Anglès

Anglès ['an.glɛs], connu sous la Révolution sous le nom de Belle-Montagne[1], est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Montagne Noire, un massif montagneux constituant le rebord méridional du Massif Central.

Pour la commune espagnole du même nom, voir Anglès (Espagne).

Pour les articles homonymes, voir Anglès (homonymie).

Anglès

L'église Notre-Dame-de-l'Assomption et un monument de la croix de la crucifixion de Jésus.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Castres
Intercommunalité Communauté de communes des Monts de Lacaune et de la Montagne du Haut Languedoc
Maire
Mandat
Alain Barthes
2020-2026
Code postal 81260
Code commune 81014
Démographie
Gentilé Anglésiens
Population
municipale
502 hab. (2019 )
Densité 5,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 33′ 52″ nord, 2° 33′ 42″ est
Altitude 750 m
Min. 358 m
Max. 967 m
Superficie 85,62 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Hautes Terres d'Oc
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Anglès
Géolocalisation sur la carte : France
Anglès
Géolocalisation sur la carte : Tarn
Anglès
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Anglès

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Agout, le Thoré, l'Arn, le Ruisseau de Nègeurieu, la Sème, le ruisseau de Banès de Cors, le ruisseau de Peyroux, le ruisseau Rieupeyroux et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « vallée de l'Arn » et Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et dix-sept zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Anglès est une commune rurale qui compte 502 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 3 000 habitants en 1846. Ses habitants sont appelés les Anglésiens ou Anglésiennes.

    Géographie

    Localisation

    La commune est située dans l'est du département du Tarn. Elle est limitrophe de l'Hérault.

    Commune du Massif central située dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc.

    Entre la Montagne Noire et les Monts de Lacaune se trouve le vaste plateau d'Anglès, ce plateau est compris entre le cours du Thoré et celui de l'Agout. Plus loin, avec les monts de l'Espinouse, les Cévennes commencent[2].

    Communes limitrophes

    Carte.

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par l'Agout, le Thoré, l'Arn, le ruisseau de Nègeurieu, la Sème, le ruisseau de Banès de Cors, le ruisseau de Peyroux, le ruisseau Rieupeyroux, Rec de Douze, Rec del Mouli, le ruisseau de Camblades, le ruisseau de Campans, le ruisseau de la Souque et du Banès, le ruisseau de Maurès, et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 100 km de longueur totale[5],[Carte 1].

    L'Agout, d'une longueur totale de 194,4 km, prend sa source dans la commune de Cambon-et-Salvergues et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Saint-Sulpice-la-Pointe, après avoir traversé 35 communes[6].

    Le Thoré, d'une longueur totale de 61,6 km, prend sa source dans la commune de Rieussec et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout à Navès, après avoir traversé 20 communes[7].

    L'Arn, d'une longueur totale de 55,7 km, prend sa source dans la commune de Fraisse-sur-Agout et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Thoré à Bout-du-Pont-de-Larn, après avoir traversé 9 communes[8].

    Le Ruisseau de Nègeurieu, d'une longueur totale de 14 km, prend sa source dans la commune, aux abords du hameau du Lautier, et s'écoule vers le sud-ouest. Il se jette dans l'Arn aux abords du hameau du Moulin de Bonnet[9].

    Réseaux hydrographique et routier d'Anglès.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[10].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
    • Moyenne annuelle de température : 9,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 427 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouairoux », sur la commune de Rouairoux, mise en service en 1992[15] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[16],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de précipitations de 1 561,5 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à 43 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[19], à 14,1 °C pour 1981-2010[20], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[21].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[22],[23].

    La commune fait partie du parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[24]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[25],

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[27] :

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatorze ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[30] :

    • le « cours moyen de l'Arn » (216 ha)[31] ;
    • les « prairies marécageuses du Nègrerieu des Sires » (8 ha)[32] ;
    • la « rivière Agoût entre le barrage de Ponviel et Brassac » (80 ha), couvrant 4 communes du département[33] ;
    • la « sagne de la Crouste » (8 ha)[34] ;
    • la « sagne de la Rambergue » (7 ha)[35] ;
    • les « sagnes de la Gante » (36 ha), couvrant 2 communes du département[36] ;
    • les « sagnes de la Pastrié et de Lescarrassou » (23 ha), couvrant 2 communes du département[37] ;
    • les « sagnes de Ségade » (19 ha)[38] ;
    • les « sagnes des Calmettes » (15 ha)[39] ;
    • les « sagnes du Rodier » (29 ha), couvrant 2 communes du département[40] ;
    • les « sagnes du ruisseau de Banès de Cors » (91 ha)[41] ;
    • les « sagnes du ruisseau de Maurès » (118 ha)[42] ;
    • les « sagnes du ruisseau de Nègrerieu » (281 ha)[43] ;
    • la « vallée de l'Arn (et tourbière de Baïssescure et du Bourdelet) » (461 ha), couvrant 5 communes dont quatre dans l'Hérault et une dans le Tarn[44] ;

    et trois ZNIEFF de type 2[Note 6],[30] :

    • le « massif du Somail » (23 004 ha), couvrant 11 communes dont dix dans l'Hérault et une dans le Tarn[45] ;
    • les « sagnes du plateau d'Anglès et bassin versant de l'Arn » (9 725 ha), couvrant 10 communes dont deux dans l'Hérault et huit dans le Tarn[46] ;
    • les « zones humides des Monts de Lacaune » (10 888 ha), couvrant 9 communes dont une dans l'Hérault et huit dans le Tarn[47].

    Urbanisme

    Typologie

    Anglès est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[48],[I 1],[49]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,3 %), prairies (27,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %), eaux continentales[Note 8] (2,3 %), zones urbanisées (0,7 %)[50].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Histoire

    Le Moyen Âge

    Vers 1260 apparaît dans des documents royaux Anglès, ou plus précisément un certain "castrum de Angulis", littéralement le "village fortifié des angles", du fait de la forme de son enceinte peut-être. Anglès ne semble pas avoir souffert de la terrible croisade contre les Albigeois, protégé par son isolement. Toutefois, il n'est pas dit que son histoire fut un long fleuve tranquille.

    Du fait de son isolement, et de même qu'Arfons dans la Montagne Noire tarnaise, Anglès dut payer un lourd tribut aux grandes Compagnies, ces bandes de soldats transformés en bandits après la guerre de Cent Ans. En 1362, ce sont les troupes d'Henri de Trastamare qui prennent et incendient le village. Henri de Trastamare, qui devint roi de Castille à la force de l'épée en tuant son frère[2].

    Rattachement à la couronne

    Au cours du XIIIe siècle, Anglès est rattaché au royaume de France. Il dépend désormais du représentant du roi, le sénéchal de Carcassonne. Un juge est également envoyé sur place pour juger les affaires courantes. La ville élit par ailleurs deux consuls qui représentent l'autorités municipale.

    Pour le spirituel, la paroisse d'Anglès dépendait du diocèse de Saint-Pons, partie de l'archevêché de Narbonne créé en 1318 par le pape lotois Jean XXII.

    Lors de la Révolution française, des citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire républicaine » en an II[51].

    La commune faisait partie du diocèse de Saint-Pons-de-Thomières. En 1789, lors de la création des départements, elle était intégrée à l'Hérault. La loi de pluviose an V (1797) a échangé le canton de Saint-Gervais-sur-Mare (initialement dans le Tarn) avec le canton d'Anglès.

    Héraldique

    Son blasonnement est : D'azur au soleil d'or, au chef d'argent chargé d'une fleur de lys du champ accostée de deux roses de gueules.


    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981  ? André Cauquil    
    mars 2001 mars 2008 Serge Cazals DVG  
    mars 2008 mars 2014 Gérard Rouanet    
    mars 2014 en cours Alain Barthes    

    Démographie

    Au dernier recensement, la commune comptait 502 habitants.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[53]. En 2019, la commune comptait 502 habitants[Note 9], en diminution de 4,38 % par rapport à 2013 (Tarn : +2,07 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 4442 5622 6542 7372 7952 8702 7853 0002 861
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 7072 6632 6802 5132 5962 5722 5112 3102 141
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 9831 8941 8941 5531 4271 2371 2351 070964
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    911934667649588563559521508
    2019 - - - - - - - -
    502--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[55].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 215 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 433 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 490 [I 4] (20 400  dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]6,1 %4,8 %6,4 %
    Département[I 7]8,2 %9,9 %10 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 280 personnes, parmi lesquelles on compte 72,6 % d'actifs (66,2 % ayant un emploi et 6,4 % de chômeurs) et 27,4 % d'inactifs[Note 11],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 165 emplois en 2018, contre 179 en 2013 et 167 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 193, soit un indicateur de concentration d'emploi de 85,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,2 %[I 10].

    Sur ces 193 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 118 travaillent dans la commune, soit 61 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 72,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5 % les transports en commun, 9,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 17,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    45 établissements[Note 12] sont implantés à Anglès au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble45
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    613,3 %(13 %)
    Construction511,1 %(12,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1124,4 %(26,7 %)
    Activités financières et d'assurance12,2 %(3,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    715,6 %(13,8 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    920 %(15,5 %)
    Autres activités de services613,3 %(9 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,4 % du nombre total d'établissements de la commune (11 sur les 45 entreprises implantées à Anglès), contre 26,7 % au niveau départemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[56] :

    • Bertrand Stephane, travaux d'installation électrique dans tous locaux (278 k€)
    • Ilepetit, activités spécialisées de design (32 k€)

    Agriculture

    La commune est dans les Monts de Lacaune, une petite région agricole située dans le sud-est du département du Tarn. Entre bocages et forêt, cette zone est dédiée à l’élevage de ruminants de races à viande ou laitières. Sur les plus hauts plateaux, de nombreux élevages de brebis laitières produisent le lait destiné à la fabrication du roquefort[57]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations51322331
    SAU[Note 15] (ha)2 0601 7661 7182 117

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 51 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 32 en 2000 puis à 23 en 2010[59] et enfin à 31 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 39 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[60],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 2060 ha en 1988 à 2117 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 40 à 68 ha[59].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Bibliographie

    • Jean Aymeric, Anglès et son terroir, Ed. de Poliphile, 1988, 978-2-86888-021-5

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[26].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[58].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique d'Anglès » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    Note de type "Carte"

      Site de l'Insee

      1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
      2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
      3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
      4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Anglès » (consulté le ).
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      Voir aussi

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