Courniou
Courniou [kuʁ.ɲu] (en occitan Cornhon [kur.'ɲu]) est une commune française située dans le sud-ouest du département de l'Hérault, en région Occitanie.
Courniou | |
Vue générale. | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Béziers |
Intercommunalité | Communauté de communes du Minervois au Caroux |
Maire Mandat |
Catherine Sonzogni 2020-2026 |
Code postal | 34220 |
Code commune | 34086 |
Démographie | |
Gentilé | Courniounais |
Population municipale |
616 hab. (2019 ) |
Densité | 20 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 28′ 28″ nord, 2° 42′ 45″ est |
Altitude | 362 m Min. 329 m Max. 951 m |
Superficie | 30,06 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Pons-de-Thomières |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Salesse, le ruisseau de Marthomis, le ruisseau de vertignol et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « grotte de la Rivière Morte ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Courniou est une commune rurale qui compte 616 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 682 habitants en 1886. Ses habitants sont appelés les Courniounais ou Courniounaises.
Géographie
Localisation
La commune est limitrophe du département du Tarn.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Le pays est montagneux. Le village est situé à 362 m d'altitude; le point le plus haut est le Sud (951 m).
Hydrographie
Le col de la Fenille (459 m), situé sur la D.612 à l'ouest de la commune avant la limite départementale avec le Tarn, est sur la ligne de partage des eaux entre la mer Méditerranée et l'océan Atlantique.
Il figure parmi les points du versant atlantique les plus proches de la Méditerranée en France[Carte 1]. La commune est sur les deux versants, ainsi donc que le département de l'Hérault.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1971 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,7 | 1,8 | 3,7 | 5,6 | 8,9 | 12,1 | 14,5 | 14,4 | 11,5 | 9,1 | 4,9 | 2,3 | 7,6 |
Température moyenne (°C) | 4,8 | 5,3 | 7,8 | 9,9 | 13,7 | 17,4 | 20,2 | 20 | 16,6 | 12,9 | 8,1 | 5,5 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 8 | 8,8 | 11,9 | 14,3 | 18,5 | 22,6 | 25,8 | 25,6 | 21,7 | 16,8 | 11,4 | 8,6 | 16,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−15,5 16.01.1985 |
−11,7 08.02.12 |
−12,5 07.03.1971 |
−2,5 21.04.1997 |
−1,2 08.05.1974 |
3,5 06.06.1989 |
5,5 01.07.1972 |
5 28.08.1974 |
−0,3 19.09.1977 |
−2 23.10.1991 |
−8,2 28.11.1977 |
−10,5 03.12.1973 |
−15,5 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,9 13.01.07 |
23 15.02.1998 |
26,5 11.03.1981 |
28,2 09.04.11 |
31,8 30.05.01 |
36 21.06.03 |
35,9 06.07.1982 |
39,3 12.08.03 |
33 18.09.1987 |
29,1 02.10.11 |
24,5 23.11.1992 |
22 18.12.1987 |
39,3 2003 |
Précipitations (mm) | 161 | 148,5 | 117,9 | 151,6 | 102,6 | 58 | 35,4 | 60,5 | 92,6 | 162,8 | 174,5 | 179,3 | 1 444,7 |
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8],[9].
Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[10]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[11],[12].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats :, un site d'hivernage majeur pour l'une des espèces de Chauve-souris d'intérêt communautaire, le Grand Murin[14], d'une superficie de 89,5 ha, un site d'hivernage majeur pour l'une des espèces de Chauve-souris d'intérêt communautaire, le Grand Murin[15].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[16] : la « grotte de la rivière Morte » (248 ha), couvrant 2 communes du département[17] et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[16] :
- le « massif du Somail » (23 004 ha), couvrant 11 communes dont dix dans l'Hérault et une dans le Tarn[18] ;
- la « montagne noire centrale » (34 724 ha), couvrant 27 communes du département[19].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Courniou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[20],[I 1],[21]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (82,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (84,3 %), zones agricoles hétérogènes (12,1 %), prairies (1,8 %), zones urbanisées (1,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
Le nom Courniou dérive de celui d'un domaine gallo-romain, gentilice latin Cornius augmenté du suffixe -onem[23].
Histoire
La première mention de Courniou figure dans la charte de création de l’abbaye de Saint-Pons par Raymond Pons, comte de Toulouse (Xe siècle). L'église de Notre-Dame de Courniou a été construite en 1692. Jusqu'en 1705, les habitants de Courniou dépendaient de la paroisse Saint-Fabien de Prouilhe. Les trois paroisses de Notre-Dame de Courniou, Saint-Fabien de Prouilhe et Saint-Mathias de Marthomis (ces deux dernières érigées en paroisse en 1844) étaient annexes de celle de Saint-Pons.
Le 18 février 1884, la commune de Courniou est créée, formée des hameaux de Courniou, Prouilhe et Marthomis, distraits de la commune de Saint-Pons-de-Thomières (B.L. 1884, XVIII-183)
Géologie
Les terrains composant la géologie de Courniou sont variés.
Au nord de la commune, on trouve des gneiss et granites caractéristiques de la zone axiale de la Montagne Noire. A l'ouest, du col de la Fenille jusqu'à l'entrée du village, affleurent des schistes ardoisiers probablement pré-cambriens à cambriens.
Le reste de la commune est formé d'une série géologique allant de l'Ordovicien au carbonifère, souvent appelée "unité du saintponais" :
L'Ordovicien apparaît au sud de la commune sous la forme de grès et pélites directement en contact avec une série dévonienne carbonatée. Le dévonien est fortement plissé et semble être le flanc inverse d'un antique pli couché. La position inversée de la série est confirmée par la présence de carbonifère (étage Viséen) dans le cœur d'une antiforme.
Extraction
L'ouverture de carrières dans les schistes a permis l'extraction d'ardoises tandis que les calcaires ont livré des moëllons et de la chaux.
Il est intéressant de noter que le sud de la commune renferme des gîtes métallifères[24] dans les calcaires, les dolomies et les grès. Aussi, du minerai de fer y a été extrait jusqu'au début du XXe siècle.
On trouve aussi un ancien site d'extraction de calcite, utilisée pour la réalisation de linteaux ou de pierres de parements.
Enfin, au XVIIIe siècle, les marbres eifféliens y ont été extraits pour leur qualité décorative.
L'industrie extractive a disparu sur la commune.
Le karst
La présence d'une bande carbonatée fortement fracturée entourée de terrains imperméables a permis une très forte karstification dont l'exemple le plus connu est la grotte de la Devèze.
Ce vaste karst qui s'étend des Verreries de Moussans jusqu'à Saint Pons de Thomières draine les eaux météoriques et les eaux du Thoré et de la Salesse perdues au contact des calcaires et résurgent aux sources du Jaur et de Ponderatz à Saint-Pons-de-Thomières.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1886. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].
En 2019, la commune comptait 616 habitants[Note 7], en augmentation de 1,65 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 306 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 638 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 150 €[I 4] (20 330 € dans le département[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 8,9 % | 9 % | 12,3 % |
Département[I 7] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 338 personnes, parmi lesquelles on compte 75,1 % d'actifs (62,9 % ayant un emploi et 12,3 % de chômeurs) et 24,9 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 95 emplois en 2018, contre 117 en 2013 et 112 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 218, soit un indicateur de concentration d'emploi de 43,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,8 %[I 10].
Sur ces 218 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 52 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 85,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 5,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
37 établissements[Note 10] sont implantés à Courniou au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 37 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 8 | 21,6 % | (6,7 %) |
Construction | 5 | 13,5 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 15 | 40,5 % | (28 %) |
Information et communication | 2 | 5,4 % | (3,3 %) |
Activités immobilières | 1 | 2,7 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 1 | 2,7 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 3 | 8,1 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 2 | 5,4 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40,5 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 37 entreprises implantées à Courniou), contre 28 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[29] :
- Scierie Du Somail, sciage et rabotage du bois, hors imprégnation (584 k€)
- Tab-Gonzalez Raphael, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (145 k€)
- Courniou Construction CG, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (137 k€)
- Ripcode, conseil en systèmes et logiciels informatiques (76 k€)
- L Assiette Gourmande, restauration traditionnelle (8 k€)
En 1884, le chemin de fer de Castres à Bédarieux a permis un essor économique. Les forêts ont favorisé l'industrie du bois (charpentes, douelles de barriques, cercles, tuteurs pour la vigne). Les tisserands étaient nombreux autrefois. Entre 1830 et 1960 a été exploitée une mine de fer dans la région des Usclats-Verreries.
Agriculture
La commune est dans les « Plateaux du Sommail et de l'Espinouze », une petite région agricole occupant une frange nord-ouest du département de l'Hérault[30]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 18 | 20 | 15 | 11 |
SAU[Note 13] (ha) | 433 | 621 | 707 | 458 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 18 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 20 en 2000 puis à 15 en 2010[32] et enfin à 11 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 39 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[33],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 433 ha en 1988 à 458 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 24 à 42 ha[32].
Lieux-dits et écarts (masages)
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Les églises :
- Église de la Nativité-de-Notre-Dame de Courniou
- Église Saint-Fabien de Prouilhe
- Église Saint-Mathias de Marthomis
- Grotte de la Devèze. Voir les salles
- Salle Casteret
- Salle des Bijoux
- Salle Armand
- Salle de Rouville
- Salle de L’abbé
- Salle Milhaud
- Musée français de la Spéléologie
Aire de jeux sous la cathédrale.
Personnalités liées à la commune
- Irénée Cros, martyr de la résistance en Ariège y est né le 15 décembre 1887.
- Jean-Pierre Moure, maire de Cournonsec et président de l'Agglomération de Montpellier, y est né.
Héraldique
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Les armes de Courniou se blasonnent ainsi : tranché au premier de gueules à la croix cléchée pommetée et vidée d'or (croix occitane) ; au deuxième d'or à trois châtaignes au naturel rangées en orle, une cotice d'argent brochant sur la partition, au chef de sable chargé d'une chauve-souris essorée d'argent[34]
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Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[31].
- Cartes
- « Col de la Fenille » sur Géoportail..
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Courniou » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Courniou » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Courniou » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Courniou » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).
Autres sources
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Fiche du Poste 34086001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Le parc naturel régional du Haut-Languedoc en chiffres », sur https://www.parc-haut-languedoc.fr/ (consulté le )
- [PDF]« Le parc naturel régional du Haut-Languedoc – charte 2011-2023 », sur https://www.parc-haut-languedoc.fr/ (consulté le )
- « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Courniou », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9101428 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Courniou », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Frank R. Hamlin et abbé André Cabrol, Les noms de lieux du département de l'Hérault : Dictionnaire Topographique et Étymologique, , 415 p. (ISBN 2-904624-00-7, lire en ligne), p. 123
- 1993 - M. Demange, C. Alabouvette, notice de la carte géologique de Saint Pons.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Entreprises à Courniou », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
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- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Courniou - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Hérault » (consulté le ).
- Armorial des communes de l'Hérault, Didier Catarina, Jean-Paul Fernon, avec le concours de Jacky David, éd. Artistes en Languedoc, 2004, (ISSN 1264-5354), p. 40.
Voir aussi
Bibliographie
- « Armoiries [Les Verreries. Courniou. Saint-Pons. Riols. Saint-Étienne d'Albagnan. Saint-Vincent. Saint-Julien. Olargues. Mons. Colombières. Saint-Martin de l'Arçon] », Bulletin de la Société languedocienne de géographie, Montpellier, t. XXIII, (lire en ligne)
- Patrick Cabrol, Contribution à l'étude du concrétionnement carbonate des grottes du Sud de la France : morphologie, genèse, diagenèse, Montpellier, éd. Cerga, , 275 p.
- Jean-Pierre Ferrer, Précis chronologique d'histoire de Courniou dans l'Hérault : avec des éléments de géographie physique, économique, humaine et touristique, Minerve, J.-P. Ferrer, , 154 p.
- Georges Milhaud, « La Grotte de la Devèze », Cévenne & Méditerranée, no 2, , p. 71-80
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Courniou (1834-1835) [0,15 ml]. Cote : 86 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
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- Ressource relative aux organisations :
- Courniou sur le site d'histoire locale du Saint-Ponais
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