Noyers (Yonne)

Noyers (prononcer Noyère /nwa.jɛʁ/) est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle est très souvent appelée Noyers-sur-Serein.

Pour les articles homonymes, voir Noyers.

Noyers-sur-Serein redirige ici.

Noyers

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Avallon
Intercommunalité Communauté de communes du Serein
Maire
Mandat
Nathalie Labosse
2020-2026
Code postal 89310
Code commune 89279
Démographie
Gentilé Nucériens
Population
municipale
589 hab. (2019 )
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 41′ 51″ nord, 3° 59′ 41″ est
Altitude Min. 167 m
Max. 296 m
Superficie 35,66 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Chablis
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Noyers
Géolocalisation sur la carte : France
Noyers
Géolocalisation sur la carte : Yonne
Noyers
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Noyers

    Bourg médiéval préservé, le village fait partie des « plus beaux villages de France ». Il a aussi été classé septième Village préféré des Français (sur 21 en compétition) en 2014. Il est notamment connu pour être le lieu d'action de la série Une famille formidable, diffusée sur la chaîne de télévision nationale TF1, entre 2010 et 2013.

    Ses habitants sont appelés les Nucériens (à ne pas confondre avec les Nucerins, les habitants de Nucère en Italie).

    Géographie

    La vallée du Serein creuse assez profondément le plateau calcaire de cette région et avec celle toute proche de l'Armançon elle forme le Pays des Vallées de l'AS.

    Le bourg médiéval est implanté dans un méandre particulièrement marqué du Serein : cet endroit est navigable en canoé-kayak.

    Carte de la commune de Noyers et des proches communes.

    Communes limitrophes

    1. Jouancy (89) 3,3 km
    2. Censy (89) 3,6 km
    3. Annay-sur-Serein (89) 4,6 km
    4. Grimault (89) 4,9 km
    5. Moulins-en-Tonnerrois (89) km
    6. Fresnes (89) 7,2 km
    7. Sambourg (89) 8,3 km
    8. Sainte-Vertu (89) 8,6 km
    9. Nitry (89) km

    Climat

    Le département de l'Yonne connaît quelques microclimats différents, et les contrastes entre l'ouest, l'est, le nord, le sud, et le centre du département peuvent être importants. Ainsi, à Noyers le temps est souvent sec et chaud en été. À l'inverse, le Morvan connaît une pluviométrie plus importante et une fraîcheur agréable en été. En hiver, la neige tombe très fréquemment avec de beaux paysages[1].

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1985 à 2010 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[2]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records NOYERS (89) - alt : 185 m 47° 41′ 30″ N, 4° 00′ 06″ E
    Statistiques établies sur la période 1985-2010 - Records établis sur la période du 01-01-1985 au 27-04-2010
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −0,4 −0,4 1,6 3,5 7,7 10,6 12,5 12,5 9,3 6,8 2,7 0,7 5,6
    Température moyenne (°C) 3 4 7 9,7 14,2 17,1 19,5 19,4 15,6 11,9 6,5 3,9 11
    Température maximale moyenne (°C) 6,5 8,4 12,4 15,9 20,7 23,7 26,5 26,4 21,8 17 10,3 7,2 16,4
    Record de froid (°C)
    date du record
    −25,5
    16.01.85
    −20
    25.02.86
    −16
    01.03.05
    −7,2
    08.04.03
    −2,8
    14.05.87
    −1,9
    14.06.85
    4
    09.07.85
    2
    31.08.86
    −2,5
    29.09.87
    −7,7
    30.10.97
    −13
    27.11.89
    −15,9
    20.12.09
    −25,5
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    17,6
    05.01.99
    21,5
    24.02.90
    25,5
    30.03.89
    29,7
    25.04.07
    33,2
    27.05.05
    38,6
    22.06.03
    38,4
    21.07.06
    41,5
    07.08.03
    34,6
    04.09.05
    31,4
    01.10.85
    21,5
    12.11.95
    19,2
    03.12.85
    41,5
    2003
    Précipitations (mm) 66,1 56,2 61 67,1 79,4 71,6 63,5 58,7 65,6 78,2 67 71,1 805,5
    Source : « Fiche 89279001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base
    Vue sur Noyers.

    Transports

    Noyers est desservi d'une part par la ligne 5 Tonnerre - Avallon du réseau Transyonne[3] et d'autre part par une ligne directe depuis Paris, exploitée par l'entreprise Tisserand.

    Urbanisme

    Typologie

    Noyers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].

    La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,9 %), forêts (11,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,5 %), prairies (3,3 %), zones urbanisées (1,7 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    Au Moyen-Âge, Noyers est Noeriorum[11].

    Si le nom officiel du village est Noyers[12], il est très souvent appelé Noyers-sur-Serein[13], pour se démarquer des autres communes homonymes.

    Histoire

    Au lieu-dit Milosiotte[Note 2] se trouve un site archéologique du bronze final III[14],[Note 3].

    La Porte Peinte, l'une des entrées fortifiées de Noyers.

    À l'époque gauloise, le village est situé aux confins des territoires des Lingons, Aulerques Brannovices et Éduens. Après la conquête romaine, des photographies aériennes attestent de la présence de Romains sur le site[15].

    Au Moyen Âge, Noyers appartient à une famille puissante. Ainsi, Miles de Noyers participe à la fondation de l'abbaye de Molesmes puis Miles IV participe à la deuxième croisade en 1147. Guy de Noyers, archevêque de Sens, couronne Philippe Auguste en 1180.

    En 1190, Clérembaud fait construire une muraille autour du château primitif, avant de partir pour la troisième croisade.

    La place de l'Hôtel de ville.

    Hugues de Noyers, évêque d'Auxerre et tuteur de Miles VI, fait transformer le château primitif à la fin du XIIe siècle en un véritable château fort à triple enceinte, « un des plus fiers castels de France » selon la chronique. Il fait aussi construire des remparts autour de la ville. Plus de quatre-vingts fiefs dépendent alors du donjon de Noyers.

    En 1217, le château de Noyers-sur-Serein résiste aux troupes de Blanche de Navarre venues l'assiéger, pour y déloger Érard de Brienne qui prétendait avoir des droits sur la couronne de Champagne, par son mariage avec Philippa de Champagne (guerre de succession de Champagne).

    En 1285 Miles X de Noyers reconnaît la suprématie du duc de Bourgogne sur ses fiefs. Fait maréchal de France en 1303, il s'illustre à Courtrai et à Crécy ; son dernier fils, Jean († en 1362 à Brignais), devient comte de Joigny.

    Mais la seigneurie châtelaine est vendue à la duchesse de Bourgogne Marguerite de Bavière en 1419. L'héritière des ducs de Bourgogne, Marguerite d'Autriche, doit la céder en 1508, avec Château-Chinon, à Jeanne de Hochberg, duchesse d'Orléans-Longueville. Sa petite-fille Françoise d'Orléans-Longueville transmet Noyers et Château-Chinon à son mari le prince Louis de Condé, épousé en 1565.

    Le prince de Condé, seigneur de Noyers, s'y réfugie en 1568 pendant les guerres de religion mais doit fuir pour échapper aux armées de Catherine de Médicis[16]. La succession de Noyers passe ensuite au fils de Louis de Condé et Françoise d'Orléans, Charles de Bourbon, comte de Soissons, puis au fils de ce dernier, Louis de Soissons (1604-† en 1641 à la Marfée ; mais sans Château-Chinon, allé à un petit-fils maternel de Charles de Soissons, Emmanuel-Philibert de Savoie-Carignan). Louis-Henri de Bourbon-Soissons (1740-1703 ; fils naturel de Louis de Soissons), hérite de Noyers, d'où la succession en 1710 à la maison de Luynes (car Charles-Philippe d'Albert, duc de Luynes épouse Louise-Léontine de Bourbon-Soissons (1696-1721), fille de Louis-Henri).

    À partir de 1592 Duprat, baron de Vitteaux, s'installe au château pour piller les environs. Après son départ, Henri IV décide en 1599 de démolir le château.

    C'est Louis XVI, en déplaçant la route nationale pour faire une faveur à son intendant, qui précipite le déclin de la ville moyenâgeuse.

    De 1887 à 1951, Noyers accueille une station du chemin de fer départemental nommé « Le Tacot ».

    Politique et administration

    Liste des maires

    L'Hôtel de ville.
    Hôtel de ville.
    Liste des maires depuis la Libération
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 mai 1953 Henri Bonnetat    
    mai 1953 mars 1965 Fernand Rousselot    
    mars 1965 mars 1971 André Linard    
    mars 1971 1981 Albert Ducourthial    
    1981 1981 Camille Direz    
    1981 mars 1983 Annie Laine    
    mars 1983 mars 1989 Michel Pellerin DVG Conseiller général (2001-2015)
    mars 1989 mars 2008 Francis Chouville    
    mars 2008 2010 Marc Domingo    
    2011 En cours Nathalie Labosse[18] DVG
    ex-LREM
    Directrice d'EHPAD
    Conseillère régionale en charge de l'itinérance touristique

    Jumelages

    Noyers est jumelé avec la commune de  Noceto (Italie).

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].

    En 2019, la commune comptait 589 habitants[Note 4], en diminution de 9,66 % par rapport à 2013 (Yonne : −1,69 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 8241 9331 9511 8771 8751 7401 7641 7681 759
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6451 6071 6381 4931 5271 5051 5331 4341 348
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2941 3041 3551 0441 0221 002869901876
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    889881840837757789741733676
    2015 2019 - - - - - - -
    606589-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    L'ancien collège et son cadran solaire.

    Enseignement

    • Collège Miles de Noyers
    • Écoles maternelle et primaire

    Manifestations culturelles et festivités

    • Rencontres musicales de Noyers : juillet et août.
    • Saison musicale du prieuré de Vausse : juillet et août.
    • Festival des Grands Crus de Bourgogne : juillet et août.
    • Festival Vallée et veillée : premier week-end d'août.
    • Gargouillosium : deuxième week-end d'août (dates modifiables selon les années).
    • Fête du vieux château : en été (date non fixe).
    • Brocante régionale : troisième dimanche de juillet.
    • Les trois marchés aux truffes : dimanches d'octobre, novembre et décembre.

    Sports

    Noyers possède un stade de football et un grand gymnase.

    Économie

    Historiquement tournée vers l'agriculture, l'économie de ce village médiéval s'oriente actuellement vers le tourisme en s'appuyant sur les nombreux bâtiments classés ou inscrits aux monuments historiques, sur son musée ainsi que sur l'artisanat.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Place de la Petite-Étape-aux-Vins.
    Porche d'entrée.

    La cité

    Noyers est une cité médiévale préservée, classée parmi les plus beaux villages de France et septième Village préféré des Français en 2014 (une émission présentée par Stéphane Bern sur France 2 le [23]). Elle compte 78 bâtiments classés ou inscrits Monuments historiques qui, pour l'essentiel, datent du XVe siècle, et ont été peu remaniés depuis. Parmi les places les plus pittoresques du village, on peut citer les places aux noms évocateurs suivants : Place du Marché-au-Blé, Place de la Petite-Étape-aux-Vins, Place du Grenier-à-Sel.

    Le patrimoine de Noyers n'est pas fondé sur des monuments exceptionnels mais sur l'unité des divers édifices, pour l'essentiel construits entre le XVe et le XIXe siècle, soit dans l'enceinte fortifiée du Bourg sis dans le méandre du Serein, soit de part et d'autre de la chaussée conduisant au faubourg. Cette chaussée enjambait une zone marécageuse. Le village a gardé ses proportions de cité médiévale dominée par les masses de l'église et du collège du XVIIe siècle, grâce au cours capricieux du Serein dont les zones inondables ont limité l'urbanisation. À distance des voies de communication, Noyers a échappé aux destructions de l'industrialisation, des guerres, et aux zones commerciales qui défigurent les zones urbaines. En outre le Serein a creusé sa vallée dans les plateaux calcaires dont les pentes escarpées, peu propices aux cultures, conservent une végétation naturelle sylvestre. Tous ces atouts expliquent ce charme indéfinissable qui caractérise cette cité bourguignonne et justifie son classement dans les plus beaux villages de France. Cette situation n'est pas pérenne, et la vigilance s'impose vis-à-vis des constructions pouvant déstabiliser cette harmonie; d'où la nécessité de limiter et orienter les restaurations malheureuses, et d'encourager les propriétaires qui ne peuvent faire face à des restaurations lourdes, ou qui n'en jugent pas l'opportunité. L'architecte des bâtiments de France, la Fondation du patrimoine, et l'association Les Amis du Vieux Noyers, dépistent les édifices en péril (qu'il s'agisse de réhabilitation importante : toitures de Tours, ou d'interventions plus humbles : murs de clôtures en pierres sèches).

    Cette aide, conseils techniques architecturaux, constitutions de dossiers administratifs, aide financière est réalisée bénévolement par cette association par ailleurs en quête de subventions publiques ou privées.

    Art sacré

    L'église paroissiale Notre-Dame (XVe – XVIIe siècle) est de style gothique flamboyant. Dans la chapelle de la nef sud se trouve une statue de Notre Dame de Bonne Nouvelle. Sur la façade Nord est sculpté un gisant du XVe siècle. La tour de clocher carrée est à gauche en façade. Les orgues sont datées de 1740.

    Architecture militaire

    Les ruines du château fort du XIe siècle se trouvent sur l'éperon dominant le village.

    Des anciennes fortifications de la ville moyenâgeuse, subsistent plusieurs portes fortifiées d'accès au villagee et les remparts avec dix-neuf tours subsistantes (sur les 23 tours initiales). La porte Peinte (ou porte d'Avallon) est une porte de forme carrée. La porte de Tonnerre (ou de Sainte-Vérote) est un bâtiment tout aussi massif avec un toit de lave. Dans la niche de cette porte, se trouve une statue polychrome bourguignonne de la Vierge datant du XVIe siècle. Cette statue est ornée tous les d'une grappe de raisins, vert ou vérot, rituel destiné à protéger les vignes des orages estivaux, d'où son nom sainte Vérote. En sortant du village par la tour de Tonnerre, on trouve la tour du guetteur, et le poste de garde de l’octroi.

    Détail des sculptures de la maison du compagnonnage.

    Architecture civile

    De nombreuses maisons à pans de bois datant des XVe et XVIe siècles sont conservées au vieux village. On peut notamment citer la maison du compagnonnage aux pinacles gothiques et aux chapiteaux sculptés datant du XVe siècle, représentant les bourgeois de la milice, saint Crépin patron des cordonniers ou saint Crépinien patron des savetiers. La maison du receveur percepteur de la gabelle est également remarquable, tout comme la maison jaune, située place de l'hôtel de ville, restaurée en 1996 et devenue la « Maison du Schématisme » (galerie d'exposition).

    L'hôtel de ville, dont les fondations remontent au XIIe siècle, est reconstruit au XVe siècle dans un style plus Renaissance et est à nouveau modifié au XVIIIe siècle après un incendie.

    La demeure du bailli seigneurial, de style renaissance dite Kamato, en grec, par la souffrance, possède plusieurs typiques meneaux de pierre.

    Le lavoir à arcade sur le Serein date du XIXe siècle.

    Un cadran solaire (1715) de haute précision se trouve sur la façade de l'ancien collège (fondé en 1633 par les pères de la doctrine chrétienne et qui abrite aujourd'hui les écoles primaires et maternelles ainsi que le musée de Noyers). On peut lire sur ce cadran la devise latine suivante :

    « Quis melior vitae monitor rerumque Magister Cum doceat rapido quo fugit hora pede itque redit que viam constans quam suspicis umbra Umbra fugax hommines non reditura susmus »
    (traduction : Quel meilleur guide de notre vie qui nous enseigne mieux les choses d'ici bas que l'heure par le seul pas rapide dont elle s'enfuit. Tu n'en a qu'une à craindre : Elle va et vient accompagne ta route, l'ombre que tu redoutes Nous ne sommes nous autres hommes, qu'une ombre fugace qui ne reviendra pas.) »

    Musées

    • Le musée de Noyers, créé en 1876, a été réaménagé en 1992. Il est installé dans l'ancien collège et présente notamment un cabinet d'amateur du XIXe siècle et une importante collection d'art naïf, qui figure parmi les plus complètes d'Europe, léguée au village par le peintre Jacques Yankel.
    • La Maison du Schématisme ouverte en 1996 par Robert Estivals.

    Noyers et le cinéma

    Personnalités liées à la commune

    La rue Franche.

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'azur à une aigle d'or surmontée d'une couronne murale du même.

    Notes et références

    Notes

      Notes sur la population
      1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
      2. « Milosiotte, carte interactive » sur Géoportail..
      3. En 1979 les sites connus du bronze final III ne sont pas très nombreux dans le sud-est de l'Yonne. Ce sont : les Milosiottes à Noyers ; le Gros Chêne à Cry ; le Coin à Argentenay ; le Petit Béru à Tonnerre ; les Roches à La Chapelle-Vaupelteigne ; grottes de Villiers-Tournois à Massangis ; Fontaine Sainte-Marguerite à Guillon ; Cisery ; les Fontaines Salées à Saint-Père-sous-Vézelay ; grotte au Larron à Voutenay-sur-Cure ; grotte de Nermont à Saint-Moré ; grottes et dépôt de fondeur (de métal) à Arcy ; et grotte de la Roche au Loup à Merry-sur-Yonne. Voir Poitout & Mordant 1979, p. 56.
      4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

      Références

      1. « Climat général de l'Yonne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur Météo 89 (consulté le ).
      2. « Fiche du Poste 89279001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
      3. [PDF] Conseil départemental de l'Yonne, Ligne 5 Tonnerre - Avallon du réseau Transyonne.
      4. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      6. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
      8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
      9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le )
      10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
      11. Voir par exemple (en) Charles Cawley, « Clarembaud de Noyers », dans « Burgundy duchy – Tonnerre », ch. 2 : « Nobility in Tonnerre », section E : « Seigneurs de Noyers », sur MedLands – Foundation for Medieval Genealogy (consulté le ) ; et de nombreuses autres citations de Noeriorum dans cette même page.
      12. Code officiel géographique de Noyers sur le site de l'Insee, consulté le 18 octobre 2015.
      13. Site officiel de Noyers sur Serein, consulté le 18 octobre 2015.
      14. Bernard Poitout et Claude Mordant, « Les incinérations du Bronze final des Milosiottes à Noyers (Yonne) », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 76, no 2, , p. 55-62 (lire en ligne, consulté le ), p. 56.
      15. Bataille 1992, p. 28.
      16. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne)., p. 265.
      17. Liste des maires de Noyers
      18. Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 27 décembre 2013.
      19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
      23. « Noyers-sur-Serein »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur les-plus-beaux-villages-de-france.org (consulté le ).

      Voir aussi

      Articles connexes

      Bibliographie

      • [Bataille et al. 1992] Alain Bataille, Pascal Dibie, Jean-Pierre Fontaine, Jean-Charles Guillaume, Jean-Paul Moreau, Ferdinand Pavy, Line Skorka, Gérard Taverdet et Marcel Vigreux (préf. Henri de Raincourt), Yonne, Paris, éd. Bonneton, , 428 p. (ISBN 2-86253-124-3).
      • [Cayot et Sartiaux 2003] F. Cayot et F. Sartiaux, « Noyers-sur-Serein, urbanisme et maisons en pan de bois », Histoire Médiévale, no 40, , p. 20–27.
      • [Cayot 2008] F. Cayot, Le Patrimoine de Noyers et de ses environs, Noyers, éd. Le Patrimoine Oublié, , 133 p..
      • [Dréano 1993] J. Dréano, Noyers sur Serein notre Village, cent ans de vie nucerienne du XIXe au XXe siècle, Les Amis du Vieux Noyers, .
      • [Petit 1874] Ernest Petit, « Les Sires de Noyers », Bulletin de la Société des Sciences Historiques et Naturelles de l'Yonne, .
      • [Terre 1935] Abbé M. Terre, Promenade dans le vieux Noyers, réédition par les Amis du Vieux Noyers, .
      • [Dubois 2009] D. Dubois, Noyers sur Serein en Bourgogne 1890-1920, les Amis du Vieux Noyers, .
      • [Bern 2015] Stéphane Bern, Le village préféré des français, 44 trésors incontournables, Paris, Éditions Albin Michel, , 256 p. (ISBN 978-2-226-25920-2)
        Ce livre est tiré de l'émission Le village préféré des français diffusée par France Télévisions, conçue et produite par Morgane Production :** I - De la baie de Somme au littoral charentais en passant par la Bretagne** II – Des Flandres au Jura en passant par l'Alsace** III – De l' Île-de-France aux monts d'Auvergne en passant par la Bourgogne, dont ::::: Noyers-sur-Serein, p. 132-135** IV – Du littoral atlantique aux Alpes en passant par la Méditerranée

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