Saint-Vaast-en-Chaussée

Saint-Vaast-en-Chaussée est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Vaast.

Saint-Vaast-en-Chaussée

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité CA Amiens Métropole
Maire
Mandat
Marc Vignolle
2020-2026
Code postal 80310
Code commune 80722
Démographie
Population
municipale
488 hab. (2019 )
Densité 103 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 58′ 15″ nord, 2° 12′ 23″ est
Altitude Min. 20 m
Max. 95 m
Superficie 4,72 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Flixecourt
Législatives 4e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Vaast-en-Chaussée
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Vaast-en-Chaussée
Géolocalisation sur la carte : Somme
Saint-Vaast-en-Chaussée
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Saint-Vaast-en-Chaussée
Liens
Site web aucun

    Géographie

    Situé sur le plateau qui domine la vallée de la Somme, rive nord, le village est traversé par la route départementale no 12, très fréquentée, 6 700 véhicules par jour en 2021[1].

    Son territoire est traversé par l'autoroute A16 et l'ex-RN 1 (actuelle RD 1001).

    En 2019, la localité est desservie par la ligne d'autocars no 27 (Vignacourt - Amiens) du réseau inter-urbain Trans'80[2].

    Communes limitrophes

    Vignacourt
    La Chaussée-Tirancourt N Vaux-en-Amiénois
    O    Saint-Vaast-en-Chaussée    E
    S
    Saint-Sauveur
    Cliquer sur la carte pour agrandir.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Vaast-en-Chaussée est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].

    Les réseaux ont été mis en souterrain, l'assainissement collectif a été réalisé, une nouvelle mairie est construite. Quatre lotissements ont été créés par les municipalités qui se sont succédé, transformant la collectivité en une commune périurbaine[8].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,1 %), forêts (10,6 %), zones urbanisées (8,3 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    Saint-Vast-en-Chaussée apparaît dans les textes dès le XIe siècle, sous la forme latine Sanctus Vedastus[11].

    Le terme en-Chaussée s'explique par l'existence très ancienne de la route Amiens - Abbeville qui passe au sud du territoire communal.

    Histoire

    Saint-Vaast était une seigneurie, attestée depuis le XIIIe siècle[11]

    Le lieu était, sous l'Ancien Régime un petit village qui comptait environ 200 habitants au XVIIIe siècle[11].

    L'aspect actuel de Saint-Vast remonte essentiellement au XIXe siècle[11].

    En 2018, la commune et celle de Vaux-en-Amiénois envisagent de fusionner. L'employé municipal de Vaux sera d'ailleurs mis à disposition de Saint-Vaast pour la moitié de son temps de travail dès 2018, moyennant le remboursement de cette prestation par la commune bénéficiaire[12],[13].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme (département). Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

    Après avoir été rattachée au canton de Picquigny de 1793 à 1801, la commune intègre cette année-là le canton de Villers-Bocage[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle fait désormais partie du canton de Flixecourt.

    Intercommunalité

    La commune était membre de la communauté de communes Bocage Hallue, créée fin 1999.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du Département.

    Ce projet prévoyait la « fusion des communautés de communes du Bernavillois, du Doullennais et de Bocage Hallue », le nouvel ensemble de 34 661 habitants regroupant 70 communes[15]. À la suite de l'avis favorable du Doullennais, du Bernavillois, de l'avis défavorable de Bocage-Hallue (dont une partie des communes souhaitait rejoindre la communauté d'agglomération Amiens Métropole), la commission départementale de coopération intercommunale donne un avis favorable à la fusion en [16],[17].

    Celle-ci intervient le , créant la communauté de communes du Territoire Nord Picardie à laquelle la commune se retrouve intégrée en 2017, contre son gré[18].

    Elle obtient de la quitter pour intégrer la communauté d'agglomération dénommée Amiens métropole le [19],[20],[21],[22].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[23]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
        Henri Dècle[réf. nécessaire]    
    Les données manquantes sont à compléter.
    1971 2001 Marcel Courtin[8]    
    mars 2001 2008 André Damagnez    
    mars 2008[24] En cours
    (au 1/6/2020)
    Marc Vignolle   Réélu pour le mandat 2020-2026[25]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].

    En 2019, la commune comptait 488 habitants[Note 3], en diminution de 4,5 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    470526616644738735748757701
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    732748727713692607565522485
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    421348300260224208221186172
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    229281347484528563522512518
    2015 2019 - - - - - - -
    503488-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Pour l'année scolaire 2016-2017, les enfants sont scolarisés au sein du regroupement pédagogique (RPI) de Saint-Vaast-en-Chaussée et de Vaux-en-Amiénois[12]. Le syndicat intercommunal scolaire (SISCO) gère une école publique, maternelle et élémentaire de 40 élèves, située en zone B, dans l'académie d'Amiens[29].

    Un ensemble scolaire a été construit par les deux communes[8].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Située au cœur du village, à côté de la mairie, l'église est placée sous le vocable de saint Vaast. Elle remonte à 1833, comme l'atteste la date portée sur sa façade. C'est un édifice de style néo-classique, à vaisseau unique, construit en lits alternés de briques et pierres calcaires, pour les élévations nord et sud et en calcaire seul pour la façade principale[31].
    D'un plan simple et d'un intérieur assez sobre, l'église possède un maître-autel réalisé en 1844 et des verrières illustrant la dévotion à saint Vaast, exécutées par la maison Bazin en 1875. Deux verrières, saint Jean-Baptiste et sainte Thérèse d'Avila, sont signées « Veuve Nicolas Lorin, Chartres », Marie Françoise Dian à sa naissance, datées entre 1882 et 1889 et répertoriées dans l'Inventaire général du patrimoine culturel (baies 9 et 10)[32].
    La cloche, fondue en 1861, est en acier, ce qui est assez rare pour être souligné[33].

    Personnalités liées à la commune

    • Henri Dècle (1939-2012), professeur des écoles, de Saint-Vaast-en-Chaussée[réf. nécessaire].

    Héraldique

    Blason
    De gueules à deux têtes de mulet de profil affrontées et accolées, la première de sable oreillée et chevelée d'argent, la seconde d'argent, oreillée et chevelée de sable.
    Détails
    La première apparition du blason semble dater de 1998. Il a ensuite été repris en plusieurs circonstances[34],[35].
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Notes

      Références

      1. « Six caméras et un terrain multisport », Courrier picard, , p. 12.
      2. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
      3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
      7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
      8. Benoît Delespierre, « La nouvelle mairie a été inaugurée », Courrier picard, , p. 13.
      9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
      10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
      11. « Présentation de la commune », notice no IA80000336, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      12. « Mariée à Amiens et peut-être à Saint-Vaast-en-Chaussée : Après avoir rejoint Amiens Métropole, la commune de Vaux-en-Amiénois planche sur une fusion avec le village voisin », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
      13. « Fusionner pour prendre son avenir en main : Un rapprochement avec Vaux-en-Amiénois est envisagé, qui pourrait déboucher sur un projet commun à terme », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
      14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      15. « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
      16. Benoît Delespierre, « Pour Bocage-Hallue, ce sera avec Doullens et Bernaville », Le Courrier picard, (lire en ligne).
      17. « Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du Bernavillois, de la communauté de communes du Doullennais et de la communauté de communes Bocage-hallue », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031, , p. 85-87 (lire en ligne [PDF]).
      18. Bakhti Zouad, « De nouvelles communes dans Amiens Métropole ? : Neuf nouvelles communes pourraient bientôt intégrer la métropole », Le Courrier Picard, (lire en ligne).
      19. « Procès-verbal de la séance du 29 septembre 2017 de la formation restreinte de la commission départementale de la coopération intercommunale » [PDF], Préfecture de la Somme (consulté le ).
      20. Benoît Delespierre, « Divorces, mariages forcés et frustrations : La décision du préfet d’autoriser certaines communes et pas d’autres à changer d’intercommunalité passe mal par endroits. Tour d’horizon », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
      21. « Procès-verbal du Conseil de la communauté d'agglomération du 9 novembre 2017 » [PDF], sur http://www.amiens.fr/ (consulté le ), p. 6-7.
      22. « Arrêté préfectoral du 12 décembre 2017 portant extension du périmètre de la communauté d'agglomération Amiens Métropole aux communes de Cardonnette, Querrieu, Saint-Vast-en-Chaussée, Vaux-en-Amiénois, Ferrières et Seux à compter du  », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2017-086, , p. 120-122 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
      23. « Les maires de Saint-Vaast-en-Chaussée », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
      24. « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
      25. « Un troisième mandat pour le maire de Saint-Vaast-en-Chaussée », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Sans surprise, Marc Vignolle a été réélu dans sa fonction de maire de Saint-Vaast-en-Chaussée, mardi soir, lors de l’installation du nouveau conseil municipal. Conseil municipal qui est passé de 15 à 11 membres, à cause d’une démographie en baisse (moins de 500 habitants) ».
      26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
      29. L'école sur le site de l'éducation nationale.
      30. Oswald Macqueron, « Aquarelle : Eglise et école de Saint-Vast-en-Chaussée, canton de Villers-Bocage, d'après nature, 31 mai 1868. », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
      31. « Église paroissiale Saint-Vaast », notice no IA80000185, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      32. « Ensemble de 2 verrières : Saint Jean-Baptiste et sainte Thérèse d'Avila (baies 9 et 10) », notice no IM80000278, base Palissy, ministère français de la Culture.
      33. Itinéraires du Patrimoine, livret N°181. Direction régionale des Affaires culturelles de Picardie, Amiens
      34. "L'Gazette éd chés Djiseux", éditée à Boves (80), , p. 16.
      35. « Le blason dans l'Armorial de France ».
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