Sainte-Adresse

Sainte-Adresse est une commune française de la banlieue ouest du Havre située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Saint-Adresse redirige ici.

Sainte-Adresse

La chapelle Notre-Dame-des-Flots.

Blason
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Le Havre
Intercommunalité Communauté d'agglomération havraise
Maire
Mandat
Hubert Dejean de La Batie
2020-2026
Code postal 76310
Code commune 76552
Démographie
Gentilé Dionysiens
Population
municipale
7 317 hab. (2019 )
Densité 3 238 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 30′ 25″ nord, 0° 05′ 04″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 100 m
Superficie 2,26 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Le Havre
(banlieue)
Aire d'attraction Le Havre
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Le Havre-6
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Adresse
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Adresse
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Sainte-Adresse
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Sainte-Adresse

    Elle a été la capitale de la Belgique durant la Première Guerre mondiale.

    Géographie

    Communes limitrophes
    Le Havre Le Havre
    Manche N Le Havre
    O    Sainte-Adresse    E
    S
    Manche Manche Le Havre

    Située dans Le Havre Seine Métropole, Sainte-Adresse est une station balnéaire sur le littoral de la Manche. La ville est enserrée entre la mer et la commune du Havre. Elle se trouve sur le plateau cauchois qui appartient à l’ensemble géologique du Bassin parisien, formé à l’ère secondaire. Le sous-sol est constitué d’une grande épaisseur de craie, pouvant mesurer jusqu’à 200 mètres de profondeur[1]. Il est couvert d’une couche d’argile à silex et d’un limon fertile[2]. Ce plateau est entaillé par le vallon sec d'Ignauval qui est tapissé d’alluvions et de sédiments. Le cap de la Hève à l'ouest de Sainte-Adresse, marque l'extrémité sud de la Côte d'Albâtre et l'extrémité nord de la baie de Seine. Il culmine à 100 mètres au-dessus de la Manche. Il protège l'anse de Sainte-Adresse. Le phare de la Hève y est installé.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 770 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1921 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[9]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records CAP-DE-LA-HEVE (76) - alt : 100 m 49° 30′ 30″ N, 0° 04′ 12″ E
    Records établis sur la période du 01-01-1921 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,4 3,3 5,3 6,9 10 12,7 14,9 15,3 13,4 10,5 6,9 4 8,9
    Température moyenne (°C) 5,3 5,5 7,7 9,7 13 15,6 17,8 18,1 16,2 12,9 8,9 6 11,4
    Température maximale moyenne (°C) 7,2 7,7 10,1 12,5 16 18,5 20,7 21 18,9 15,4 11 7,9 13,9
    Record de froid (°C)
    date du record
    −13,8
    17.01.1985
    −12,5
    07.02.1991
    −7,8
    07.03.1971
    −1
    12.04.1986
    1,2
    04.05.1979
    4,4
    02.06.1962
    8
    20.07.1971
    8,4
    26.08.1966
    3,3
    18.09.1996
    −0,2
    28.10.03
    −8,5
    30.11.1921
    −8,6
    25.12.1962
    −13,8
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    15
    01.01.22
    20
    28.02.1960
    24,5
    30.03.21
    26,5
    21.04.18
    30
    23.05.1922
    34,7
    29.06.19
    38,1
    25.07.19
    36,3
    10.08.03
    33,6
    02.09.1961
    28,5
    01.10.11
    20
    01.11.15
    16,4
    07.12.00
    38,1
    2019
    Précipitations (mm) 70 51,8 57,2 54,4 59,4 61 52,3 56,9 67,2 86,4 85,5 88,2 790,3
    Source : « Fiche 76552001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Sainte-Adresse est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine du Havre, une agglomération intra-départementale regroupant 18 communes[13] et 235 218 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14],[15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Havre, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].

    La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[18]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (89,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (85,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,9 %), zones humides côtières (0,6 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Caput Caleti en 1249 (archives départementales de la Seine-Maritime 54 H), Sancti Dionisii de Capite Caleti en 1294 (Arch. S.-M. 23 H — cart. f. 11 v.), Le Quief de Caus en 1319 (Arch. S.-M. G 3267, 3268), Par. du Quief de Caux 1401 (Arch. S.-M. G 16, 17), Saint Denis du Chef de Caux en 1415 (Arch. S.-M. G 1606), Quief de Caux en 1474 et 1475 (Arch. S.-M. G 70), Sainte Adresse en Caux en1476 (Arch. S.-M. tab. Rouen), Sainte Adresche en 1479 (Arch. S.-M. tab. Rouen m.), Sainte Adresse en 1541 (Arch. S.-M. tab. Rouen m.)[23].

    Le nom de Sainte-Adresse ne serait pas lié à une sainte, mais à un promontoire servant de repère, d'« adresse » pour les marins[24], ou encore à l'adresse dont devaient faire preuve les marins pour franchir le cap de la Hève[25].

    Histoire

    Ensemble du Nice havrais.
    Vue d'ensemble du Boulevard Maritime au début du XXe siècle.
    La rue de la Hève et le boulevard Albert Ier à la même époque.

    L'ancien nom de la commune était Saint-Denis-Chef-de-Caux, dû à l'église Saint-Denis, près de la mairie.

    Célébration du centenaire de l'installation du gouvernement belge à Sainte-Adresse.

    Sainte-Adresse étant située au bord des falaises, les habitations gallo-romaines de cet ancien village de pêcheurs sont sûrement maintenant au fond de la Manche.

    Le , en pleine guerre de Cent Ans Henri V d'Angleterre y débarque avec sa flotte composée de 1 600 navires[26] pour tenter de reconquérir son « héritage français ».

    Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement les noms de Cap-d'Antifer et de Cap-de-la-Hève[27].

    En 1899, est ouverte la ligne de l'ancien tramway du Havre, qui desservira la station jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.

    À partir de 1905, Georges Dufayel, homme d’affaires parisien, crée à Sainte-Adresse ex nihilo un lotissement balnéaire, le Nice havrais, qui est à lui seul une véritable station balnéaire. L’architecte havrais Ernest Daniel dirige les opérations. L’avenue des Régates, sur le front de mer, est conçue à l’image de la promenade des Anglais de Nice.

    Pendant la Première Guerre mondiale, alors que la Belgique est presque entièrement occupée par les Allemands, Sainte-Adresse fut capitale administrative du royaume, cédée à bail au gouvernement belge pour la durée des hostilités, afin de ne pas faire de celui-ci un gouvernement en exil[28]. Ce dernier s'installa donc du jusqu'à [29] dans l'« immeuble Dufayel », construit par Georges Dufayel en 1911. Les ministères, administrations et personnel diplomatique, soit plus de 1 000 personnes logèrent dans la ville à partir du . Le gouvernement belge avait à sa disposition un bureau de poste, utilisant des timbres-poste belges, ainsi que son parc de réparation automobile, son hôpital, son école. Une usine d'armement belge explosera accidentellement le à Graville-Sainte-Honorine faisant une centaine de morts.

    Le chef du gouvernement belge, Charles de Broqueville, ne séjourne à Sainte-Adresse que le week-end, faisant constamment des allers et retours pour voir le roi Albert Ier, resté en zone libre belge, à La Panne. Le souverain belge ne s'est jamais rendu à Sainte-Adresse, mais a néanmoins son boulevard, sa place et sa statue monumentale, érigée en 1938, mise à l'abri en 1940, et ré-inaugurée en 1947[29].

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands y construisent plusieurs ouvrages de fortification du mur de l'Atlantique pour défendre le port du Havre.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Dans la mairie une plaque gravée présente le tableau des maires depuis la création de la commune[30].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    février 1790 décembre 1792 Guillaume Liard    
    décembre 1792 juin 1800 Jean-Baptiste Angammare    
    juin 1800 octobre 1811 Jean-Philippe Lemaistre    
    octobre 1811 1818 Charles De Labre    
    1818 1827 Julien De Labre    
    1827 1837 Thomas-François Paumelle    
    1837 1867 François-Isidore Thieullent    
    1867 1870 Jean Boulard    
    1870 mai 1871 Jean Verspecke    
    mai 1871 octobre 1876 Jean Boulard    
    octobre 1876 janvier 1881 Jules-Amédée Alleaume   courtier et négociant au Havre
    janvier 1881 août 1886 Louis Lemaître   architecte
    août 1886 octobre 1923 Joseph de Quérhoënt    
    octobre 1923 juin 1929 Albert Dubosc[31] Rad. ind. Député de la Seine-Inférieure (1936 → 1940)
    Conseiller général du Havre-5 (1922 → 1940)
    Membre du Conseil national du Gouvernement de Vichy
    juin 1929 janvier 1945 René Proux    
    janvier 1945 mai 1945 Jules Decreton    
    mai 1945   François Lebel    
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1977 juin 1995 Jean-Louis Pesle Divers droite  
    juin 1995 mars 2008 Jacques Dubois Sans étiquette  
    mars 2008 avril 2014[32] Patrice Gélard UMP Professeur de droit constitutionnel
    Sénateur de la Seine-Maritime (1995 → 2014)
    Conseiller général du Havre-6 (1994 → 2001)
    Adjoint au maire du Havre (1995 → 2008)
    Vice-président de la CODAH[Quand ?]
    avril 2014[33] En cours
    (au 10 août 2020)
    Hubert Dejean de La Batie LC-UDI[34] Consultant, professeur d'histoire-géographie
    Vice-président de la CODAH (2014 → 2018)
    Vice-président de la CU Le Havre Seine Métropole (2019 → )
    Conseiller régional de Haute-Normandie (2010 → 2015)
    Conseiller régional de Normandie (2015 → )
    Vice-président du conseil régional de Normandie (2015 → )
    Président du conseil d'administration du conservatoire du littoral (2017[35] → )
    Réélu pour le mandar 2020-2026,[36],[37]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[39].

    En 2019, la commune comptait 7 317 habitants[Note 6], en diminution de 0,46 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7266006376416557627891 880978
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2131 5541 5861 8691 8761 9752 2412 5112 651
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 0843 2083 6224 3574 3184 6685 1354 3926 822
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    7 8078 2618 7548 0298 0477 8837 7827 4947 410
    2019 - - - - - - - -
    7 317--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune relève de l'académie de Rouen.

    Sainte-Adresse compte :

    • deux écoles maternelles : école du Manoir et école maternelle Antoine-Lagarde ;
    • une école primaire : groupe scolaire Antoine Lagarde ;
    • une école primaire et maternelle privée : Jeanne-d'Arc ;
    • un collège[41] ;
    • un lycée polyvalent privé[42].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Peinture

    Plusieurs peintres ont peint des paysages liés à la commune, tels :


    • Corot, Maison de pêcheurs à Sainte-Adresse, entre 1830 et 1840, Musée du Louvre, Paris ;
    • Claude Monet : La Côte de Sainte-Adresse, La Mer à Sainte-Adresse, Promenade sur les falaises de Sainte-Adresse, La Plage de Sainte-Adresse (1867), Les Cabanes à Sainte-Adresse, 1868, Rue à Sainte-Adresse, La Falaise de Sainte-Adresse, Sainte-Adresse, bateau à voile échoué, Sainte-Adresse, Sainte-Adresse, bateaux de pêche sur le rivage ;
    • Raoul Dufy, La Plage de Sainte Adresse, 1902, Le Cargo noir, une vingtaine de toiles, c. 1945-1952 (entrée en rade de Sainte-Adresse), Paris, Centre Pompidou ; Lyon, Musée des Beaux-Arts.

    Lettres

    Cette ville est mentionnée dans la célèbre dictée conçus par Prosper Mérimée, qui commence par :

    « Pour parler sans ambiguïté, ce dîner à Sainte-Adresse, près du Havre, malgré les effluves embaumés de la mer, malgré les vins de très bons crus, les cuisseaux de veau et les cuissots de chevreuil prodigués par l’amphitryon, fut un vrai guêpier. »

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de Sainte-Adresse se blasonnent ainsi :

    Écartelé : aux 1er et 4e d'azur à la tour d'argent, maçonnée, ouverte et ajourée de sable, aux 2e et 3e de gueules à la coquille d'or ; à la croix engrelée d'or brochant sur la partition, chargée en abîme d'un écusson tiercé en pal de sable, d'or et de gueules.
    L'écusson en abîme présente les couleurs de la Belgique.


    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Joseph Morlent, Le Cap de la Hève, Éva de Vitanval ou l'Écharpe d'azur : épisode historique du village de Saint-Denis-Chef-de-Caux, 1418-1428, petite bibliothèque normande, Costey Frères, Le Havre, 1861, 292 pages
    • Alphonse Martin, Histoire de Chef de Caux et de Sainte-Adresse, L. Durand, Fécamp, 1881, 247 pages (Gallica : intégral)
    • Fernand Poupel, Sainte-Adresse, Micaux, Le Havre, 1973, 232 pages
    • Christian Sinelle, Les Glissements de terrain du Nice havrais - commune de Sainte-Adresse, Seine-Maritime, CNAM, 1989, 290 pages
    • Frédéric Legoy, La présence belge au Havre et à Sainte-Adresse de 1914 à 1920, volume 56 de Cahiers havrais de recherche historique, Centre havrais de recherche historique, 1997, 144 pages
    • Stéphanie Rosset de Quercize, Sainte-Adresse, mémoire en images, éd. Alan Sutton, 2001 (ISBN 2-84253-640-1)
    • Laurence Abensur-Hazan, Auberges et Hôtels de Normandie Du Havre à Deauville, éd. Alan Sutton, 2009 (ISBN 978-2-8138-0011-4)

    Vidéo

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Pierre Auger et Gérard Granier, Le Guide du pays de Caux, La Manufacture, Lyon, 1993 (ISBN 2737702801), p. 132.
    2. J. Ragot, M. Ragot, Guide de la nature en pays de Caux, 2005, p. 6.
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Fiche du Poste 76552001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Unité urbaine 2020 du Le Havre », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    14. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Havre », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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    41. Collège
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