Saint-Albain
Saint-Albain est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
Saint-Albain | |||||
Vue d'ensemble de l'église Saint-Albain. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Mâcon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Mâconnais - Tournugeois | ||||
Maire Mandat |
Marc Dumont 2020-2026 |
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Code postal | 71260 | ||||
Code commune | 71383 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Albinois | ||||
Population municipale |
534 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 95 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 25′ 43″ nord, 4° 52′ 40″ est | ||||
Altitude | Min. 168 m Max. 252 m |
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Superficie | 5,64 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Mâcon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Hurigny | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | saint-albain71.fr | ||||
Elle fait désormais partie du canton d'Hurigny, après avoir appartenu au canton de Lugny jusqu'en 2015.
Géographie
Saint-Albain fait partie du Haut-Mâconnais, en bord de Saône. Mâcon est à 15 km et Tournus à 17.
Urbanisme
Typologie
Saint-Albain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Macon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (31,2 %), prairies (27,6 %), forêts (10,5 %), zones urbanisées (10,3 %), eaux continentales[Note 3] (7,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
À la veille de la Révolution, Saint-Albain disposait d'un relai de poste aux chevaux, implanté entre celui de Tournus et celui de Mâcon, disposant de 30 chevaux (en 1786)[8].
1790 : à la création des cantons, la commune de Saint-Albain est rattachée au canton de Lugny, alors composé de douze communes[9].
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Mont-Marat[10].
Le , un « train de plaisir » allant de Marseille à Paris déraille sur le territoire de la commune. Après cet accident ferroviaire faisant six morts et une quarantaine de blessés, le journal Le Figaro publiera la lettre d'un passager rescapé accusant les « paysans » du village d'être restés à regarder « les mains dans leurs poches ». Il s'ensuivra une polémique, que le journal finira par conclure en reconnaissant que « le reproche d'indifférence et d'inhumanité qu'on a gratuitement fait peser » sur les habitants du village, était une « injure imméritée »[11].
En 1968, la commune était vouée à disparaître dans le cadre d'une fusion avec les communes de Viré et Vérizet. Mais les habitants de la commune ont montré leur refus à l'issue d'un référendum relatif à une possible fusion[12]. Toutefois, Viré et Vérizet ont fusionné le .
1993 : fondation de la communauté de communes du Val de Saône-Mouge (avec Charbonnières, Laizé, Senozan et La Salle). À cette première communauté de communes a succédé, le , la Communauté de communes du Mâconnais - Val de Saône, ayant son siège à Lugny et résultant de la fusion de trois intercommunalités (celles du Haut-Mâconnais, de la Haute-Mouge et du Mâconnais-Val de Saône).
2017 : fusion des communautés de communes du Mâconnais-Val de Saône et du Tournugeois : Saint Albain fait désormais partie de la communauté de communes du Mâconnais- Tournugeois comprenant 24 communes.
Politique et administration
Population et société
Démographie
Les habitants s'appellent les Saint-Albinois[13].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].
En 2019, la commune comptait 534 habitants[Note 4], en augmentation de 3,69 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Cultes
Saint-Albain appartient à l'une des sept paroisses composant le doyenné de Mâcon (doyenné relevant du diocèse d'Autun) : la paroisse Notre-Dame-des-Coteaux en Mâconnais, paroisse qui a son siège à Lugny et qui regroupe la plupart des villages du Haut-Mâconnais.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église de Saint-Albain, qui date du milieu du XIIIe siècle[18] et qui a fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques le [18].
- L'île de Brouard.
- Le lavoir du XIXe siècle, restes du château fort, maisons des pays Bourgogne-Bresse.
Pour approfondir
Bibliographie
- « La ronde des « Brigands » en Haut-Mâconnais », Vive 89, 1990. Ouvrage collectif de cent quarante-cinq pages édité par l'association ayant organisé en 1989 dans le canton de Lugny les festivités du bicentenaire de la Révolution française : ouvrage traitant de la révolte des Brigands en Haut-Mâconnais en 1789
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mâcon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Alain Dessertenne, « Au temps de la poste aux chevaux », Images de Saône-et-Loire, no 134, , p. 18-21.
- Communes qui étaient : Azé, Bissy-la-Mâconnaise, Burgy, Clessé, Cruzille, Lugny (son chef-lieu), Péronne, Saint-Albain, Saint-Gengoux-de-Scissé, Saint-Maurice-des-Prés, Vérizet et Viré. Les communes de Chardonnay, de Grevilly et de Montbellet appartenaient alors au canton de Tournus, La Salle à celui de Charnay-lès-Mâcon et Satonnay (dénommée « Saint-Maurice-de-Satonnay » depuis mars 1861, à la suite de la réunion par décret des communes de Saint-Maurice-des-Prés et de Satonnay) à celui de Saint-Sorlin.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Albain », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Le Figaro du 6 septembre 1867 p. 2.
- Vivre en France, « Mariage en Saône et Loire », sur ina.fr, (consulté le ).
- Daniel Delattre, La Saône-et-Loire, les 573 communes, Granvilliers, Editions Delattre, , 256 p., p. 172.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Notice no PA00113414, base Mérimée, ministère français de la Culture
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