Sévérac d'Aveyron

Sévérac d'Aveyron (écrit officiellement sans trait d'union) est, depuis le , une commune nouvelle française située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie[1].

Pour les articles homonymes, voir Sévérac.

Sévérac d'Aveyron
De haut en bas, de gauche à droite : Dolmen de Galitorte à Buzeins ; l'église Saint-Dalmazy, et, le Château de Sévérac ; la fontaine à bulles de Tantayrou à Lapanouse ; le Château du Méjanel, et, le Château de Recoules à Recoules-Prévinquières.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Rodez
Intercommunalité Communauté de communes Des Causses à l'Aubrac
Maire
Mandat
Edmond Gros
2020-2026
Code postal 12150
Code commune 12270
Démographie
Gentilé Sévéragais
Population
municipale
4 069 hab. (2019)
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 19′ 19″ nord, 3° 04′ 17″ est
Altitude Min. 454 m
Max. 1 129 m
Superficie 208,72 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Sévérac d'Aveyron
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Tarn et Causses
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Sévérac d'Aveyron
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Sévérac d'Aveyron
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Sévérac d'Aveyron
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Sévérac d'Aveyron
Liens
Site web severacdaveyron.fr

    Elle est issue du regroupement des cinq communes de Buzeins, Lapanouse, Lavernhe, Recoules-Prévinquières et Sévérac-le-Château, qui constituaient auparavant la communauté de communes de Sévérac-le-Château.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend dix immeubles protégés au titre des monuments historiques : le dolmen de Galitorte, classé en 1889, le château de Sévérac, classé en 1922, l'église Notre-Dame-de-l'Assomption, inscrite en 1927, l'église Saint-Hippolyte, inscrite en 1928, le château de Loupiac, inscrit en 1928, l'église Saint-Grégoire, classée en 1929, l'église Saint-Dalmazy, classée en 1930, le dolmen de Surguières, classé en 1933, le château d'Auberoques, inscrit en 1991, le château d'Engayresque, inscrit en 1991, le château du Méjanel, inscrit en 1991, le dolmen des Cayroules 1, inscrit en 1995, et le château de Recoules, inscrit en 2001.

    Géographie

    Localisation

    La commune est située dans l'est du département de l'Aveyron. Elle est limitrophe de la Lozère.

    La fusion des cinq communes permet à Sévérac d'Aveyron de devenir la cinquième plus grande commune de France avec 208,72 km2.

    Sévérac d'Aveyron est situé à 40 km de Rodez, 85 km d'Albi, 153 km de Toulouse, 103 km de Montpellier, 163 km de Clermont-Ferrand, 212 km de Lyon, 510 km de Paris, 294 km de Bordeaux et 219 km de Marseille[réf. nécessaire].

    Communes limitrophes

    Réseau hydrographique

    Réseaux hydrographique et routier de Sévérac d'Aveyron.

    La commune est drainée par l'Aveyron, le Viaur, le Lumansonesque, le ruisseau du Bourg, le Merdans, le Pas du Loup, le Verlenque, le Verlencuze, le Vironcel, le ravin de Combesourde, le ravin de la Croze, le ravin de Levers, le ruisseau de Destels, le ruisseau de Gaujac, par divers petits cours d'eau[3].

    L'Aveyron, d'une longueur totale de 290,6 km, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et se jette dans le Tarn au niveau de Lafrançaise, après avoir arrosé 60 communes[4].

    Le Viaur prend sa source à 1200 m d’altitude dans la région naturelle du Lévézou qui présente un relief vallonné, dans la commune de Vézins-de-Lévézou pour confluer, après avoir parcouru environ 168 km, avec l'Aveyron à 400 m d’altitude à Lacroix-Barrez, après avoir arrosé 30 communes[5].

    Le Lumansonesque, d'une longueur totale de 16,5 km, prend sa source dans la commune de Verrières et se jette dans le Tarn à Aguessac, après avoir arrosé 5 communes[6].

    Le ruisseau du Bourg, d'une longueur totale de 11,6 km, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et se jette dans le Tarn à Rivière-sur-Tarn, après avoir arrosé 3 communes[7].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron[8].

    La commune fait partie du SAGE du bassin versant du Viaur, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE couvre 89 communes, sur trois départements (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne)[9],[10]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) du bassin du Viaur, une structure qui regroupe les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP) dont le territoire est inclus (en totalité ou partiellement) dans le bassin hydrographique du Viaur et les structures gestionnaires de l’alimentation en eau potable des populations et qui disposent d’une ressource sur le bassin versant du Viaur. Il correspond à l’ancien syndicat mixte du Bassin versant du Viaur[11],[12].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
    • Moyenne annuelle de température : 9,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 7,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 004 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,7 j

    La commune bénéficie d’un « climat semi-continental », ou de marge de montagne, selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne l'est et le sud-est aveyronais, constitue une transition entre les climats de montagne et le climat océanique altéré[13].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[13]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[15]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Millau-Soulobres, qui se trouve à 24 km à vol d'oiseau de la commune[16], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[17], à 10,9 °C pour 1981-2010[18], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[19].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[20]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de 327 937 ha, s'étend sur 97 communes. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine[21],[22],[23].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Sévérac d'Aveyron comprend douze ZNIEFF de type 1[Note 3],[24] :

    • l'« Agrosystème d'Huguiés » (229,2 ha)[25] ;
    • le « Bois de Croses » (244,5 ha), couvrant 2 communes du département[26] ;
    • le « Bois de lissirou » (739,6 ha), couvrant 3 communes du département[27] ;
    • le « Bois de l'ombrette » (169,3 ha), couvrant 3 communes du département[28] ;
    • le « Causse d'Orbis et bois de la Favarède » (114,10 ha), couvrant 3 communes du département[29] ;
    • les « Milieux agricoles au nord du col d'Engayresque » (998,7 ha), couvrant 3 communes du département[30] ;
    • la « Pelouse sèche des Clots à Buzeins » (41,4 ha)[31] ;
    • les « Pelouses de Malpertus » (419,8 ha), couvrant 2 communes du département[32] ;
    • les « Pelouses du mont cabrié et de la Baume de Bro » (208,10 ha)[33] ;
    • les « Pelouses du puech de la Croix » (48,7 ha), couvrant 2 communes du département[34] ;
    • les « Prairies de Cornuéjouls » (1 013 ha), couvrant 4 communes du département[35] ;
    • les « Prairies et pelouses de Novis » (116 ha), couvrant 2 communes dont 1 dans l'Aveyron et 1 dans la Lozère[36] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[24], le « Causse de Sévérac » (3 710 ha), qui s'étend sur 6 communes de l'Aveyron[37].

    Urbanisme

    Typologie

    Sévérac d'Aveyron est une commune rurale[Note 5],[38]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[39],[40]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sévérac d'Aveyron, une unité urbaine monocommunale[41] de 4 069 habitants en 2019, constituant une ville isolée[42],[43]. La commune est en outre hors attraction des villes[44],[45].

    Infrastructures et occupation des sols de la commune de Sévérac d'Aveyron.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (63,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (34,1 %), forêts (24,9 %), terres arables (17,2 %), zones agricoles hétérogènes (13,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,5 %), zones urbanisées (1,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %)[46].

    Planification

    La commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme approuvé[47]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[48].

    Voies ferrées

    .

    À la fin du XIXe siècle, la bifurcation de la voie ferrée venant de Béziers vers le nord (Neussargues) et vers l'ouest (Rodez) installa un dépôt de locomotives, des ateliers de réparation et un quartier neuf peuplé de cheminots. Ce fut Sévérac-Gare. Non loin de la gare se trouvaient des dépôts qui contenaient des locomotives à vapeur jusqu'en 1953. Vers le début des années 1990, les bâtiments furent rasés ; seul un bâtiment subsiste encore. Cette ville moderne s'est étendue jusqu'à « rejoindre » la ville haute nommée Sévérac-le-Château.

    La ligne de Béziers à Neussargues fut électrifiée en 1500 volts continu par la compagnie du Midi en 1931 de Béziers à Sévérac-le-Château puis terminée en 1932 jusqu'à Neussargues.

    Les dépôts de locomotives ont abrité jusqu'en 1986, des locomotives BB « Midi », 1500 volts continu, construites entre 1925 et 1936.

    Routes

    La construction de l'A75 Clermont-Ferrand-Béziers en 1998, renforcée par la mise en service du viaduc de Millau en 2004, et la mise à 2×2 voies de la N88 Toulouse-Lyon confirment la situation géographique importante de ce carrefour.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Sévérac d'Aveyron est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[49],[50].

    Risques naturels

    Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité forte[51].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[49]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[52]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques[53]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[54],[55].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières et ferroviaires importantes et la présence d'une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[56].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Sévérac d'Aveyron est classée à risque moyen à élevé[57]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[58] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[59].

    Histoire

    Les informations relatives à l'histoire de cette commune sont la fusion des données des communes fusionnées.

    La nouvelle commune est effective depuis le , entraînant la transformation des cinq anciennes communes en « communes déléguées » dont la création a été entérinée par l'arrêté du [60].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Sévérac d'Aveyron est membre de la communauté de communes Des Causses à l'Aubrac[61], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Palmas d'Aveyron. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[62].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Rodez, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[61]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Tarn et Causses pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[61], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[63].

    Élections de 2020

    Tête de listeSuffragesPourcentageCMCC
    Edmond Gros130761,73 %249
    Mélanie Brunet Bedel81038,26 %52

    Le conseil municipal de Sévérac d'Aveyron, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[64], pour un mandat de six ans renouvelable[65]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 29[66]. Les vingt-neuf conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 62,84 %, se répartissant en vingt-quatre issus de la liste conduite par Edmond Gros et cinq issus de celle de Mélanie Brunet Bedel[67]. Edmond Gros est élu nouveau maire de la commune le [68].

    Les onze sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes Des Causses à l'Aubrac se répartissent en : liste d'Edmond Gros (9) et liste de Mélanie Brunet Bedel (2)[67].

    Liste des maires

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    2020 Camille Galibert UDI  
    juin 2020 En cours Edmond Gros SE-DVG Médecin retraité, ancien conseiller général PS du canton de Sévérac-le-Château (1982-1994)
    Conseiller départemental du canton de Tarn et Causses depuis 2021

    Communes déléguées

    Liste des communes déléguées
    Nom Code
    Insee
    Intercommunalité Superficie
    (km2)
    Population
    (dernière pop. légale)
    Densité
    (hab./km2)
    Sévérac-le-Château
    (siège)
    12270 CC de Séverac le Château 108,42
    Buzeins 12040 CC de Séverac le Château 21,59
    Lapanouse 12123 CC de Séverac le Château 27,19
    Lavernhe 12126 CC de Séverac le Château 26,32
    Recoules-Prévinquières 12196 CC de Séverac le Château 25,2

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

    En 2019, la commune comptait 4 069 habitants[Note 6].

    Évolution de la population  [modifier]
    2014 2015 2016 2017 2019
    4 1344 1164 1004 0844 069
    (Sources : Insee à partir de 2014[69].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Dans la continuité de la communauté de communes de Sévérac-le-Château, la nouvelle commune poursuit le développement de projets d'énergie renouvelable sur son territoire. Ainsi une centrale photovoltaïque est en construction sur un terrain communal, tandis qu'un projet de parc éolien a été ouvert au financement participatif sur la plateforme Lendosphere à l'été 2016[70].

    Agriculture

    Un marché nocturne d'agriculteurs producteurs, associés de « Fermiers de l'Aveyron », se tient fin juillet place de la gare ferroviaire à Sévérac.

    Tourisme

    Balade autour des fontaines de Blayac.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Séverac d'Aveyron compte 12 édifices protégés au titre des monuments historiques :

    Autres édifices religieux de la commune :

    • Église de l'Assomption du Bousquet
    • Église Notre-Dame de Cornuéjouls
    • Église Notre-Dame-de-Pitié de Prévinquières
    • Église Saint-Amans de Novis
    • Église Saint-Amans de Saint-Amans-de-Varès
    • Église Saint-Éloi de Saint-Chély
    • Église Saint-Félix de Buzeins
    • Église Sainte-Jeanne-d'Arc de Sévérac-le-Château
    • Église Saint-Michel d'Auberoques
    • Église Saint-Pierre d'Altès
    • Église Saint-Pierre de Recoules
    • Église Saint-Sauveur de Sévérac-le-Château
    • Chapelle Notre-Dame-de-Vallée-Clause du Méjanel
    • Chapelle Notre-Dame-de-Lorette de Sévérac-le-Château
    • Chapelle Saint-Louis de Sévérac-le-Château
    • Chapelle Saint-Privat de Saint-Privat

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • (oc) (fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Bernard Seillier), Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », 1996, 239 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-29-7), (ISSN 1151-8375), (BNF 36693000)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[14].
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Commune de Sévérac d'Aveyron (12270) », sur le Code officiel géographique publié par l'Insee (consulté le ).
    2. Carte IGN sous Géoportail
    3. « Fiche communale de Sévérac d'Aveyron », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    4. Sandre, « l'Aveyron »
    5. Sandre, « le Viaur »
    6. Sandre, « le Lumansonesque »
    7. Sandre, « le ruisseau du bourg »
    8. « Les outils de gestion de la rivière », sur le site du Conseil départemental de l'Aveyron (consulté le )
    9. « SAGE du Viaur - Documents », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    10. « SAGE du bassin du Viaur - synthèse de l'état des lieux », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    11. « Le syndicat mixte du bassin versant du Viaur reconnu EPAGE du bassin du Viau », sur https://www.epage-viaur.com/ (consulté le )
    12. « EPAGE du bassin du Viaur - actions sur le terrain », sur https://www.epage-viaur.com/ (consulté le )
    13. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    14. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    15. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    16. « Orthodromie entre Sévérac d'Aveyron et Millau », sur https://fr.distance.to/ (consulté le ).
    17. « Station météorologique de Millau-Soulobres - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Station météorologique de Millau-Soulobres - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    19. « Station météorologique de Millau-Soulobres - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    20. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
    21. « Qu'est-ce qu'un parc naturel régional ? », sur https://www.parc-grands-causses.fr/ (consulté le )
    22. « PNR des Grandes Causses - découverte du patrimoine », sur https://www.parc-grands-causses.fr/ (consulté le )
    23. « PNR des Grandes Causses - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    24. « Liste des ZNIEFF de la commune de Sévérac d'Aveyron », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    25. « ZNIEFF l'« Agrosystème d'Huguiés » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    26. « ZNIEFF le « Bois de Croses » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    27. « ZNIEFF le « Bois de lissirou » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
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