Vignacourt

Vignacourt est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la communauté de communes du Val de Nièvre et environs dont le siège est fixé à Flixecourt.

Vignacourt

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité Communauté de communes Nièvre et Somme
Maire
Mandat
Stéphane Ducrotoy
2020-2026
Code postal 80650
Code commune 80793
Démographie
Gentilé Vignacouriers
Population
municipale
2 338 hab. (2019 )
Densité 80 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 00′ 43″ nord, 2° 11′ 45″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 134 m
Superficie 29,1 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Vignacourt
(ville isolée)
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Flixecourt
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Vignacourt
Géolocalisation sur la carte : France
Vignacourt
Géolocalisation sur la carte : Somme
Vignacourt
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Vignacourt
Liens
Site web vignacourt.fr

    Géographie

    Localisation

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes
    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

    À vol d'oiseau, le bourg est situé à 14,7 km au nord-ouest d'Amiens[1] et à 128,2 km au nord de Paris[2].

    La commune occupe une portion du plateau de l'Amiénois qui domine la vallée de la Somme à une altitude moyenne de 130 m. Le village est situé à un carrefour de routes secondaires qui relient Picquigny à Domart-en-Ponthieu et Villers-Bocage à Berteaucourt-les-Dames.

    Communes limitrophes

    Géomorphologie (nature du sol et du sous-sol)

    Le sol et le sous-sol de la commune sont d'origine tertiaire et de nature argileuse. On trouve dans le sous-sol des amas de grès qui servait autrefois à faire des pavés[3].

    Relief, paysage, végétation

    La superficie de la commune est de 2 910 hectares ; son altitude varie entre 37 et 134 mètres[4], le point culminant se trouve à l'ouest du territoire communal, au mamelon de l'Allemont.

    Le relief de la commune est celui d'un plateau qui domine la vallée de la Somme à 133 m d'altitude en moyenne. Ce plateau est entrecoupés de vallées sèches profondes de 30 à 35 m.

    Et pour l'anecdote, lorsque l'on se tient sur la première marche de l'église, on se trouve à la même hauteur que le sommet de la flèche de la cathédrale d'Amiens.

    Au sud-ouest de la commune se trouve un massif boisé appelé forêt de Vignacourt.

    Hydrographie

    Aucun cours d'eau ne traverse la commune. La nappe phréatique se situe à une profondeur de 80 m[3].

    Climat

    Le climat de la commune est tempéré océanique avec vents dominants d'ouest et de nord.

    Transports et communications

    Vignacourt est aisément accessible par la RN 1 (actuelle RD 1001).

    La ligne de chemin de fer Amiens - Canaples - Doullens - Frévent passe par la commune, mais n'a plus qu'un trafic de fret[5].

    Le territoire communal est bordé au sud-ouest par l'ancienne voie romaine d'Amiens à Boulogne-sur-Mer[3] : la via Agrippa de l'Océan.

    Transports en commun routiers : la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 27, Vignacourt - Amiens)[6].

    Morphologie urbaine

    La commune offre un habitat groupé, la population est concentrée dans le bourg.

    Logement

    En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 983, alors qu'il était de 868 en 1999[I 1].

    Parmi ces logements, 93,8 % étaient des résidences principales, 0,1 % des résidences secondaires et 6,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,5 % des appartements[I 2].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 82,8 %, en baisse par rapport à 1999 (85,7 %)[I 3].

    Urbanisme

    Typologie

    Vignacourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vignacourt, une unité urbaine monocommunale[10] de 2 368 habitants en 2017, constituant une ville isolée[11],[12].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,5 %), forêts (13,2 %), zones urbanisées (3,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,6 %), prairies (3,1 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Vinacurt en 1090, Winardicurt en 1095[17], Vinacort en 1140, Winacourt en 1215, Vinarcourt en 1240, Vignacourt en 1273, Wignacourt en 1357[18],[3].

    Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -court, appellatif toponymique précédé du nom de personne germanique Winihard[19], autrement noté Winehardus[20]. L’explication *Vinearum curtis (forme non attestée) « le pays des vignes » avec vinearum, génitif pluriel de vinea « vigne, vignoble » est contredite par les formes anciennes et les lois de la phonétique historique. En outre, les toponymes en -court ne sont pratiquement jamais précédés d'un appellatif toponymique, c'est dans la plupart des cas un anthroponyme germanique. D'anciens lieux-dits de la commune comme Dessus des vignes, Les vignes, Sous les vignes rappellent cependant que la vigne était cultivée sur le territoire de la commune actuelle[3] et il est possible que le terme vigne ait influencé de manière plus récente (XIIIe siècle) l'évolution du nom de la localité.

    Remarque : l'amuïssement du groupe /rd/ devant un appellatif toponymique commençant par une consonne s'observe entre autres dans Bernapré (Somme, Bernardus pratus 1206) « le pré de Bernard ». Les toponymes en -court, du gallo-roman CORTE « cour, cour de ferme, ferme » (< bas latin cōrtem ou curtis), communs dans l’extrême nord de la France et inexistants ailleurs, sont à mettre en rapport avec la progression des Francs et leur romanisation. C'est pourquoi ils ont souvent leur exact correspondant en -hof(fen), -hov(en) « cour, cour de ferme, ferme », dans les pays de langue germanique (exemple : Bettenhoffen (Alsace), Bettenhoven (Allemagne) = Bettencourt-Rivière, Bettencourt-Saint-Ouen (Somme)).

    Histoire

    Antiquité

    À l'époque romaine, le territoire de Vignacourt est vraisemblablement couvert d'une vaste forêt[3][réf. nécessaire].

    L'archéologie aérienne a permis de déceler les traces de vestiges de trois villas gallo-romaines sur le territoire communal[réf. nécessaire].

    Moyen Âge

    Au VIIe siècle, Vignacourt et ses environs sont la propriété de l'abbaye de Corbie. Les communes des environs s'établissent autour des métairies établies par les moines[3].

    La première mention écrite de Vignacourt date de 879[réf. nécessaire][Laquelle ?] : Guaramond, chef viking, tué à la bataille de Saucourt-en-Vimeu est enterré à Vignacourt[3][réf. nécessaire].

    1109, mention du premier seigneur connu de Vignacourt, Adam, fils de Dreux, châtelain d'Amiens. La châtellenie de Vignacourt est vassale de celle de Picquigny[21].

    En 1190, Simon de Vignacourt participe à la troisième croisade. Son nom figure dans la première salle des croisades au château de Versailles.

    En 1209, Vignacourt obtient de Renaud d'Amiens (1184-1227), son seigneur, une charte communale et la constitution d'un échevinage[3].

    En 1216, Renaud d'Amiens, fonde un chapitre de douze chanoines à Vignacourt[21]. Il y fonde également au début du XIIIe siècle une maladrerie et la dote de terres[22].

    Au XVe siècle, le duc de Bourgogne, Charles le Téméraire, campa à plusieurs reprises à Vignacourt[3].

    Époque moderne

    En 1597, lors de la prise d'Amiens par les Espagnols, Henri IV vient à Vignacourt pour organiser le siège. En s'enfuyant, les Espagnols mettent le feu au village[3].

    En 1636, lors du siège de Corbie, les Espagnols incendient à nouveau Vignacourt[3].

    En 1695 par décision royale, les revenus et la maladrerie de Vignacourt sont réunis à l'hôtel-dieu de Picquigny[22].

    En 1732, grâce à la générosité du chanoine Denis, une école de filles est fondée et sa gestion est confiée aux sœurs de la Providence. Une école de filles existait déjà, l'enseignement y était dispensé par une maîtresse d'école laïque[22].

    Époque contemporaine

    En 1846, par décret royal, la commune recouvre les biens de l'ancienne maladrerie et crée un bureau de bienfaisance[22].

    En 1849, une école de garçons est créée grâce à la générosité d'une demoiselle de Cormon, sa gestion est confiée aux frères de la doctrine chrétienne[22].

    De 1914 à 1918, pendant la Première Guerre mondiale, Vignacourt est un village de l'arrière qui accueille des soldats au repos, après leur séjour au front. Parmi eux un grand nombre d'Australiens. Deux habitants du village, Louis et Antoinnette Thuillier, prennent d'eux plus de 3 000 photos qui sont, pour partie, exposées à la mairie du village[23]. Le maire de l'époque, Paul Thuillier-Buridard, fit la promesse d'honorer les tombes des soldats alliés qui ont combattu pour notre liberté et de ne jamais oublier leur sacrifice. Cette promesse a été honorée en 1988 par Michel Hubau, alors maire, qui fit adopter par le conseil municipal le nom de deux rues de la commune : la rue du Général Martin et la rue des Australiens[24].

    Les 16- et , lors des combats de la Libération de la France, l'installation de lancement des bombes volantes V1 est puissamment bombardée par les appareils de la 8e Air Force américaine[réf. souhaitée]. Le travail préalable de renseignement en revient aux agents locaux du réseau AGIR commandé par Michel Hollard.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1793 1797 Nicolas Froidure    
    1797 1803 Louis Duhamel    
    1803 1811 Antoine Thuillier    
    1811 1815 Jean-Baptiste Binet    
    1815 1816 Théodore Warnier    
    1816 1820 Augustin Calippe    
    1820 1848 Pierre Lefebvre    
    1848 1853 Louis Auguste Armand Godard Cornet    
    1853 1854 Frédéric Duboille    
    1854 1855 Théophile Pécourt    
    1855 1869 Alexis Dubois   Propriétaire
    1870 1881 Charles Chopin    
    1881 1897 Oscar Arthur Queste   Négociant
    Conseiller d'arrondissement du canton de Picquigny
    1897 1899 Achille Lefebvre    
    Les données manquantes sont à compléter.
    1909 1926 Paul Thuillier-Buridard Rad. Industriel
    Sénateur de la Somme (1920 → 1926)
    Conseiller général du canton de Picquigny (1910 → 1926)
    Conseiller d'arrondissement (1904 → ?)
    Les données manquantes sont à compléter.
    1962   Jean Burridard    
    Les données manquantes sont à compléter.
    1983 mars 1989 Michel Hubau[25]   Chef d'entreprise
    mars 1989 mars 2001 Jean-Michel Uri[Note 3]    
    mars 2001 En cours
    (au 8 octobre 2020)
    Stéphane Ducrotoy[26] DVD
    (app. UDI)
    Agriculteur
    Vice-président de la CC Nièvre et Somme (2017 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[27],[28]

    Distinctions et labels

    Au concours des villes et villages fleuris, la commune a obtenu le niveau « deux fleurs » en 2007[29] et « trois fleurs » en 2013[30], renouvelé en 2015[31].

    Jumelages

    Au , Vignacourt n'est jumelée avec aucune commune[32].

    Population et société

    Démographie

    Ses habitants sont appelés les Vignacouriers[33].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[35].

    En 2019, la commune comptait 2 338 habitants[Note 4], en diminution de 3,03 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 7702 6602 9683 2863 7903 8003 7553 8513 837
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 7383 7123 6123 4413 3183 1143 0462 8512 680
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 5192 3852 2191 9491 8301 7711 7301 6301 618
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 5941 8282 0072 3692 2942 1832 2072 2142 372
    2015 2019 - - - - - - -
    2 3722 338-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Vignacourt est située dans l'académie d'Amiens.

    Elle administre une école maternelle et une école élémentaire[38] regroupant 239 élèves en 2013-2014.

    Santé

    La commune ne dispose pas d'hôpital ni de clinique privée. Cependant, trois cabinets médicaux, deux cabinets infirmiers, un cabinet de kinésithérapeute, un cabinet dentaire, une pharmacie et une société d'ambulances sont installés dans la commune.

    Sports

    Au sein de la commune, les Vignacouriers et les autres peuvent pratiquer plusieurs sports : équitation, football, gymnastique, judo, pétanque et tennis.

    Médias

    Aucun média connu dans cette commune d'à peine plus de 2 000 habitants.

    Cultes

    Le territoire de la commune dépend de la paroisse « Saint-Antoine du Bocage » du secteur « Croissant industriel » au sein du diocèse d'Amiens[39]. Au sein de cette paroisse, la commune possède un lieu (l'église Saint-Firmin[40]) où le culte catholique a été célébré six fois en 2013[41].

    Aucun autre lieu de culte n'est connu dans la commune.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 33 748 , ce qui plaçait Vignacourt au 9 618e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[42].

    En 2009, 41,3 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[I 4].

    Emploi

    En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 1 484 personnes, parmi lesquelles on comptait 72,6 % d'actifs dont 65,6 % ayant un emploi et 7,0 % de chômeurs[I 5].

    On comptait 347 emplois dans la zone d'emploi, contre 360 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 974, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 5] est de 35,7 %, ce qui signifie que la zone d'emploi n'offre qu'un emploi pour trois habitants actifs[I 6].

    Entreprises et commerces

    Au , Vignacourt comptait 136 établissements : 34 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 8 dans l'industrie, 21 dans la construction, 52 dans le commerce-transports-services divers et 21 étaient relatifs au secteur administratif[I 7].

    En 2011, 16 entreprises ont été créées à Vignacourt[I 8], dont 6 par des autoentrepreneurs[I 9].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-Firmin

    L'église de Vignacourt date du XIXe siècle, son architecte fut Victor Delefortrie. L’église a été reconstruite, à l'emplacement de l'ancienne collégiale Notre-Dame, en style néogothique, grâce à la générosité d'Isidore Godard-Dubuc. La hauteur du clocher est de 54 m. L'édifice a été construit en pierre (pierre et pierre de vergelet à grain fin), et en briques (briques violettes et moellons). Le 29 septembre 1872 eut lieu la bénédiction de la première pierre et six ans plus tard, le 2 octobre 1878, a lieu la consécration de l’église.

    Cimetière communal

    • Le monument aux morts de Vignacourt est situé dans l'enceinte du cimetière. Il est l'œuvre du sculpteur amiénois Albert Roze. Il représente la veuve serrant contre elle son enfant. Le monument fut inauguré le 7 août 1921. À la base du monument, une plaque commémore les victimes de la Seconde Guerre mondiale.
    • Chapelle Saint-Firmin du XVIIIe siècle. Désaffectée en , elle est devenue un lieu culturel[43].
    • Chapelle Copin, en bordure du bois de Vignacourt. Cette chapelle funéraire a été construite par Charles Copin, maire en 1970[43].
    • Chapelle du château d'en bas, construite par la famille de Morgan. Les frères Duthoit ont réalisé les sculptures[43],[44].
    • Vierge sur piédestal, édifiée au XIXe siècle au château d'en haut, en souvenir d'un mariage[43].

    Cimetière militaire britannique

    Le cimetière militaire britannique rassemble 556 corps de soldats tués au cours de la Grande Guerre, 146 Britanniques, 11 Canadiens, 1 Indien et 424 Australiens. Deux soldats britanniques de la Seconde Guerre mondiale reposent également dans ce cimetière[45],[46].

    Maison des Australiens

    Ancienne ferme Thuillier (en restauration), où sont conservées des photos de soldats australiens prises pendant la Première Guerre mondiale[47].

    Vestiges

    Personnalités liées à la commune

    • Simon de Vignacourt, seigneur de Vignacourt qui participa à la troisième croisade en 1190[48].
    • Paul Thuillier-Buridard (Vignacourt, - Le Cannet, ), fils d'un industriel fabricant des filets de pêche, il développa la société et en fit le numéro un mondial de cette fabrication. Il fit également une carrière politique, à partir de 1904, il fut membre de groupement départemental radical et radical-socialiste. Il fut élu conseiller municipal en 1904 puis maire de Vignacourt de 1909, conseiller d'arrondissement, en 1904 puis conseiller général en 1910 et enfin sénateur de la Somme de 1920 à sa mort[49].

    Héraldique

    Blason
    D'argent à trois fleurs de lys au pied nourri de gueules[50].
    Détails
    La commune a relevé les armes de la maison de Vignacourt, connue depuis Simon de Vignacourt qui participa à la troisième croisade en 1190[50].
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Edouard Jumel, curé de Bourdon, Monographie de Vignacourt (1re éd. 1868) (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. La médiathèque de la commune porte le nom de ce maire.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    5. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.

    Insee

    1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
    2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
    3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
    4. REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
    5. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    6. EMP T5 - Emploi et activité.
    7. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
    8. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
    9. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.

    Autres sources

    1. « Orthodromie entre "Vignacourt" et "Amiens" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    2. « Orthodromie entre "Vignacourt" et "Paris" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    3. M. Legris, instituteur, Notice géographique et historique sur la commune de Vignacourt, 1899, Archives départementales de la Somme.
    4. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    5. « Le train », sur le site personnel d'Isabelle Godard (consulté le ).
    6. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
    7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Unité urbaine 2020 de Vignacourt », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    11. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
    14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    16. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    17. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979.
    18. « Vignacourt », sur le site personnel d'Isabelle Godard (consulté le ).
    19. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
    20. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume II : Formations non romanes, formations dialectales, Librairie Droz, Genève, 1991, N° 16134, p. 909 (lire en ligne)
    21. Michel Torre, Guide de l'art et de la nature Somme, Paris, Nathan, 1985.
    22. Abbé Edmond Jumel, curé de Bourdon, Monographie de Vignacourt, 1868.
    23. Le Courrier picard du 8 août 2014.
    24. « Incroyable découverte », La collection photos, sur https://www.vignacourt1418.com (consulté le ).
    25. Thierry Griois, « Michel Hubeau , ancien élu de Vignacourt, est décédé », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Après plusieurs mandats de conseiller municipal, il avait été maire Vignacourt, pour un seul mandat, de 1983 à mars 1989. Une commune où il était non seulement élu mais aussi entrepreneur puisqu’il y avait créé, rue Léon-Thuillier, avec son frère Hervé, une usine de production d’aliments pour bétails qui fonctionna jusqu’en 1995, année de cessation d’activité de l’entreprise et du départ de Michel Hubau, vers le Cher, pour y passer sa retraite ».
    26. Notre série à la rencontre des maires agriculteurs, à l’approche des municipales, se poursuit à Vignacourt. Stéphane Ducrotoy investit toute son énergie dans cette commune. Au risque de déplaire à certains, « Stéphane Ducrotoy : « Depuis que je suis maire, on m’adore ou me déteste » : Notre série à la rencontre des maires agriculteurs, à l’approche des municipales, se poursuit à Vignacourt. Stéphane Ducrotoy investit toute son énergie dans cette commune. Au risque de déplaire à certains », L'Action agricole Picardie, (lire en ligne, consulté le ) « Traire, prendre une douche expresse, filer à la mairie, puis sauter à nouveau dans les bottes et prendre le volant du télescopique… Cette course contre la montre est le quotidien de Stéphane Ducrotoy depuis qu’il a été élu maire de Vignacourt, en 2001. Il faut dire qu’on ne peut pas gérer une commune de deux-mille-cinq-cents habitants et de trente-trois salariés à la légère. Surtout lorsqu’on est aussi à la tête d’une exploitation de 160 ha et d’une cinquantaine de vaches laitières. «Je suis devenu maire par hasard, raconte-t-il. Après un mandat d’adjoint de 1995 à 2001, je me suis représenté sur la liste du maire sortant. À l’époque, les électeurs pouvaient panacher même dans une ville de plus de mille habitants. Le maire n’a pas été réélu, et on m’a poussé à prendre la place. ».
    27. Émilie Da Cruz, « Priorité aux bâtiments de la commune pour le maire sortant de Vignacourt : Le maire Stéphane Ducrotoy briguera un nouveau mandat en mars prochain. Sa liste est complète et ses projets sont prêts. Une des priorités est déjà définie : réhabiliter les bâtiments communaux », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Stéphane Ducrotoy, maire de Vignacourt, repart dans la course pour un cinquième mandat. Entouré d’une partie de son équipe actuelle et de nouveaux visages, il annonce qu’une de ses priorités, s’il est réélu, sera l’entretien des bâtiments ».
    28. « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    29. « Palmarès 2007 des villes et villages fleuris » (version du 21 décembre 2008 sur l'Internet Archive), sur le site du Conseil national des villes et villages fleuris.
    30. « Concours des villes et villages fleuris », sur le site du Conseil national des villes et villages fleuris (consulté le ).
    31. « Liste des localités figurant au palmarès des villes et villages fleuris », sur Villes et villages fleuris (consulté le ).
    32. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
    33. le site habitants.fr de David Malescourt, « http://www.habitants.fr/habitants_vignacourt_80793.html » (consulté le ).
    34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    35. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    38. « Somme (80) > Vignacourt > École », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
    39. « Paroisse St Antoine du Bocage », sur le site du diocèse d'Amiens (consulté le ).
    40. « Secteur Croissant Industriel - Paroisse St Antoine du Bocage - Vignacourt », sur le site du diocèse d'Amiens (consulté le ).
    41. « Les messes », sur le site de la paroisse « Saint-Antoine du Bocage » (consulté le ).
    42. « Fichier RFDM2011COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2011 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    43. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 131 (ASIN B000WR15W8).
    44. Henri Vicart, frère, Histoire de Belloy-sur-Somme
    45. Cimetière militaire de Vignacourt.
    46. Souvenir des Australiens.
    47. Maison des Australiens.
    48. Personnalités de Vignacourt.
    49. Jean Jolly, Dictionnaire des Parlementaires français, Paris, 1960-1977
    50. Jacques Estienne et Mireille Louis, Armorial du Département et des Communes de la Somme, préface de Pierre-Marcel Wiltzer, Abbeville, 1972, Imprimerie F. Paillart.

    • Portail de la Somme
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.