Saint-Vincent-en-Bresse

Saint-Vincent-en-Bresse est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Vincent et Bresse (homonymie).

Saint-Vincent-en-Bresse

L'église.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Louhans
Intercommunalité Communauté de communes Bresse Louhannaise Intercom'
Maire
Mandat
Bruno Favette
2020-2026
Code postal 71440
Code commune 71489
Démographie
Population
municipale
570 hab. (2019 )
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 40′ 01″ nord, 5° 03′ 42″ est
Altitude Min. 183 m
Max. 212 m
Superficie 15,75 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Chalon-sur-Saône
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Louhans
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Vincent-en-Bresse
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Saint-Vincent-en-Bresse
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Saint-Vincent-en-Bresse
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Saint-Vincent-en-Bresse
Liens
Site web saint-vincent-en-bresse.fr

    Formes anciennes du nom

    • Sanctus Vincentius in Brixia
    • Saint-Vincent-en-Braisse

    Toponymie

    Le nom provient de saint Vincent né à Saragosse, mort martyr à Valence en 304 pendant les persécutions de Dioclétien.

    Géographie

    Cette commune de la Bresse louhannaise est située à 22 km de Chalon-sur-Saône et 16 km de Louhans.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Vincent-en-Bresse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 109 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (53,4 %), forêts (30,4 %), terres arables (9,4 %), prairies (3,7 %), zones urbanisées (3,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Antiquité

    Un peuplement gallo-romain est attesté par des débris de poteries et de tuiles de l'époque ainsi que par les vestiges de la voie antique Chalon-Lons-le-Saunier. Le long de cette voie, il a été trouvé, en creusant des fossés au hameau de Putigny, une grande quantité d'armes tranchantes, des mors, des fers de chevaux. On y a signalé également la découverte d'une petite statuette en bronze d'un beau travail, représentant un captif romain, les mains liées derrière le dos. Elle serait maintenant au musée du Louvre.

    Moyen Âge

    La paroisse de Saint-Vincent est mentionnée dès l'an 1090 dans un cartulaire de l'abbaye de Saint-Marcel-lès-Chalon, puis en 1464 et en 1503 au registre des fiefs.

    Renaissance et Époque Moderne

    Au XVIIe siècle, la famille de Chatenay ou de Chastenay prit Dossession du fief de Saint Vincent, baronnie qui fut ensuite érigée en comté. Les de Chatenay portaient « d'argent au coq de sinople crêté, barbé, armé et couronné de Gueules, accompagné de trois roses de même, deux en chef et une en pointe ».

    Joachim de Chatenay, gentilhomme de la chambre du roi, commissaire des guerres en Bourgogne fut gouverneur de Chalon-sur-Saône pendant les guerres de religion.

    Charles-Anne de Chatenay, comte de Saint-Vincent, baron de Baudrières eut deux fils de son union avec Jeanne-Marie de Martigny. L'un, Henri-François était seigneur de Saint-Étienne-en-Bresse, d'Haraucourt en Lorraine, de la Borde et autres lieux ; le second François de Truchy possédait les fiefs de Terrans, Frontenard, Serville, Varennes.

    Marie-Jeanne, fille de Henri-François, porta par mariage vers 1780 les terres de Saint-Vincent au comte Charles de la Teyssonnière, chevalier, maître de camp de la cavalerie. Leur fils fut le dernier seigneur du lieu ; il émigra sous la Révolution pendant laquelle Saint-Vincent portait le nom de Saint-Vincent-des-Bois.

    Cette famille de Chatenay était alliée aux vieilles lignées des de Ténarre, de Baufremont, de Tavannes et autres.

    À la bibliothèque nationale (coll. Bourgogne, vol. 18, Page 416) on trouve la reproduction d'une tombe située dans le chœur de l'église de Saint-Vincent et portant l'inscription suivante: « Cy-gist dame Marguerite de Ténarre, femme et compagne de feu Messire Charles de Refuge, Seigneur et baron de Conforgien, laquelle décédée le  ». Cette pierre a maintenant disparu.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981  ? Edmond Bouvret PCF  
    avant 1988  ? Marie Bouvret PCF  
    1988 mars 2014 Pascal Maddin    
    mars 2014 En cours Bruno Favette    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[9].

    En 2019, la commune comptait 570 habitants[Note 3], en augmentation de 4,78 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    573606612657680763777814820
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    807875854868902972928901904
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    862837827738769668641556524
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    481412349365420468446435503
    2014 2019 - - - - - - -
    561570-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Héraldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

    Tiercé en pairle renversé au 1) d’or au coq contourné au naturel, au 2) d’or à l’arbre arraché de sinople, au 3) de sinople au lac cousu d’azur ; au pairle renversé en filet de gueules brochant sur la partition.


    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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