Saint-Venant

Saint-Venant est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Venant (homonymie).

Saint-Venant

Vue depuis la Lys navigable, le centre-ville.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Béthune
Intercommunalité CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
André Flajolet
2020-2026
Code postal 62350
Code commune 62770
Démographie
Gentilé Saint-Venantais
Population
municipale
3 062 hab. (2019 )
Densité 215 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 37′ 24″ nord, 2° 32′ 43″ est
Altitude Min. 15 m
Max. 19 m
Superficie 14,24 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Béthune
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Venant
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Lillers
Législatives 9e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Venant
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Venant
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Saint-Venant
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Saint-Venant
Liens
Site web http://www.saint-venant.fr

    La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 276 759 habitants en 2018.

    Géographie

    Localisation

    Saint-Venant est un bourg de l'Artois flamand.

    Hydrographie

    Saint-Venant est situé au confluent de la Lys et du ruisseau de Guarbecque.

    Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie et est traversé par deux autres cours d'eau :

    • la rivière de Busnes, cours d'eau naturel de 13 km, qui prend sa source dans la commune de Lillers et se jette dans la Lys, au niveau de la commune de Haverskerque[1] ;
    • le courant de la Demingue, cours d'eau naturel de km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans la Lys, au niveau de la commune de Merville[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Venant est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes[6] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Venant, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,5 %), prairies (18,8 %), zones urbanisées (11,7 %), zones agricoles hétérogènes (3 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Toponymie

    Le village se nommait originellement Papinghem ou Pappingeham : de papo et -inghem, le nom signifierait domaine de Papo.
    En 1094, il prend celui de Sanctus Venantius, ce qui donnera à partir du haut Moyen Âge, le nom actuel. Ce nom provient de celui d'un saint ermite qui s’y serait établi, et dont la tombe se trouve à proximité : Venantius, ou Venant, au VIIIe siècle.

    Durant la Révolution, la commune porte le nom de Pot-Vert[13] ou Fort-Vert[14].

    Histoire

    Autrefois ville fortifiée, il s’agit aussi d’une seigneurie érigée en comté en 1655. Le , par lettres données à Madrid, la ville et terre de Saint-Venant est érigée en comté au profit de Maximilien de Lières, baron du Val, seigneur de Saint-Venant, gouverneur de Saint-Omer, dont les ancêtres ont, depuis le temps des ducs de Bourgogne jusqu'alors, successivement porté les armes pour le service de leur prince avec grande valeur et loyauté[15].

    Le village fut définitivement annexé à la France avec le traité d'Utrecht (1713).

    Les exécutions à Saint-Venant furent parmi les plus meurtrières[C'est-à-dire ?] pendant la Révolution françaises[réf. nécessaire].

    Première Guerre Mondiale

    Située à 12 kilomètres au sud du front, Saint-Venant devient rapidement un centre de logistique stratégique pour les Alliés. La région est alors directement rattachée au commandement militaire de l'armée anglaise répondant aux ordres du maréchal Douglas Haig.

    De à , les services de santé britanniques et indiens sont établis à Saint-Venant. Dans le cimetière, on trouve les tombes de soldats indiens tombés entre janvier et , les tombes de soldats anglais et français. Le QG et le mess des forces indiennes, écossaises et anglaises sont installés dans la demeure bourgeoise La Peylouse. En 1917 et 1918, l'état-major de la jeune république portugaise s'installe au même endroit. Le général Tamagnini de Abreu, chef militaire des forces militaires du corps expéditionnaire portugais (CEP) composé d'environ 70 000 hommes dirige, depuis Saint-Venant, ses troupes lors de la bataille de la Lys en 1918, avant de libérer Lille.

    Seconde Guerre mondiale

    Durant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Venant a été le théâtre de violents combats qui ont servi à retarder les Allemands pour couvrir l'évacuation de Dunkerque.

    Des combats sont signalés autour de la commune à partir du et opposent les Britanniques du Royal Welch Fusiliers au régiment SS « Germania » de la SS-Division Verfügungstruppe[16]. La ville est prise par les Allemands le . Des civils sont pris pour cible par des SS et des soldats britanniques prisonniers et grièvement blessés sont assassinés[17].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais.

    Commune et intercommunalités

    La commune est membre de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane.

    Circonscriptions administratives

    La commune est rattachée au canton de Lillers.

    Saint-Venant a été chef-lieu de canton durant la Révolution (de 1790 au 8 pluviôse an IX ()).

    Circonscriptions électorales

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la neuvième circonscription du Pas-de-Calais.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 octobre 1947 Jean-Baptiste Hennuyer    
    octobre 1947 mars 1959 Anicet Bécart    
    mars 1959 mars 1977 Jean Antignac   Vétérinaire
    mars 1977 1982 Yves Benoit    
    1982 mars 1989 Gaston Dufour    
    mars 1989 En cours
    (au 29 mai 2020)
    André Flajolet RPR puis UMP Professeur agrégé
    Député du Pas-de-Calais (9e circ.) (2002 → 2012)
    Conseiller général de Lillers (1985 → 2002)
    Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais (1992 → 1998 puis 2004 → 2015)
    Réélu pour le mandat 2014-2020[18],[19]

    Équipements et services publics

    Enseignement

    Etablissements
    TypeNomEnseignement
    École maternelleJacques-PrévertPublic
    École primaireAlphonse-de-LamartinePublic
    CollègeGeorges-BrassensPublic

    Santé

    Justice, sécurité, secours et défense

    • Un centre pour jeunes délinquants, d'architecture futuriste.

    Population et société

    Les habitants de la commune sont appelés les Saint-Venantais[22].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].

    En 2019, la commune comptait 3 062 habitants[Note 3], en augmentation de 2,51 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 2002 0352 0452 1882 3092 2622 4672 5842 495
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 5242 7562 7452 6072 6592 6432 9443 2913 197
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 3183 4863 4723 2073 6583 8404 1843 6864 126
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    4 0294 3283 9884 1273 8873 2063 2603 0352 973
    2019 - - - - - - - -
    3 062--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,0 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 424 hommes pour 1 612 femmes, soit un taux de 53,10 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[26]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ou +
    2,3 
    8,3 
    75-89 ans
    12,4 
    18,5 
    60-74 ans
    19,4 
    24,3 
    45-59 ans
    20,7 
    18,3 
    30-44 ans
    16,2 
    13,1 
    15-29 ans
    13,3 
    16,9 
    0-14 ans
    15,8 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[27]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,5 
    5,4 
    75-89 ans
    8,9 
    15,9 
    60-74 ans
    17,3 
    20,2 
    45-59 ans
    19,4 
    19,1 
    30-44 ans
    18,2 
    18,6 
    15-29 ans
    16,3 
    20,3 
    0-14 ans
    18,3 
    Évolution de la répartition de la population entre 1921 et 1990[réf. nécessaire]
    • 7,60 % d'agriculteurs en 1921, 1,30 % en 1990
    • 6,40 % d'artisans, commerçant et chefs d'entreprise en 1921, 3,40 % en 1990
    • 0,60 % de cadres et professions intellectuelles supérieures en 1921, 2,30 % en 1990
    • 3,60 % de professions intermédiaires en 1921, 2,30 % en 1990
    • 22,30 % d'employés et d'ouvriers en 1921, 28,00 % en 1990
    • 59,50 % de retraités et autres sans activité professionnelle en [1921, 56,10 % en 1990

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'hôtel de ville.
    l'ancien hospice
    • Hôtel de ville datant de 1776, inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du pour ses façades et toiture[28].
    • Manoir situé à côté de la Lys rue du Chemin de Ceinture.
    • L'église de Saint-Venant fut reconstruite après 1918[29]. Sa cloche date de 1670 et l'orgue du milieu du XXe siècle. On y trouve à l'intérieur des fonts baptismaux du XIe siècle (art roman) qui proviennent de Vieux-Berquin.
    • Le monument aux morts
    • Deux portes des anciennes fortifications subsistent dont la porte d'Aire
    • Le port de plaisance
    • Le moulin à eau sur la Guarbecque
    • L'ancienne gare
    • Le cimetière communal
    • Le cimetière militaire, faisant partie du cimetière communal, contient 429 tombes militaires, 253 pour la Première Guerre mondiale dont 165 britanniques, et 176 pour la Seconde Guerre mondiale. Ces corps sont dus à l'établissement des services de santé britanniques et indiens à Saint-Venant de à . On trouve donc dans le cimetière les corps de soldats indiens tombés entre janvier et .
    • Un cimetière militaire britannique est également situé à Saint-Venant sur la route allant à Robecq.
    • Plusieurs maisons et fermes du XVIIIe siècle.
    • Dans l'ancien hospice, se trouve une fontaine qui serait un don de Louis XIV.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
    De gueules aux deux bars adossés d’argent, accompagnés de trois trèfles du même, deux en chef et un en pointe.


    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Rivière de Busnes ( E3630770) » (consulté le )
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Courant de la Demingue ( E36-0150) » (consulté le )
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Venant », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fort-Vert, selon Noms révolutionnaires des communes de France, p. 51.
    15. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 298, lire en ligne.
    16. Gonzague Vandamme, « 1940, la bataille de France au jour le jour : 25 mai, Boulogne tombe, Calais est écrasée sous les bombes », sur francetvinfo.fr, .
    17. Gonzague Vandamme, « 1940, la bataille de France au jour le jour : le 27 mai, Göring a voulu "tuer" Dunkerque », sur francetvinfo.fr, .
    18. Benoît Fauconnier, « Les projets des maires à Saint-Venant : le lotissement de la rue de Guarbecque arrive, avec la gendarmerie : André Flajolet a entamé au printemps dernier son cinquième mandat de maire de Saint-Venant. La commune de 3 300 habitants subit de plein fouet les restrictions budgétaires. Le maire veut toujours investir, mais les marges de manœuvre du mandat sont réduites. Quels sont ses plans et sa recette ? », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    19. « Saint-Venant : pas de surprise pour André Flajolet : Le nouveau conseil municipal s’est réuni lundi 25 mai pour élire le maire et les adjoints », L'Écho de la Lys, (lire en ligne, consulté le ) « Dominique Gallois, tête de liste de l’opposition, s’est porté candidat au fauteuil de maire. C’est finalement André Flajolet qui a été élu, avec 19 voix ».
    20. Les structures - Le Foyer de Vie sur epc-stvenant.fr, consulté le 14/01/2013
    21. Les structures - Le Foyer d'Accueil Médicalisé sur epc-stvenant.fr, consulté le 14/01/2013
    22. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr.
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    26. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Venant (62770) », (consulté le ).
    27. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
    28. « Inscription H de l'hôtel de ville », notice no PA00108426, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    29. « Saint Venant, Abbé de Saint Martin de Tours », sur Nominis (consulté le ).
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