Saint-Jean-d'Hérans

Saint-Jean-d'Hérans est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Jean.

Saint-Jean-d'Hérans

La place de la fontaine en 1905.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Communauté de communes du Trièves
Maire
Mandat
Jean-Marie Garat
2020-2026
Code postal 38710
Code commune 38403
Démographie
Population
municipale
286 hab. (2019 )
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 51′ 14″ nord, 5° 45′ 41″ est
Altitude 826 m
Min. 486 m
Max. 1 101 m
Superficie 17,5 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Matheysine-Trièves
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Jean-d'Hérans
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Jean-d'Hérans
Géolocalisation sur la carte : Isère
Saint-Jean-d'Hérans
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Jean-d'Hérans

    Géographie

    Situation et description

    La commune est située dans la partie méridionale du département de l'Isère, dans la région naturelle du Trièves. Elle se présente sous la forme d'un bourg à l'aspect essentiellement rural, entouré de quelques hameaux dans un secteur de moyenne montagne.

    Communes limitrophes

    La commune de Saint-Jean-d'Hérans compte huit communes limitrophes

    Hydrographie

    Le territoire communal est bordé dans sa partie septentrionale par le torrent du Drac, cours d'eau alpin de 130 km[1], affluent de l'Isère et sous affluent du Rhône.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Jean-d'Hérans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,7 %), prairies (22,1 %), zones agricoles hétérogènes (13,1 %), terres arables (9,3 %), eaux continentales[Note 3] (1,8 %), zones urbanisées (1,5 %), mines, décharges et chantiers (1,4 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Lieux-dits et écarts

    • Les Rives
    • La Jargne
    • Hameau La Loubiére
    • Touage
    • Villard de Touage
    • Les Jargnes
    • Peysset
    • Les Combes
    • Bongarrat

    Risques sismiques

    L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Jean-d'Hérans est situé en zone de sismicité no 3 dite « modérée » (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique. Elle se situe cependant non loin de la limite d'une zone sismique classifiée de « moyenne », située plus au nord[8].

    Terminologie des zones sismiques[9]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 3Sismicité modéréeaccélération = 1,1 m/s2

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2020 Jean-Pierre Viallat DVG Retraité
    2020 En cours Jean-Marie Garat    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].

    En 2019, la commune comptait 286 habitants[Note 4], en diminution de 4,67 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    610559711545760772759766752
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    723756710691682656615555530
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    514503501418405365358321508
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    314227210218233242295302301
    2017 2019 - - - - - - -
    288286-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

    Médias

    Historiquement, le quotidien régional Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Romanche et Oisans, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, du canton, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales.

    Culture et patrimoine

    Patrimoine religieux

    Patrimoine civil

    • Le château de Collet-de-Vulson, bâti en 1616 par le lieutenant du connétable de Lesdiguières[14].

    Héraldique

    Saint-Jean-d'Hérans possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.


    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau (W2--0200) »
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
    9. Arrêté du relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    14. Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), p. 699.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Références bibliographiques

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