Saint-Gengoux-de-Scissé
Saint-Gengoux-de-Scissé, est une commune française située en Haut-Mâconnais dans le département de Saône-et-Loire.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Gengoux-le-National.
Saint-Gengoux-de-Scissé | |||||
Vue générale du bourg de Saint-Gengoux-de-Scissé (la cave coopérative et les parquets Protat). | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Mâcon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Mâconnais - Tournugeois | ||||
Maire Mandat |
Stéphane Jaillet 2020-2026 |
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Code postal | 71260 | ||||
Code commune | 71416 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
592 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 54 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 27′ 55″ nord, 4° 46′ 35″ est | ||||
Altitude | Min. 255 m Max. 530 m |
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Superficie | 10,9 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Mâcon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Hurigny | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | saint-gengoux-de-scisse.fr | ||||
Elle appartient à la communauté de communes Mâconnais-Tournugeois.
Géographie
La commune est composée d'un bourg et de plusieurs hameaux (Bassy, le plus au sud, Bonzon, le plus au nord, Boye, et La Verzée à l'ouest) qui se répartissent le long de la D 82, entre Azé et Lugny, dans une zone très vallonnée.
Ses coteaux de vignobles appartenant à l'aire de production du Mâcon-Lugny[1] sont majoritairement plantés de pieds de chardonnay ; ils exposent deux versants au soleil et sont encadrés par deux forêts qui constituent une réserve de combustible d'une part et une réserve de chasse d'autre part. « De chaque côté de ma paroisse est une chaîne de montagne presque toute couverte de bois taillis, plus élevée du côté du couchant que du levant. » écrivait le curé de Saint-Gengoux-de-Scissé au milieu du XVIIIe siècle[2].
Communes limitrophes
Bissy-la-Mâconnaise | Lugny | |||
Blanot | N | |||
O Saint-Gengoux-de-Scissé E | ||||
S | ||||
Azé | Péronne |
Urbanisme
Typologie
Saint-Gengoux-de-Scissé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Macon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (48,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,3 %), cultures permanentes (31,2 %), zones agricoles hétérogènes (11,8 %), zones urbanisées (6,8 %), prairies (4,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
La commune doit son nom à saint Guengoult, qui a parcouru le Morvan au VIIIe siècle.
Histoire
Révolution française
À la veille de la Révolution, une importante partie des terres de la paroisse sont la propriété de Florent-Alexandre-Melchior de La Baume, comte de Montrevel et seigneur baron de Lugny (aux hameaux de Bonzon et de Boye) mais, surtout, de l'Église : chapitre cathédral Saint-Vincent de Mâcon et moines bénédictins de l'abbaye de Cluny (ces derniers étant propriétaires de la tour de Bassy).
: épisode de la Grande Peur en Mâconnais. La tour de Bassy est investie. Parmi d'autres brigands arrêtés, les Scisséens Vincent Courtois (29 ans), garçon domestique, Antoine Venet (25 ans), domestique, et Pierre Maziller, expert et député[10], sont pendus à Cluny les 4 et . Joseph Sologny, vigneron de 38 ans, est condamné à Tournus aux galères royales[11].
1790 : à la création des cantons, la commune de Saint-Gengoux-de-Scissé est rattachée au canton de Lugny, alors composé de douze communes[12].
À la Révolution française, Saint-Gengoux-de-Scissé fut débaptisé pour devenir « Bassy-de-Scissé »[13].
Période contemporaine
À compter du , Saint-Gengoux-de-Scissé fut desservi par le train, à la suite de l'inauguration ce jour-là de la ligne de chemin de fer à voie étroite Mâcon-Fleurville via Lugny (ligne qui fonctionna, pour le trafic quotidien des voyageurs, jusqu'en 1931[14])[15].
1930-1932 : percement d'un tunnel de 480 mètres environ qui, d'ouest en est, traverse le deuxième chaînon calcaire du Mâconnais et permet d'alimenter en eau le bourg de Saint-Gengoux à l'aide de la captation de l'eau de la Goulouze (grâce à la pose au sol de ce tunnel d'une canalisation en fibrociment). Le tunnel part du sud du hameau de La Verzée pour aboutir au niveau de la route de la Montagne.[16]
1972 : création du Syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) du canton de Lugny (siège en mairie de Lugny), auquel adhèrent Saint-Gengoux-de-Scissé et treize autres communes du Haut-Mâconnais, avec pour objet : la couverture des dépenses d'investissement et de fonctionnement du collège de Lugny, la réalisation d'une maison de retraite, la création et le fonctionnement de tous services sociaux (tels que dispensaire, aide à domicile par exemple), la réalisation de travaux d'assainissement, le ramassage d'ordures ménagères et l'entretien de la voirie communale[17].
1993 : fondation de la communauté de communes du Haut-Mâconnais (avec Lugny pour siège), regroupant sept communes : Bissy-la-Mâconnaise, Burgy, Chardonnay, Cruzille, Grevilly, Lugny et Saint-Gengoux-de-Scissé. À cette première communauté de communes a succédé, le 1er janvier 2003, la Communauté de communes du Mâconnais - Val de Saône (siège à Lugny), résultant de la fusion de trois intercommunalités (celles du Haut-Mâconnais, de la Haute-Mouge et du Mâconnais-Val de Saône) et totalisant une population de 7 336 habitants.
Économie
La commune exploite ses réserves naturelles et sa localisation favorable dans une région de terroir reconnu.
On trouve principalement des exploitations viticoles, la plupart adhérant à la cave coopérative de Lugny (à laquelle appartiennent les caves de Saint-Gengoux et de Chardonnay, respectivement depuis 1966 et 1994) et qui attirent des concessionnaires mécaniques spécialisés dans les machines agricoles. On y produit principalement l'appellation d'origine contrôlée « Mâcon-Lugny », qui est l'une des 27 dénominations géographiques complémentaires de l’appellation régionale « Mâcon » (appellation totalisant 484 hectares pour une récolte annuelle de 4,1 millions de bouteilles[18], dont l'aire délimitée est comprise, depuis un décret de 2005, à l’intérieur des communes de Lugny, Bissy-la-Mâconnaise, Saint-Gengoux-de-Scissé et Cruzille pour partie).
Si la vendange est majoritairement vinifiée en cave coopérative, le village dispose toutefois de vignerons indépendants, parmi lesquels le Domaine de l'Aubraine[19].
On trouve également des exploitations forestières et une usine de parquet installée au bourg qui rayonne sur le secteur : les Parquets Protat[Note 3].
On trouve également de l'artisanat et notamment plusieurs apiculteurs.
Politique et administration
Démographie
Les habitants de Saint-Gengoux-de-Scissé s'appellent les Scisséens.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2019, la commune comptait 592 habitants[Note 4], en diminution de 1,66 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- L'église romane Saint-Gengoux du XIIe siècle et XIIIe siècle, en partie reconstruite à partir d' (nef) et bénie le .
- Les maisons ont le cachet typique du style maconnais, en pierres calcaires blanches : sur deux étages, surplombés d'un grenier à petites fenêtres carrées qui restaient ouvertes toute l'année pour aérer le grain, et d'un auvent soutenu par deux ou trois piliers de charpente en bois pour soutenir une toiture de tuiles rouges. Certaines propriétés, restaurées récemment, présentent le meilleur du style, avec des jolies cours fleuries fermées par des portails à montant de pierre.
- Au bourg et aux hameaux de Bonzon, Poil-Rouge et Bassy : croix routières (calvaires) de pierre blanche, presque identiques (piédestal prismatique de section octogonale), principalement de style néogothique et érigés en 1858 par les habitants à l'instigation de l'abbé Louis Michon, curé de la paroisse[24]. Au hameau de La Verzé : calvaire de même facture que les précédents mais érigé en 1880 par un dénommé Bouilloud, fabricant de tuiles et maire de la commune vingt ans plus tôt[25]. Au hameau de La Verzée est visible une croix du même type érigée en 1860.
- La cave coopérative vinicole de Saint-Gengoux-de-Scissé, la première à avoir été fondée en Mâconnais (1925), est jumelée depuis 1966 avec celle de Lugny (la Cave de Lugny) ; elle est spécialisée dans la vinification des vins rouges commercialisés par la cave de Lugny.
- La tour de Bassy, ancien domaine relevant de l'abbaye de Cluny qui fut mis à mal par les Brigands en [Note 5] et fut vendu nationalement deux ans plus tard.
- Un ancien « pressoir à grand point », mastodonte long de huit mètres, haut de quatre et voisinant avec les dix tonnes, modifié en 1869 – mais certains de ses éléments sont sans doute multi-centenaires – et visible au bourg, à proximité du foyer rural et du caveau « Le Vieux Logis »[26].
- L'ancienne chapelle Notre-Dame au hameau de Bonzon (du XIIIe siècle ?), édifiée par un seigneur de Brancion, autrefois avec campanile et fonts baptismaux, qui fut vendue nationalement en 1791 puis rendue au culte avant de devenir propriété privée en 1830 (et de subir deux incendies successifs, l'un en 1872, l'autre en 1892). De cette chapelle – aujourd'hui habitation privée – dont il ne reste que le chœur (la « nef » qui le jouxte à l'ouest étant une construction contemporaine incluant des réemplois) provient un fragment de peinture murale de 117 x 80 cm représentant un Christ en majesté, aujourd'hui conservé au Musée des Ursulines à Mâcon[27].
- Le lavoir du hameau de Bassy, élevé d'après des plans de l'architecte François Dulac[28].
- Le monument aux morts, réalisé en pierre de Comblanchien et de Saint-Martin-Belle-Roche par le marbrier-sculpteur-entrepreneur Henri Chamonard de Mâcon (1922).
- Les sites souterrains de la grotte de l'Été et de la grotte de la Fuite, sous la crête séparant le hameau de La Verzée du bourg de Saint-Gengoux.
Culte
Saint-Gengoux-de-Scissé appartient à l'une des sept paroisses composant le doyenné de Mâcon (doyenné relevant du diocèse d'Autun) : la paroisse Notre-Dame-des-Coteaux en Mâconnais, paroisse qui a son siège à Lugny (avec le père Bernard Blondaux pour curé) et qui regroupe la plupart des villages du Haut-Mâconnais.
C'est dans l'entre-deux-guerres que la paroisse de Saint-Gengoux-de-Scissé fut définitivement rattachée à celle de Lugny pour le culte (à la suite de la création de la communauté pastorale de Lugny, fondée à l'initiative de monseigneur Joseph Robert)[29].
Personnalités liées à la commune
- Henri Boulay, député S.F.I.O. (socialiste) de Saône-et-Loire, né à Saint-Gengoux-de-Scissé le et décédé à Mâcon le . Henri Boulay fut à l'origine de la cave coopérative vinicole de Saint-Gengoux-de-Scissé, toute première cave coopérative créée en Mâconnais (1926).
- Alphonse Grosbon, né à Saint-Gengoux-de-Scissé en 1902 et décédé en 1996, officier de la Légion d'honneur et officier de l'ordre national du Mérite, qui fut maire de Saint-Gengoux de 1959 à 1971 (après avoir été adjoint au maire à partir de 1942). Homme d'action, il se consacra aux questions viticoles, participant à la création de la Maison mâconnaise des vins (Mâcon) et présidant la commission viticole de la Chambre d'agriculture de Saône-et-Loire.
- Jeanne Moreau-Jousseaud, est une romancière française, née à Saint-Gengoux-de-Scissé le 6 mars 1882.
- Lys Gauty, chanteuse qui avait une maison à Saint-Gengoux-de-Scissé (au hameau de Bassy) et qui y repose depuis 1994.
Pour approfondir
Bibliographie
- Marguerite Maurice : « La riche histoire de Saint-Gengoux-de-Scissé », Foyer rural de Saint-Gengoux-de-Scissé, Saint-Gengoux-de-Scissé, 1984. Ouvrage de près de deux cent cinquante pages consacré à l'histoire de Saint-Gengoux-de-Scissé.
- Alphonse Grosbon, Mon Saint-Gengoux, avec mes souvenirs et ceux qui m'ont été contés (textes transcrits par Noëlle Proutry), Société des amis des arts et des sciences de Tournus, 2006.
- Raymond Oursel, Anne-Marie Oursel : « Canton de Lugny - Val d'Azé : communes d'Azé, Bissy-la-Mâconnaise, Cruzille, Saint-Gengoux-de-Scissé », collection Histoire et monuments de Saône-et-Loire (n° 24), Archives départementales de Saône-et-Loire, Mâcon, 1998, 229 p.
- « La ronde des « Brigands » en Haut-Mâconnais », Vive 89, 1990. Ouvrage collectif de cent quarante-cinq pages édité par l'association ayant organisé en 1989 dans le canton de Lugny les festivités du bicentenaire de la Révolution française.
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- « Maison fondée en 1830. Exploitation forestière, commerce de bois, bois conditionné pour gazogènes, fabrique de parquets de chêne. » indique un document édité dans les années quarante.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Les Brigands, ayant pour chefs Renaud, charron de Vaux-Verzé, et les fils Rougeat de Saint-Maurice-de-Satonnay, y bousculèrent les appartements de deux bénédictins.
Références
- Avec trois autres communes du Haut-Mâconnais : Lugny, Cruzille (pour partie) et Bissy-la-Mâconnaise, conformément à un décret de 2005.
- Alain Dessertenne et Françoise Geoffray, La carte de Cassini en Saône-et-Loire : description topographique des paroisses. Transcription intégrale des réponses données par les curés pour la plupart des paroisses de l’actuelle Saône-et-Loire lors de l’enquête lancée pour établir la carte de Cassini en 1757, Cercle généalogique de Saône-et-Loire, 2015, p. 274.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mâcon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Né en 1731, il avait été choisi pour représenter la paroisse au bailliage de Mâcon en mars 1789 (nomination des députés du Tiers état aux États généraux), comme le rappelle une plaque apposée en juillet 1989 sur sa maison du hameau de Bassy.
- « La ronde des « Brigands » en Haut-Mâconnais », Vive 89, 1990. Ouvrage collectif de cent quarante-cinq pages édité par l'association ayant organisé en 1989 dans le canton de Lugny les festivités du bicentenaire de la Révolution française.
- Communes qui étaient : Azé, Bissy-la-Mâconnaise, Burgy, Clessé, Cruzille, Lugny (son chef-lieu), Péronne, Saint-Albain, Saint-Gengoux-de-Scissé, Saint-Maurice-des-Prés, Vérizet et Viré. Les communes de Chardonnay, de Grevilly et de Montbellet appartenaient alors au canton de Tournus, La Salle à celui de Charnay-lès-Mâcon et Satonnay (dénommée « Saint-Maurice-de-Satonnay » depuis mars 1861, à la suite de la réunion par décret des communes de Saint-Maurice-des-Prés et de Satonnay) à celui de Saint-Sorlin.
- E. Lauxeur, Les changements de noms des communes de Saône-et-Loire pendant la Révolution, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 4 d'avril 1970, pages 9 à 13.
- Source : « Les petits tacots sont morts... Que vivent les petits tacots ! », article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 20 de décembre 1973 (pages 29 et 30).
- Cette ligne s’imposa progressivement comme un moyen de transport commode des voyageurs et des marchandises et son petit train, vite adopté sous le nom de « Tacot de Fleurville », connut un succès ininterrompu jusqu’à sa disparition dans les années 1930, effectuant plusieurs allers-retours quotidiens. Outre des voyageurs, le Tacot transportait du vin, du charbon, du bétail, du bois ou de la pierre de taille. Il se composait de deux ou trois voitures de voyageurs, d’un fourgon à bagages et d’un wagon de marchandises. Au sujet de cette ligne, lire : « Le Tacot de Fleurville », article de Pierre Laffont paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 92 (hiver 1992-1993), pp. 9-15.
- Lionel Barriquand, Bruno Labé, Olivier Tombret, Bassam Ghaleb, Jean-Jacques Bahain, Bernard Gagnard et Betty Dedienne, « La grotte de l'Été à Saint-Gengoux-de-Scissé, nouvelle cavité bourguignonne à mammouth méridional », article paru dans la revue La Physiophile no 172, .
- Par arrêté préfectoral du 19 mai 1972.
- Source : https://www.vins-macon.com/les-macon/macon-lugny/ La page consacrée au Mâcon-Lugny sur le site internet de l'Union des producteurs de vins Mâcon (UPVM), syndicat professionnel.
- http://www.vins-bourgogne.fr Les pages consacrées aux producteurs de vin sur le site internet du bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Louis Michon, né à Dompierre-les-Ormes le 14 janvier 1820, aumônier de la ferme agricole de Montbellet en 1848, vicaire de Lugny en 1850, et enfin, en 1853, curé de Saint-Gengoux-de-Scissé, où il est décédé le 20 août 1864. Source : abbé Jean-Louis Mamessier, Notice sur Dompierre-les-Ormes, Imprimerie et lithographie de Vve Lamborot, Charolles, 1872.
- Source : Calvaires et croix de chemin de l'arrondissement de Mâcon, article d'André Jeannet paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 26 de juin 1975, pages 3 à 9.
- Longtemps abandonné au milieu de grandes cuves de bois dans son tinailler du petit hameau de La Verzée (domaine jadis constitué de dix vigneronnages où il servit jusqu’en 1926, année de l’entrée en service de la coopérative vinicole), il fut acheté par la commune, laquelle, en 1983, le fit démonter, déplacer et remonter pour « servir d’enseigne » et permettre la conservation de ce « grand pressoir » à la lourde structure de chêne (la vis étant en noyer), modèle jadis très fréquent en Mâconnais. Source : « Sur les pas de Michel Bouillot : six circuits à découvrir en Bourgogne-du-Sud », livret édité par la Fédération des associations partenaires du pays d'art et d'histoire « Entre Cluny et Tournus » (FAPPAH), juin 2018 (ISBN 978-2-9556826-1-6).
- « À l'ancienne chapelle romane de Bonzon, un Christ peint », article de Jean Combier paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 109 de mars 1997, pages 8 à 11.
- « François-Étienne Dulac (1836-1901), maître d’œuvre de l'architecture républicaine », article d'Alain Dessertenne paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 123 de septembre 2000, pages 18 à 22.
- Frédéric Lafarge, Monseigneur Joseph Robert (1898-1987), Une communauté missionnaire en Mâconnais : Lugny, Les Foyers communautaires et l'Amicale des anciens élèves de l'école « La Source », Lugny, 2019 (ISBN 978-2-9570533-0-8).
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