Saint-Germain-Lembron

Saint-Germain-Lembron est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Germain.

Saint-Germain-Lembron

Mairie de Saint-Germain-Lembron.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Issoire
Intercommunalité Communauté d'agglomération Agglo Pays d'Issoire
Maire
Mandat
Graziella Brunetti
2020-2026
Code postal 63340
Code commune 63352
Démographie
Gentilé Saint-Germinois
Population
municipale
2 008 hab. (2019 )
Densité 128 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 27′ 32″ nord, 3° 14′ 26″ est
Altitude Min. 397 m
Max. 544 m
Superficie 15,7 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Issoire
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Brassac-les-Mines
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Germain-Lembron
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Germain-Lembron
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Saint-Germain-Lembron
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Germain-Lembron

    Ses habitants sont appelés les Saint-Germinois.

    Géographie

    Le village de Saint-Germain-Lembron est situé dans une cuvette alluvionnaire traversée par plusieurs rivières : la Couze d'Ardes, le Ouïdari, le Couzillou et le Lembronnet. C'est de ce dernier qu'est issu le suffixe Lembron ajouté au nom de Saint-Germain (A l'époque carolingienne , la vicairie d'Embron était une circonscription administrative qui correspondait au bassin d'Antoingt d'aujourd'hui ; on peut situer le terroir d'Embron près de la butte du Pentier).

    Le cœur du village est situé aux abords de l'autoroute A75 à proximité de la rivière Couze d'Ardes qui se jette dans l'Allier à quelque deux kilomètres en aval sur le territoire de la commune voisine du Breuil-sur-Couze.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Germain-Lembron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Issoire, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,3 %), zones urbanisées (10,1 %), prairies (7,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,2 %), forêts (2,9 %), zones agricoles hétérogènes (2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

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    Liziniat - St Germain est un domaine nommé Liciniacus, d’après le nom de son  propriétaire, un aristocrate gaulois client des Licinius, ayant romanisé son nom.

    Les Licinius sont une famille républicaine  romaine de premier rang. Publius Licinius Crassus, est le fils de Marcus Licinius Crassus, membre du premier triumvirat, « l'homme le plus riche de Rome »[7]

    Située sur la grand voie gallo romaine nord-sud, Liciniacus donne naissance à un vicus (centre administratif, commercial, religieux…).

    En 962, l'évêque de Clermont Etienne II fait don au chapitre de Brioude de Liciniacus et de toutes ses dépendances, avec ses trois églises, dédiées respectivement à saint Germain, à saint Jean Baptiste et à saint Clément ; il y établit un chapitre de douze chanoines dépendant de celui de Saint Julien de Brioude.

    Les chanoines mettent en place une nouvelle enceinte ovale avec palissade et fossé et un château à motte artificielle.

    C'est ainsi que le vicus de Liziniat devient le bourg de saint Germain.

    A partir du XIVe siècle, Saint-Germain-Lembron compte au nombre des treize bonnes villes de Basse-Auvergne.

    Les Hospitaliers de la commanderie de Montchamp percevaient des rentes sur Saint-Germain-Lembron[8] héritées de l'époque des Templiers lorsque ceux-ci y avaient des biens dépendant de leur commanderie du chambon[9]. Ils étaient également installés au sud-ouest de la commune au lieu-dit Sainte-Anne qui était un membre de leur commanderie de Chanonat[10].

    Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Liziniac-Lembron[11].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Anne-Marie Stebernjak    
    mars 2008 mars 2014 René Roux[12]    
    mars 2014
    (réélue en 2020)
    En cours
    (au 8 septembre 2020)
    Graziella Brunetti[13],[14] PG Juriste territoriale[15]

    Jumelages

    Il n'existe pas de jumelage pour la commune de Saint-Germain-Lembron.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].

    En 2019, la commune comptait 2 008 habitants[Note 3], en augmentation de 6,58 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6141 7062 2131 8461 9832 0312 1352 1812 295
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 2452 2172 2472 2172 0982 0972 2742 1812 174
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 0291 8701 7411 4351 3581 3011 4231 4021 476
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 6411 7201 6611 6461 6711 6231 7191 7301 881
    2017 2019 - - - - - - -
    1 9802 008-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,7 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 951 hommes pour 1 044 femmes, soit un taux de 52,33 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[19]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7 
    90 ou +
    3,2 
    8,4 
    75-89 ans
    10,8 
    20,1 
    60-74 ans
    16,3 
    22,5 
    45-59 ans
    20,6 
    18,2 
    30-44 ans
    17,8 
    14,6 
    15-29 ans
    12,8 
    15,5 
    0-14 ans
    18,6 
    Pyramide des âges du département du Puy-de-Dôme en 2018 en pourcentage[20]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7 
    90 ou +
    2 
    7 
    75-89 ans
    10,2 
    17,6 
    60-74 ans
    18,3 
    20,4 
    45-59 ans
    19,5 
    18,5 
    30-44 ans
    17,4 
    18,6 
    15-29 ans
    17,2 
    17,2 
    0-14 ans
    15,5 

    Sports et loisirs

    Associations et clubs sportifs de la commune :

    • Le Karaté Club (KCVA) de Saint-Germain-Lembron.
    • Le club du Lembron Volley Ball (club évoluant en UFOLEP).
    • Le Judo Club de Saint-Germain-Lembron.
    • Le club de football de Saint-Germain-Lembron en entente avec le club d'Ardes-sur-Couze.
    • La Licorne, Saint-Germain-Lembron, association de programmation art contemporain, de loisirs partagés, de découverte du patrimoine et de l'environnement, de professionnalisation des assistantes maternelles.
    • L'APE du Lembron, association des parents d'élèves des écoles de Saint-Germain-Lembron
    • Le Club Lembronnais de Gymnastique
    • ASPAL (Association pour la Sauvegarde et l'Avenir du Lembron) propose des conférences, des balades et des publications sur l'histoire et le patrimoine du Lembron et de l'Auvergne ; organise la Semaine Musicale du Lembron au Château de Villeneuve et dans les sites patrimoniaux du Lembron depuis 1991.

    Culture locale et patrimoine

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Guillaume-Michel Chabrol, « Saint-Germain-Lambron », dans Coutumes générales et locales de la province d'Auvergne, t. 4, Riom, Chez Martin Dégoutte, (lire en ligne), p. 540-541

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Issoire », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. Jean Pierre Chambon, directeur du CEROC.
    8. Hippolyte Bouffet, « Les Templiers et les Hospitaliers de Saint-Jean en Haute-Auvergne », Revue de la Haute-Auvergne, Aurillac, t. XVI, , p. 117-118, lire en ligne sur Gallica.
    9. Pierre Cubizolles, Le diocèse du Puy-en-Velay des origines à nos jours, Éditions CREER, , 525 p. (ISBN 978-2-8481-9030-3, présentation en ligne), p. 177
      La commanderie du Chambon à l'époque des templiers possédait également des biens à Brioude (sainte-Bonnette), Saint-Ferréol [de Cohade] et Saint-Germain-Lembron. Pour la période hospitalière et la commanderie de Montchamp, ces rentes étaient perçues à partir du membre de Chauliac appelé aujourd'hui commanderie de Chassaing.
      .
    10. Léopold Niepce, Le Grand-Prieuré d'Auvergne : Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, Lyon, Librairie Générale Henri Geors, , XI-352 p. (OCLC 422251418, présentation en ligne), p. 296.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Commune de Saint-Germain-Lembron sur le site de l'AMF, Association des Maires de France, consulté le 23 juillet 2012.
    13. Résultats des élections municipales et communautaires 2014 sur le site du ministère de l'Intérieur.
    14. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
    15. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 33 (édition du Puy-de-Dôme).
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    19. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Germain-Lembron (63352) », (consulté le ).
    20. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Puy-de-Dôme (63) », (consulté le ).
    21. Yves Gomy, « Victor Auzat (1865-1939) ou l’œuvre inachevée... », Nouvelle Revue d'Entomologie (N.S.), vol. 12, no 1, , p. 3-15.
    22. Pierre Assouline, Hergé,  ; chapitre 5 : neutre dans la tourmente, pages : 132-133.
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