Saint-Martial-Viveyrol
Saint-Martial-Viveyrol, parfois orthographiée Saint-Martial-Viveyrols, est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Martial.
Saint-Martial-Viveyrols redirige ici.
Saint-Martial-Viveyrol | |||||
L'église Saint-Martial de Saint-Martial-Viveyrol. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Périgueux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Périgord Ribéracois | ||||
Maire Mandat |
Virginie Mouche 2020-2026 |
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Code postal | 24320 | ||||
Code commune | 24452 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint Martialais Viveyrolis | ||||
Population municipale |
189 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 15 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 21′ 30″ nord, 0° 20′ 22″ est | ||||
Altitude | Min. 79 m Max. 193 m |
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Superficie | 12,63 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Ribérac | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Géographie
Accès
Saint-Martial-Viveyrol est une commune du nord-ouest de la Dordogne située à deux kilomètres au nord-ouest de Verteillac.
Le village est traversé par la route départementale 1 (D1) reliant Chancelade à la Charente (près de Salles-Lavalette) puis à Montmoreau-Saint-Cybard (D24). Au nord et au sud, les routes départementales D101 et D97 mènent également au village. Il se situe à 15 kilomètres au nord de Ribérac, 2,5 kilomètres de Verteillac, à 44 kilomètres de Périgueux et 35 kilomètres d'Angoulême. Saint-Martial-Viveyrol est également proche de la Charente, puisque la limite départementale est seulement à 5 kilomètres (Nanteuil-Auriac-de-Bourzac).
Communes limitrophes
Saint-Martial-Viveyrol est limitrophe de sept autres communes, dont Bertric-Burée au sud par un quadripoint.
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Martial-Viveyrol est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque, de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c4a-c, date du Santonien inférieur à supérieur, composée de calcaires crayeux gris glauconieux en plaquettes évoluant dans le secteur sud avec apparition de silex noirs ou bruns et de rudistes (formation de Saint-Laurent-sur-Manoire). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 733 - Montmoreau » et « no 734 - Nontron » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | ||||||||||||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène | non présent | ||||||||||||||||||||
Néogène (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
non présent | ||||||||||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | ||||||||||||||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.3) |
non présent | ||||||||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | ||||||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 79 mètres et 193 mètres[6] dans le nord-ouest, au réservoir au sud-est de Mortignac[7]. Le bourg est situé à 104 mètres d'altitude[8] .
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [9]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[10]. La commune est dans le Ribéracois, une région naturelle possédant un relief vallonné avec des altitudes moyennes comprises autour des 130-160 m, sculpté par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulés de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnés de la Dordogne[11],[12].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 12,63 km2[6],[13],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 12,75 km2[3].
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par la Sauvanie et la Cendronne et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 10 km de longueur totale[17],[Carte 1].
La commune est tournée vers la vallée de la Sauvanie, ruisseau coulant au sud-est et la séparant de la commune de Verteillac. Ancienne ligne de démarcation naturelle pendant la Seconde Guerre mondiale, elle prend sa source dans la commune de Cherval et se jette dans la Lizonne à Allemans, après avoir traversé sept communes[18].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[19]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [20].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[21]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[22].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[25] complétée par des études régionales[26] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1988 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[27]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,8 | 3,1 | 5,2 | 6,9 | 10,7 | 13,4 | 14,7 | 14,9 | 11,9 | 9,9 | 5,5 | 3,2 | 8,5 |
Température moyenne (°C) | 5,9 | 7,1 | 9,9 | 11,8 | 16,1 | 18,9 | 20,7 | 20,9 | 17,4 | 14,2 | 8,9 | 6,2 | 13,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 9 | 11 | 14,6 | 16,7 | 21,5 | 24,5 | 26,6 | 27 | 22,9 | 18,5 | 12,4 | 9,2 | 17,9 |
Record de froid (°C) date du record |
−8,2 07.01.09 |
−12,6 09.02.12 |
−8,7 01.03.05 |
−3,3 21.04.1991 |
1,4 05.05.19 |
5,6 08.06.1989 |
7,4 13.07.1993 |
7,3 30.08.1988 |
3 19.09.1994 |
−2,5 30.10.1997 |
−6,9 21.11.1993 |
−8,9 30.12.1996 |
−12,6 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19 01.01.22 |
25,5 27.02.19 |
26,4 20.03.05 |
30,7 30.04.05 |
33,7 16.05.1992 |
37,5 30.06.15 |
40,7 23.07.19 |
40 07.08.20 |
35,8 14.09.20 |
30,5 02.10.11 |
25,1 08.11.15 |
19 07.12.00 |
40,7 2019 |
Précipitations (mm) | 72,8 | 61 | 57,6 | 87,4 | 77,8 | 59,8 | 56,4 | 60,8 | 72,2 | 79,8 | 88,3 | 85,3 | 859,2 |
Urbanisme
Typologie
Saint-Martial-Viveyrol est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[28],[29],[30]. La commune est en outre hors attraction des villes[31],[32].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (75,7 %), zones agricoles hétérogènes (12 %), forêts (11,7 %), prairies (0,6 %)[33].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
Le nom officiel de la commune s'écrit Saint-Martial-Viveyrol[34], mais il est parfois orthographié Saint-Martial-Viveyrols.
Le nom de la commune se réfère à saint Martial, évêque de Limoges au IIIe siècle[35], et au mot occitan viveyrol signifiant « vivier », pouvant correspondre soit à un étang utilisé pour l'élevage des poissons, soit à une prairie humide[36].
En occitan, la commune porte le nom de Sent Marçau de Vivairòus[37].
Histoire
Des traces paléolithiques et gallo-romaines[36] ont été trouvées sur la commune à plusieurs endroits à la suite de travaux de canalisation.
Le village, dans une forme autre, a dû être formé aux alentours du Ve siècle, puis s'est développé aux VIIIe et IXe siècles.
Les différents seigneurs (de Lageard, de Badillac, Alexandre, Jussac d'Ambleville, Patronnier de Gandillac, etc.) ont eu une influence sur l'agrandissement de la commune et dans l'aménagement du territoire.
L’église (sous la forme d’une crypte, laquelle abritait l'entrée d'un souterrain menant au château du bourg) aurait été bâtie à la fin du Xe siècle, pour être reconstruite au XIe siècle dans sa forme rectangulaire actuelle.
La première mention écrite connue du lieu remonte en l'an 1341, sous la forme « Saint Martial de Vivayrols »[36].
Dans la période templière, l'église forteresse appartenait à la commanderie du Soulet (à Gout-Rossignol). Au cours des siècles, le village s'est imposé comme lieu de foires (trois annuelles au XVIIIe siècle, ), et lieu de rassemblement pour les seigneurs des alentours.
La Révolution a vu la destruction de quelques maisons fortes et tourelles des châteaux.
La commune a compté jusqu'à 2 000 personnes. La révolution industrielle et le dépeuplement des campagnes ont accéléré la chute de la démographie.
Les trois guerres des XIXe et XXe siècles ont meurtri plusieurs familles (21 morts pour la Première Guerre mondiale).
Ce bourg possédait plusieurs foires et différents métiers étaient représentés. En 1892, on dénombrait :
- 1 artisan tisserand,
- 2 artisans tailleurs d’habits,
- 1 artisan couvreur,
- 2 artisans charpentiers,
- 2 artisans menuisiers,
- 3 artisans maçons,
- 77 exploitants agricoles,
- 2 artisans forgerons,
- 2 artisans meuniers,
- 1 artisan boulanger,
- 1 artisan cordonnier,
- 20 domestiques,
- 21 servantes,
- 1 curé,
- 2 instituteurs.
Politique et administration
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[38],[39].
Liste des maires
Juridictions
Dans le domaine judiciaire, Saint-Martial-Viveyrol relève[43] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
Jumelages
L'ensemble des communes de l'ancien canton de Verteillac, dont faisait partie Saint-Martial-Viveyrol, est jumelé avec la commune italienne de Fontanetto Po depuis 1988[44].
Population et société
Démographie
Les habitants de Saint-Martial-Viveyrol se nomment les Saint Martialais Viveyrolis[45].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[47].
En 2019, la commune comptait 189 habitants[Note 8], en diminution de 6,44 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Manifestations culturelles et festivités
La fête de saint Martial est célébrée le premier week-end de septembre.
Économie
Les activités économiques sur la commune se résument aux exploitations agricoles, aux artisans, à un paysagiste et un restaurant. Trois gîtes sont également en location.
Emploi
En 2015[49], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 90 personnes, soit 45,9 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (neuf) a augmenté par rapport à 2010 (six) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 10,0 %.
Établissements
Au , la commune compte trente-cinq établissements[50], dont treize au niveau des commerces, transports ou services, onze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, quatre dans l'industrie, quatre dans la construction, et trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[51].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église paroissiale Saint-Martial est une église fortifiée datant des XIIe et XIIIe siècles, ancienne possession templière, possédant une salle d'armes, non accessible aux visiteurs. Elle abrite une vaste salle ouverte par onze baies (dont deux aveuglées - façade ouest désormais) avec des trous pour l’installation des hourds en bois. Jusqu’à la fin de la Renaissance, le toit et le clocher n’existaient pas. On y accède par un étroit escalier à vis (façade sud), noyau plein, bien conservé et peu éclairé. La salle s’abaisse au-dessus du chœur. Celle-ci servait de refuge lors des attaques. Elle est inscrite aux monuments historiques depuis 1926[52].
Le clocher. La façade. La nef.
- Château de Fontpitou, propriété privée, non visitable
- Château de Gandillac, XVe et XVIIIe siècles, propriété privée classée, non visitable
- Château de Saint-Martial-Viveyrol, XVe siècle, propriété privée, non visitable, ancienne demeure des Jussac d'Ambleville, des De Lageard et des De Badillac.
- Nombreux puits, maisons anciennes.
Patrimoine naturel
Au nord-est, en bordure des communes de Cherval et Verteillac, une petite partie du territoire communal correspond à une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II : le plateau de Cherval, remarquable pour sa variété d'oiseaux dont plusieurs font l'objet d'une protection par la directive européenne : Bruant ortolan (Emberiza hortulana), Busard cendré (Circus pygargus), Busard Saint-Martin (Circus cyaneus), Engoulevent d'Europe (Caprimulgus europaeus), Grande Outarde (Otis tarda), Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio), Pipit rousseline (Anthus campestris)[53],[54].
Personnalités liées à la commune
- Maurice Patronnier de Gandillac (1906-2006), philosophe ; dans les années 1930, il signa ses articles « Martial Viveyrol » dans l'hebdomadaire allemand Sept en référence à ce village[55].
Voir aussi
Bibliographie
- Lisa Giraud Taylor, Saint-Martial Viveyrols - Ancienne possession templière, Pilote24 éditions, Collection Patrimoine et environnement, 2008, (ISBN 978-2-912347-76-3)
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[14],[15]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[23].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[24].
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Démissionnaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Saint-Martial-Viveyrol » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de Saint-Martial-Viveyrol » sur Géoportail (consulté le 11 juillet 2022).
- « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Saint-Martial-Viveyrol », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
- « Notice associée à la feuille no 733 - Montmoreau de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- « Notice associée à la feuille no 734 - Nontron de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
- « 104 » sur Géoportail (consulté le 12 juillet 2022)..
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Repères géographiques du Ribéracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait du Ribéracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Saint-Martial-Viveyrol », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Saint-Martial-Viveyrol », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
- Sandre, « la Sauvanie »
- « SAGE Isle - Dronne », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
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- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
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- Code officiel géographique sur le site de l'Insee, consulté le 30 novembre 2015.
- Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN 2-87624-125-0), p. 284-285.
- Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 344.
- Le nom occitan des communes du Périgord - Sent Marçau de Vivairòus sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le .
- Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 11 septembre 2020.
- Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 18 novembre 2020.
- Période 1794-2001, source : Lisa Giraud Taylor, Saint-Martial Viveyrols - Ancienne possession templière, Pilote24 éditions, Collection Patrimoine et environnement, 2008, (ISBN 978-2-912347-76-3), p. 41-43.
- Voici vos 557 maires, supplément à Sud Ouest édition Dordogne du 3 avril 2008, p. 30.
- Arrêté portant convocation des électeurs de Saint-Martial-Viveyrol, Préfecture de la Dordogne, 8 juillet 2016.
- « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
- Jean-Louis Savignac, « Les 30 bougies du jumelage franco-italien », Sud Ouest édition Périgueux, 27 avril 2018, p. 21.
- Fiche commune Saint-Martial-Viveyrol, Union des maires de la Dordogne, consultée le 24 novembre 2016.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Dossier complet - Commune de Saint-Martial-Viveyrol (24452) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 20 janvier 2019.
- « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le ).
- Dossier complet - Commune de Saint-Martial-Viveyrol (24452) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 20 janvier 2019.
- « Église », notice no PA00082869, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 6 mars 2011.
- [PDF] Plateau de Cherval sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 27 novembre 2014.
- Carte du plateau de Cherval sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 27 novembre 2014.
- Maurice de Gandillac, Le Siècle traversé, Albin Michel, 1998, dans lequel l'auteur évoque ses séjours d'été à Gandillac, berceau de sa famille
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