Salaise-sur-Sanne
Salaise-sur-Sanne est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Salaise-sur-Sanne | |||||
Mairie de Salaise-sur-Sanne. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Vienne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Entre Bièvre et Rhône | ||||
Maire Mandat |
Gilles Vial 2020-2026 |
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Code postal | 38150 | ||||
Code commune | 38468 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
4 488 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 279 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 20′ 43″ nord, 4° 49′ 12″ est | ||||
Altitude | 134 m Min. 137 m Max. 234 m |
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Superficie | 16,11 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Vienne (banlieue) |
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Aire d'attraction | Roussillon (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Roussillon | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
Autrefois située dans l'ancienne province royale du Dauphiné, la commune fut tout d'abord adhérente à la communauté de communes du Pays Roussillonnais avant de rejoindre la communauté de communes Entre Bièvre et Rhône en 2019.
Géographie
Située dans la partie septentrionale du département de l'Isère, Salaise-sur-Sanne est rattachée à l'aire urbaine de Vienne, dans son unité urbaine, mais elle est cependant adhérente à la communauté de communes Entre Bièvre et Rhône, dont le siège est fixé dans la commune voisine de Saint-Maurice-l'Exil.
Communes limitrophes
La commune de Salaise-sur-Sanne est limitrophe de sept autres communes dont une située en Ardèche.
Le Péage-de-Roussillon | Roussillon | Ville-sous-Anjou | ||
Limony (Ardèche) | N | Agnin | ||
O Salaise-sur-Sanne E | ||||
S | ||||
Sablons | Chanas |
Climat
La région de Salaise-sur-Sanne se situe dans la vallée du Rhône, secteur géographique ouvert vers le nord et le sud et qui connaît le phénomène bien connu du Mistral, vent du nord accéléré par effet de tuyère et de couloir entre le Massif central d'un côté et les collines rhodaniennes et des Alpes, de l'autre.
Les précipitations sont généralement assez intenses avec des orages en été et en automne et de la neige en hiver.
Hydrographie
Salaise-sur-Sanne fait partie du bassin versant du Rhône, fleuve qui borde a partie occidentale du territoire et qui la sépare de la commune de Limony située dans le département de l'Ardèche.
Le territoire communal est également traversé par la Sanne, un modeste affluent du Dolon et sous-affluent du Rhône[1].
Voies de communication et transport
On peut accéder au centre de la commune en empruntant l'autoroute A7 depuis la sortie de Chanas (au sud).
- 12 Chanas à 24 km : (vers Roussillon).
La route nationale 7 (RN7) traverse le territoire de la commune.
La gare ferroviaire la plus proche est la gare du Péage-de-Roussillon desservie par la ligne 5 du réseau TER rhônalpin.
Urbanisme
Typologie
Salaise-sur-Sanne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vienne, une agglomération inter-départementale regroupant 25 communes[5] et 95 276 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roussillon, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (55 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (23,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (23,6 %), zones agricoles hétérogènes (21,2 %), zones urbanisées (13,7 %), forêts (10,3 %), terres arables (4,2 %), eaux continentales[Note 3] (2,4 %), prairies (0,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques sismiques
La totalité du territoire de la commune de Salaise-sur-Sanne est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[11].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Histoire
Le , le comte Otton fait don à l’abbaye de Condat (devenue par la suite Saint-Claude), d’un vaste domaine marécageux, planté de saules et d’oseraies, entourant la rivière Sanne. C’est dans le secteur du prieuré que quatre ou cinq moines vont développer leur petit monastère. Le nom de Salegiae Salibicus est donné à cette vallée plantée de saules (Salegine signifie « saulée » en français), d'où le nom de Salaise.
Avec le prieuré pour berceau, le village se développe peu à peu au cours des siècles, d'abord paroisse dépendant de l'administration civile de Roussillon sous l'Ancien Régime, puis commune à partir de 1790. Au fil du temps, différentes orthographes seront utilisées : Salèzes, Sallaises, Sallaize, Sallèze, Salaizes, Salaise et Salaize, mais le un arrêté préfectoral donne son nom actuel à la commune. Au début du siècle, Salaise compte 901 habitants. Aujourd'hui, Salaise en compte près de 4 000.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].
En 2019, la commune comptait 4 488 habitants[Note 4], en augmentation de 3,58 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère (Vienne), un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et quelquefois de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes
La communauté catholique et l'église (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Saint-Pierre en pays roussillonais qui recouvre plusieurs autres communes. Cette paroisse est rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[18].
Économie
La commune possède une importante zone industrielle avec notamment :
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Juste de Salaise-sur-Sanne
- Église du prieuré des moines de Saint-Claude de Salaise-sur-Sanne
Des fouilles ont été menées dans la nef de l'église du prieuré de 1990 à 1993. Elles ont été dirigées par J.-F. Reynaud (Université Lumière Lyon II et CNRS) et financées par la ville de Salaise (avec la participation du ministère de la Culture et du conseil général).
Le Prieuré de Salaise-sur-Sanne
Le prieuré des moines de Saint-Claude fait remonter les origines du bourg à l’époque carolingienne. Le chevet de l’église conserve une allure romane alors que la nef a été reconstruite tardivement (date sur le fronton de la façade), ainsi qu’une partie du prieuré. C’est en 847 sous le règne de Lothaire Ier que les moines de Condat (Saint-Claude) fondèrent la cella Salegiae grâce aux donations du comte Otton, seigneur du lieu, de son épouse Adalsinde et de leur fils le moine Amblard ; l’église, qui servait en même temps pour les moines et pour les fidèles, et le prieuré sont mentionnés en 1184. Des fouilles, presque exhaustives, ont été menées dans la nef. Le chœur et la crypte de la chapelle font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par arrêté du ; les murs de la nef et de la chapelle, le clocher, les façades et les toitures des bâtiments ouest et est sont inscrits par arrêté du ; tandis que la nef de l'église prieurale, la maison du prieur et les fresques qu'elle contient sont inscrits par arrêté du [19].
La crypte
Monument classé au titre des Monuments historiques en 1914. Quelques objets : gobelets en verre trouvés dans des tombes, fondation d’un moule à cloche, bas-relief dont les deux lions tenant une tête entre leurs pattes ont été restaurés et seront mis en valeur lors de la rénovation définitive du site.
La fontaine Saint-Juste
La première mention de cette fontaine date du XVIIe siècle. Elle a peut-être été édifiée par des pèlerins pour honorer saint Juste de Condat. Certaines personnes ont témoigné que cette eau avait des vertus bénéfiques pour soigner les fièvres malignes des marais, mais aussi les morsures de serpent !
Le pont aux moines
Datant du XIIe et XIIIe siècles, il est le plus vieux pont de Salaise et a souvent subi les assauts des crues de la Sanne, notamment en 1993, où l’une des trois arches a été emportée. Elle a été reconstruite dans le style d’origine.
La Rebatière
Cette maison forte fut érigée par Antoine Régis Rebat, seigneur d’Ozon, au milieu du XVe siècle (1453). Au début simple ferme fortifiée, elle a néanmoins gardé son aspect “architecture italienne” car les Musino en étaient les propriétaires de 1520 à 1664 : poterne, mâchicoulis, tour poivrière. Notons également un très bel auvent dauphinois. La Rebatière appartenait, au début du XXe siècle, à Marc Morand, père d'Hubert Morand, normalien, chroniqueur au journal des Débats et professeur de Joseph Kessel. Aujourd'hui, une partie des bâtiments a été transformé en chambres d'hôtes.
Le Trianon
Ce bâtiment a gardé l’aspect spécifique de la construction régionale : mariage des galets et du bois. Celui-ci servait de magnanerie (élevage de vers à soie). À l’intérieur subsiste la cheminée qui permettait de chauffer les chambres où les vers se développaient et tissaient leurs cocons. Un dispositif de poulies pour le transport des paniers de produits finis est encore en place.
Le vieux moulin
Datant d'avant 1686, il utilisait comme énergie motrice l’eau grâce à une roue à aubes. Il ne reste que peu de choses de ce passé de meunerie.
Patrimoine naturel
La réserve naturelle de l'Île de la Platière s'étend pour partie sur la commune de Salaise-sur-Sanne, à l'ouest du territoire, le long du Rhône.
Personnalités liées à la commune
- Jeanne Bouvier, militante syndicaliste et féministe française, née à Salaise-sur-Sanne en 1865. Décédée en 1964 à 99 ans.
- Pierre Quinon sauteur à la perche, champion olympique en 1984, aux Jeux olympiques d'été de 1984 à Los Angeles. Décédé en , à 49 ans.
- Avit Pierre Nicolas aviateur, sous-lieutenant français rattaché au centre d'essais de Villacoublay. Mort en vol, lors de l'essai d'un prototype d'un planeur polonais, en 1938.
Héraldique
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Salaise-sur-Sanne possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
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Bibliographie
- Clavier Annick (dir.). Salaise, un prieuré à la campagne. Ed. Département de l'Isère, 2016, 96 p.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Sandre, « Fiche cours d'eau (V3330500) ».
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Vienne », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
- https://programme-candidats.interieur.gouv.fr/elections-departementales-2021/data-pdf-propagandes/1-38-21-3-acc.pdf
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Site de la paroisse St Pierre en Pays Roussillonnais, page d'accueil, consulté le 7 janvier 2022.
- « PA00117278 », notice no Prieuré de Salaise-sur-Sanne, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
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