Vandenesse
Vandenesse est une commune française située dans le département de la Nièvre, dans le pays du Bazois en Bourgogne, région administrative de Bourgogne-Franche-Comté.
Pour les articles homonymes, voir Vandenesse (homonymie).
Vandenesse | |||||
Le centre du village. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Nièvre | ||||
Arrondissement | Château-Chinon (Ville) | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Bazois Loire Morvan | ||||
Maire Mandat |
Yves Perraudin 2020-2026 |
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Code postal | 58290 | ||||
Code commune | 58301 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Vandenessois | ||||
Population municipale |
298 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 9,2 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 54′ 52″ nord, 3° 45′ 42″ est | ||||
Altitude | Min. 202 m Max. 267 m |
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Superficie | 32,49 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Luzy | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Vandenesse est limitrophe du parc naturel régional du Morvan.
Géographie
Situation
Vandenesse est en bordure sud-ouest du parc naturel régional du Morvan. Sa préfecture Nevers est à 55 km à l'ouest et son chef-lieu de canton Luzy à 26 km au sud-est[1]. Le port de la Loire le plus proche est Decize à 26 km au sud-ouest. D'autres grandes villes proches sont Dijon (140 km au nord-est, de l'autre côté du parc du Morvan), Montceau-les-Mines (70 km au sud-est) ou Chalon-sur-Saône (111 km à l'est-sud-est)[1].
Communes limitrophes
Vandenesse est limitrophe de huit communes[2].
Lieux-dits et écarts
Les principaux lieux-dits de Vandenesse sont : Chèvres, les Coques, Givry, Grand Ceintre, le Mousseau, Nourry, le Terreau, les Thiots, les Timbards et les Vis-d'Aron[3].
Dans la boite déroulante qui suit, les hameaux suivis d'une astérisque sont indiqués sur la carte de Cassini[4] (établie vers 1745) ; le cas échéant, l'orthographe passée différente est indiquée entre parenthèses. Les hameaux disparus depuis sont entre crochets : [(hameau)]*.
B
- bois d'Amon
- Grands Bois
- bois de Morillon
- bois de Vauvray
- les Bonnes Maisons
- les Boulins
- le Bousset
C
- les Cantons
- la Grand Ceintre
- Champonnet* (Champonneau)
- les Grands Champs
- les Champs Blondiau
- le Champ de Muet
- la Chevannière
- Chèvres*
- Domaine de Chèvres
- les Coques
- la Côte
- la Curiotte
D
- [Dutour]
F
- [Fourneaux] (près du Mousseau)
G
- [Gautier]
- le Gué Madeleine
- Givry
L
- les Loges
M
- le moulin de Nourry
- le Mousseau
N
- Nourry*
O
- les Onguichards
- l'Ouche Masson
- l'Ouche Prunelle
P
- les Pares
- les Pouillats
- la Prairie
- le Grand Pré
R
- Rue de Boudière
Q
- le Quart
S
- Domaine Saint-Étienne
- les Saules
T
- le Terreau*
- les Thiots
- les Timbards
- les Tours* (la Tour)
V
- la Varvette
- les Vermines
- le Vignot
- Vis-d'Aron
- la Vouavre
Nourry est indiqué comme village détruit sur la carte de Cassini, à côté d'une ferme nommée Gautier, elle aussi déjà détruite à l'époque mais qui, elle, ne s'est pas relevée de ses ruines. Un petit hameau nommé Dutour a été remplacé par Rue de Boudière. Un moulin à eau nommé la M...? (illisible) se trouvait sur la Dragne à peu près à l'endroit de l'"ancienne carrière" juste au nord du Musseau. Une autre maison au nom illisible (Vieille ...?), disparu de nos jours, se trouvait à environ 1 km à l'ouest de Givry.
Sur la D106 à 850 m des Grands Champs en s'éloignant de Vandenesse, se trouve sur la gauche de la route une petite maison non nommée. Elle est également indiquée et non nommée sur la carte de Cassini ; mais la carte d’état-major du XIXe siècle lui donne le nom de Sol de Vouavre. 400 m plus loin, toujours sur la gauche de la route, se trouvait une autre maison au XIXe siècle : la Verrerie, absente de la carte de Cassini aussi bien que de la carte actuelle[5].
Un autre hameau également appelé "Chèvres" se trouve sur la commune de Montaron, à 800 m au sud-ouest du domaine de Chèvres sur Vandenesse.
Hydrographie
Le canal du Nivernais marque la limite de communes au nord-ouest avec Isenay sur environ 1,3 km. Il emprunte la vallée de l'Aron, affluent de la Loire, qui passe sur la commune (également au nord-ouest).
La commune est traversée dans le sens nord-est/sud-ouest puis est/ouest par la Dragne, un affluent de l'Aron. Dans sa partie amont sur la commune, la Dragne se divise en plusieurs bras et collecte un dense réseau de petites rigoles, dont celle provenant des deux étangs des Tours à 500 m au nord de Nourry[3].
Transports et voies de communications
Vandenesse a l’avantage d’avoir trois moyens de transport : la route, le canal et le chemin de fer.
Routes
Vandenesse est situé sur le passage d’une très ancienne route allant de Decize (ville gallo-romaine mentionnée par Jules César) à Moulins-Engilbert (via Commagny et son prieuré) et à Château-Chinon. Cette voie de passage est à la limite sud du Bazois, en bordure ouest du Morvan et à l’est des collines du Nivernais. Elle est mentionnée sur la fameuse carte de Cassini datant du XVIIIe siècle. Cette route traversait le bourg dans sa totalité.
Cette voie, Decize - Château-Chinon à la hauteur de Cercy-la-Tour, n’utilisait pas son tracé actuel car elle franchissait la rivière Alène à deux kilomètres en amont du pont actuel par un gué (dit ‘gallo-romain’) entre le village (devenu hameau) de Codes et celui de Couëron.
Ces voies n'étaient pas empierrées, la seule route empierrée dans le voisinage étant la route royale reliant Moulins (en Bourbonnais) à Autun. On y utilisait des bœufs de race locale (du Morvan) ou de race salers (Mauriac) ou bien limousine, cette dernière étant appréciée par son aptitude au travail. Les ponts de pierre n'ont remplacé les gués qu'à partir du XIXe siècle. Vandenesse est aujourd'hui une commune dotée de quatre feux de signalisation.
Canal
Le , le canal du Nivernais, d'une longueur de 174 km d'Auxerre à Saint-Léger-des-Vignes (Decize), commencé en 1784, est inauguré et mis en service dans sa totalité. Il sert surtout à transporter du bois vers Paris par la vallée de l’Yonne. C’est l’un des trois canaux reliant le bassin de la Seine à celui de la Loire (canaux de Briare (1642), d’Orléans (1692) et du Nivernais). Il se raccorde à Decize au canal latéral de la Loire (construit de 1827 à 1838). Le gabarit du canal du Nivernais est le gabarit "Becquey", légèrement plus petit que le gabarit Freycinet, gabarit classique des canaux français. Ce canal du Nivernais suit la vallée de l'Aron (longue de 68 km) sur sa rive droite, du côté où le nombre d'affluents à franchir est moindre.
Chemins de fer
Le , la voie ferrée à voie normale (compagnie PLM créée en 1857 par fusion de diverses compagnies) en provenance de Nevers atteint Cercy-la-Tour à onze km du bourg de Vandenesse. Il est alors possible de rejoindre par un moyen de transport moderne Nevers à 52 km (atteint par le rail en 1850 via Saincaize), Bourges (1847), Moulins (1853) et Paris (gare de Lyon) via Gien (1861) à 253 km. L’année suivante, le , la voie ferrée est prolongée entre Cercy et Chagny (1849) via Le Creusot, ce qui permet d’accéder à Dijon et à Lyon. La ligne est à l'origine à voie unique, la deuxième voie sera mise en service sur la totalité du parcours Nevers-Montchanin le .
Le est mise en service la ligne passant à Vandenesse de 84 km à voie unique Cercy-Clamecy (1870) permettant de rejoindre Auxerre et Paris (par Laroche-Migennes). La gare de Vandenesse-Saint Honoré se trouve alors à 301 km de Paris via Auxerre contre 314 km via Nevers.
Le est mise en service la ligne de 43 km à voie unique de Cercy à Gilly-sur-Loire, se raccordant à celle de Moulins (Allier) à Paray-le-Monial, ce qui permet de rejoindre la ville thermale de Bourbon-Lancy et Roanne. Cette petite ligne aujourd'hui déferrée connut un trafic important à la Libération en 1944 car, à la suite des destructions, elle était alors la seule voie de chemin de fer entre Paris et Lyon : le parcours était de Paris à Nevers par la ligne dite du Bourbonnais (via Montargis et Gien), le pont de Nevers sur la Loire était coupé, les trains empruntaient la ligne de Cercy-la-Tour, puis Gilly-sur-Loire, Paray-le-Monial, Lozanne puis Lyon.
Le est mise en service la ligne en antenne de 23 km à voie unique Tamnay-en-Bazois à Château-Chinon. Vandenesse est alors reliée à sa sous-préfecture. De 1904 à 1936 un chemin de fer à voie métrique (régie départementale de Saône-et-Loire) de 50 km reliait Château-Chinon à Autun. Toutes ces lignes à voies uniques sont à trafic omnibus, c’est-à-dire que les trains s'arrêtaient dans toutes les gares.
Avant la Première Guerre Mondiale, il y a trois allers-retours Cercy-Clamecy par jour et un aller-retour Cercy-Château-Chinon.
Entre les deux guerres mondiales, des voitures directes (sans changement) furent mises en service entre Paris et Cercy via Auxerre, avec arrêt à Vandenesse ce qui permit aux curistes de rejoindre facilement la station thermale de Saint-Honoré-les-Bains.
Le service voyageur par voie ferrée se termina le sur la ligne passant à Vandenesse. Le trafic voyageurs fut alors transféré par voir routière (autocars de la société Ligonie).
Néanmoins, cette ligne ferroviaire reste ouverte dans sa totalité de son parcours (ce qui est maintenant rare en France) pour le service marchandises grâce à l’importante carrière de porphyre de Picampoix à Sardy-lès-Épiry qui fournit du ballast à des lignes de chemins de fer (en construction telles les lignes TGV ou existantes en renouvellement de ballast) et à des autoroutes en construction.
PTT et réseaux
À partir d', le courrier arrive du bureau de Moulins-Engilbert ; en 1867, un bureau de poste est établi dans le village. L'électricité est arrivée dans les années 1920, l'eau courante et les égouts début 1965. Un relais de téléphonie portable a été mis en service en 2008.
Urbanisme
Typologie
Vandenesse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9],[10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,7 %), prairies (33,9 %), terres arables (15,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %), zones urbanisées (1,1 %), eaux continentales[Note 2] (1 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Toponymie
Le nom de la commune vient du nom d'homme gaulois Vindonnus, auquel s'ajoute le suffixe issa[13]. La première mention connue du nom de Vandenesse date de 1183[14].
Le nom de Vandenesse ne se retrouve qu’en Bourgogne : Vandenesse-en-Auxois (Côte-d'Or), Vendenesse-sur-Arroux et Vendenesse-lès-Charolles (Saône-et-Loire).
Histoire
Le village est érigé en paroisse (« Vendenossa ») en 1032 par Hugues II de Champallement, évêque de Nevers de 1013 à 1065. Sur la carte du duché, dessinée à la demande du duc de Nevers, par Hendrik Hondius II (De Hond) (1597-1651 ; fils cadet de Jodocus Hondius), est en effet représenté le village de Vendenesse. Cette seigneurie est érigée en marquisat par lettres patentes de Louis XIV en 1663 au profit de Louis du Bois de Fiennes, marquis de Leuville.
Foires
Les foires se tenaient le , le lundi de Pâques, le et le dernier jeudi/dimanche de novembre, jour de la Saint-André, patron du village et de la Bourgogne. Le marché avait lieu chaque vendredi.
Autres
Vandenesse est la commune du canton de Moulins-Engilbert qui a connu la plus forte activité économique non agricole. Ainsi le village possède, en 1723, une verrerie et, au XVIIIe siècle, des carrières, des mines, des forges, un fourneau de métallurgie, un foulon, une huilerie et des moulins, un couvent de religieuses (Dominicaines des Campagnes) fermé vers 1970.
À la fin du XIXe siècle, la commune se tourne essentiellement vers l'agriculture et l’élevage. Au cours du XXe siècle, les activités industrielles et artisanales s’arrêtent, le village se dépeuple.
Il y avait à Vandenesse :
- du charbon de bois à profusion provenant des nombreuses forêts environnantes,
- des carrières d’oolithes ferrugineuses donnant du fer (sur la route de Saint-Honoré, à Pouligny (commune de Montaron), à Isenay, au Vernay (commune de Sémelay),
- du feldspath provenant d’une carrière aux Mouillas près du hameau de la Queudre, trois kilomètres à l’est de Saint-Honoré dans le massif granitique du Morvan et qui permettait d’obtenir du verre et de la céramique, de l’argile et de l’eau en abondance.
Des charrois tirés par des bœufs transportaient toutes ces substances à Vandenesse. Le fourneau était situé au pont de la Dragne (actuellement au 8, route de Saint-Honoré). Il devait être assez important puisqu’il est indiqué en toutes lettres sur la carte de Cassini.
Un deuxième fourneau fut créé par Hélie-Augustin de Talleyrand-Périgord (1788-1879) prince de Chalais en 1805 sur la digue de l’étang artificiel de Chèvres (sur la route de Rémilly). Il fut fermé en 1854 et est encore visible dans la digue de l'étang de Chèvres. Une tentative d’installation d’une centrale hydro-électrique au début du XXe siècle y laissa (jusqu'en 2000) des poteaux en ciment pour apporter l’électricité en triphasé sur les cinq kilomètres séparant l’usine du bourg.
Politique et administration...
Ancien Régime
- ... Civile
- 1324 - Jean Longin de Vandenesse
- 1350 - Jean II Longin de Vandenesse
- 1377 - Pierre Ier de Nourry[15] seigneur de Vandenesse, Vroux (partie), Givry (à Vandenesse), Brèves
- 1407 - Pierre II de Nourry, Montigny (-sur-Canne) en partie, Asnan, Jailly, Tannay et Moraches
- 1414 - Étienne de Nourry
- 1443 - Jeanne de Nourry porta Vandenesse et ses annexes à Louis Roger de Beaufort, comte d'Alais, marquis de Canillac
- 1500 - Jean de Chabannes dit de Vandenesse (1464-1524), frère aîné du maréchal de La Palisse, acheta la terre de Vandenesse. Il fut tué en Italie avec Bayard en et son frère Jacques II de Chabannes (1470-1525), le maréchal, succéda[16],[17]
- 1552 - Charles de Chabannes (né vers 1514/1515-† 1552 au siège de Metz), fils du maréchal
- 1580 - Suzanne de Chabannes (1552-vers 1593), dernière fille de Charles de Chabannes, et femme en 1568 de Jean Ol(l)ivier de Leuville (vers 1539-1597), fils du chancelier
- 1606 - Françoise Ollivier, dernière fille de Jean Olivier, porta Vandenesse, Givry (à Vandenesse), Po(u)ligny (-le Bois, -le-Bout, ou les coupes de Po(u)ligny, à Montigny) et Leuville à son époux Pierre du Bois de Fiennes (1574-1650 ; marié en 1604 ; sire de Rouziers et Fontaine-Maran, issu d'une famille tourangelle qui prétend se rattacher aux Du Bois de Fiennes, et donc aux de Fiennes)[18]
- 1663 - Louis du Bois de Fiennes (vers 1620-1699), Grand-bailli de Touraine, fils cadet de Françoise Olivier et Pierre du Bois. Givry, Vandenesse et Po(u)ligny sont érigés pour lui en marquisat en .
- Louis-Thomas Olivier du Bois de Fiennes (1668-1742), son fils, Grand-bailli de Touraine, lieutenant-général, père d'Antoinette-Madeleine Olivier du Bois de Fiennes (1730-1761), marquise de Leuville (terre vendue en 1751 au maréchal de Noailles), Vandenesse et Givry, qui épouse en 1745 Charles-Léonard de Baylens (Baylenx) (1718-1781), marquis de Poyanne, gouverneur de Dax et St-Sever, sénéchal des Lannes ; d'où :
- Henriette-Rosalie de Baylens (1745-1772), mariée en 1767 à Maximilien IX Alexis de Béthune, duc héritier de Sully, le prince d'Henrichemont (1750-† 1776 prédécédé) : Parents de Maximilienne-Augustine-Henriette de Béthune (1772-1833), sans postérité de ses deux unions avec 1° Armand-Louis-François-Edmé de Béthune-Chârost, et 2° Eugène-Alexandre de Montmorency, duc de Laval, et :
- Marie-Charlotte/Caroline-Rosalie de Baylens (1760-1828), dame de Vandenesse, x 1778 Hélie-Charles de Talleyrand-Périgord, prince de Chalais.
- ... et Religieuse
- Guillaume (V) Tollet, curé de Vandenesse, évêque constitutionnel le
Depuis la Révolution
- Maires nommés
- 1800 - 1805 Guillaume Tollet, évêque de Nevers, ancien curé de Vandenesse.
- Maires élus
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].
En 2019, la commune comptait 298 habitants[Note 3], en diminution de 11,83 % par rapport à 2013 (Nièvre : −5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de Vandenesse, maison forte du XIVe siècle, inscrit Monument historique.
- Moulin de Nourry au hameau Nourry.
- L'église.
- Le château de Vandenesse.
- Le château de Vandenesse.
- Le château de Vandenesse.
Personnalités liées à la commune
- Louis Coulon, ouvrier à Montluçon et syndicaliste né à Vandenesse. Connu pour avoir eu la deuxième plus grande barbe au monde (plus de 3m30) à la fin du XIXe siècle.
- Famille de Talleyrand-Périgord, seigneurs de Vandenesse de 1781 à 1883 (soit 102 ans) sur trois générations, dont Hélie-Louis (dernier) prince de Chalais, (1809-1883), sans descendant direct et donc dernier du nom. Hélie-Louis fit construire la nouvelle église (Saint Saturnin) du village (sur la place du bourg) : début des travaux : , inauguration le . L’ancienne église, datant du XIIe siècle, (actuellement au 2, rue du Gué), fut transformée en habitation.
- Guillaume Tollet (né à Moulins-Engilbert en 1735, mort en 1805), curé du village de Vandenesse puis élu évêque constitutionnel de la Nièvre en 1791 et qui y restera jusqu'au Concordat de 1801 où le diocèse de Nevers fut rattaché (jusqu’en 1823) à celui d’Autun nouvellement créé, et élu aussi président du Directoire (conseil général) de la Nièvre en 1792.
- Honoré de Balzac a utilisé le nom de Vandenesse pour plusieurs de ses héros de La Comédie humaine : Charles de Vandenesse (La Femme de trente ans, 1834) ; Félix de Vandenesse (Le Lys dans la vallée, 1836) ; Marie-Angélique de Vandenesse, Une fille d'Ève (1838).
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Vandenesse », sur google.fr/maps. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran - cliquer sur "itinéraires").
- « Vandenesse, carte interactive (échelle ~1:136 000) » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte, zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Une vue plus rapprochée amène automatiquement la carte d'état-major (échelle ~1:17000). Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
- « Vandenesse, carte interactive (échelle ~1:17 000) » sur Géoportail..
- « Vandenesse, carte de Cassini » sur Géoportail..
- « Vandenesse, carte d'état-major (1820-1866) » sur Géoportail..
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989.
- Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique du département de la Nièvre : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, vol. 18, Paris, Imprimerie impériale, , 246 p. (lire en ligne), p. 186.
- de Noury ou Norry ; Nourry est un lieu-dit de Vandenesse.
- Maison de Chabannes
- « Maison de Chabannes, p. 7 et 8 », sur Racines & Histoire.
- « Bois de Fiennes, p. 13-17, notamment p. 14 », sur Racines & Histoire.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
Voir aussi
Bibliographie
- Abbé Jacques-François Baudiau, Le Morvand, t. 1, Nevers, (lire en ligne), p. 603-613, 3e éd. : Guénégaud, Paris, 1965, 3 vol.
- Victor Gueneau, Notes pour servir à l’histoire de la commune de Vandenesse (Nièvre), Nevers, Impr. de P. Fay, , 82 p. (lire en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Vandenesse sur le site de la CC du Sud Morvan
- Vandenesse sur le site de l'Institut géographique national
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