Saint-Julien-en-Quint
Saint-Julien-en-Quint est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Julien.
Saint-Julien-en-Quint | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Die | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Diois | ||||
Maire Mandat |
Michel Tuz 2020-2026 |
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Code postal | 26150 | ||||
Code commune | 26308 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
150 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 3,2 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 50′ 19″ nord, 5° 17′ 34″ est | ||||
Altitude | Min. 498 m Max. 1 692 m |
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Superficie | 47,35 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Die (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Diois | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
Localisation
Saint-Julien-en-Quint est situé à 15 km au nord-ouest de Die.
Urbanisme
Typologie
Saint-Julien-en-Quint est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Die, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (85,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73 %), prairies (10,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (6,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %), terres arables (1,2 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[8] :
- 1245 : Sanctus Julianus de Tués (cartulaire de Léoncel, 141).
- XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus Sancti Juliani de Thuys (pouillé de Die).
- 1449 : mention du prieuré : prioratus de Sancto Juliano de Tuys (pouillé de Die).
- 1450 : mention de la paroisse : cura Sancti Juliani de Tuis (Rev. de l'évêché de Die).
- 1509 : mention de l'église Saint-Julien : ecclesia Beati Julliani Quinti (visites épiscopales).
- 1516 : Sanctus Julianus de Valle Quinti (rôle de décimes).
- 1539 : Sainct Jullian de la Val de Quint (inventaire de la chambre des comptes).
- 1540 : Sainct-Jullien et Marcloux (inventaire de la chambre des comptes).
- 1576 : Sainct Julian de Quint (inventaire de la chambre des comptes).
- 1891 : Saint-Julien-en-Quint, commune du canton de Die.
Histoire
Antiquité : les Gallo-romains
Des gisements plus ou moins importants de tegulae (grandes tuiles plates à rebords) ont été découverts aux Bonnets (au lieu-dit l'Oche) et aux Touzons sur Saint-Julien ; près de Saint-Andéol vers le ruisseau ; sur la rive gauche de la Sure en aval du défilé des Tourettes. Le plus souvent, il s'agit de tuiles ayant servi à former des coffres pour sépultures (types fréquents du IIIe au Ve siècle[réf. nécessaire].
Du Moyen Âge à la Révolution
La seigneurie : au point de vue féodal, Saint-Julien-en-Quint faisait partie du mandement de Quint (voir Les Tours, commune de Sainte-Croix)[8].
Avant 1790, Saint-Julien-en-Quint était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et sénéchaussée de Crest.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die, dont l'église dédiée à saint Julien était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, connu dès 1116, et qui, donné à l'ordre des Antonins, fut alors placé dans la dépendance de la commanderie de Sainte-Croix. Uni enfin au prieuré du Pont-en-Royans dans les premières années du XVIIIe siècle, ce prieuré passa comme celui-ci à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1777[8].
De la Révolution à nos jours
En 1790, Saint-Julien-en-Quint devient le chef-lieu d'un canton du district de Die, comprenant les municipalités de Chamaloc, Marignac, Ponet-Saint-Auban, Romeyer, Saint-Andéol-et-Saint-Étienne-en-Quint, Saint-Julien-en-Quint, Vachères et Vassieux. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une simple commune du canton de Die[8].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2019, la commune comptait 150 habitants[Note 3], en diminution de 5,66 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Manifestations culturelles et festivités
- Fête : le premier dimanche d'août[1].
Économie
En 1992 : pâturages (ovins, bovins, caprins), céréales[1].
La commune compte plusieurs éleveurs de bovins. Pour sécuriser l'alimentation électrique du territoire, les autorités locales ont impulsé la création d'une association qui développe un projet d'installation de panneaux solaires couplé à du stockage d'hydrogène[14].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine naturel
La commune fait partie du parc naturel régional du Vercors[1].
Héraldique, logotype et devise
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Saint-Julien-en-Quint possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
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Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine, afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Saint-Julien-en-Quint.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 344.
- Saint-Julien-en-Quint sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 30 octobre 2014).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Le Vercors, pionnier de l'autoconsommation collective », sur lesechos.fr, (consulté le ).
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