Saint-Martial-Viveyrol

Saint-Martial-Viveyrol, parfois orthographiée Saint-Martial-Viveyrols, est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

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Saint-Martial-Viveyrols redirige ici.

Saint-Martial-Viveyrol

L'église Saint-Martial de Saint-Martial-Viveyrol.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté de communes du Périgord Ribéracois
Maire
Mandat
Virginie Mouche
2020-2026
Code postal 24320
Code commune 24452
Démographie
Gentilé Saint Martialais Viveyrolis
Population
municipale
189 hab. (2019 )
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 21′ 30″ nord, 0° 20′ 22″ est
Altitude Min. 79 m
Max. 193 m
Superficie 12,63 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Ribérac
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Martial-Viveyrol
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Martial-Viveyrol
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Saint-Martial-Viveyrol
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Saint-Martial-Viveyrol

    Géographie

    Accès

    Saint-Martial-Viveyrol est une commune du nord-ouest de la Dordogne située à deux kilomètres au nord-ouest de Verteillac.

    La D 97, au sud du bourg

    Le village est traversé par la route départementale 1 (D1) reliant Chancelade à la Charente (près de Salles-Lavalette) puis à Montmoreau-Saint-Cybard (D24). Au nord et au sud, les routes départementales D101 et D97 mènent également au village. Il se situe à 15 kilomètres au nord de Ribérac, 2,5 kilomètres de Verteillac, à 44 kilomètres de Périgueux et 35 kilomètres d'Angoulême. Saint-Martial-Viveyrol est également proche de la Charente, puisque la limite départementale est seulement à 5 kilomètres (Nanteuil-Auriac-de-Bourzac).

    Communes limitrophes

    Carte de Saint-Martial-Viveyrol et des communes avoisinantes.

    Saint-Martial-Viveyrol est limitrophe de sept autres communes, dont Bertric-Burée au sud par un quadripoint.

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Martial-Viveyrol est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque, de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c4a-c, date du Santonien inférieur à supérieur, composée de calcaires crayeux gris glauconieux en plaquettes évoluant dans le secteur sud avec apparition de silex noirs ou bruns et de rudistes (formation de Saint-Laurent-sur-Manoire). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 733 - Montmoreau » et « no 734 - Nontron » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].

    Carte géologique de Saint-Martial-Viveyrol.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 79 mètres et 193 mètres[6] dans le nord-ouest, au réservoir au sud-est de Mortignac[7]. Le bourg est situé à 104 mètres d'altitude[8] .

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [9]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[10]. La commune est dans le Ribéracois, une région naturelle possédant un relief vallonné avec des altitudes moyennes comprises autour des 130-160 m, sculpté par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulés de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnés de la Dordogne[11],[12].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 12,63 km2[6],[13],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 12,75 km2[3].

    Réseau hydrographique

    Réseaux hydrographique et routier de Saint-Martial-Viveyrol.

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par la Sauvanie et la Cendronne et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 10 km de longueur totale[17],[Carte 1].

    La commune est tournée vers la vallée de la Sauvanie, ruisseau coulant au sud-est et la séparant de la commune de Verteillac. Ancienne ligne de démarcation naturelle pendant la Seconde Guerre mondiale, elle prend sa source dans la commune de Cherval et se jette dans la Lizonne à Allemans, après avoir traversé sept communes[18].

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[19]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [20].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[21]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[22].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[21]

    • Moyenne annuelle de température : 12,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 904 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[25] complétée par des études régionales[26] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1988 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[27]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records ST MARTIAL VIVEYROLS (24) - alt : 164 m 45° 21′ 24″ N, 0° 19′ 06″ E
    Statistiques établies sur la période 1988-2010 - Records établis sur la période du 01-04-1988 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,8 3,1 5,2 6,9 10,7 13,4 14,7 14,9 11,9 9,9 5,5 3,2 8,5
    Température moyenne (°C) 5,9 7,1 9,9 11,8 16,1 18,9 20,7 20,9 17,4 14,2 8,9 6,2 13,2
    Température maximale moyenne (°C) 9 11 14,6 16,7 21,5 24,5 26,6 27 22,9 18,5 12,4 9,2 17,9
    Record de froid (°C)
    date du record
    −8,2
    07.01.09
    −12,6
    09.02.12
    −8,7
    01.03.05
    −3,3
    21.04.1991
    1,4
    05.05.19
    5,6
    08.06.1989
    7,4
    13.07.1993
    7,3
    30.08.1988
    3
    19.09.1994
    −2,5
    30.10.1997
    −6,9
    21.11.1993
    −8,9
    30.12.1996
    −12,6
    2012
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    19
    01.01.22
    25,5
    27.02.19
    26,4
    20.03.05
    30,7
    30.04.05
    33,7
    16.05.1992
    37,5
    30.06.15
    40,7
    23.07.19
    40
    07.08.20
    35,8
    14.09.20
    30,5
    02.10.11
    25,1
    08.11.15
    19
    07.12.00
    40,7
    2019
    Précipitations (mm) 72,8 61 57,6 87,4 77,8 59,8 56,4 60,8 72,2 79,8 88,3 85,3 859,2
    Source : « Fiche 24452001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Martial-Viveyrol est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[28],[29],[30]. La commune est en outre hors attraction des villes[31],[32].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (75,7 %), zones agricoles hétérogènes (12 %), forêts (11,7 %), prairies (0,6 %)[33].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Toponymie

    Le nom officiel de la commune s'écrit Saint-Martial-Viveyrol[34], mais il est parfois orthographié Saint-Martial-Viveyrols.

    Le nom de la commune se réfère à saint Martial, évêque de Limoges au IIIe siècle[35], et au mot occitan viveyrol signifiant « vivier », pouvant correspondre soit à un étang utilisé pour l'élevage des poissons, soit à une prairie humide[36].

    En occitan, la commune porte le nom de Sent Marçau de Vivairòus[37].

    Histoire

    Des traces paléolithiques et gallo-romaines[36] ont été trouvées sur la commune à plusieurs endroits à la suite de travaux de canalisation.

    Le village, dans une forme autre, a dû être formé aux alentours du Ve siècle, puis s'est développé aux VIIIe et IXe siècles.

    Les différents seigneurs (de Lageard, de Badillac, Alexandre, Jussac d'Ambleville, Patronnier de Gandillac, etc.) ont eu une influence sur l'agrandissement de la commune et dans l'aménagement du territoire.

    L’église (sous la forme d’une crypte, laquelle abritait l'entrée d'un souterrain menant au château du bourg) aurait été bâtie à la fin du Xe siècle, pour être reconstruite au XIe siècle dans sa forme rectangulaire actuelle.

    La première mention écrite connue du lieu remonte en l'an 1341, sous la forme « Saint Martial de Vivayrols »[36].

    Dans la période templière, l'église forteresse appartenait à la commanderie du Soulet (à Gout-Rossignol). Au cours des siècles, le village s'est imposé comme lieu de foires (trois annuelles au XVIIIe siècle, ), et lieu de rassemblement pour les seigneurs des alentours.

    La Révolution a vu la destruction de quelques maisons fortes et tourelles des châteaux.

    La commune a compté jusqu'à 2 000 personnes. La révolution industrielle et le dépeuplement des campagnes ont accéléré la chute de la démographie.

    Les trois guerres des XIXe et XXe siècles ont meurtri plusieurs familles (21 morts pour la Première Guerre mondiale).

    Ce bourg possédait plusieurs foires et différents métiers étaient représentés. En 1892, on dénombrait :

    1 artisan tisserand,
    2 artisans tailleurs d’habits,
    1 artisan couvreur,
    2 artisans charpentiers,
    2 artisans menuisiers,
    3 artisans maçons,
    77 exploitants agricoles,
    2 artisans forgerons,
    2 artisans meuniers,
    1 artisan boulanger,
    1 artisan cordonnier,
    20 domestiques,
    21 servantes,
    1 curé,
    2 instituteurs.

    Politique et administration

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[38],[39].

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs[40]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    an III (1794) an VIII Marc-Pierre Alcerne   Officier public
    an IX 1808 François Ladoire Beaubois    
    1808 1815 M. Patronnier de Gandillac    
    1816 1826 Marc-Pierre Alcerne (Lafon)    
    1826 1832 D. de Gandillac    
    1833 1845 Pierre Alcerne    
    1845 1852 Jules de Gandillac    
    1852 1857 Pierre Thomas    
    1858 1870 M. Gabaud    
    1870 1875 Eugène Gros    
    1875 1888 Blaise Blois    
    1888 1892 Léonard Chaumette    
    1893 1895 Adrien Patronnier de Gandillac    
    1896 1907 Philippe Ducher    
    1907 1914 Pierre Martinot    
    1914 1918 Jean-Émile Faure   Maire adjoint faisant fonctions de maire
    1918 1920 Pierre Martinot    
    1920 1924 Jean-Émile Faure    
    1925 1933 Jean-Angel Beaudout    
    1933 1933 Jean-Jules Vincent   Adjoint faisant fonctions de maire
    1934 1937 Jean-Angel Beaudout    
    1937 1947 Jean-Auguste Bertrand   Adjoint faisant fonctions de maire, puis maire
    1947 1965 Raoul Salat    
    1965 1971 Robert Moran    
    1971 1983 René Ledu    
    1983 1995 Marc Étourneaud    
    1995 2001 Michelle Robert   Retraitée
    mars 2001 avril 2014 André Martin UMP[41] Retraité commercial
    avril 2014 mai 2016[42] Christophe Duvergt[Note 7]    
    mai 2016 août 2016 Virginie Mouche   Première adjointe faisant fonctions de maire
    août 2016
    (réélue en mai 2020)
    En cours Virginie Mouche    

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Saint-Martial-Viveyrol relève[43] :

    Jumelages

    Panneau de jumelage du canton avec Fontanetto Po.

    L'ensemble des communes de l'ancien canton de Verteillac, dont faisait partie Saint-Martial-Viveyrol, est jumelé avec la commune italienne de Fontanetto Po depuis 1988[44].

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de Saint-Martial-Viveyrol se nomment les Saint Martialais Viveyrolis[45].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[47].

    En 2019, la commune comptait 189 habitants[Note 8], en diminution de 6,44 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    744697765791870737645724699
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    702674658619655570548533532
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    509506462407408432408417357
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    339318264271267235230225206
    2015 2019 - - - - - - -
    196189-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    La fête de saint Martial est célébrée le premier week-end de septembre.

    Économie

    Les activités économiques sur la commune se résument aux exploitations agricoles, aux artisans, à un paysagiste et un restaurant. Trois gîtes sont également en location.

    Emploi

    En 2015[49], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 90 personnes, soit 45,9 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (neuf) a augmenté par rapport à 2010 (six) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 10,0 %.

    Établissements

    Au , la commune compte trente-cinq établissements[50], dont treize au niveau des commerces, transports ou services, onze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, quatre dans l'industrie, quatre dans la construction, et trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[51].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église paroissiale Saint-Martial est une église fortifiée datant des XIIe et XIIIe siècles, ancienne possession templière, possédant une salle d'armes, non accessible aux visiteurs. Elle abrite une vaste salle ouverte par onze baies (dont deux aveuglées - façade ouest désormais) avec des trous pour l’installation des hourds en bois. Jusqu’à la fin de la Renaissance, le toit et le clocher n’existaient pas. On y accède par un étroit escalier à vis (façade sud), noyau plein, bien conservé et peu éclairé. La salle s’abaisse au-dessus du chœur. Celle-ci servait de refuge lors des attaques. Elle est inscrite aux monuments historiques depuis 1926[52].
    • Château de Fontpitou, propriété privée, non visitable
    • Château de Gandillac, XVe et XVIIIe siècles, propriété privée classée, non visitable
    • Château de Saint-Martial-Viveyrol, XVe siècle, propriété privée, non visitable, ancienne demeure des Jussac d'Ambleville, des De Lageard et des De Badillac.
    • Nombreux puits, maisons anciennes.

    Patrimoine naturel

    Au nord-est, en bordure des communes de Cherval et Verteillac, une petite partie du territoire communal correspond à une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II : le plateau de Cherval, remarquable pour sa variété d'oiseaux dont plusieurs font l'objet d'une protection par la directive européenne : Bruant ortolan (Emberiza hortulana), Busard cendré (Circus pygargus), Busard Saint-Martin (Circus cyaneus), Engoulevent d'Europe (Caprimulgus europaeus), Grande Outarde (Otis tarda), Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio), Pipit rousseline (Anthus campestris)[53],[54].

    Personnalités liées à la commune

    • Maurice Patronnier de Gandillac (1906-2006), philosophe ; dans les années 1930, il signa ses articles « Martial Viveyrol » dans l'hebdomadaire allemand Sept en référence à ce village[55].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Lisa Giraud Taylor, Saint-Martial Viveyrols - Ancienne possession templière, Pilote24 éditions, Collection Patrimoine et environnement, 2008, (ISBN 978-2-912347-76-3)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[14],[15]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[23].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[24].
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Démissionnaire.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Saint-Martial-Viveyrol » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

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