Saint-Yorre
Saint-Yorre est une commune française située dans le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Vichy.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Yorre (homonymie).
Saint-Yorre | |||||
La mairie devant le parvis rénové en 2013. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Allier | ||||
Arrondissement | Vichy | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Vichy Communauté | ||||
Maire Mandat |
Joseph Kuchna 2020-2026 |
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Code postal | 03270 | ||||
Code commune | 03264 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Yorrais | ||||
Population municipale |
2 570 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 405 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 04′ 01″ nord, 3° 27′ 54″ est | ||||
Altitude | Min. 258 m Max. 325 m |
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Superficie | 6,35 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Vichy (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Vichy-2 | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Allier
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | ville-saint-yorre.fr | ||||
Ses habitants, au nombre de 2 570 au recensement de 2019, sont appelés les Saint-Yorrais et les Saint-Yorraises.
Géographie
Localisation
Saint-Yorre est située au sud-est du département de l'Allier[1], à une altitude de 258 mètres, à huit kilomètres au sud de Vichy et à 27 kilomètres au nord de Thiers par la route.
Elle constitue un des pôles d'équilibre de l'ancienne communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier[2].
Six communes sont limitrophes de Saint-Yorre, dont deux dans le département limitrophe du Puy-de-Dôme[3].
Géologie et relief
La commune s'étend sur 635 hectares ; son altitude varie de 254 à 374 mètres[4].
Environnement
La commune est située dans la zone du val d'Allier[5].
Au nord de la commune, un ancien tracé de la route nationale 106, rectifié en 1977, franchissait le ruisseau de Coupe-Gorge ; ce tracé est devenu une déchèterie sauvage avec dépôts de gravats, d'ordures ou de déchets, contribuant à la pollution de l'environnement. Le département a procédé au déclassement de ce délaissé du domaine public routier en 2013[6]. Cette décision a été approuvée par le conseil municipal en [STY 1].
Hydrographie
La commune est traversée par la rivière Allier. La rivière « dessine de nombreux méandres anastomosés […], peu visibles car engoncés et noyés dans une large […] forêt alluviale de [500 à 700 mètres] de large[5] ».
En aval du centre-ville, le ruisseau des Andraux, long de 2,6 km, prend sa source sur la commune limitrophe de Busset[7]. Plus au nord, le ruisseau de Coupe-Gorge, long de 3,6 km, coule à la frontière avec Abrest[8].
Climat
La station la plus proche est située à Charmeil.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −0,4 | −0,2 | 1,9 | 3,9 | 8,1 | 11,2 | 13,3 | 12,9 | 9,8 | 7,3 | 2,8 | 0,4 | 6 |
Température moyenne (°C) | 3,5 | 4,4 | 7,5 | 9,9 | 14,1 | 17,4 | 19,9 | 19,5 | 16 | 12,5 | 7 | 4,1 | 11,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,4 | 9 | 13 | 15,8 | 20 | 23,5 | 26,4 | 26,1 | 22,2 | 17,6 | 11,2 | 7,8 | 16,7 |
Ensoleillement (h) | 78,1 | 94,8 | 153,7 | 175,4 | 203,4 | 225 | 248,9 | 238,3 | 183,5 | 128,1 | 76,7 | 55,9 | 1 861,7 |
Précipitations (mm) | 46,8 | 39,8 | 44,2 | 69,3 | 98,2 | 78,2 | 71,6 | 74,2 | 75,4 | 68 | 63,3 | 50,5 | 779,5 |
Nombre de jours avec neige | 4,4 | 4,3 | 2,4 | 1,4 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1,8 | 3,2 | 17,5 |
Nombre de jours avec grêle | 0 | 0,1 | 0,2 | 0,5 | 0,4 | 0,2 | 0,2 | 0,3 | 0,2 | 0 | 0 | 0 | 2,1 |
Nombre de jours d'orage | 0,1 | 0,1 | 0,4 | 1,2 | 4,9 | 4,4 | 5,1 | 5,4 | 3 | 1 | 0,2 | 0,1 | 25,9 |
Nombre de jours avec brouillard | 4,5 | 3,1 | 1,6 | 1,1 | 1,8 | 1,3 | 1,1 | 1,6 | 4,1 | 5,1 | 4,6 | 4,7 | 34,6 |
Urbanisme
Typologie
Saint-Yorre est une commune rurale[Note 1],[11]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12],[13].
Elle appartient à l'unité urbaine de Vichy, une agglomération intra-départementale regroupant 13 communes[14] et 64 124 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vichy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (45,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (34,8 %), zones urbanisées (25 %), forêts (14,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,4 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5 %), terres arables (0,9 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Sur les 635 hectares de superficie communale, 147,7 sont des espaces habités et 69,5 sont réservés aux espaces économiques[2].
Entre 2010 et 2014, la rénovation du centre-ville ainsi que des parvis a permis la reconstruction de la halle du marché et la création d'une aire de jeux.
La place du marché, la place de la mairie (avec fontaines), l'esplanade Eugène-Rouchon et l'extension de la mairie ont été inaugurées le . Les travaux des deux places et de l'esplanade, ainsi que les alentours de l'église, ont nécessité trois ans alors que ceux de la mairie, commencés en 2012, ont compris l'accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Le montant des chantiers s'élève à 3 242 000 €[20]. Outre ces travaux, des parkings (automobiles et vélos) ont été aménagés sur les secteurs rénovés et des rues ont été classées en zone 30.
Logement
En 2013, la commune comptait 1 475 logements, contre 1 415 en 2008. Parmi ces logements, 88,2 % étaient des résidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 10,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 73,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 26,1 % des appartements[a 1].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 65,1 %, en hausse sensible par rapport à 2008 (63,2 %). La part de logements HLM loués vides était de 13,6 % (contre 14,8 %)[a 2].
Voies routières
Saint-Yorre est traversée par la route départementale 906e (ancienne D 906) desservant le sud de l'agglomération et l'est du département du Puy-de-Dôme ; du centre-ville, Thiers est à 27 km au sud et Vichy à 7 km au nord.
Le contournement sud-ouest débouche au sud de la commune sur la D 906 et porte également ce numéro : les travaux, démarrés fin 2011, ont vite été arrêtés pour des raisons environnementales. Un nouveau pont a été construit au sud après soumission à une déclaration d'utilité publique dans le cadre de la loi sur l'eau. La route, inaugurée le [21], est ouverte depuis le [22] (l'ancien tracé devenant la D 906e). Ce chantier a coûté 75 millions d'euros ; cette longue interruption des travaux n'a pas empêché des associations environnementales de déposer un recours contre un arrêté préfectoral autorisant la reprise du chantier du contournement[23].
Dans le prolongement de la D 434 côté Puy-de-Dôme, de l'autre côté de la rivière Allier (sur la commune de Saint-Sylvestre-Pragoulin), la D 121 emprunte les rues du Pont, Gambetta et de la Liberté, ces deux dernières ayant été rénovées dans le cadre du réaménagement du bourg, puis continuant après le carrefour avec la D 906e (ancienne D 906) en direction de Busset. Une antenne, la D 121e, longue de plus de deux kilomètres, passe à proximité des usines d'embouteillage de Saint-Yorre[3].
Il existe également une D 271, correspondant à la rue du Commandant-Romon, reliant la D 906e au centre-ville[3].
La commune gère 19 842 mètres de voies communales[STY 2].
Transports en commun
Saint-Yorre est desservie par les cars TER Auvergne-Rhône-Alpes de la relation 19 Vichy – Thiers – Pont-de-Dore – Ambert (arrêts Nouvel Hôtel et Croix des Vernes). Au service d'hiver 2019, six relations sont proposées au départ de Vichy en semaine (plus une le vendredi soir), deux le samedi et trois les dimanches et jours fériés ; dans le sens inverse, cinq relations (plus une le lundi) en semaine et trois les samedis, dimanches et jours fériés[24].
La ligne P55 (Ris – Puy-Guillaume – Vichy) du réseau départemental du Puy-de-Dôme (Cars Région Puy-de-Dôme) dessert Saint-Yorre, essentiellement en période scolaire, avec trois points d'arrêt (Les Jarrauds, Les Vieilles Cités, Café Bonnefoy)[25].
La commune est également desservie par le transport à la demande Mobival, à raison de quatre allers et retours, fonctionnant sur réservation téléphonique. L'arrêt « Nouvel Hôtel » assure la desserte de la commune[26].
Transport ferroviaire
Malgré l'existence d'une ligne ferroviaire, celle de Saint-Germain-des-Fossés à Darsac, Saint-Yorre n'est plus desservie par le train et sa gare est fermée. Il ne transite que des trains de marchandises à destination des usines d'embouteillage ou de Puy-Guillaume.
La gare la plus proche ouverte au trafic marchandises est celle de Vichy, située huit kilomètres au nord.
Dans le cadre du schéma de cohérence territoriale de l'ancienne communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier, un projet de tram-train est à envisager sur la ligne abandonnée au trafic voyageurs[27].
Aménagements cyclables
En 2020, la communauté d'agglomération Vichy Communauté a réalisé la voie verte Via Allier, voie de 27 km de long reliant Billy au pont de Saint-Yorre, ainsi que la boucle des Sources (12 km, vers Abrest via le parc Larbaud, ou Hauterive)[28].
Risques naturels et technologiques
La commune de Saint-Yorre est soumise à trois risques naturels[29].
Elle est concernée par le risque d'inondation, la rivière Allier pouvant déborder d'une part[30], et d'autre part, la rupture du barrage de Naussac, en Lozère, conséquence secondaire[30].
Le risque « mouvements de terrain » concerne la commune : un PPR concernant le retrait-gonflement des argiles a été approuvé le 22 août 2008[30].
Concernant le risque sismique, la commune est dans la zone de sismicité faible (niveau 2)[30].
Elle est également soumise au risque « transport de matières dangereuses », où la route départementale 906, passant près du centre-ville de la commune, est une des routes du département dont le trafic dépasse 5 000 véhicules par jour en 2011. Une canalisation de gaz naturel passe aussi par la commune[30].
Elle fait en outre l'objet d'arrêtés de catastrophe naturelle : tempête de 1982, inondations et coulées de boue (la dernière datant de 2007)[29]. La commune est dotée d'un DICRIM, été élaboré en 1998 et révisé en 2013, ainsi que d'un plan communal de sauvegarde[29].
Toponymie
Saint-Yorre a connu des dénominations différentes. Son nom est d'origine médiévale (Sancti Thierri au XIIe siècle, issu du germanique Theudric, moine du VIe siècle)[31]. Au Moyen Âge, les habitants prononçaient « Saint-Thierry, Saint-Tiure, Saint-Thiaure, Saint-Yorre voire Saint-Georges[STY 3] ».
Saint-Yorre fait en effet partie de l'aire linguistique du Croissant, zone où les parlers de langue occitane et de langue d'oïl se rencontrent et se mélangent[32],[33]. Dans le parler local Saint-Yorre est nommé Sent Tiore.
Histoire
Avant 1789, la commune faisait partie de l'ancienne province d'Auvergne[34].
Moyen Âge
Un prieuré fut mentionné au VIIIe siècle[STY 4].
Pendant tout le IIe millénaire et jusqu'aux années 1950-1960, les collines autour de Vichy étaient recouvertes de vignes.
Époque moderne
La paroisse de Saint-Yorre semble née d'un moulin au lieu-dit Villa Moulin[STY 3].
Une chapelle est érigée près de la source Guerrier. Un prieuré de bénédictins dépendant de l'abbaye de Cusset est construit mais une crue de l'Allier la détruit en 1739[STY 3].
Un arrêté du conseil d'État du supprime le droit de péage du pont des « Jarrots », où un premier bail fut octroyé par Jean Louis de Bourbon le . Ce droit a été réclamé par la dame de Gouffier[35]. Un autre arrêté de 1744 autorisait au seigneur de Busset de « continuer de tenir un bac » avec perception de droits de passage[36]. Saint-Yorre faisait alors partie de la seigneurie de Busset, de la châtellenie de Vichy, de la province du Bourbonnais[STY 4] et de la généralité de Moulins[36].
Pendant la Révolution française, la commune intégra le nouveau canton de Busset, lequel existe jusqu'en 1801[37] ; mais sa population était beaucoup moins importante que le chef-lieu du canton qui en comptait 1 442[STY 4].
Époque contemporaine
La population de la commune allait longtemps rester stable, « pendant plusieurs siècles, entre 200 et 350 habitants[STY 4] », jusqu'à « l'arrivée du chemin de fer par la construction de la ligne en provenance de Vichy ainsi que l'industrialisation des sources d'eau minérale » permettant « une augmentation considérable de la population[STY 4] ».
La production d'eau minérale
Nicolas Larbaud, père de l'écrivain Valery Larbaud, découvre l'eau minérale en 1853. Environ dix millions de bouteilles étaient produites vers 1900[STY 4].
En 1926, Saint-Yorre comptait « seize établissements exploitant 72 sources[STY 3] ». La Société Commerciale d'eau minérale du Bassin de Vichy (SCBV) a été créée en 1928[STY 3].
Les bouteilles de verres commencent à être produites par une industrie qui a vu le jour vers 1900. Les isolateurs commencent à être produits en 1928 pendant sept mois, les bocaux en 1936, tandis que le premier isolateur en verre trempé a vu le jour en 1947. Environ 15 000 tonnes de verre étaient produites chaque année[STY 3].
La verrerie Sediver est cependant fermée en 2005 en raison d'une délocalisation en Chine et au Brésil[38]. Le site laisse place à une friche partiellement réutilisée[2].
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Saint-Yorre est membre de la communauté d'agglomération Vichy Communauté[39], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Vichy. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[40].
Sur le plan administratif, elle dépendait du district de Cusset en 1793 puis de l'arrondissement de Lapalisse (d'abord orthographié La Palisse) en 1801, lequel fut transféré à Vichy en 1941[37], à la circonscription administrative de l'État de l'Allier et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[39]. Elle a appartenu à cinq cantons différents : Busset de 1793 à 1801, Cusset de 1801 à 1892, Vichy de 1892 à 1973, Vichy-Sud de 1973 à 1985 et Cusset-Sud de 1985[37] à 2015.
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Vichy-2 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[39], et de la troisième circonscription de l'Allier pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010 (elle dépendait auparavant de la quatrième circonscription)[41].
Élections de 2020
Le conseil municipal de Saint-Yorre, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[42], pour un mandat de six ans renouvelable[43]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 23[44]. Les vingt-trois conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 54,06 %[45], se répartissant en vingt sièges issus de la liste de Joseph Kuchna et trois sièges issus de la liste de Franck Monnot[45].
Les deux sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté d'agglomération Vichy Communauté sont issus de la liste de Joseph Kuchna[45].
Le conseil municipal est composé de 23 membres, dont six adjoints[STY 5].
Chronologie des maires
Autres élections
- Élections présidentielles
- 2002 : Jacques Chirac 83,84 % ; Jean-Marie Le Pen 16,16 % ; participation 79,74 %[52]
- 2007 : Nicolas Sarkozy 39,03 % ; Ségolène Royal 60,97 % ; participation 85,04 %[53]
- 2012 : François Hollande 64,70 % ; Nicolas Sarkozy 35,30 % ; participation 82,65 %[54]
- 2017 : Emmanuel Macron 65,36 % ; Marine Le Pen 34,64 % ; participation 72,28 %[55]
- Élections législatives
- 2002 (4e circonscription) : Gérard Charasse 67,66 % ; Claude Malhuret 32,34 % ; participation 63,94 %[56]
- 2007 (4e circonscription) : Gérard Charasse 71,28 % ; Claude Malhuret 28,72 % ; participation 65,85 %[57]
- 2012 (3e circonscription) : Gérard Charasse 73,96 % ; Claude Malhuret 26,04 % ; participation 59,14 %[58]
- 2017 (3e circonscription) : Bénédicte Peyrol 68,10 % ; Gabriel Maquin 31,90 % ; participation 39,10 %[59]
- Élections européennes (deux meilleurs scores)
- 2004 : Catherine Guy-Quint (PS) 33,18 % ; Daniel Geneste (PCF) 17,39 % ; participation 44,68 %[60]
- 2009 : Jean-Pierre Audy (UMP) 23,59 % ; Henri Weber (PS) 21,03 % ; participation 41,80 %[61]
- 2014 : Bernard Monot (FN) 28,15 % ; Brice Hortefeux (UMP) 18,49 % ; participation 42,20 %[62]
- 2019 : Jordan Bardella (RN) 26,48 % ; Nathalie Loiseau (LREM) 18,53 % ; participation 51,40 %[63]
- Élections régionales
- 2004 (Auvergne) : Pierre-Joël Bonté 68,05 % ; Valéry Giscard d'Estaing 31,95 % ; participation 66,57 %[64]
- 2010 (Auvergne) : René Souchon 69,78 % ; Alain Marleix 30,22 % ; participation 52,73 %[65]
- 2015 (Auvergne-Rhône-Alpes) : Laurent Wauquiez 36,24 % ; Jean-Jack Queyranne 39,60 % ; participation 54,74 %[66]
- Élections municipales
- En 2008, le maire sortant, en place depuis 1977, Jésus Moran (PCF), est le seul de sa liste à ne pas être réélu. Il est remplacé par son adjoint, Roger Levillain (sans étiquette)[67].
- En 2014, Roger Levillain (liste PG) a été réélu (dix-huit sièges au conseil municipal et deux au conseil communautaire), tandis que Serge Gayet (liste DVG) a été battu (cinq sièges au conseil municipal et un au conseil communautaire)[68].
Roger Levillain a cependant démissionné et a laissé place à Joseph Kuchna, jusqu'alors premier adjoint[48].
Aux élections départementales de 2015, le binôme Frédéric Aguilera - Évelyne Voitellier, élu dans le canton, a recueilli 66,79 % des suffrages exprimés. 45,33 % des électeurs ont voté (951 votants sur 2 098 inscrits)[69].
Finances locales
Les élus ont approuvé le budget primitif 2015 à l'issue d'un conseil municipal tenu en avril, s'élevant à 4,2 millions d'euros en fonctionnement et à 3,7 millions d'euros en investissement. Les taxes locales sont les suivantes : taxe d'habitation 6,42 %, taxe foncière sur les propriétés bâties 9,39 % et non bâties 26,60 %[70].
Jumelages
Au , le site Internet France-Diplomatie du ministère des Affaires étrangères ne recensait aucun jumelage ou accord de coopération avec Saint-Yorre[71].
Membre du comité de jumelage Teraanga[72], dont font partie les communes de Brugheas et du Donjon en France et Nguékhokh au Sénégal, la commune affirme sa volonté d'ouverture vers l'extérieur et notamment sa coopération internationale. Ce projet est soutenu depuis 2002 par le département de l'Allier[73].
Équipements et services publics
Eau et déchets
Une déchèterie est implantée au nord de la commune, gérée par le SICTOM Sud-Allier.
La commune gérait, en 2004, la distribution des eaux[74].
Enseignement
Saint-Yorre dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère l'école maternelle Jacques-Brel et une école élémentaire, le groupe scolaire Nicolas-Larbaud et Marie-Curie[75].
Les élèves poursuivent leur scolarité au collège public Victor-Hugo, situé dans la commune[75] et géré par le conseil départemental de l'Allier, puis au lycée Albert-Londres de Cusset[76], pour les filières générales et technologiques.
Instances judiciaires
Sur le plan judiciaire, Saint-Yorre dépend de la cour administrative d'appel de Lyon, de la cour d'appel de Riom, du tribunal administratif de Clermont-Ferrand, du tribunal de proximité de Vichy et des tribunaux judiciaire et de commerce de Cusset[77].
Population et société
Démographie
Les habitants sont appelés les Saint-Yorrais et les Saint-Yorraises[78].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[79]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[80].
En 2019, la commune comptait 2 570 habitants[Note 6], en diminution de 8,12 % par rapport à 2013 (Allier : −2,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35 % la même année, alors qu'il est de 34,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 177 hommes pour 1 383 femmes, soit un taux de 54,02 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,05 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Manifestations culturelles et festivités
En juillet, la ville de Saint-Yorre organise le festival de rue et de cirque « Les Arts dans la bulle »[STY 6].
Tous les mercredis matin, un marché est organisé sous la halle couverte.
Santé
Le centre hospitalier Jacques-Lacarin, situé à Vichy et le plus proche de Saint-Yorre, assure les urgences.
Sports
Le centre omnisports de Saint-Yorre est situé en rive gauche de l'Allier, en partie dans le département voisin du Puy-de-Dôme. Il comprend un terrain de football et un terrain de rugby, ainsi qu'un terrain d'entraînement pour chaque sport[STY 7].
La piscine, aussi en rive gauche, est gérée par la communauté d'agglomération Vichy Communauté. Ouverte en 1973, elle offre « une alternative à la saturation du stade aquatique en été »[84]. Entre l'été 2014 et l'été 2015[85], façades, accueil, vestiaires et bains ont été rénovés pour un coût de 2,2 millions d'euros[86].
La Halle des Sports se situe en rive droite. Des sports sont pratiqués tels que le judo, le basket-ball ou le volley-ball[STY 7].
Il existe également un boulodrome, un skatepark et quatre terrains de tennis[STY 7].
Économie
De nombreuses entreprises ont apporté leur contribution au développement de la commune. Elle a, entre autres, accueilli Hepatoum, fabricant de produits pharmaceutiques à base d'eau de Saint-Yorre, ou Granger-Bouguet-Pau, fabricant de sirops et colorants alimentaires[STY 4], ou encore Comalait. Néanmoins quelques-unes ont fermé, comme Sediver, Frulact (désormais une friche)[2] et, en 2013, Candia.
Revenus de la population et fiscalité
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage s'élevait à 25 529 €, ce qui plaçait Saint-Yorre au 23 947e rang des communes de plus de 49 ménages en métropole[87].
Emploi
En 2013, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 1 669 personnes, parmi lesquelles on comptait 71,4 % d'actifs dont 62,5 % ayant un emploi et 8,9 % de chômeurs[a 3].
On comptait 1 149 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 1 052, l'indicateur de concentration d'emploi est de 109,2 %, ce qui signifie que la commune offre plus d'un emploi par habitant actif[a 4].
924 des 1 052 personnes âgées de quinze ans ou plus (soit 87,8 %) sont des salariés[a 5]. La majorité des actifs (69,5 %) travaillent hors de la commuen de résidence[a 6].
Entreprises
Au , Saint-Yorre comptait 137 entreprises : 27 dans l'industrie, 21 dans la construction, 65 dans le commerce, les transports et les services divers et 24 dans le secteur administratif[a 7], ainsi que 165 établissements[a 8].
Plus d'une dizaine d'entreprises sont implantées à Saint-Yorre, dont l'une des plus importantes est la SCBV, chargée d'embouteiller l'eau minérale Saint-Yorre[STY 8].
Certaines ont fermé, comme l'usine Candia, le 24 décembre 2013, avec la perte de cent six emplois. La fermeture a été décidée dès novembre 2012, justifiant la dégradation de la compétitivité selon le groupe Sodiaal[88]. Afin de reprendre immédiatement l'activité sur ce site, une convention, signée avec l'État, définit un périmètre de revitalisation économique avec la communauté d'agglomération, ainsi que la communauté de communes du Bassin de Gannat, établissant une contribution financière de 583 500 €, afin de compenser le plan social de Candia[89]. Cette contribution se décompose en quatre actions : création de vingt emplois pour la mise en œuvre de projets structurants, abondement à un fonds pour la création de trente-deux emplois, rémunération de cabinet et action de reprise du site industriel[90].
En 2015, Renova, une entreprise portugaise spécialisée dans les produits de consommation en papier (papier toilette, essuie-tout, serviette…) s'est implantée sur le site de Candia, avec trente emplois[91]. Le site est actif depuis mars 2016[92].
L'entreprise Sediver, créée en 1898 à Saint-Yorre, est spécialisée dans la fabrication de verre trempé (dont elle est le leader mondial), mais aussi dans la production d'isolateurs pour les réseaux de transport et de distribution d'électricité. Bien que le site de production ait été fermé en 2005, les directions scientifique et recherche/qualité sont toujours présentes sur le site de Saint-Yorre qui emploie 25 personnes[93].
Agriculture
Le recensement agricole de 1988 faisait état de six exploitations agricoles, toutes individuelles, avec une surface agricole utile (SAU) de 89 hectares. Les données de 2000, couvertes par le secret statistique, et celles de 2010, non communiquées, ne sont pas disponibles[94].
C'est l'une des rares communes de l'agglomération à ne presque plus avoir de SAU[2].
Commerce et services
La base permanente des équipements de 2015 recensait un supermarché (à enseigne Market), une grande surface de bricolage, une supérette, une épicerie, trois boulangeries, une boucherie-charcuterie, une librairie-papeterie-marchand de journaux, un magasin de meubles, deux fleuristes, un magasin d'optique ainsi qu'une station-service aux abords du supermarché[STY 8],[95].
Un magasin de bricolage est prévu au sud de la zone d'activités des Jarrauds, non loin du débouché du contournement sud-ouest. Malgré deux refus des commissions nationale[Note 7] et départementale d'aménagement commercial, la décision du 22 avril 2015[97] approuve le projet avec une surface de 8 000 m2 et plus de 300 places de stationnement[98]. Ce magasin, dont l'enseigne n'est pas encore connue, viendra concurrencer trois enseignes nationales implantées dans l'agglomération (Gedimat à Abrest, Bricomarché et un local à Cusset ou Mr Bricolage à Charmeil)[99].
Culture locale et patrimoine
Les sources du bassin de Vichy
On dénombre plus de cent sources dans la commune. La source Larbaud a été exploitée de 1889 à 1930 par la constitution de l'héritage de Valery ainsi que d'Isabelle Larbaud jusqu'à son décès en 1930[100].
De nombreuses sources sont exploitées dans les usines d'embouteillage : la « Source Royale », ou même la source des Célestins. Cependant, nombre d'entre elles ont été abandonnées et huit « minéralisées »[74].
Autres édifices
- Église Saint-Éloi, moderne.
Personnalités liées à la commune
- L'abbé Michel Peynot (1866-1950), curé de Saint-Yorre de 1898 à 1904 et auteur d'une monographie historique sur la ville.
- Le commandant Gabriel Romon, directeur du Centre d'Hauterive, Allier, du Groupement des Contrôles Radioélectriques (GCR) de 1940 à 1944 (qui transmettait clandestinement des informations stratégiques sur l'occupant, à Londres), commandant des transmissions de l'Armée Secrète, arrêté par la Gestapo à son domicile 86 route de Thiers à Saint-Yorre le 12 décembre 1943 (plaque commémorative posée le 12 décembre 2008), déporté et fusillé en Allemagne le 21 août 1944, mort pour la France. Une rue du Commandant-Romon a été baptisée à Saint-Yorre le 12 mai 1946[101].
- Henri Laville (1915-1958), instituteur, journaliste et écrivain ; il y exerce son métier d'instituteur entre septembre 1940 et septembre 1944. C'est là qu'il écrit son premier roman, Petite frontière, publié en 1944 et 1946 chez Julliard. Cette période de sa vie lui inspire L'Hôtel des Quatre-Vents, roman qui porte sur la période de l’Occupation, mais qu'il ne parvient pas à faire publier (toujours inédit à ce jour)[102].
- Nolwenn Leroy (, Saint-Renan, Finistère), chanteuse française.
Héraldique
Parti : au 1) d'azur aux trois fasces ondés d'argent au 2) de sable à la flamme de gueules. |
Voir aussi
Bibliographie
- Abbé Michel Peynot, Saint-Yorre à travers les siècles : Généalogie des sires de Chaussin, Moulins, Imprimerie E. Auclaire, , 233 p.illustré ; réimprimé sous le titre Histoire de Saint-Yorre, Paris, Res Universis, .
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Saint-Yorre sur le site de l'Institut géographique national (archive)
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- 5e vice-président de la communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier chargé de la prévention des risques naturels, de la valorisation et de la protection des rivières[49] (2014-2016).
- 6e vice-président de Vichy Communauté chargé de la prévention des risques naturels, de la valorisation et de la protection des rivières[50] (2017-2020).
- 4e vice-président de Vichy Communauté chargé de l'eau potable, de l'assainissement et du grand cycle de l'eau[51] (depuis 2020).
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- La commission nationale d'aménagement commercial du 14 mai 2013 invoquait « la création, en trois tranches, d'un ensemble commercial de plus grande envergure », « une consommation de foncier conséquente », un éloignement du centre-ville (trois kilomètres) ne participant pas « à l'animation de la vie locale », ou une offre insuffisante en transports en commun[96].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Insee
- LOG T2 – Catégories et types de logements.
- LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
- EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
- EMP T5 – Emploi et activité.
- ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2011.
- ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
- DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au .
- DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au .
- TOU T1 – Nombre et capacité des hôtels au .
- TOU T2 – Nombre et capacité des campings au .
Site de la mairie
- « Avis d'enquête publique déclassement coupe gorge » [PDF], (consulté le ), p. 7.
- « En chiffres » (consulté le ).
- « Histoire » (consulté le ).
- « Histoire de Saint-Yorre ».
- « Les Élus » (consulté le ).
- « Festival de rue et de cirque de Saint-Yorre ».
- « Installations sportives » (consulté le ).
- « Les entreprises et les commerces ».
Autres références
- « Saint-Yorre », sur Lion 1906.
- « Schéma de Cohérence Territoriale Vichy Val d'Allier 2030 – Rapport de présentation (document provisoire) » [PDF], Communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier, (consulté le ).
- Carte de Saint-Yorre sur Géoportail.
- Répertoire géographique des communes édité par l'IGN.
- « 8.01 Val d'Allier », Atlas des paysages d'Auvergne, DREAL Auvergne, (consulté le ).
- Direction Territoriale du Développement et Attractivité des Territoires - Unité Technique Territoriale Lapalisse-Vichy, « Route départementale 906 - Communes de Saint Yorre et Abrest - Mesures de classement et de déclassement. Notice explicative » [PDF], Conseil général de l'Allier, (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau (K3044000) » (consulté le ).
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- Arrêt du conseil d'état qui permet au sieur de Busset de continuer de tenir un bac sur la rivière d'Allier, au port des Jarrosts, paroisse de Saint-Yorre, généralité de Moulins, Paris, Imprimerie Royale, (lire en ligne).
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- Thierry Lefebvre, « Le déclin des Larbaud Saint-Yorre », Revue d'histoire de la pharmacie, 93e année, no 346, , p. 269-272.
- François Romon, « Récit à la mémoire de mon père Gabriel ROMON (18 juin 1905 - 21 août 1944) », Bulletin de la Société des amis de la Bibliothèque et de l'Histoire de l'École polytechnique, , p. 65 (lire en ligne) ; Centre Historique des Archives Nationales 72 AJ 2219, Mairie de Saint-Yorre.
- Jean-Émile Guillaumin, « Henri Laville », Bulletin de la Société d'émulation du Bourbonnais, 1988, 2e trimestre, p. 153-157.
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