XIII (bande dessinée)

XIII est une série de bande dessinée belge, initialement dessinée par William Vance sur un scénario de Jean Van Hamme.

Pour les articles homonymes, voir XIII.

XIII
Série

Logo de la bande-dessinée

Scénario Jean Van Hamme (19 albums + HS)
Yves Sente (8 albums)
Dessin William Vance (18 albums + HS)
Jean Giraud (1 album)
Youri Jigounov (8 albums)
Couleurs Petra (18 albums + HS)
Claire Champeval (1 album)
Bérangère Marquebreucq (7 albums)
Clémentine Guivarc'h (2 albums)
Genre(s) Polar
Thriller

Personnages principaux XIII
Major Jones
Benjamin Carrington
Betty Barnowsky
Armand de Préseau

Pays Belgique
Langue originale Français
Éditeur Dargaud Benelux
Nb. d’albums 27

Adaptations Série télévisée
Jeu vidéo
La collection XIII.

Publiée à partir de 1984 avec l'album Le Jour du soleil noir, la série est un thriller se déroulant aux États-Unis sur le thème d'un amnésique pourchassé, en quête de son identité. Les créateurs arrêtent la série avec le dix-neuvième album, Le Dernier Round, publié en 2007. Un seul album de ce premier cycle n'est pas dessiné par Vance : La Version irlandaise (2007), dessiné par Jean Giraud.

Un second cycle débute avec Le Jour du Mayflower, publié en 2011. Ces nouveaux tomes sont scénarisés par Yves Sente et dessinés par Youri Jigounov[1],[2].

Auteurs

Synopsis

Un inconnu est découvert gisant sur une plage, inconscient et blessé par balle à la tempe (Le Jour du soleil noir). Complètement amnésique, il ne se souvient plus de son nom, ni de son passé et porte un mystérieux chiffre « XIII » tatoué au-dessus de la clavicule gauche, nombre qui servira à l’identifier tout au long de la série. Il découvre rapidement qu'un tueur à gages, surnommé « la Mangouste », et ses hommes sont à ses trousses et que le colonel Amos des services secrets le recherche pour l'assassinat de William Sheridan, le président des États-Unis, quelques mois plus tôt.

À la recherche de son identité, XIII découvre que son tatouage est lié à un vaste complot visant à instaurer une dictature fasciste aux États-Unis. Les cinq premiers tomes de la série relatent la manière dont le héros, aidé en particulier par le général Benjamin Carrington et le lieutenant Jones, parvient à empêcher le coup d’état et démonter le complot (Rouge Total) sans toutefois identifier son chef (le numéro I), jusqu’à l’élection de Walter « Wally » Sheridan, frère de William, comme président des États-Unis. Dans ce but, l’homme au numéro XIII, en réalité nommé Jason Fly, fut engagé comme mercenaire pour jouer le rôle du capitaine Steve Rowland, véritable numéro XIII de la conspiration afin de tenter de remonter le complot. Il subit dans ce but des opérations de chirurgie esthétique visant à le faire passer pour le capitaine assassiné après son forfait, puis apprend auprès de sa veuve, Kim Carrington, à se comporter de la même façon. Mais, trahi, il est piégé par les hommes de la Mangouste, puis blessé juste avant le début de la série.

S’ensuit la quête de l’identité et des souvenirs du héros. De retour dans le village de son enfance, Greenfalls, il découvre le contexte de la mort de son père, Jonathan Fly, en réalité Mac Lane, journaliste communiste assassiné par le Ku Klux Klan (la Nuit du 3 août). Puis, lors de la révolution au Costa Verde, il apprend qu’il fut guérillero sous le nom de Kelly Brian, alias El Cascador, sorte de Che Guevara local (El Cascador). Capturé par les hommes du dictateur en titre, il fut racheté immédiatement après l’assassinat de Sheridan par les services de contre-espionnage des États-Unis pour jouer le rôle de Rowland, tandis que la fausse mort du Cascador fut annoncée dans la presse. Il rencontre surtout Sean Mullway, trafiquant d’armes d’origine irlandaise et cousin de Jonathan Mac Lane, qui s’avère être en réalité son père biologique, contraint à abandonner son fils après avoir été accusé du meurtre de sa femme, Carla Giordino (Trois montres d'argent).

Parallèlement, XIII, toujours assisté de Jones, se lance sur ordre du nouveau président Wally Sheridan à la recherche du numéro I de la conspiration. Poursuivi par la Mangouste et son associée Irina Svetlanova, il parvient néanmoins à retrouver Kim Carrington, numéro XVII. Il s’avère que celle-ci était une agent double : envoyée par les services de contre-espionnage pour infiltrer la conspiration des XX par le biais du capitaine Rowland, c’est en fait sur chantage de Wally Sheridan qu’elle est devenue agent, afin de pouvoir trahir XIII au début de sa mission. Celui-ci ne parvient pas à la sauver de la Mangouste, et perd ainsi la seule preuve que Wally est le numéro I, assassin de son propre frère : tous les appuis de XIII ayant été assassinés ou rendus proscrits, c’est seul que le héros affronte l’homme le plus puissant de la planète et se place dans une situation de mort en sursis (Treize contre Un). Carrington, pour faire éclater la vérité au grand jour, kidnappe le président et organise son procès télévisé, mais Wally est accidentellement tué par le nouveau patron du contre-espionnage, Frank Giordino, et par le nouveau chef d’état-major, James Elroy Wittaker. La Mangouste, mortellement blessé, avoue en direct l’implication de Wally dans le complot, Carrington et Jones sont contraints de fuir le pays (Le Jugement).

Dans la dernière partie de la série, Frank Giordino devient l’antagoniste principal. Patron du contre-espionnage, mais aussi ancien directeur de la CIA, directeur de la NSA, issu d'une famille mafieuse et meurtrier de Carla Giordino, sa propre sœur et mère de XIII, il convainc le nouveau président que le héros, par le passé Kelly Brian, est en réalité un terroriste de l’IRA provisoire activement recherché et lui fait endosser la responsabilité de la mort de Wally Sheridan (Secret Défense). Tout en envoyant à sa poursuite les tueurs de la NSA, il fait pression sur le New York Daily prêt à publier une enquête sur la conspiration des XX et les pratiques de l’agence sous sa direction (The XIII Mystery : L'Enquête). Allant jusqu’à tenter de tuer le général Wittaker prêt à parler, renverser le nouveau régime démocratique du Costa-Verde par un attentat engendrant des milliers de victimes, et abattre l’homme au numéro XIII par tous les moyens, il est finalement démis de ses fonctions puis tué après avoir témoigné devant une commission d’enquête sur ses actes à la tête de la NSA (Le Dernier Round).

Développement de la série

Le scénario de départ est inspiré du roman La Mémoire dans la peau de Robert Ludlum[3] et s'inspire également de l'assassinat du président américain John Fitzgerald Kennedy.

Les deux derniers tomes de XIII, parus simultanément le , clôturent la quête d’identité du personnage. Mais une série dérivée, appelée XIII Mystery, est éditée par la suite. Écrite et dessinée par différents auteurs, elle propose d'explorer le passé de certains personnages clés de la série.

La série XIII connaît un grand succès et est devenue, au fur et à mesure des albums, un best seller de la bande dessinée. Véritable thriller du neuvième art, XIII développe une intrigue complexe mais lisible, aux multiples rebondissements. Le dessin, réaliste et froid, est un atout pour l'ambiance de la série.

Les premiers albums, qui sortent au rythme soutenu d'un par an, connaissent un succès croissant, essentiellement grâce au bouche à oreille. En 1990, après la première année sans XIII, deux albums sortent à quelques mois d'écart, soutenus par une importante campagne publicitaire qui ouvre à la série les portes de la grande distribution. Pour l'album suivant Treize contre Un, l’éditeur produit même un spot de huit secondes pour le cinéma, une première dans l'histoire de la bande dessinée, qui propulsera l'album à plus de 175 000 exemplaires vendus. XIII marque le premier mariage à grande échelle entre BD et marketing : peu avant la sortie de chaque nouvel album, les premières planches sont publiées dans différents journaux. Des accords sont passés avec la Française des jeux, avec des éditeurs de jeux vidéo et de jeux de société et le produit XIII est décliné sous tous les angles possibles.

En , l'hebdomadaire L'Express a consacré un numéro spécial à cette série[4].

Personnages principaux

  • XIII : homme au passé mystérieux, rendu amnésique par une balle dans le crâne et portant le chiffre XIII tatoué sur la clavicule. Son visage a été modifié par la chirurgie esthétique pour se faire passer pour feu Steve Rowland, commando d'élite, fils unique d'un riche propriétaire terrien. Sa vie devient une quête, dans l'espoir de retrouver un jour la mémoire… et de découvrir sa propre identité pour répondre à une terrible question : est-il l'assassin du président William Sheridan ?
  • Samuel Amos : ex-colonel des forces israéliennes, il est à la tête d'un service spécial formé pour enquêter sur l'assassinat du président William Sheridan.
  • Général Benjamin Carrington (représenté sous les traits de Lee Marvin[5]), père de Kim Rowland et chef de l'État-Major interarmées.
  • Jones : (Lieutenant, puis Major et enfin Colonel) liée au général Carrington depuis son plus jeune âge, dotée d'une excellente mémoire, experte en close combat et pilote de chasse, représentée sous les traits de Whitney Houston.
  • Betty Barnowsky : sergent des S.P.A.D.S., accompagne et aide XIII à plusieurs occasions au long de la série.
  • Maria de Los Santos : elle connut XIII lors d'une guérilla en Amérique latine. Censée être l'ex-femme du héros, elle devient présidente du Costa Verde.
  • Sean Mullway : père biologique présumé de XIII, il quitte les États-Unis pour le Costa Verde après avoir été accusé à tort du meurtre de sa femme. Toute sa vie a été vouée à la recherche d'un trésor caché par son grand-père et ses deux compagnons dans une région inconnue. Il devient trafiquant d'armes au profit du Costa Verde. Il se rend aux États-Unis pour voir son fils mais sans oser l'aborder.
  • Walter « Wally » Sheridan : frère et successeur du président William Sheridan qui a été assassiné, il est aussi le numéro I de la Conspiration des XX.
  • Frank Giordino : directeur de la NSA , il est le meurtrier de la mère biologique de XIII. C'est aussi son oncle[pas clair]. Il fait partie de la Mafia italo-américaine.
  • La Mangouste : tueur impitoyable sans cesse à la recherche de XIII, il est employé par la conspiration des XX (Son passé est révélé dans XIII Mystery tome 1).
  • Irina : ex-agent soviétique, tueuse à gages au service de la Mangouste (son passé est révélé dans XIII Mystery tome 2).
  • Jessica Martin, secrétaire de Frank Giordino, puis tueuse à gages et amante d'Irina. Nom de code: Diane. Elle finit par amour de XIII par se retourner contre Giordino; blessée grièvement en protégeant XIII, depuis son lit d'hôpital elle dévoile tout à un journaliste.

Conspiration des XX

Nom Poste occupé Situation actuelle
IWalter « Wally » SheridanPrésident des États-Unis (auparavant sénateur du Delaware)Tué accidentellement par Frank Giordino (Le Jugement)
IICalvin WaxConseiller spécial du président (par la suite, Secrétaire à la Défense)Suicidé (Rouge Total)
IIIGénéral William StandwellChef du cabinet militaire de la Maison Blanche (par la suite, chef de l'État-Major interarmées)Suicidé[6] (Rouge Total)
IVPhilip GillespieSecrétaire à l'Intérieur30 ans d'incarcération (assassiné dans Le Jour du Mayflower)
VSénateur Clayton WillardPrésident de la commission des armements au Sénat30 ans d'incarcération (assassiné dans Le Jour du Mayflower)
VIJuge Irving AllenbyPrésident de la commission d'enquête sur l'assassinat du président William SheridanAbattu par un tueur à la solde de La Mangouste (S.P.A.D.S.)
VIIContre-amiral Franklin Edelbright
(inspiré graphiquement de Bruce Willis[5])
Chef d'état-major adjoint de l'US NavySuicidé
VIIIDéputé Dean HarrisonPrésident suppléant de la Chambre des représentants20 ans d'incarcération (assassiné dans Le Jour du Mayflower)
IXJasper WinslowPrésident du consortium des banques du Middle WestSuicidé
XOrville MidsummerPropriétaire de groupes de presse20 ans d'incarcération (assassiné dans Le Jour du Mayflower)
XIColonel Seymour Mac CallCommandant des SPADSTué par XIII (Rouge Total)
XIILloyd Jennings
(inspiré graphiquement de Robert Mitchum)
Conseiller à la Maison Blanche pour la sécurité30 ans d'incarcération (assassiné dans Le Jour du Mayflower)
XIIICapitaine Steve RowlandCapitaine au sein des SPADSAbattu par La Mangouste
XIVHarriet TraymorePrésidente de la Federal Steel Corporation10 ans d'incarcération (assassinée dans Le Jour du Mayflower)
XVJack DickinsonVice-président fédéral de l'« American Legion »Suicidé
XVIColonel Norman RyderOfficier de la Garde nationaleAbattu lors de son arrestation
XVIIKim CarringtonAgent secret, veuve du capitaine RowlandAssassinée par Wally Sheridan (Treize contre Un)
XVIIIEdwin Rauschenberg
(inspiré graphiquement de Clint Eastwood[5])
Président de la chaîne CBN15 ans d'incarcération (assassiné dans Le Jour du Mayflower)
XIXEllery SheperdDirecteur général au ministère de la Défense30 ans d'incarcération (évadé dans Le Jour du Mayflower)
XXEleanor Davis-BrownAmbassadrice des États-Unis à l'ONU15 ans d'incarcération (assassinée dans Le Jour du Mayflower)

Ressemblances et inspirations

Dans les années , après la sortie des trois premiers films de la série Jason Bourne — adaptés des romans éponymes de Robert Ludlum, parus dans les années 1980 — Jean Van Hamme a reconnu s'être inspiré du roman La Mémoire dans la peau pour créer l'univers de XIII[3],[7]. Les deux héros s'appellent Jason, ils ont perdu la mémoire et leur visage a été modifié par la chirurgie esthétique; tombés à la mer, ils sont soignés par un médecin alcoolique. Ils sont tous les deux athlétiques, formés au combat et déterminés.

William Sheridan est inspiré de Kennedy : démocrate probablement (même si ce n'est jamais explicitement dit, alors que son vice-président semble étrangement républicain). Avec également un frère cadet également candidat à la présidence, un père riche décidé à l'aider dans sa carrière au point de traiter avec la Mafia italo-américaine. Une épouse ressemblant à Jacqueline Kennedy. Assassiné comme lui mystérieusement lors d'une campagne électorale dans une voiture décapotable, dans une ville du Sud républicain.

Carrington, Rowland, le juge Allenby, Alan Smith ont tous participé à une guerre dans l'Asie du Sud-Est, ressemblant à celle du Viêt Nam.

Dans Le Figaro, Olivier Delcroix note aussi des ressemblances, notamment graphiques, avec le film I... comme Icare[8] (1979). Il souligne toutefois que, dans les deux cas, l'histoire est inspirée d'un fait réel : l'assassinat de Kennedy en 1963[8].

Albums

Premier cycle

Fresque du parcours BD de Bruxelles reproduisant le dessin présent au dos de chaque tome.

Second cycle

Hors-série

XIII Mystery

La série XIII trouve un prolongement dans XIII Mystery. Supervisée par Jean Van Hamme, cette série dérivée propose des albums signés chaque fois par des auteurs différents. Le deuxième, Irina, paru le a été tiré à 230 000 exemplaires[9]. Chaque album plonge les lecteurs dans le passé des personnages les plus cultes : Jones, Betty Barnowsky, Amos, Sheridan…

Univers fictionnel

XIII se déroule dans un monde correspondant au monde contemporain. Il associe des lieux existants à des lieux fictionnels souvent inspirés de la réalité :

Le San Miguel

  • Le San Miguel est un pays hispanique fictif d’Amérique latine, dont la capitale lui est homonyme, San Miguel (comme pour le Guatemala, le Panama ou le Mexique). Cette ville est équipée d'un aéroport international.
  • Une de ses ressources économiques est la production de bananes, dont Armand De Préseau a racheté une plantation lorsqu'il s'est installé dans le pays. Installé dans son hacienda, il engagea à son service Romeo (de son vrai nom Tyianuatiapl), un chortí (es). Il s'agit d'un peuple indigène descendant des Mayas et vivant en Amérique centrale, plus précisément au Guatemala, au Salvador et au Honduras. Ce qui laisse supposer que le San Miguel se situe dans cette région.
  • Dans sa jungle est installée une base militaire des SPADS (SPecial Assault & Destroying Sections), une section d'élite de l'armée américaine.
  • Ce pays apparaît essentiellement dans les albums "S.P.A.D.S." et "Rouge Total". Pour les personnages qui lui sont liés, voir ce lien[10],[11].

Le Costa Verde

  • Le Costa Verde est un autre pays imaginaire inspiré par les républiques bananières d'Amérique latine. Son nom rappelle celui du Costa Rica, mais son histoire évoque plutôt celle de Cuba. En effet, son dictateur, le Général Raúl Ortiz est soutenu par les Américains (à travers la CIA), qui participèrent à l'assassinat de son prédécesseur, le président Jorge de Los Santos. Tout comme ils avaient soutenu son homologue cubain Fulgencio Batista. Tandis que la révolution santosiste est menée par deux leaders charismatiques, El Cascador et Angel de Los Santos, évoquant respectivement Che Guevara et Fidel Castro, de la révolution castriste. El Cascador est officiellement mort en prison et la photo de « son cadavre » (en réalité celui d'un codétenu) a été diffusée dans la presse. Ce qui rappelle la mort du Che dans des circonstances mystérieuses, dont la photo mortuaire fut aussi diffusée mondialement. Quant à Angel de Los Santos, un peu l'équivalent de Castro, il fut jaloux de la popularité de son compagnon d'armes, au point de craindre qu'il ne prenne sa place. De plus, il tente d'instaurer une dictature dans le pays. Quant à la tentative d'invasion militaire de ce pays, elle fait penser au débarquement de la baie des Cochons.
  • Puerto Pilar, la capitale, est dotée d'un aéroport, ainsi que d'un palais présidentiel. On trouve aussi dans le pays l'îlot Roca Negra, sur laquelle se trouve la principale prison du pays. Citons aussi le lac artificiel de Montecristo, profond de 50 mètres d'eau et retenu par un barrage, portant le nom du village englouti lors de la montée des eaux.
  • Outre de belles plages, on trouve dans le pays des montagnes regorgeant de ressources, dont des gisements de zinc exceptionnellement riche en germanium. Ceux-ci sont convoités par la Minerco, société minière du Minnesota, prête à investir 20 millions de dollars pour les exploiter. Cette richesse contraste avec la pauvreté extrême du pays.
  • Autrefois, le pays était dirigé par Jorge de Los Santos, qui voulait lutter contre les inégalités du pays, avant d'être renversé par Ortiz, qui rendit aux riches propriétaires les privilèges que son prédécesseur leur avait retirés . Enfin, à la suite de la révolution santosiste, Jorge de Los Santos Jr, dirige temporairement le pays, avant que ses manigances ne soient révélées au grand jour et qu'il ne se suicide. Lui succède alors sa sœur Maria Isabel De Los Santos, qui s'efforce alors de relever son pays de la pauvreté.
  • Ce pays apparaît essentiellement dans les albums Pour Maria, El Cascador, Trois montres d'argent et Opération Montecristo. Pour les personnages qui lui sont liés, voir ce lien[10],[11].

Publication

Périodiques

Les trois premiers épisodes de la série sont publiés dans Spirou préalablement à leur sortie en album[12].

Deux autres épisodes, La Nuit du 3 août et Pour Maria, sont publiés dans Tintin, respectivement en 1990 et 1992[13].

Presse quotidienne régionale et presse nationale

Éditeurs

  • Dargaud Benelux : tomes 1 à 24 (première édition des tomes 1 à 24)
  • Dargaud Benelux : tomes 1 à 13 de XIII Mystery
  • CBDD : hors-série
  • Khani : tirage de tête du tome 9
  • Dargaud : tirages de tête des tomes 10 à 17 et 19

Adaptations

Jeux

  • Le Mystère XIII est un jeu vidéo sur PC de 1997 ; il est produit par les éditions Dargaud, France Télécom Multimédia, M6 et SDI. Jeu d'énigmes basé sur les 11 premiers volumes de la série, il se présente sous la forme d'une bande dessinée dans laquelle le joueur évolue à la recherche d'indices lui permettant de retrouver XIII. Dans ce jeu, on ne joue pas le personnage mais celui d'un journaliste à sa recherche afin d'obtenir une interview et de faire éclater la vérité sur l'affaire. Le jeu est constitué de six dossiers à compléter à l'aide des indices récoltés au fur et à mesure de la progression et des rencontres avec les personnages de la série. Très proche de l'univers de XIII grâce à l'emploi d'une présentation style BD avec laquelle le joueur interagit afin de progresser dans son enquête.
  • XIII est également, depuis Noël 2003, un jeu vidéo contenant l'histoire du héros de la bande dessinée éponyme. Ce jeu de tir à la première personne en cel-shading se déroule dans divers niveaux dans lesquels le joueur doit progresser en éliminant ses ennemis. Il dispose pour cela d'un très grand nombre d'armes que le héros XIII devra utiliser plus vite que ses poursuivants.
    Le scénario du jeu reprend la trame des 5 premiers albums de la série tout en modifiant la quasi-totalité des éléments.
    • Il fait l'objet d'un remake en 2020.
  • XIII : Le Complot est un jeu de société ayant pour thème la série XIII.

Séries télévisées

En tournage en 2007-2008, une série télévisée franco-canadienne reprend l'œuvre de Van Hamme. Stephen Dorff incarne le héros principal et Val Kilmer endosse le rôle de La Mangouste. Le réalisateur Duane Clark assure vouloir faire une adaptation de XIII la plus proche possible sans copier pour autant la saga Jason Bourne portée à l'écran par Doug Liman et Paul Greengrass. Pour cela, quelques changements de lieux ou d'action par rapport à la bande dessinée sont à prévoir : par exemple, le héros ne se réveille pas sur une plage mais dans une forêt en Virginie. Le premier épisode de la série a été diffusé sur Canal+ le 6 octobre, le second le .

Autres produits dérivés et utilisations promotionnelles

La Française des jeux a édité plusieurs séries de jeux de grattage à l'effigie des principaux personnages de XIII[14].

Une ligne de matériel scolaire a été produite avec des illustrations issues de XIII : classeurs, calendriers, agendas[réf. nécessaire]...

Le Figaro lance le la « collection XIII », une édition Prestige en 20 volumes (18 de XIII et les 2 premiers de XIII Mystery), comprenant un cahier additionnel de 8 pages dans chaque tome[15][source insuffisante].

La Fédération française de rugby à XIII, pour la finale du Championnat de France, au stade Charlety le , a diffusé aux spectateurs un album souple promotionnel, en fait une réédition du premier album Le Jour du soleil noir[16], pour jouer de la similitude entre le nom de la série de bande dessinée et le chiffre « XIII  » qui fait référence à cette forme de rugby[17].

Notes et références

  1. « Tout sur la reprise de XIII », Casemate, no 27, , p. 50-58 (lire en ligne).
  2. « Le retour de “XIII” : Les bons héros ne meurent jamais ! », Le Matin, Lausanne, (lire en ligne).
  3. Vincent Ejarque, « XIII contre Jason Bourne », sur lejdd.fr, Le Journal du dimanche, (consulté le ) : « Après le succès planétaire rencontrés par la trilogie jouée par Matt Damon, Van Hamme a fini par avouer, les dents serrées, que Ludlum faisait partie des références dont le scénariste de XIII s'était nourri pour construire son histoire. »
  4. « « XIII » : dans les coulisses d’une œuvre… | BDZoom.com », sur bdzoom.com (consulté le )
  5. « XIII attendu », sur Lexpress.fr
  6. Comme indiqué dans The XIII Mystery, la conclusion de suicide est douteuse, car lors de son arrestation, il avait affirmé qu'il ne voulait pas mourir.
  7. François Lestavel, « Yves Sente et Jean Van Hamme: le succès en série », sur parismatch.com, Paris Match, (consulté le )
  8. Olivier Delcroix, « Les sources graphiques de XIII », Le Figaro, (lire en ligne)
  9. Livres-Hebdo no 796, 6 novembre 2009, p. 49.
  10. « Treize.com »
  11. « bdxiii.com »
  12. Publication de XIII dans Spirou
  13. Publication de XIII dans Tintin
  14. « Française des jeux : XIII », sur 7grattage.fr (consulté le )
  15. « XIII », sur lefigaro.fr (consulté le )
  16. W.Vance J.Van Hamme, Le Jour du soleil noir : XIII, Dargaud Benelux, (réimpr. 1992) (1re éd. 1984) (ISBN 2-87129-068-7)
    « Album offert par Dargaud et la Fédération de Rugby à XIII à l'occasion de la finale du championnat de France, le 22 mai 1999- 2 aventures de terrain, 1 numéro inoubliable »
  17. Fédération française de rugby à XIII, Finale du championnat de France (Dossier de presse) : samedi 22 mai 1999 Stade Charlety-13 pages d'informations, Paris, FFR XIII, , 13 p., page 3
    Liste des sponsors dont "XIII, la BD culte"

Annexes

Bibliographie

Liens externes

  • Portail de la bande dessinée francophone
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.