Fleurville
Fleurville est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
Fleurville | |||||
![]() Le château. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Mâcon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Mâconnais - Tournugeois | ||||
Maire Mandat |
Patricia Clement 2020-2026 |
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Code postal | 71260 | ||||
Code commune | 71591 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
521 hab. (2019 ![]() |
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Densité | 133 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 26′ 44″ nord, 4° 52′ 53″ est | ||||
Altitude | Min. 168 m Max. 205 m |
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Superficie | 3,91 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Mâcon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Hurigny | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | communedefleurville.e-monsite.com | ||||
Elle fait désormais partie du canton d'Hurigny, après avoir appartenu au canton de Lugny jusqu'en 2015.
Géographie
Fleurville est une commune du Haut-Mâconnais située en Val de Saône.
Elle est desservie par le chemin de fer avec la gare de Fleurville - Pont-de-Vaux sur la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles.
Communes limitrophes
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Montbellet | ![]() | ||
Viré | N | Pont-de-Vaux (Ain) | ||
O Fleurville E | ||||
S | ||||
Saint-Albain | Reyssouze (Ain) |
Urbanisme
Typologie
Fleurville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Macon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47,8 %), zones urbanisées (17,5 %), prairies (17 %), eaux continentales[Note 3] (12,1 %), terres arables (3,9 %), forêts (1,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
À compter du , Fleurville fut desservie par une seconde voie ferrée, suite à l'inauguration ce jour-là de la ligne de chemin de fer à voie étroite Mâcon-Fleurville via Lugny[8].
À Fleurville a longtemps fonctionné une école de hameau, à l'époque où Fleurville appartenait à la commune de Vérizet (école construite en 1911 et fermée en 2012)[9].
1972 : création du Syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) du canton de Lugny (siège en mairie de Lugny), auquel adhèrent Fleurville et treize autres communes du Haut-Mâconnais, avec pour objet : la couverture des dépenses d'investissement et de fonctionnement du collège de Lugny, la réalisation d'une maison de retraite, la création et le fonctionnement de tous services sociaux (tels que dispensaire, aide à domicile par exemple), la réalisation de travaux d'assainissement, le ramassage d'ordures ménagères et l'entretien de la voirie communale[10].
1993 : fondation de la communauté de communes du Mâconnais-Val de Saône (avec Montbellet et Viré), ayant Viré pour siège. À cette première communauté de communes a succédé, le 1er janvier 2003, la Communauté de communes du Mâconnais - Val de Saône (siège à Lugny), résultant de la fusion de trois intercommunalités (celles du Haut-Mâconnais, de la Haute-Mouge et du Mâconnais-Val de Saône) et totalisant une population de 7 336 habitants.
Politique et administration
À Fleurville est installé depuis quelques années le Syndicat intercommunal à vocations multiples (Sivom), structure regroupant dix-neuf communes du Haut-Mâconnais, autour de Lugny. Ce syndicat ayant Robert Barraud, adjoint au maire de Saint-Gengoux-de-Scissé, pour président (élu en 2020) a pour compétence principale l'assainissement (66 kilomètres de canalisations) ainsi que le réseau d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (Rased) et le gymnase jouxtant le collège public « Victor Hugo » de Lugny[11].
Population et société
Démographie
Les habitants de Fleurville s'appellent les Fleurvillois.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1954. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].
En 2019, la commune comptait 521 habitants[Note 4], en augmentation de 5,68 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Cultes
Fleurville appartient à l'une des sept paroisses composant le doyenné de Mâcon (doyenné relevant du diocèse d'Autun) : la paroisse Notre-Dame-des-Coteaux en Mâconnais, paroisse qui a son siège à Lugny et qui regroupe la plupart des villages du Haut-Mâconnais.
C'est un peu avant la dernière guerre, début 1939, que Fleurville (qui était alors un hameau de Vérizet) fut définitivement rattaché à la paroisse de Lugny pour le culte (à la suite de la création de la communauté pastorale de Lugny, fondée à l'initiative de monseigneur Joseph Robert)[16].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments

- Le château de Fleurville, aujourd'hui hôtel-restaurant.
- Le château de Marigny.
- Le pont de Fleurville (qui, en dépit de son nom, débouche sur le territoire de la commune voisine de Montbellet), construit pour la première fois en 1835 pour succéder à un bac[17].
- Fleurville, hameau de Vérizet, était autrefois le terminus de la ligne de chemin de fer à voie étroite Mâcon-Fleurville via Lugny inaugurée le 11 novembre 1900 et fermée au milieu des années 1930 (en 1931 pour le trafic quotidien des voyageurs[18]). Cette ligne était exploitée par la compagnie des chemins de fer d'intérêt local de Saône-et-Loire.
Personnalités liées à la commune
Sophie de Réan, la jeune aristocrate du roman Les malheurs de Sophie, vit avec sa famille dans leur manoir de Fleurville.
Pour approfondir
Bibliographie
- « La ronde des « Brigands » en Haut-Mâconnais », Vive 89, 1990. Ouvrage collectif de cent quarante-cinq pages édité par l'association ayant organisé en 1989 dans le canton de Lugny les festivités du bicentenaire de la Révolution française : ouvrage traitant de la révolte des Brigands en Haut-Mâconnais en 1789.
Articles connexes
Liens externes
- Fleurville sur le site de l'Institut géographique national
- Fleurville sur le site de l'office de tourisme entre Saône et vignes du Mâconnais
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mâcon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Cette ligne s’imposa progressivement comme un moyen de transport commode des voyageurs et des marchandises et son petit train, vite adopté sous le nom de « Tacot de Fleurville », connut un succès ininterrompu jusqu’à sa disparition dans les années 1930, effectuant plusieurs allers-retours quotidiens. Outre des voyageurs, le Tacot transportait du vin, du charbon, du bétail, du bois ou de la pierre de taille. Il se composait de deux ou trois voitures de voyageurs, d’un fourgon à bagages et d’un wagon de marchandises. Au sujet de cette ligne, lire : « Le Tacot de Fleurville », article de Pierre Laffont paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 92 (hiver 1992-1993), pp. 9-15.
- Alain Dessertenne, Les écoles de hameaux en Saône-et-Loire, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 145 de mars 2006, pages 14 à 18.
- Par arrêté préfectoral du 19 mai 1972.
- Source : « Syndicat intercommunal à vocations multiples : Robert Barraud succède à Jean-Pierre Corsin au poste de président », article d'Alain Boudier paru dans Le Journal de Saône-et-Loire du 29 juillet 2020.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Frédéric Lafarge, Monseigneur Joseph Robert (1898-1987), Une communauté missionnaire en Mâconnais : Lugny, Les Foyers communautaires et l'Amicale des anciens élèves de l'école « La Source », Lugny, 2019 (ISBN 978-2-9570533-0-8).
- L’ouvrage actuel succéda à un pont suspendu en « fil de fer » construit en 1835 (trois travées et platelage de bois sur des piles de maçonnerie), qui avait lui-même succédé à un bac, comme l’atteste cette délibération enthousiaste du 18 décembre 1831 du conseil municipal de Lugny, chef-lieu de canton, demandant à ce que le projet de construction soit autorisé : « Ce pont serait d’une grande utilité pour le canton dont les vins se transportent en majeure partie à Pont-de-Vaux et dont les habitants s’approvisionnent en céréales et autres objets qui ne se trouvent pas dans le canton. Les crues fréquentes de la Saône rendent ces communications tantôt dangereuses, tantôt impossibles et font, par ce fait, grands torts aux habitants du canton qui voient leurs récoltes totalement suspendues. De plus le conseil trouve que les tarifs pratiqués sont acceptables, et même moins chers que ceux perçus par les conducteurs du bac de Fleurville. » (source : archives municipales de Lugny).
- Source : « Les petits tacots sont morts... Que vivent les petits tacots ! », article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 20 de décembre 1973, pp. 29-30.
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