Sombernon

Sombernon est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Sombernon

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Dijon
Intercommunalité Communauté de communes Ouche et Montagne
Maire
Mandat
Michel Roignot
2020-2026
Code postal 21540
Code commune 21611
Démographie
Population
municipale
915 hab. (2019 )
Densité 69 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 18′ 31″ nord, 4° 42′ 30″ est
Altitude Min. 399 m
Max. 592 m
Superficie 13,22 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Dijon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Talant
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Sombernon
Géolocalisation sur la carte : France
Sombernon
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Sombernon
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Sombernon
Liens
Site web www.sombernon.fr

    Géographie

    Sombernon est située sur la ligne de partage des eaux des bassins de la Seine et de la Saône

    Sombernon est un village français. Ses habitants sont appelés les Sombernonais et les Sombernonaises. La commune s'étend sur 13,2 km2 et compte 964 habitants. Avec une densité de 73 habitants par km², Sombernon a connu une nette hausse de 19,3 % de sa population par rapport à 1999. Entouré par les communes de Remilly-en-Montagne, Vieilmoulin et Échannay, Sombernon est situé à 30 km à l'ouest de Dijon, la plus grande ville des environs, à 550 mètres d'altitude.

    Hydrographie

    La rivière la Brenne est le principal cours d'eau qui traverse le village de Sombernon.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Sombernon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,4 %), terres arables (30,4 %), prairies (23,1 %), zones urbanisées (5,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,7 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Sombernon sur la carte de Cassini

    La voie antique de Paris à Lyon par la Bourgogne passe par le village[8], suivant une partie de la branche principale de la Via Agrippa de l'Océan, menant de Lyon à Boulogne.

    Durant la seconde guerre mondiale, la ville fut le point de jonction des opérations "Dragoon" et "Overlord", comme le raconte Churchill dans ses mémoires[9].

    Politique et administration

    Civile, sous l'Ancien Régime

    • 1104 - Warnier de Sombernom, de la Maison du duc Hugues II de Bourgogne qu'il accompagne à Fleurey-sur-Ouche en cette année[10].
    • 1235 - Hervé de Sombernon, seigneur du lieu avant le 3 des nones de .
    • 1239 - Alix de Saint-Florentin, dame de Sombernon[11].
    • La vieille maison féodale de Sombernon[12] se fond par mariage dans celles de Bourgogne-Monta(i)gu (le capétien Guillaume Ier de Bourgogne-Montagu, 1222-1300, arrière-petit-fils du duc Hugues III, épouse Jacquette de Sombernon, dame de Sombernon et de Mâlain), puis de Faucogney-Villersexel (Catherine de Bourgogne, 1365-ap.1431, dame de Sombernon et de Mâlain, marie Guillaume de Villersexel, † 1396 à Nicopolis), enfin de Bauffremont (leur petite-fille Jeanne de Villersexel, † 1460, transmet Sombernon et Mâlain à Guillaume de Bauffremont-Scey, † 1474) (Mâlain sera cédé à d'autres familles entre 1451 et 1571/1576).
    • Denis Brulart de La Borde (1532-1611) acquiert la baronnie de Sombernon en 1598 : son fils puîné Noël Brulart, maître des requêtes, baron de Sombernon, acquiert Malain en partie en 1635 et lègue cette part, avec Sombernon, en à son petit-neveu Nicolas II Brulart (1627-1692), Ier président au Parlement de Bourgogne, acquéreur de l'autre part de Mâlain en 1654, marquis de La Borde, baron donc de Sombernon et Malain, aussi de Couches en partie.
    • Une fille de Nicolas II Brûlart de La Borde et Marie Bouthillier de Chavigny (fille de Léon), Anne Brulart, † 1711, sœur de Marie († 1763 ; marquise de Béthune-Chârost puis duchesse de Luynes par ses deux mariages), épouse Gaspard II de Vichy de Montceaux, comte de Champrond/Chameron (1664-1736), d'où Gaspard III Nicolas (1699-1781) et la suite des marquis de La Borde, barons de Sombernon et de Mâlain, sgr. de Champrond et Montceaux-l'Etoile...

    Depuis La Révolution

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Jean-Paul Guyon UMP  
    mars 2008 En cours Rémi Garrot DVD  

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].

    En 2019, la commune comptait 915 habitants[Note 3], en diminution de 5,57 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    7247207888609719831 0141 043907
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    877830855858856805745701702
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    670616587530500502492554591
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    561582713773778917937964926
    2019 - - - - - - - -
    915--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    L'église et le monument-aux-morts

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • Symphorien Charles-J. Mouard (1828-1890), missionnaire capucin, premier évêque de Lahore (Pakistan);
    • Eugène Spuller (1835-1896), ministre de l'Instruction publique du au et du au , y est mort. Une statue le représentant faite par Paul Gasq se trouve dans le hall de la mairie de Sombernon.
    • Henri Vincenot (1912-1985), écrivain français ;
    • Bénigne Fournier (1897-1958), Croix de guerre, ancien sénateur, ancien maire de Sombernon, vice-président du conseil général de la Côte-d'Or ;
    • Louis Cortot (1925-2017), résistant français, Compagnon de la Libération.

    Héraldique

    Les armes de Sombernon se blasonnent ainsi : Bandé d'or et d'azur de six pièces à la bordure de gueules, au franc-quartier d'hermine.


    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Carte de Cassini centrée sur Sombernon et la route de Paris à Lyon par la Bourgogne, sur le site de cartes interactives geoportail.gouv.fr.
    9. Winston Churchill, Triomphe et tragédie (mémoires de guerre), tome 2, Paris, Rombaldi, , 241 p., "Lyon fut pris le 3 septembre, Besançon le 8 et Dijon, libéré par la résistance le 11. Ce même jour, "Dragoon" et "Overlord" effectuèrent leur jonction à Sombernon" (p.19)..
    10. Religieux bénédictin anonyme de l'Abbaye Ste Bénigme de Dijon, Histoire Générale et particulière de Bourgogne..., Chez De Fay à Dijon, 1739, p.284.
    11. Xavier Hélary, Le Cartulaire de la Seigneurie de Nesle (1269, Chantilly, 14F22), dans : Carulaire de la Seigneurie de Nesle , Orléans; Institut de Recherche et d'Histoire des Textes, 2006 [en ligne] http://www.cn-telma.fr/nesle/acte1/.
    12. « La châtellenie de Malain, par Hervé Mouillebouche, mars 1993, p. 241-288, notamment p. 244, 246, 277, 278 et 287 », sur CeCaB (Centre de castellologie de Bourgogne).
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    17. Site lavoirs.org
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