agglomération d'Agen ;
- le SIVU Sport Boé/Bon-Encontre ;
- le SIVU économique et social Boé/Bon-Encontre ;
- le SIVU Bon-Encontre/Pont-du-Casse ;
- le SIVOM.
L'Agglomération d'Agen
La communauté d'agglomération dénommée Agglomération d'Agen regroupe vingt neuf communes de l'aire urbaine d'Agen depuis 2013.
La commune de Bon-Encontre est parfois reconnue comme étant à l'origine de la communauté d'agglomération d'Agen puisqu'elle a contribué à relancer le syndicat intercommunal, ancêtre de la communauté d'agglomération d'Agen.
Dans le cadre de son domaine de compétence, l'Agglomération d'Agen est l'autorité organisatrice du réseau de transports urbains et du service de collecte des déchets pour l'ensemble de l'agglomération.
SIVU Boé/Bon-Encontre
Les SIVU de Boé/Bon-Encontre agit à plusieurs niveaux.
Tout d'abord, sur le plan social, il gère un pôle d'accueil de proximité pour
- les demandeurs d'emploi : réalisation de CV, offres d'emploi…
- lutter contre l'illettrisme : ateliers de lecture et d'écriture, accompagnement dans les démarches administratives…
- les jeunes de seize à vingt ans (Centre d'Action Jeune).
De plus, le SIVU a une mission sportive. En effet, les deux villes mettent en commun leurs infrastructures afin de permettre aux sportifs de pouvoir pratiquer vingt-deux disciplines. Toutes ces infrastructures sont gérées par le SIVU. Ainsi, le stade de Bon-Encontre est utilisé pour la pratique du rugby, de l'athlétisme, du baseball ou du tennis alors que la Halle des Sports de Boé sera utilisée par les footballeurs ou les archers.
SIVU Bon-Encontre/Pont-du-Casse
Dans les années 1980, Bon-Encontre et Pont-du-Casse ont uni leurs efforts pour réhabiliter le site d'une ancienne tuilerie à l'abandon et y installer successivement un centre équestre, un jardin botanique, puis un village de vacances. Le SIVU (dit SIVU de DAREL) est propriétaire du terrain et aide les deux villes pour la gestion.
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2019, la commune comptait 6 224 habitants[Note 3], en augmentation de 0,19 % par rapport à 2013 (Lot-et-Garonne : −0,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,2 % la même année, alors qu'il est de 33,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 927 hommes pour 3 255 femmes, soit un taux de 52,65 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,96 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Superficie et population
La ville de Bon-Encontre a une superficie de 2 056 hectares et une population de 6 068 habitants[23].
Rang | Population | Superficie | Densité |
---|---|---|---|
France | 1701e | 7723e | 2871e |
Aquitaine | 80e | 563e | 107e |
Lot et Garonne | 8e | 79e | 6e |
Arrondissement d'Agen | 3e | 14e | 4e |
Agglomération d'Agen | 3e | 4e | - |
Canton Agen sud est | 1er | 1er | 2d |
Natalité et mortalité
1990-1999 | 1982-1990 | 1975-1982 | |
Taux de natalité (en ‰) | 11,29 | 12,10 | 11,01 |
Taux de mortalité (en ‰) | 7,04 | 6,76 | 9,07 |
Taux annuel - Solde naturel (en %) | +0,43 | +0,53 | +0,19 |
Taux annuel - Solde migratoire (en %) | +0,37 | +1,79 | +1,91 |
Taux de variation annuel total (en %) | +0,80 | +2,32 | +2,11 |
Économie
Économie de la ville
La ville est relativement dynamique sur le plan économique. Elle possède deux zones industrielles et une zone commerciale :
- La zone industrielle de Laville accueille trente cinq industriels, avec comme activité dominante la chimie fine (Archimica) ;
- La zone industrielle Jean-Malèze a pour activité dominante l'alimentaire (plateforme de distribution Système U), la transformation de viandes (Bigard) et les transports ;
- La ZAC commerciale de Redon abrite des grandes surfaces : bricolage, hypermarché, vêtements, restaurants, centre auto, meubles, etc.
Au premier janvier 2007, le territoire communal comportait 361 entreprises employant 2 330 salariés[24]. Les 45 entreprises industrielles, dont 3 de plus de 50 salariés, en employaient 22,3 % soit 520 salariés. Avec nombre égal d'entreprises, le secteur de la construction occupait moitié moins de monde : 45 entreprises, dont 2 de plus de 50 salariés, employaient 253 salariés (10,9 %). Les commerces formaient le quart des entreprises (88 établissements) et employaient 481 personnes soit le cinquième des salariés de la commune notamment dans la grande distribution (cinq grandes enseignes). Les services restent de loin le premier secteur d'activité et représentent la moitié des entreprises et des salariés : 183 entreprises employaient 1073 salariés. Si l'on se réfère aux statistiques de 1999, les salariés formaient 80 % de la population active. Par contre, en 2000, s'il n'y avait que 31 exploitations agricoles (dont seulement 12 à plein temps), elles occupaient 59 personnes et utilisaient 931 ha de terres (essentiellement en grandes cultures type maïs). Enfin au de 2007 la commune comportait 167 chômeurs.
De ce fait la moitié des foyers bon-encontrais déclaraient en 2006 un revenu fiscal supérieur à 18 170 € soit plus que la moyenne 15 123 €. Ce qui fait que 59,3 % des foyers y étaient imposables alors que la moyenne est de 45,4 %[25].
Emploi
La population active représente 46,1 % de la population et 11,0 % de cette population est au chômage[26]. Le revenu moyen par ménage est de 19 518 €/an alors que la moyenne nationale est de 15 027 €/an[26].
Ensemble | Ayant un emploi | Chômeurs | |
Ensemble | 2 655 | 88,5 % | 11,0 % |
De 15 à 24 ans | 156 | 72,4 % | 21,8 % |
De 25 à 49 ans | 1 880 | 89,0 % | 10,9 % |
De 50 ans ou plus | 619 | 91,3 % | 8,7 % |
Hommes | 1 367 | 91,1 % | 8,2 % |
Femmes | 1 288 | 85,9 % | 14,1 % |
Vie locale
Enseignement
Bon-Encontre est dans l'académie de Bordeaux.
- Écoles maternelle
L'école maternelle François-Mitterrand accueillait[Quand ?] 185 enfants répartis en six classes.
- Écoles primaires
L'école primaire Georges-Brassens accueillait[Quand ?] 328 élèves dans quatorze classes.
- Collège
Le collège La Rocal reçoit 800 élèves et 35 classes dont 7 réservées pour la SEGPA.
Les lycées se trouvent sur la commune d'Agen et Foulayronnes.
Sports
- Club de rugby à XV le Rugby Club Bon Encontre-Boé évolue dans le championnat de France de 3e division fédérale pour la saison 2019-2020.
- Le club de Baseball-Softball Les Indians de Boé Bon-Encontre[27] évolue en 2009 en Nationale 1, 2e division française. Ce club fondé en 1993 compte six titres de champion de France. Il comporte cinq équipes différentes participant à des championnats officiels. C'est le 2e club aquitain en nombre de licenciés (chiffre 2008) et le 17e au niveau national qui compte plus de 180 clubs.
Culture
Bon-Encontre finance l'École de musique associative Musiquenvie
Écologie et recyclage
La communauté d'agglomération a équipé tous les foyers de cinq conteneurs (verre, papier et journaux, ordures ménagères, emballages et déchets verts) dans le but que les usagers fassent un tri sélectif. Plusieurs ramassages par semaine sont effectués séparément pour chaque matière.
Santé
La ville dépend beaucoup d'Agen sur la santé :
- Hôpital Saint-Esprit au nord d'Agen ;
- Clinique Saint-Hilaire Esquirol ;
- Hôpital de Monbran ;
- Centre Hospitalier Départemental la Candélie à Pont du Casse.
Événements culturels
Bon-Encontre est le théâtre de plusieurs animations.
La fête de mai
Jusque dans les années 1950, la ville de Bon-Encontre connaissait une affluence particulière durant le mois de mai. Elle était le théâtre de fêtes religieuses, pèlerinages, processions, chemin de croix vers la Vierge du coteau. Le tortillon est alors à l'honneur. Cette spécialité locale date des années 1700 et se fabrique les dimanches et jours fériés du mois de mai.
Le festival international d'orgues de Barbarie en Agenais
Tous les deux ans, le festival international d'orgues de Barbarie en Agenais est animé par l'association Les Fadas de la musique mécanique. Cet événement, attirant un public nombreux, est un hommage à la musique populaire.
La foire aux livres anciens et vieux papiers de collection
Chaque année en décembre a lieu la Foire aux livres anciens et vieux papiers de collection. La foire est accompagnée du Forum des écrivains. Ces deux manifestations sont reconnues au niveau régional.
Le salon des antiquaires en février
Tous les ans, la salle de Tortis accueille des antiquaires de renom de la région Aquitaine pour un salon organisé par l'office de tourisme et le président des antiquaires du Lot-et-Garonne.
Le salon du polar en mars
Chaque année dans la salle Jacques-Prévert des auteurs de polars et de BD sont invités par la municipalité et l'association « À LIVRES OUVERTS ». Le salon est ouvert les jeudi et vendredi aux scolaires de l'Agenais. Le samedi et le dimanche au public. Cette manifestation de niveau national recueille un grand succès, plus de 2000 visiteurs en 2009.
Rassemblement des Amis de l'Italie
Le rassemblement des Italiens se faisait autrefois (après guerre) chaque 1er mai. Le dernier a eu lieu en 1960 avec la venue de monseigneur Zaffonnato, archevêque de Udine. C'est une Italienne, Gabrielle Casasola, née à Saint-Vincent-de-Lamontjoie (47) qui a fait renaître cette tradition en 2002. Elle a fait venir l'archevêque de Udine, monseigneur Brollo, avec des maires des villes du Frioul, des parents de résidents dans le Sud-Ouest et des chorales d'Alpins. Tous les deux ans l'association CORAI (Comité d'Organisation du Rassemblement des Amis de l'Italie) organise, le dernier dimanche d'août, une grande journée avec les Italiens et amis de tout le Sud-Ouest. Le dernier a eu lieu en 2008.
Monuments et lieux touristiques
Patrimoine religieux
Située au lieu-dit Sainte-Rose, la celle de Deffès abrita notamment Pierre de Caussac de l'Ordre de Grandmont. On y retrouva en 1820 la dépouille de Guilielmus, évêque d'Agen décédé en 1263. En 1666, la chapelle presque en ruine s'appelle alors Sainte-Rose. Sous la Révolution française, l'ancienne église est vendue comme bien national en qualité de métairie[28].
Vierge du Coteau
Implantée sur le coteau surplombant le centre-ville et la vallée de la Garonne, la Vierge du Coteau est une statue signalant aux pèlerins le sanctuaire de Bon-Encontre. Elle fut construite en 1861 et mesurait 15 m. Elle fut érigée à l'initiative d'un supérieur du petit séminaire, M. Tailhe. La statue a été taillée dans les carrières de Dax et cinq wagons furent nécessaires pour l'acheminer de son lieu de production à son emplacement actuel. Elle fut restaurée en 1880 et, à cette occasion, sa hauteur fut portée à 16,5 m.
Éclairée provisoirement lors des fêtes de Bon-Encontre de 1982 et 1983, l'engouement suscité par cette illumination poussa à entreprendre des travaux d'électrification. La statue est aujourd'hui éclairée toutes les nuits.
En 2002, lors du 1er rassemblement des Italiens, Gabrielle Casasola (initiatrice du projet) avait suggéré de rassembler des fonds pour restaurer la Vierge du Coteau qui n'avait pas été entretenue depuis très longtemps. Les fonds récoltés ont permis de compléter les frais engagés par la mairie de Bon-Encontre pour la réfection de la statue et du site.
Église de Sainte-Radegonde
Cette église, de type roman, a été édifiée en l'honneur de sainte Radegonde. Elle fut construite dans la première moitié du XIe siècle sur l'emplacement de sites gallo-romains. Elle a été pendant longtemps la seule paroisse de Bon-Encontre. Du temps des guerres féodales, des luttes contre les Anglais ou des troubles du XVIe siècle, l'église servait d'abri ce pourquoi le sanctuaire a été transformé en donjon ou en poste d'observation et l'abside a été accolée au clocher.
Le porche, la sacristie et deux chapelles ont vraisemblablement été construits au XVIIIe siècle. L'église a été classée monument historique le . Les abords de l'église l'ont été le .
Basilique de Notre-Dame de Bon-Encontre
La découverte d'une statue en bois de la Vierge à l'Enfant par Jacques Frassinet, vers 1510, a amené la création d'une chapelle pour abriter la statue et l'établissement d'un pèlerinage à la Vierge. Marguerite de Valois, comtesse de l'Agenais et du Condomois, est venue à Bon-Encontre le 15 août 1584 et a constitué une rente au profit du sanctuaire. L'église a été reconstruite par les habitants d'Agen entre 1600 et 1607. Le 25 juin 1611, Marguerite de Valois a confié le sanctuaire aux religieux du Tiers-Ordre franciscain. Les moines sont expulsés en 1791 et l'église fermée. Elle est rouverte épisodiquement en 1795, puis définitivement en 1799, devenu église paroissiale en 1802[29].
Vers le milieu du XIXe siècle, la chapelle royale de Marguerite de Valois s'avérant trop petite, l'évêque d'Agen, Jean-Aimé de Levezou de Vezins a décidé de construire cette basilique de style gothique. En 1854, une partie de l'ancienne église fut détruite et le , Jeudi Saint, la première pierre de la basilique fut posée. Un an plus tard seulement, le chœur, les chapelles environnantes, les sacristies et le transept étaient construits. Le , Mgr de Vesins bénissait cette première partie du monument. La basilique fut achevée en 1859 et fut consacrée le par le cardinal Donnet, archevêque de Bordeaux. Son clocher fut ajouté en 1865.
Les travaux suivant l'incendie du chœur en 1971, les vestiges de la chapelle royale de 1607 furent mis au jour. Une Vierge-reliquaire abritant la statuette de la légende se situe au-dessus du tabernacle.
Château de Castelnoubel
Le château de Castelnoubel[30],[31] est situé à environ 10 km d'Agen sur la commune de Bon-Encontre. Il se situe au sommet au-dessus du vallon de Saint-Denis de Lasgourgues. Ce château fort édifié au XIIe siècle, fut reconstruit aux XIVe siècle et au XVIe siècle. Il fut le fief des plus grandes familles de l'Agenais. Au XIXe siècle, le château est devenu résidence et centre d'un salon littéraire. Le château a été inscrit monument historique le [32].
Cassou
Le nom de ce lieu-dit est d’origine gasconne et signifie chêne. Le lieu était sûrement planté de chênes. Dès le XIe siècle, des moines vinrent s’installer à Cassou pour travailler le sol. On raconte qu’ils construisirent un prieuré dont il ne reste aucune trace.
L'église Saint-Étienne de Cassou date de 1271 et a été restaurée en 1850. Cette église comporte deux chapelles.
Château de Plèneselve
Le château de Plèneselve[33] est bâti sur un petit promontoire, au commencement du vallon de Saint-Denis. Il a souvent été qualifié de simple manoir mais son enceinte, ses tours et son donjon, ses fossés et son pont-levis en font un véritable château fort. Depuis le début, la villa de Plèneselve est une maison d'exploitation agricole.
D'abord entourée d'une palissade, la villa de Plèneselve devint au XIIe siècle une véritable forteresse puis un château fort.
Pont bleu
Ce pont, construit dans l'entre-deux-guerres est un pont en béton comme on en trouve beaucoup sur le canal latéral à la Garonne. Sa particularité est qu'il a été peint en bleu. Il est devenu un des symboles de la commune et a donné pendant quelques années, son nom au journal bon-encontrais d'informations municipales.
Personnalités liées à la commune
- Marguerite de Valois a ordonné la construction de la chapelle royale, remplacée par la basilique Notre-Dame.
Médias
Presse écrite
On peut trouver dans la commune plusieurs types de journaux, Le Sud Ouest par exemple (siège à Bordeaux) avec une actualité régionale, Le Petit Bleu journal de l'Agenais ou la dépêche du midi actualité du Lot-et-Garonne. La commune sort aussi son petit journal.
Radios
Quatre radios émettent des décrochages à destination de l'agglomération agenaise :
- Virgin Agen (89.8 FM) ;
- 47 FM (87.7 FM), créée en 2007 ;
- ARL (95.9 FM) ;
- Radio Bulle (93.6 FM).
Télévision
Dans le département de Lot-et-Garonne, les chaînes régionales se limitent à France 3 Atlantique. Possibilité d'avoir les programmes de la TNT.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- « Climat du Lot-et-Garonne », météo France (consulté le ).
- « Observations et Normales d’Agen », InfoClimat.fr (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Agen », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Source: « Maires GenWeb ».
- FICHE | Agenda 21 de Territoires - Bon-Encontre, consultée le 26 octobre 2017
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 17 janvier 2021.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bon-Encontre (47032) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de Lot-et-Garonne (47) », (consulté le ).
- Annuaire de la Mairie
- statistiques locales INSEE
- résumé statistique, INSEE
- Source: Population active sur le site de l’INSEE, recensement de 1999, « Bon-Encontre sur le site de l’Insee ».
- Le site des Indians de Boé Bon-Encontre
- « Deffès (Lot et Garonne) », site amateur, 13 février 2012.
- Inventaire des sanctuaires et des lieux de pèlerinage chrétiens en France : Notre-Dame-de-Bon-Encontre
- J.-R. Marboutin, Le château de Castelnoubel, p. 285-303, 398-408, 477-493, Revue de l'Agenais, 1911, tome 38 ( lire en ligne )
- J.-R. Marboutin, Le château de Castelnoubel, p. 35-55, 141-163, 197-226, Revue de l'Agenais, 1912, tome 39 ( lire en ligne )
- « Château de Castelnoubel », notice no PA00084080, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- J.-R. Marboutin, Jean Dubois, Le château de Pléneselve et ses seigneurs, p. 1-16, Revue de l'Agenais, 1911, tome 38 ( lire en ligne )
Voir aussi
Bibliographie
- Jean Dubernard, Bon-Encontre (Lot-et-Garonne) : notre région et son passé, C. Laporte, 1983
- Georges de Sevin, 500 ans de pèlerinage à Bon-Encontre, G. de Sevin, 1991
- Histoire de Notre-Dame de Bon-Encontre d'après les documents authentiques, depuis l'origine du pèlerinage jusqu'à nos jours, par un prêtre mariste, Seguin frères, 1883
- Abbé Géraud Duzil, Notre-Dame de Bon-Encontre, P. Noubel, 1842
- Marie-Claude Auradou (avec collaboration de Guy Miquel et Claude Cathala). Bon-Encontre: Un Siècle d'images, du bourg ecclésial à la ville moderne, Association De Livres en Livres, 2000.
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Site de l'office du tourisme
- Communauté d'agglomération d'Agen
- Source: Évolution de la population sur le site de l’INSEE, recensement de 1999, « Bon-Encontre sur le site de l’Insee ».
- Portail de Lot-et-Garonne
- Portail des communes de France