Sémelay
Sémelay[1],[2] — parfois nommée localement Semelay[3] — est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Semelay redirige ici.
Sémelay | |||||
L'église Saint-Pierre. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Nièvre | ||||
Arrondissement | Château-Chinon (Ville) | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Bazois Loire Morvan | ||||
Maire Mandat |
Guy Laffaye 2020-2026 |
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Code postal | 58360 | ||||
Code commune | 58276 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Simelagois | ||||
Population municipale |
221 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 6,6 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 51′ 09″ nord, 3° 51′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 227 m Max. 530 m |
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Superficie | 33,53 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Luzy | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Localisation
Sémelay se situe dans le sud-ouest du Morvan, au sud-est du département de la Nièvre, entre les communes de Saint-Honoré-les-Bains (à 8 km) et Luzy (à 14 km). Le village se situe presque dans une petite vallée et il est entouré de collines boisées[4]. Le bourg est situé à 294 mètres d'altitude. Le territoire communal est très accidenté et possède quelques vignobles.
Sémelay est aussi située sur les rives de l'Alène, et est composée des bois de Vauvray, de Berluchet et de Sémelay.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :
Climat
Le climat y est de type continental.
Ville | Ensoleillement | Pluie | Neige | Orage | Brouillard |
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Paris | 1 797 h/an | 642 mm/an | 15 j/an | 19 j/an | 13 j/an |
Nice | 2 694 h/an | 767 mm/an | 1 j/an | 31 j/an | 1 j/an |
Strasbourg | 1 637 h/an | 610 mm/an | 30 j/an | 29 j/an | 65 j/an |
Sémelay | 1 764 h/an[5] | 800,6 mm/an[6] | 20 j/an[7] | 26 j/an[8] | 60 j/an[9] |
Moyenne nationale | 1 973 h/an | 770 mm/an | 14 j/an | 22 j/an | 40 j/an |
Voies de communication et transports
- Par la route : sur la route départementale 158 depuis Saint-Honoré-les-Bains, sur la route départementale 289 depuis Avrée.
- Par le train : ligne TER Nevers-Chagny.
Urbanisme
Typologie
Sémelay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (66,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (57,6 %), forêts (30,7 %), zones agricoles hétérogènes (10,9 %), zones urbanisées (0,8 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].
Toponymie
Le nom de Sémelay proviendrait de Simuliacum ou Semelayum, peut-être le nom d'une famille gallo-romaine vivant là. Simullai était une place forte du système défensif des Romains dans le pays éduen. Une autre théorie voudrait que le nom provienne de Sémélé, mère de Bacchus, le dieu du vin chez les Romains, qui aurait eu un temple en ce lieu[17]. Une fouille opérée en 1830, qui permit la découverte d'une enceinte carrée, de restes de mosaïque et de nombreux squelettes à peu de distance de l'église donne quelque crédit à cette hypothèse.
Histoire
Antiquité et Moyen Âge
La butte du Pont Jallery aurait été occupée par l'homme dès la Préhistoire (civilisation de La Tène). Des traces de gravures au burin représentant des signes géométriques ainsi que des figures zoomorphiques se trouvent à 300 mètres au nord-est du hameau des Renauds[18].
Plusieurs traces d'habitat gallo-romain ont été trouvées à Sémelay, aux Lassas, à Millery, à Vauvray, au bourg, etc. Le castrum gallo-romain de Montécot permettait de surveiller les passages dans la vallée de l'Alène et fut remplacé au Moyen Âge par une motte féodale où s'éleva un donjon de 30 m sur 20 m qui fut détruit sur ordre de Richelieu. La seigneurie de Montécot disposait du « droit de toute justice » (c'est-à-dire de haute justice, de moyenne justice et de basse justice). On voit encore les ruines du château. La tour en ruines fut utilisée comme sommet de triangulation lors de l'élaboration de la carte de Cassini au XVIIIe siècle. Une autre motte féodale, dénommée Place Froide, existe en face, sur l'autre versant de la vallée de l'Alène[18]. Les terres de Sémelay étaient alors inféodées aux comtes de Nevers, la paroisse dépendait du diocèse d'Autun et de l'archiprêtré de Luzy. Montécot était une étape sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle.
Le manoir du Plessy (« Plessis ») disposait lui aussi du « droit de toute justice » ; il possédait deux tours et un donjon. Ces deux seigneuries relevaient en fief du duché de Nevers et en arrière-fief du comté de Larochemillay.
Sémelay en 1368 aurait été le théâtre d'une victoire des Bourguignons, sous le règne du duc de Bourgogne Philippe le Hardi, face aux bandes gasconnes au service du roi de France Charles V[19] qui sévissaient dans la région[20].
« Le jeudy XXIIIe du mois de novembre ensuyvant, aucuns chevaliers et escuiers [écuyers] de la duchié de Bourgoingne [Bourgogne], jusques au nombre de L [50] combatants ou environ, se combatirent à gens de compaigne, qui eztoient partiz de la forteresse de Lez en Beaujeulaiz [en fait Lay en Forez] et avoient chevauchié par la duchié de Bourgoingne, les suyrent jusques à une ville appelée Semelay, et là se combatirent à eulx et les desconfirent. Et furent des diz de compaigne mors jusques au nombre de XI ou XII et environ XL pris, et les autres s'en fouyrent[21]. »
Un site clunisien
En 1076, l'église de Sémelay est décrite « ecclesiam in villa quae dicitur Simullai » dans une bulle du pape Grégoire VII. Mais le prieuré bénédictin, fondé au XIe siècle par la puissante maison de Châtillon-en-Bazois, semble avoir décliné très vite : en 1263, il est réduit à un prieur assisté d'un moine et il fusionne vers 1275 avec le prieuré de Saint-André à Luzy.
Entre le XVIe siècle et la Révolution française, l'église est partagée en deux : l'abbé de Cluny, prieur, perçoit les dîmes et se réserve l'usage du chœur, du transept et du clocher ; les paroissiens ont droit à la nef et aux bas-côtés[22]. En 1701, le cardinal de Bouillon est prieur de Sémelay, Luzy et Saint-Avrée[17].
Époque moderne
En 1667 à Sémelay on déclare : « Il y a 400 communiants qui ne veulent pas mettre hors de l'église leurs arches et leurs coffres, usants de menaces »[23].
Révolution française
André Thuillier a décrit Sémelay pendant la Révolution française entre 1793 et 1795 dans Économie et société nivernaises au début du XIXe siècle[24]. C'est une description d'un village du Morvan sous la Convention, grâce au registre des délibérations de la commune de Sémelay de 1793 à 1795, village très isolé, où l'on respecte strictement les ordres de l'administration, sans révolte, mais sans passion, où les mêmes hommes entourés de l'estime générale restent en place et où, au fond, rien ne change[25].
Les réquisitions et l'occupation wurtembergeoise en 1815
Le colonel du Martray, d'après les notes laissées par son grand-père qui vivait au château du Martray en Sémelay en 1815 a décrit cette occupation et ces réquisitions : en juillet 1815, à la suite de la défaite de Napoléon Ier qui met fin à la période des Cent-Jours, Sémelay est occupé à deux reprises par des troupes wurtembergeoises (lesquelles occupaient principalement, avec les troupes autrichiennes, Luzy) qui logent chez l'habitant (par exemple lors de la deuxième occupation 1 officier et 60 hommes à partir du et jusqu'au ). En 35 jours d'occupation, le détachement wurtembergeois avait exigé 2 616 livres de pain, 1328 livres de viande, etc.
Les habitants doivent aussi obéir aux réquisitions des troupes d'occupation : le maire de Sémelay dut faire envoyer des vivres à Luzy pour approvisionner les troupes autrichiennes et wurtembergeoises, en particulier de nombreuses tourtes de pain, de la paille, du vin rouge, des bœufs, du foin, de l'avoine, etc. L'acheminement était difficile car la route de Luzy à Sémelay était à l'époque une mauvaise piste de 13 km praticable seulement par les chars à bœufs. La valeur des denrées fournies fut estimée en tout à 1861 francs, somme énorme pour l'époque (le budget communal annuel de la commune était alors de 400 francs)[26].
Sémelay et la Petite Église
Des « anticoncordataires » (refusant le concordat de 1801), membres de la Petite Église, surnommés « Blancs » en Bourgogne, se réunirent régulièrement à Sémelay pendant une bonne partie du XIXe siècle[27].
L'expulsion des sœurs et la révocation du maire (1903)
En 1903, le comte de Chargères, maire, et son adjoint, Doussot, sont suspendus[28] puis révoqués par le gouvernement[29] pour s'être opposés à l'expulsion des congrégations religieuses, ce qui avait entraîné des troubles à Sémelay où les paroissiens avaient, maire en tête, défendu les sœurs de la Providence de Portrieux qui avaient un établissement dans la commune pratiquant l'instruction primaire et les soins aux malades[30].
« Près d'un millier de personnes ont conduit, sous une pluie diluvienne, jusqu'à la gare de Rémilly, en les acclamant, trois pauvres religieuses expulsées de Semelay. La gare avait été occupée par quatre brigades de gendarmerie, auxquelles s'était joint le sous-préfet de Château-Chinon. À la vue de tous les gendarmes et du sous-préfet en tenue, les protestations prirent une autre forme : « Elles ne partiront pas ! Nous les remmenons ! » cria la foule. Et ce fut fait : les religieuses furent hissées de force en voitures et reconduites en triomphe à Semelay. Les Sœurs sont parties la semaine suivante[31]. »
En juillet 1903 est installée la première ligne téléphonique reliant Sémelay à Fours et Saint-Honoré-les-Bains[32].
Les guerres du XXe siècle
Le monument aux morts de Sémelay porte les noms de 65 habitants de la commune morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[33].
Politique et administration
Population et société
Démographie
Le hameau des Montarons avait 115 habitants, celui du Bois-de-Mary 82 habitants et celui des Durands 72 habitants vers 1890[34].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[36].
En 2019, la commune comptait 221 habitants[Note 2], en diminution de 11,24 % par rapport à 2013 (Nièvre : −5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Sémelay est désormais presque quatre fois moins peuplée qu'en 1793 et presque six fois moins peuplée qu'en 1896. Si la commune a dans l'ensemble gagné des habitants tout au long du XIXe siècle, doublant sa population entre 1800 et 1896, date du maximum démographique, le déclin a été spectaculaire et quasi continu tout au long du XXe siècle, la commune perdant 1 240 habitants entre 1896 et 2008 (-82,6 % en 112 ans) et le déclin, toutefois ralenti, se poursuit dans la première décennie du XXIe siècle. Ce déclin est dû à un exode rural très important qui a persisté, le solde migratoire restant négatif jusqu'en 1999 mais toutefois devenu légèrement positif entre 1999 et 2008 (+0,6 % l'an). Cette émigration, de jeunes adultes essentiellement, a entraîné un vieillissement de la population (33,2 % de 65 ans et plus pour seulement 18 % de 0 à 19 ans en 2007) et un solde naturel négatif (-1,3 % l'an entre 1999 et 2008)[39].
Les résidences secondaires (103 en 2008) sont presque aussi nombreuses que les résidences principales (138 en 2008) et trois maisons seulement ont été construites entre 1990 et 2004, ce qui illustre aussi le vieillissement du parc immobilier[40].
Culture locale et patrimoine
Monuments civils
- Château de La Bussière, première mention en 1146, Pierre et Guy de la Bussière assiste à l'assemblée de Vézelay et partent en 1147 pour la terre sainte. Hommage rendu au comtes en 1347 par Guillaume, fils de feu Jean de la Buxière, damoiseau, pour la maison de la Buxière. 1406, hommage de Philibert de la Buxière. 1416, hommage de Pierre de la Buxière, écuyer, pour sa Maison. 1445, Pierre, chevalier, donne dénombrement de la seigneurie de la Buxière. 1471, Guillaume en est seigneur. Puis Jacques en 1476. Après la mort de Charles le Téméraire, la maison-forte passe à la branche cadette les Marry qui par alliance la porte aux Paris dont Imbert, l'un des 100 gentilhomme du roi. L'inventaire des terres de la seigneurie est fait peu de temps avant la Révolution pour sa mise vente au profit de Gilberte Dubosc de Neuilly mariée aux Charleuf qui prendront le nom de "Charleuf de la Bussière" en recevant le titre de comte romain par le pape Pie VII en 1817. Remanié au XVe siècle et XVIIIe siècle
- Château du Plessis, érigé sur une ruine médiévale en 1863[27]
- Château du Martray refait à plusieurs reprises entre le XVIe siècle et le XIXe siècle. Il est depuis le XVIe siècle la propriété de la famille Bonneau du Martray[41].
Monuments religieux
- L'église Saint-Pierre de Sémelay, anciennement prieuré Saint-Pierre-et-Saint-Paul, relevant de l'abbaye de Cluny[22], devenu église paroissiale, date du XIIe siècle. La façade romane de l'église ainsi que la première travée de la nef et des bas-côtés disparurent lors d'un éboulement en 1781 ; la reconstruction de 1782 laissa donc l'église plus petite qu'antérieurement, même si une petite tour latérale fut rajoutée côté nord dans le courant du XIXe siècle. L'église est classée monument historique depuis 1889[42].
- Vue extérieure partielle de l'église Saint-Pierre de Sémelay.
- L'église Saint-Pierre de Sémelay : vue intérieure d'ensemble.
- Un des chapiteaux de l'église Saint-Pierre de Sémelay.
- Un autre chapiteau de l'église Saint-Pierre de Sémelay.
L'église est intéressante surtout par ses 40 chapiteaux alliant visages intrigants et symboles végétaux, ses 40 bases de piliers ornementées de décors tous différents et ses 4 pilastres aux moulures variées[43]. Certaines des scènes représentées sont considérées comme "osées", surprenantes dans une église, comme une scène de sodomie, une autre scène représentant des porcs dévorant des victimes. Ouverte tous les jours[44]
Patrimoine culturel
- Le château de Bussières, édifié sur un site gallo-romain, comporte un grand corps de logis quadrangulaire, avec un toit à quatre fortes pentes. Il possède une tour pentagonale et un bel escalier à vis.
- Le moulin de Montécot sur l'Alène a cessé son activité avant 1960, mais reste un des plus beaux du Morvan.
- Le château du Plessis, qui a remplacé une maison forte du XVIe siècle date de la fin du XIXe siècle.
Légende
- La légende de la Pierre-de-Prabis, à la Bussière : ce récit évoque l'origine imaginaire d'un ancien dolmen disparu portant ce nom[45].
Personnalités liées à la commune
- Edmond Bonneau du Martray, né le à Sémelay, élève de l'École polytechnique, lieutenant au corps royal d'état-major le , capitaine en 1841, passe à l'état-major du général Bugeaud en Algérie jusqu'en 1847, puis devient commandant. Il participe en 1859 à la guerre en Italie, puis à l'expédition française au Mexique, sous-chef d'état-major à Veracruz ; il est le dernier militaire français à quitter le Mexique le , année où il devient colonel. Pendant la guerre de 1870, il participe aux combats du siège de Metz et est fait prisonnier par les Prussiens. Il devient général de brigade le [46].
- Georges-Théodore Renaud (1875-1947), architecte français, est né dans la commune.
- François pierre Gilbert Charleuf, élève de l'école militaire de St Cyr. lieutenant au 2ème régiment de tirailleurs Tonkinois, puis au 4ème régiment de tirailleurs tonkinois 1901-1908, (campagne du tonkin). capitaine au 23ème régiment d'infanterie coloniale, (campagne du Congo), il y lutte contre l'Allemagne depuis le Gabon de 1914 à 1916 dans la conquête du Cameroun. En été 1916, il demande son rapatriement d'urgence pour le front Français. il participe à la Bataille de la Somme en 1916, puis au chemin des Dames, en 1917, où il meurt au premier jour, le , à la tête de sa compagnie.
Voir aussi
Bibliographie
- Gilbert Charleuf, « Notice historique et archéologique sur Semelay », Bulletin de la Société Nivernaise des lettres, sciences et arts Premier volume, , p. 200-208 (lire en ligne)
- colonel du Martray, Semelay, église, prieuré et paroisse aux diocèses d'Autun et de Nevers, notice historique, avec développements sur le prieuré de Luzy, Autun, Dejussieu et Xavier, , 99 p.. Extraits des Mémoires de la Société éduenne tome XLII (1914) [lire en ligne] et tome XLIII (1919) [lire en ligne]
- Gonzague d'Été, Semelay la mystérieuse, étude historique et architecturale, sculptures romanes, Ahuy, Dicolorgroupe, , 135 p.
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Nom officiel de la commune.
- Avec l'accent, comme en atteste le champ « Nom de la commune » sur le site consacré à la commune.
- Sans accent, comme en attestent les registres d'état civil.
- Sémelay sur une carte topographique sur Géoportail
- MétéoFrance - ensoleillement de la station Nevers-Marzy
- MétéoFrance - pluviométrie de la station Nevers-Marzy
- MeteoCentre - carte des jours de neige - Decize
- MeteoCentre - carte des jours d'orage - Decize
- MeteoCentre - carte des jours de brouillard - Decize
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jacques-François Baudiau, Le Morvand, 1865, lire en ligne sur Gallica.
- https://sites.google.com/site/montbeuvray/semelay(ni%C3%A8vre)
- Lebeuf, Mémoires, 1848, cité par Jacques-François Baudiau dans Le Morvand, 1865, lire en ligne sur Gallica.
- Maximilien Quantin, Notes tirées de l'ouvrage de M. E. Petit, intitulé Itinéraires de Philippe-le-Hardi et Jean-sans-Peur, ducs de Bourgogne (1363-1419), 1890, lire en ligne sur Gallica.
- R. Lachenal, Chronique des règnes de Jean II et de Charles V : les grandes chroniques de France, tome 2, 1910, lire en ligne sur Gallica.
- Le prieuré Saint-Pierre de Sémelay sur le site de la fédération des sites clunisiens
- Cité par Pierre Deffontaines dans Géographie et religion, Gallimard, 1948
- André Thuillier, Économie et société nivernaises au début du XIXe siècle, Paris, Mouton, 1974
- Le Mouvement social : bulletin trimestriel de l'Institut français d'histoire sociale, octobre 1980, lire en ligne sur Gallica.
- Colonel du Martray, Les Alliés à Semelay en 1815, Bulletin de la Société nivernaise des lettres, sciences et arts, XXVe volume, 1919, p. 165-192.lire en ligne sur Gallica.
- Congrès scientifique de France, 4 septembre 1876, lire en ligne sur Gallica.
- Bulletin des congrégations, 31 mai 1903, lire en ligne sur Gallica.
- Journal Le Courrier de la Nièvre, n° du 31-05-1903, lire en ligne sur Gallica.
- Augustin Joseph Crosnier, Les congrégations religieuses dans le diocèse de Nevers. Volume 2, Congrégations de femmes, 1877, lire en ligne sur Gallica.
- Bulletin des congrégations, N° 381, 10 mai 1903, p. 455-456lire en ligne sur Gallica.
- Journal Le Courrier de la Nièvre, n° du 5-07-1903, lire en ligne sur Gallica.
- MemorialGenWeb.org - Sémelay (58) : monument aux morts
- Paul Joanne, Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies. 4, L-M, 1890, lire en ligne sur Gallica.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Population de Sémelay sur le site de l'Insee.
- Logements de Sémelay sur le site de l'Insee
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. V. Blo-Bou. - 1906, lire en ligne sur Gallica.
- http://patrimoine-de-france.com/nievre/semelay/
- http://www.culture.fr/recherche/?typeSearch=collection&SearchableText=S%E9melay&portal_type=CLT_Site_Note#categorie_2
- Dépliant touristique du diocèse de Nevers, Visitez les églises de la Nièvre, Pastorale Tourisme & Loisir, 2013
- Revue de folklore français, 1931, lire en ligne sur Gallica.
- Baron Albert Du Casse, Souvenirs de Saint-Cyr et de l'école d'état-major, 1886, lire en ligne sur Gallica.
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