Saint-Pons-de-Thomières

Saint-Pons-de-Thomières [sɛ̃ pɔ̃s də tɔmjɛʁə] (en occitan Sant Ponç de Tomièiras ['sant 'puns de tu'miɛjrɔs]), est une commune française située à l'ouest du département de l'Hérault en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Pons.

Saint-Pons-de-Thomières

Vue générale sur la ville et la cathédrale.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté de communes du Minervois au Caroux
(siège)
Maire
Mandat
André Arrouche
2020-2026
Code postal 34220
Code commune 34284
Démographie
Gentilé Saint-Ponais
Population
municipale
1 794 hab. (2019 )
Densité 44 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 29′ 22″ nord, 2° 45′ 39″ est
Altitude Min. 273 m
Max. 1 026 m
Superficie 40,99 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Pons-de-Thomières
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Pons-de-Thomières
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Pons-de-Thomières
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Saint-Pons-de-Thomières
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Saint-Pons-de-Thomières

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Jaur, la Salesse, le ruisseau de Cavenac, le ruisseau de Fonclare, le ruisseau du Saut et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « grotte de la Rivière Morte » et la « grotte de la source du Jaur ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Saint-Pons-de-Thomières est une commune rurale qui compte 1 794 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 7 271 habitants en 1846. Ses habitants sont appelés les Saint-Ponais ou Saint-Ponaises.

    Géographie

    Carte
    Communes limitrophes de Saint-Pons-de-Thomières
    Le Soulié
    Courniou Riols
    Verreries-de-Moussans Rieussec Pardailhan, Saint-Jean-de-Minervois

    Climat

    Diagramme ombrothermique de la ville de Saint-Pons-de-Thomières.

    Saint-Pons-de-Thomières possède selon la classification de Köppen un climat méditerranéen à étés chauds. Ce climat méditerranéen possède deux caractéristiques qui rappellent l’influence océanique et montagnarde, typique des Cévennes :

    • Des précipitations assez importantes
    • Un écart entre les températures estivales et hivernales très significatif.

    En effet, en automne, les épisodes cévenols permettent aux précipitations annuelles de dépasser le mètre et en hiver, on observe régulièrement des abaissements de température soudains et violents, provoqués par la tramontane.

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[1],[2].

    Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[3]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[4],[5].

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[7] :

    • la « grotte de la Rivière Morte », d'une superficie de 89,5 ha, un site d'hivernage majeur pour l'une des espèces de Chauve-souris d'intérêt communautaire, le Grand Murin[8] ;
    • la « grotte de la source du Jaur », d'une superficie de 30,3 ha, abritant une très importante colonie d'une chauve-souris : le Minioptère de Schreibers[9] ;

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[10] : la « grotte de la rivière Morte » (248 ha), couvrant 2 communes du département[11] et la « grotte de la source du Jaur » (35 ha)[12] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[10] :

    • le « massif du Somail » (23 004 ha), couvrant 11 communes dont dix dans l'Hérault et une dans le Tarn[13] ;
    • la « montagne noire centrale » (34 724 ha), couvrant 27 communes du département[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Pons-de-Thomières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[15],[I 1],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (84,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), zones urbanisées (2,4 %), mines, décharges et chantiers (0,8 %), prairies (0,7 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Saint-Pons et Thomières sont, à l'origine, deux communes distinctes.

    Au IVe millénaire av. J.-C., des hommes se sont installés autour de la source du Jaur : c'est la naissance de Thomières. L'étymologie de Thomières repose sur le mot occitan mais aussi d'origine celte qui signifie « source abondante », et d'origine pré-latine tomièra qui désigne un clayon de laiterie[pas clair][18]. Dans l'Histoire générale du Languedoc, on trouve les mentions « monasterium...nomine Tomerias » en 939[19] et « monasterii S. Poncii Tomeriensis » en 940[20].

    En 936, le comte Raymond Pons de Toulouse fait construire une abbaye de l'autre côté de la rivière Jaur, c'est la naissance de Saint-Pons.

    Thomières était dit « ville moindre », « ville des pauvres », alors que Saint-Pons avec son abbaye et ses maisons de maîtres était dite « ville mage ».

    La commune de Saint-Pons a pris le nom de Saint-Pons-de-Thomières par le décret du 11 juin 1979 publié au Journal officiel de la République française (JORF) du 14 juin 1979 avec effet au 15 juin 1979[21]. Aujourd'hui les deux villes sont regroupées.

    Histoire

    L'abbaye de Saint-Pons-de-Thomières a été fondée par Raymond III Pons, comte de Toulouse, en l'honneur du saint martyr Pons de Cimiez.

    La paroisse de la ville était Saint-Martin du Jaur. Les paroisses de Saint-Thomas des Verreries, Notre-Dame de Courniou, Saint-Fabien de Prouilhe et Saint-Mathias de Marthomis étaient des annexes de la paroisse de Saint-Pons.

    Initialement, Saint-Pons-de-Thomières faisait partie du diocèse de Narbonne. Puis un diocèse de Saint-Pons-de-Thomières a été créé en 1318 qui a duré jusqu'en 1790.

    Façade néoclassique est de la cathédrale Saint-Pons, reconstruite au XVIIIe siècle.

    Située à la limite des territoires du comte de Toulouse et du vicomte de Trencavel, Saint-Pons-de-Thomières appartenait à la sénéchaussée de Béziers, mais avait le privilège de se présenter au sénéchal de Carcassonne ou à celui de Béziers.

    Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société républicaine » et créée avant juillet 1791[22].
    Durant cette période, la commune porte le nom de Thomières. Elle est rebaptisée Saint-Pons en 1793[23].

    En 1790, le diocèse de Saint-Pons est supprimé en tant que division administrative, lors de la création des départements par la Constituante : il est alors compris dans le "département maritime du Bas-Languedoc", qui devient le département de l'Hérault.

    Saint-Pons est alors le chef-lieu d'un district englobant l'ancien diocèse civil et trois communes distraites de l'ancien diocèse de Béziers.

    Par la loi du 28 pluviôse an VIII (), lors de la création des préfectures et sous-préfectures, Saint-Pons devient chef-lieu du quatrième arrondissement de l'Hérault.

    En 1864, Saint-Pons perd des territoires qui réunis à ceux distraits des communes de Boisset et Rieussec, forment la commune nouvelle des Verreries-de-Moussans[24].

    En 1884, Saint-Pons perd les hameaux de Courniou, Prouilhe et Marthomis et Rieussec, qui forment la commune nouvelle de Courniou[25].

    En 1926, une réforme administrative supprime définitivement l'arrondissement de Saint-Pons qui est rattaché à l'arrondissement de Béziers.

    Par le décret du , Saint-Pons prend le nom de Saint-Pons-de-Thomières.

    En 1948, la commune a reçu la croix de guerre (décret du 11 novembre 1948).

    Dans le contexte de la fin de la guerre d’Algérie, un hameau de forestage a été construit à destination de familles de harkis sur le lieu-dit « Plô de Mailhac », isolé du centre de la commune ; le hameau de forestage a été utilisé de 1963 à 1974. Les familles ont ensuite été relogées lors de la construction des HLM des Marbrières, à km du centre de Saint-Pons-de-Thomières[26].

    Le 3 septembre 2009, onze Saint-Ponais sont interpelés dans l'« affaire du corbeau » : en 2008 et 2009, un auteur qui signe « Cellule 34 » envoie des lettres anonymes contenant des balles à l'adresse du président de la République Nicolas Sarkozy ainsi que d'autres personnalités politiques. Parmi les personnes arrêtées, se trouve Pierre Blondeau qui tient le bureau de tabac-librairie La Cigale ainsi que d'autres personnes, militants pour la plupart dans différentes associations et partis politiques d'extrême-gauche. Toutes sont relâchées faute de preuve. L'affaire est close quand un habitant d'un village proche avoue être l'auteur des envois[27],[28]. L'affaire donne lieu en 2017 à la réalisation d'un documentaire d'Olivier Azam, La Cigale, le Corbeau et les Poulets[29].

    Georgette Tailhades[Note 5], maire de Saint-Pons-de-Thomières de 1977 à 1989, décédée en mars 2016, lègue à la commune 800000 €[30].

    Héraldique

    Blason
    D'argent à un arbre de sinople fûté de sable, accompagné de deux lettres capitales du même, S à dextre et P à senestre.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Affiche électorale (1914).
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1912 1919 Auguste Rouanet    
    1919 1925 Joseph Sahuc    
    1925 1945 Paul Molle    
    1945 1947 Emile Fontès    
    1947 1965 Raoul Fontès    
    1965 1977 Jean Gleizes Rad. puis MRG Notaire, conseiller général
    1977 1989 Georgette Tailhadès PS Conseillère générale
    juin 1995 octobre 2012 Kléber Mesquida PS Député
    démissionne après son élection au mandat de député
    octobre 2012 mars 2014 Christian Auzias[31] PS  
    mars 2014 2020 Georges Cèbe[32] DVG  
    2020 En cours
    (au 28 juin 2020)
    André Arrouche[33] PS
    Agir ensemble[34]
    Technicien principal de la gestion du domaine public[35]

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].

    En 2019, la commune comptait 1 794 habitants[Note 6], en diminution de 9,98 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4 4574 5064 9905 5296 2676 9957 1287 2717 056
    1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    6 6526 4975 8325 8095 6873 5623 2473 0493 040
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    2 9502 7382 6383 1373 1572 9172 6493 0832 900
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
    3 2673 1172 7332 5662 2872 1952 1572 0621 892
    2019 - - - - - - - -
    1 794--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 840 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 1 608 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 16 940 [I 4] (20 330  dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]12 %15,2 %12,8 %
    Département[I 7]10,1 %11,9 %12 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 956 personnes, parmi lesquelles on compte 65,4 % d'actifs (52,6 % ayant un emploi et 12,8 % de chômeurs) et 34,6 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 9]. Elle compte 1 140 emplois en 2018, contre 1 169 en 2013 et 1 220 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 521, soit un indicateur de concentration d'emploi de 218,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 41,2 %[I 10].

    Sur ces 521 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 380 travaillent dans la commune, soit 73 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 68 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % les transports en commun, 21,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    229 établissements[Note 9] sont implantés à Saint-Pons-de-Thomières au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble229100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    156,6 %(6,7 %)
    Construction2912,7 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    5423,6 %(28 %)
    Information et communication41,7 %(3,3 %)
    Activités financières et d'assurance135,7 %(3,2 %)
    Activités immobilières156,6 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    3214 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    4117,9 %(14,2 %)
    Autres activités de services2611,4 %(8,1 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,6 % du nombre total d'établissements de la commune (54 sur les 229 entreprises implantées à Saint-Pons-de-Thomières), contre 28 % au niveau départemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[39] :

    • Potomac, supermarchés (5 619 k€)
    • Gary Freres, commerce de gros (commerce interentreprises) de matériel agricole (1 221 k€)
    • BRMI, fabrication d'équipements aérauliques et frigorifiques industriels (1 015 k€)
    • Groupe Marcory, activités des sociétés holding (436 k€)
    • BSMB Boulangerie, boulangerie et boulangerie-pâtisserie (224 k€)
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    La commune héberge une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Béziers Saint-Pons.

    Les carrières des « Marbres de France » sont situées sur la commune de Saint-Pons. Sur un même site, elles extraient six variétés de marbre de couleurs différentes selon leur zone d’extraction : le Kuros Doré, le Kuros Fleur de pêcher, le Rouge de St-Pons, le Kuros Perde de nacre, le Noisette Fleury et le Skyros. Grâce à ses qualités techniques et esthétiques, le marbre de Saint-Pons est très prisé des sculpteurs mais aussi des architectes et des professionnels de l'aménagement d'intérieur.

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations331577
    SAU[Note 11] (ha)334359673435

    La commune est dans les « Plateaux du Sommail et de l'Espinouze », une petite région agricole occupant une frange nord-ouest du département de l'Hérault[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage de volailles[Carte 3]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (33 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 435 ha[42],[Carte 4],[Carte 5].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La cathédrale Saint-Pons était à l'origine une abbatiale fondée en 936 et érigée en cathédrale en 1317, l'église fut construite vers 1100. Fortifiée au XIIIe siècle puis remaniée et transformée au XVIIIe après le pillage huguenot de 1567. Seule la face nord conserve le crènelage et les meurtrières des deux tours de l'époque de fortification de l'édifice. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1840[43]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[43].
    • Église Saint-Martin-du-Jaur de Saint-Pons-de-Thomières. Les restes de l'ancienne église ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1984[44].
    • Chapelle Notre-Dame des pénitents de Saint-Pons-de-Thomières.
    • Chapelle Notre-Dame-du-Jaur de Saint-Pons-de-Thomières. Elle aurait été construite par un cavalier qui s'était perdu au cours d'un orage et qui aurait été guidé grâce à l'intervention de la Vierge. En remerciement, le chevalier aurait édifié cette chapelle. Elle a été détruite après la prise de la ville par les protestants, en 1567. Elle a été reconstruite en 1637 en la dotant d'un beau retable baroque.
    • L'hôtel de ville qui occupe l'emplacement de l'ancien évêché. De la partie ancienne subsiste une tour qui a fait l’objet d'un classement au titre des monuments historiques le [45].
    • L'ancien évêché situé à la place du Foirail date des XIVe et XVe siècles, a subi les assauts au temps des guerres de religion, et a été partagé au moment de la Révolution. De nouvelles constructions ont modifié l'ensemble. Les vestiges de l'enceinte et le passage voûté dit La Portenelle ont été inscrits au titre des monuments historiques le [46].

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[6].
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. née Georgette Chinour, en 1926, elle avait épousé Edgar Tailhades qui fut sénateur-maire de Nîmes de 1947 à 1965
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
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    Voir aussi

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    • M. Chérif-Nissels, « Reconstitution de l'espace à partir de compoix par la méthode manuelle : Saint-Pons-de-Thomières en 1680 », in A. Claveirole, E. Pélaquier (dir), Le compoix et ses usages, Actes du colloque de Nîmes, 26 et 27 novembre 1999, Montpellier, Publications de Montpellier III, 2001.
    • J. Miquel, Essai sur l'arrondissement de Saint-Pons-de-Tomières : le Moyen Âge, Montpellier, 1896, 181 p.
    • C. Rivals, Saint-Pons-de-Thomières au Moyen Âge : études morphologique à partir des sources planimétriques, fiscales et archéologiques, 3 vol., mémoire de master préparé sous la direction de J-L. Abbé et F. Hautefeuille, Université Toulouse II, Le Mirail, juin 2010.

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