Saint-Vincent-Bragny

Saint-Vincent-Bragny est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Vincent.

Saint-Vincent-Bragny

L'église Saint-Vincent.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Charolles
Intercommunalité Communauté de communes Le Grand Charolais
Maire
Mandat
Jacky Comte
2020-2026
Code postal 71430
Code commune 71490
Démographie
Population
municipale
1 015 hab. (2019 )
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 32′ 06″ nord, 4° 07′ 33″ est
Altitude Min. 241 m
Max. 332 m
Superficie 41 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paray-le-Monial
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Charolles
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Vincent-Bragny
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Saint-Vincent-Bragny
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Saint-Vincent-Bragny
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Saint-Vincent-Bragny
Liens
Site web saint-vincent-bragny.fr

    Géographie

    Sur le territoire de la commune est implantée une forêt domaniale : la forêt de Carterand (contenance : 160,86 ha), peuplée majoritairement de feuillus[1].

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Vincent-Bragny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paray-le-Monial, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (65,5 %), forêts (18,5 %), zones agricoles hétérogènes (14,5 %), zones urbanisées (1,5 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Suppression de la commune de Bragny-en-Charollais, arrêté de 1971. Réunie à Saint-Vincent-lès-Bragny qui devient Saint-Vincent-Bragny.

    Histoire

    Territoire des deux anciennes communes.

    En 1161, l'évêque de Nevers, Bernard de Saint-Saulge, reconnait par des lettres envoyées à l'abbé Bernard II que l'église de Saint-Martin de Bragny appartient à l'abbaye de Saint-Martin d'Autun[9]. En avril 1164, le pape Alexandre III, réfugié en France, reconnaît par une que l'abbaye de Saint-Martin d'Autun possède bien le patronage de la cure de : " Ecclesiam Braigniaco ". En 1232, un accord intervient entre Jean, comte de Châlon et l'abbaye de Saint-Martin d'Autun, sur la juridiction de Bragny et de Chenôves[10].

    En 1373, le père abbé, Alexandre de l'abbaye de Saint-Martin d'Autun, donne aux religieux du Prieuré de Bragny, leur vie durant des terres à Girolles et à Sermizelles. Prieuré dont les bénéfices reviennent à Saint-Martin d'Autun[11].

    En 1972, les communes de Bragny-en-Charollais et de Saint-Vincent-lès-Bragny pour former la commune actuelle.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    janvier 1972 mars 1989 Maurice Nugues    
    mars 1989 mars 2008 Paul Pluchaud    
    mars 2008 en cours Jacky Comte    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].

    En 2019, la commune comptait 1 015 habitants[Note 3], en diminution de 0,88 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    610631720802850869803793838
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    872902961902962928925841817
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    813776696565569541537491508
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    5064717977968588539199281 021
    2017 2019 - - - - - - -
    9971 015-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Vie quotidienne

    Sports

    Le Football avec le club de l'AS Saint-Vincent-Bragny[16].

    Cultes

    • Église Saint-Vincent de Bragny, à l'intérieur une Vierge au chapelet de Mme Dupin, copie de Murillo de 1873[17].

    Lieux et monuments

    Vue du prieuré.
    • Château de la Chassagne, inscrit aux Monuments historiques. Arrêté du , (Cad. BX, 7 à 28)
    • Prieuré de Bragny, inscrit aux monuments historiques. Arrêté du , (Cad AY49) dit " Prieuré Saint-Martin de Bragny ", dont les revenus appartiennent à l'abbaye de Saint-Martin d'Autun. Vers 1500, le prieur de Bragny, adresse une lettre à l'abbé de Saint-Martin d'Autun : Tristan de Salazar, lui faisant savoir qu'il dépose une requête au roi pour obtenir justice en nos mex et maison de la Boutière et qu'on y dresse un signe patibulaire à un pilier[18].
    • Anciennes carrières qui, pendant des siècles et jusqu'à l'apparition du ciment armé, fournirent, avec celles de Clessy, les encadrements de portes et de fenêtres, les marches d'escalier et les manteaux de cheminées de quantités de demeures de Digoin, Gueugnon et Paray-le-Monial[19].

    Galerie photos

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Source : « Les forêts domaniales », article rédigé en collaboration avec la direction départementale de l'Office national des forêts et paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 31 (novembre 1976), p. 7-10.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paray-le-Monial », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun: Charte N° XVII. Texte en ligne.
    10. Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun, Charte n°XLVII. Texte en ligne
    11. Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun, Charte N° CXXXI.
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    16. AS Saint-Vincent-Bragny
    17. Ministère de la Culture base Arcade notice, AR 325274.
    18. Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun, Charte N°XIII, supplément vers 1500.
    19. Source : L'habitat rural ancien dans la région de Digoin, article de Paul Chaussard paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 39 (automne 1978), p. 5-8.
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