Telgruc-sur-Mer

Telgruc-sur-Mer [tɛlgʁyk syʁ mɛʁ] (en breton : Terrug) est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Telgruc-sur-Mer

Eglise et arc de triomphe.

Blason
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Châteaulin
Intercommunalité Communauté de communes Presqu'île de Crozon-Aulne maritime
Maire
Mandat
Yves Le Moigne
2020-2026
Code postal 29560
Code commune 29280
Démographie
Gentilé Telgruciens
Population
municipale
2 098 hab. (2019 )
Densité 74 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 13′ 58″ nord, 4° 21′ 19″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 145 m
Superficie 28,29 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Crozon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Crozon
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Telgruc-sur-Mer
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Telgruc-sur-Mer
Géolocalisation sur la carte : Finistère
Telgruc-sur-Mer
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Telgruc-sur-Mer
Liens
Site web www.telgruc-sur-mer.bzh

    Géographie

    Description de la commune

    Carte de la commune de
    Telgruc-sur-Mer.
    Communes limitrophes de Telgruc-sur-Mer
    Argol Landévennec
    Crozon
    Baie de Douarnenez Argol

    Telgruc est située au sud-est de la presqu'île de Crozon et au nord de la baie de Douarnenez. Le finage communal présente un relief très vallonné, avec des pentes fortes : les hauteurs de Ménez Caon culminent à 132 mètres d'altitude à faible distance de la mer ; le bourg est vers 90 mètres d'altitude à l'écart du littoral sur une ligne de hauteurs empruntée par le tracé de la RD 887 (venant de Châteaulin), séparée par la vallée encaissée de l'Aber (un petit fleuve côtier qui coule d'est et ouest vers une trentaine de mètres côté amont à son entrée sur le territoire communal et à une dizaine de mètres seulement côté aval à sa sortie de la commune, enjambé par le double pont du Launay[1]) d'une autre ligne de hauteurs située à la limite nord de la commune dont le tracé suit un temps la RD 791 (venant du pont de Térénez), ces deux routes citées se rejoignant plus à l'ouest à Tal-ar-Groas en direction de Crozon. Le bourg de Telgruc s'est développé un peu à l'écart, au sud de la route principale, la RD 887.

    Le littoral

    Le littoral est très contrasté, présentant dans sa partie sud-est des falaises d'une trentaine de mètres d'altitude (entre la grève de Porslous et la pointe du Bellec), puis dans sa partie centrale la longue plage de Trez Bellec (prolongée au-delà de la pointe de Pen ar Vir par la petite plage, assez difficile d'accès, de Trez Bihan), et enfin, dans sa partie ouest, à partir de la pointe de Pen ar Vir, des falaises très élevées de 70 à 75 mètres de hauteur, au niveau de la pinède de Trez Bihan, formées principalement de grès armoricain, une roche très dure dont les couches sont redressées presque à la verticale en raison du plissement[2].

    Vues du littoral de Telgruc-sur-Mer

    Le GR 34 longe le littoral de Telgruc-sur-Mer.

    Géologie

    Deux des vingt-sept sites de la Réserve naturelle régionale des sites d'intérêt géologique de la presqu'île de Crozon sont situés à Telgruc-sur-Mer : la discordance du Paléozoïque sur le Briovérien (infra-arénigienne) à Beg ar Gwin et la coulée à pillow-lavas dans le Briovérien, coussins aplatis par la déformation synschisteuse également responsable de la verticalisation de la coulée sur le flanc d'un pli à Trez Bihan.

    Entre Pen ar Vir et l'île de l'Aber (en Crozon), le littoral montre une succession remarquable d'affleurements : les phyllades de Douarnenez datent du Briovérien ; la pointe nord de Pen ar Vir est constituée de coulées volcaniques sous-marines, notamment des pillow lavas, redressées verticalement par les plissements survenus depuis leur formation ; dominant la plage de Trez Bihan, une alternance de schistes et de grès datant du Briovérien (ces anciens dépôts de vase et de sable, initialement accumulés en couches horizontales sur un fond marin, ont été redressés à la verticale lors de la formation de la chaîne varisque il y a environ 320 millions d'années) ; en continuant vers l'ouest se succèdent des schistes et poudingues du Trémadocien, puis, sur le territoire de la commune de Crozon, du grès armoricain, épais de 500 à 600 mètres, formant des falaises imposantes jusqu'à la Pointe du Guern ; plus à l'ouest encore, le long de la plage de Kerglintin (dite aussi plage du Poul), affleurent des dolérites issues d'un sill ; la pointe entre les plages de Kerglintin et de Raguenez est en grès de la « formation de Kermeur » ; l'est de la plage de Raguenez est formée de schistes noirs, toute sa partie ouest étant par contre constituée d'un sill de dolérite alternant avec des tufs (cinérites et lapillis) et épais de 150 mètres ; la majeure partie de l'île de l'Aber est formée de grès et schistes de la « formation de Kermeur » ; l'île de Rozan est constituée de tufs et de calcaires[3].

    Pendant l'Entre-deux-guerres, la « Société Normande des Mines » fit une demande de concession et d'exploitation de minerai de fer sur une superficie de 4 561 hectares sur le territoire des communes de Lanvéoc, Crozon, Telgruc, Argol et Landévennec, mais cette demande fut rejetée par un décret daté du [4].

    L'importante carrière de Ménez Luz, située juste au sud-est du bourg, exploite un gisement de grès armoricain ; elle est gérée par la société Lagadec, de Plouédern[5].

    Habitat

    La commune présente un habitat dispersé en de nombreux hameaux et fermes isolées. Le littoral était traditionnellement inhabité car inhospitalier et ne présentant aucun site portuaire possible. Ces dernières décennies, un habitat formé en partie de résidences secondaires s'est toutefois développé sur les pentes menant du bourg à la mer, principalement au nord de la plage de Trez Bellec, et un important camping s'est installé en arrière de la partie sud-est de cette même plage[6]. D'autres quartiers résidentiels et touristiques se sont développés, bénéficiant d'une vue sur mer en raison des pentes, principalement entre le bourg et le hameau de Luzéoc.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de température : 11,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 10,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 126 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lanvéoc », sur la commune de Lanvéoc, mise en service en 1948[13] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[14],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[15], à 11,8 °C pour 1981-2010[16], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[17].

    Urbanisme

    Typologie

    Telgruc-sur-Mer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[18],[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Crozon, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21],[22].

    La commune, bordée par la mer d'Iroise, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[23]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[24],[25].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (48 %), terres arables (33,5 %), prairies (6,7 %), zones urbanisées (6,5 %), forêts (3,3 %), mines, décharges et chantiers (0,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %), zones humides côtières (0,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,2 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[27].

    Toponymie

    Attesté sous les formes Telchruc au XIe siècle, Thelgruc en 1236 puis Telgruc en 1368.

    L'origine de ce nom vient du breton : Tal le “front”, Cruc la “butte” ou la “colline”.

    Bernard Tanguy donne pour Krug, et Krugell, la valeur “éminence”, à savoir “hauteur de terre”, et fournit à l'appui le nom de Telgruc, en breton : Terrug (Telchruc, XIe ; Thelgruc, XIIe ; Tergruc, XVIIIe siècle).

    Nennius parle d'ailleurs du « sommet occidental qui est Cruc Ochidient » où il faut reconnaître le Ménez-Hom.

    Histoire

    Préhistoire

    Le dolmen de Pen ar Run.

    Le menhir de la « Pierre du diable » (« Maen-an-diaoul »), sur lequel de nombreuses rigoles et creusements sont visibles, a donné lieu à de nombreuses légendes[28]. Le dolmen de Pen ar Run est situé au nord de la RD 887, près du hameau de Kerguestoc[29].

    Antiquité

    Une voie romaine, allant de Douarnenez à Camaret, passait par Plonévez-Porzay et rejoignait celle venant d'Aquilonia, en passant par la plage de Pentrez et en traversant la partie orientale du territoire actuel de la commune de Telgruc-sur-Mer[30].

    Des cuves à salaison (pour la production de garum), découvertes en 1957, ont été fouillées en 1970 le long de la plage de Trez Bellec au lieu-dit Le Caon. Des restes d'une villa gallo-romaine ont été trouvés à Luzéoc. La tradition localise même à Luzéoc l'emplacement initial du bourg, déplacé par la suite à son endroit actuel[31].

    Moyen Âge

    Selon Arthur de la Borderie, citant le cartulaire de Landévennec, c'est le roi Gradlon qui, vers le VIe siècle, aurait donné à saint Guénolé les plous de Telgruc et d'Argol avec la trève de Carvan (aujourd'hui Trégarvan) dépendant de cette dernière[32].

    En fait le fief abbatial de Landévennec, qui comprenait le territoire de Landévennec, Argol, Trégarvan et une partie de Telgruc, remontait non au roi Gradlon, comme les moines du XIe siècle l'écrivirent dans leurs chartes apocryphes, mais au fondateur de l'abbaye, saint Guénolé, qui l'avait formé dès les premiers temps de l'émigration bretonne (Ve-VIe siècles) en s'en appropriant le sol par le défrichement et la culture[33].

    « Le manoir de Ker-Edan appartenoit, en 1400, à Jean de Keredan[34] ».

    Le château de Rosmadec fut le berceau de la famille de Rosmadec (qui, selon Jean-Baptiste Ogée, descendrait des comtes de Cornouaille[35]) dont plusieurs membres ont laissé une trace dans l'histoire, notamment Riwalen [Rivalon] 1er de Rosmadec, né vers 1175, décédé vers 1234, qui fut seigneur de Rosmadec et vicomte du Faou, qui aida les moines à rebâtir l'abbaye de Landévennec en 1191 ; son fils Hervé de Rosmadec, né vers 1212 à Telgruc, accompagna Pierre Ier de Bretagne en Terre Sainte en 1238 ; Yves Éon de Rosmadec, petit-fils du précédent, né vers 1260 à Telgruc, présent dans l'ost rassemblée en 1294 à Ploërmel par le duc Jean II de Bretagne ; Guillaume de Rosmadec, petit-fils du précédent, né vers 1325, époux en premières noces de Marguerite du Chastel (fille de Tanguy Ier du Chastel) et en secondes noces de Marie de Cornouaille ; Bertrand de Rosmadec, fils de Guillaume de Rosmadec et de Marguerite du Chastel, fut évêque de Cornouaille entre 1416 et 1445, décédé le  ; ce château était déjà en ruine en 1644 (« En la paroisse de Telgruc, les ruines de l'ancien château font remarquer qu'il était composé de cinq tours, jointes par des corps de logis entourés de fossés larges et profonds et environnés de bois de haute futaie » écrit Marc de Vulson de La Colombière) ; de nos jours, il n'en subsiste aucune trace[36].

    Une autre branche de cette famille devint seigneur de Tyvarlen en Pont-Croix par le mariage de Jean de Rosmadec, fils de Guillaume de Rosmadec et de Marie de Cornouaille, en 1391 avec Alice de Tyvarlen et l'un de leurs descendants, Sébastien Ier de Rosmadec, obtint par la suite en 1608 la création du marquisat de Pont-Croix.

    Époque moderne

    Le prédicateur Julien Maunoir prêcha une mission à Telgruc en 1674[37].

    Horeleou, d'Argol, et Maurice Steffan, de Telgruc, furent les deux seuls habitants de la presqu'île de Crozon exceptés, en raison de la gravité de leurs agissements, de l'amnistie du qui scella la fin de la Révolte des Bonnets rouges de 1675.

    En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Telgruc de fournir 19 hommes et de payer 124 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »[38].

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Telgruc vers 1778 :

    « Telgruc, sur la montagne de Meucon ; à six lieues et demie au Nord-Ouest de Quimper, son Évêché et son ressort ; à 43 lieues de rennes ; et à trois lieues deux tiers du Faou, sa Subdélégation. On y compte 1 300 communiants[39] : la Cure est à l'alternative. Le territoire, bordé au Sud-Ouest par la mer, et au Nord-Est par les montagnes de Meneham [Ménez Hom], renferme des terres en labeur de bonne qualité et des landes dont le sol ne paroît pas mériter d'être cultivé[34]. »

    Révolution française

    La paroisse de Telgruc, qui comprenait alors 150 feux, élit deux délégués, Lemonze et Yves Labasque, pour la représenter à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Quimper au printemps 1789[40]. Le cahier de doléances de Telgruc fut rédigé le [41]. On y lit notamment : « La corvée féodale nous accable, on nous fait charroyer des pierres et du bois et pour les réparations des moulins, et à la fin de l'année on nous fait payer la corvée en argent ». Les Telgrucois se plaignent aussi des taxes auxquelles ils sont soumis par les différents agents des seigneurs, les notaires, etc.. Le cahier de doléances de Telgruc est signé par seulement sept des douze délibérant du Corps politique de la paroisse, les autres étant analphabètes[3].

    Un projet de décret du de l'Assemblée législative fixe les limites de la commune de Telgruc qui comprendra, outre le territoire de l'ancienne paroisse, « les villages de Kerballion, Kerfauniou, Pouhallec bran, Pouhalec Bihan, Kerglinlin, les Quissence, Pivenlec, Raguenès, Leclozen, Peraonu, Kerrun, Porsalut, Kermengny, Kerbartun, Penanvern, Kerraporet, Kerdreux, Kerbirion, Runavel, Arbichoux, Le Quenquis, Trégaradou, Kerridien, Hirgars, le moulin de Pont Men, le moulin de Kerrun, et la chapelle Notre-Dame-de-Porsalut, conservée comme oratoire, le tout distrait de la paroisse de Crozon »[42].

    Le maire de Telgruc acheta le presbytère, devenu bien national ; il en fit son habitation et son étude de notaire, et le bureau de tabac tenu par son épouse. Il refusa de la quitter après le Concordat. Ses descendants n'en partirent qu'en 1913 parce que l'évêque de Quimper avait jeté l'interdit sur la paroisse[43].

    Le XIXe siècle

    En 1804, Pierre-Hyacinthe Corgat, prêtre desservant de la paroisse de Telgruc écrit à son évêque à propos de ses paroissiens : « Vous ne sauriez imaginer combien ce peuple est grossier, ignorant, in soucieux à tous égards. La foi y est comme éteinte, et presque point de mœurs[3].

    Telgruc fut privé de desservant entre 1810 et 1826, la paroisse étant sans presbytère (l'ancien ayant été acheté comme bien national par le notaire Hervé Savina, aussi maire de la commune) ; l'abbé Le Rest, nommé en 1826 parle de Telgruc comme d'une « terre de mission ».

    Une épidémie de dysenterie sévit en 1826 à Saint-Nic, Telgruc et Argol. « La maladie a sévi surtout aux lieux les plus humides, et dans ceux qui étaient infectés par le voisinage du fumier et de débris végétaux en putréfaction. La maladie s'est développée à une époque où des pluies continuelles venaient de succéder à une température très chaude. Elle consistait en une dysenterie qui attaquait surtout les vieillards et les enfants ; elle se compliqua souvent chez ces derniers d'une rougeole de mauvaise nature. Elle fut grave, car dans un village sur une population de 120 individus, 23 périrent en un mois et en général ma mortalité fut, dans les deux derniers mois de la maladie, double de ce qu'elle avait été dans toute l'année qui avait précédé »[44].

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Telgruc en 1845 :

    « Telgruc : commune formée par l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succurasale. (...) Principaux villages : Kerguinidic, Kerampran, Kernon, Kerbriant, le Caon, Mengleuff[45], Lezuoc, Penhoat, Rostégoff, Porsbas. Superficie totale : 2 823 hectares, dont (...) terres labourables 843 ha, prés et pâtures 60 ha, bois 44 ha, vergers et jardins 35 ha, landes et incultes 1 739 ha (...). Moulins : 14 (à eau, de Rouvac'h, de Launay, du Yeun, de Kerrédan, de Péran, de Kernon, de Rosmadec, du Lez ; à vent, de Kergoalc'h, etc. Cette commune est traversée par la route de Quimper à Lanvaux [ Lanvéoc ]. Géologie : grès ; quelques points de granite amphibolique. On parle le breton[46]. »

    En 1861 et 1868, le Conseil général du Finistère demande l'établissement d'un bureau de poste à Telgruc, demande encore renouvelée en 1872[47]. En 1869, et à nouveau en 1874, le Conseil général du Finistère refuse la création, demandée par le Conseil municipal, de deux nouvelles foires annuelles à Telgruc, qui se seraient ajoutées aux deux foires qui existaient déjà[48]. En 1878, le Conseil général vote une subvention pour permettre l'agrandissement de l'école des garçons de Telgruc, « devenue insuffisante »[49].

    Les orphelins de l'Assistance publique étaient au XIXe siècle et dans les premières décennies du XXe siècle nombreux à être élevés dans les communes de Telgruc, Argol, Saint-Nic, etc.[50]. « Les trois quarts des élèves [nourrissons et autres enfants] des hospices de Brest habitent cette presqu'île battue par les vents et plongée dans les brouillards » écrit l'inspecteur des Enfants assistés, qui constate une effrayante mortalité parmi ceux-ci, dans un rapport au Conseil général du Finistère concernant l'année 1870 et le premier semestre de 1871. Si Telgruc et les communes voisines pratiquaient ainsi « la culture de l'enfant assisté »,c'est parce qu'on y vivait si pauvrement que le prix de pension payé par l'Assistance publique, bien que très bas, semblait malgré tout avantageux pour les nourrices[3].

    À la fin de , la chaloupe de pêche n°1723, du port de Douarnenez, chavira à cause d'une violente rafale en baie de Telgruc ; les sept naufragés, à bout de forces, furent recueillis par un autre bateau[51]. Un éboulement survenu en novembre 1892 dans la carrière communale du bourg de Telgruc fit deux morts, deux ouvriers carriers[52].

    Jules Hurcourt[53], un marin qui vécut par la suite à Porslous en Telgruc, participa au siège du Pé-Tang à Pékin en 1900[54].

    La Belle Époque

    Ordonnance de l'évêque de Quimper et Léon concernant la paroisse de Telgruc en date du (journal La Croix du 2 avril 1913).

    Des manœuvres militaires étaient à cette époque fréquemment organisées à Telgruc où existait un champ de tir, fréquenté notamment par le 118e régiment d'infanterie de Morlaix[55]. La marine de Brest procédait aussi fréquemment à des manœuvres (par exemple en 1896 et 1900[56]) et à des exercices de débarquement, par exemple en « une compagnie de marins [débarqua] à l'endroit désigné sous le nom de Caon, en dessous de la batterie de Telgruc. Ce lieu n'était surveillé que par un simple douanier »[57]. La fréquence de ces manœuvres lassait quelque peu les habitants de Telgruc si l'on en croit Henri Bachelin qui écrit en 1927, mais en évoquant une manœuvre ayant eu lieu en 1899 : « Telgruc ne nous reçut avec aucune manifestation d'enthousiasme, le séjour annuel de la brigade sur son territoire étant un des battements du rythme de sa vie »[58].

    En réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 par Mgr Dubillard, évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergé, le recteur de Telgruc écrit : « Les enfants de la campagne ne commencent à fréquenter les écoles qu'à l'âge de 9 - 10 ans, et encore, ils manquent souvent aux classes, surtout en hiver »[59].

    Le , seul le capitaine du brick-goélette Euterpe, un bateau de Dunkerque se rendant à Nantes chargé de kaolin, naufragé dans la baie de Douarnenez, parvint à gagner la côte et fut recueilli dans un piteux état par des paysans de Telgruc ; le reste de l'équipage disparut en mer[60].

    Le , Mgr Duparc, évêque de Quimper et de Léon jette l'interdit sur la paroisse de Telgruc en raison de la non restitution du presbytère qui avait été vendu comme bien national pendant la Révolution française :

    « Considérant que la résidence du clergé paroissial de Telgruc a été rendu impossible dans cette localité du fait du Conseil municipal, avons ordonné et ordonnons ce qui suit : (...) M. Calvez, recteur de Telgruc, et M. Madec, vicaire, quitteront immédiatement la paroisse. (...) Un prêtre, désigné par nous, résidera au presbytère d'Argol et sera chargé de faire le catéchisme aux enfants, d'administrer les malades et de procéder aux enterrements sans aucune solennité. (..) Pour les baptêmes et les mariages, les habitants de Telgruc devront s'adresser aux paroisses voisines (...). Toutes les sonneries religieuses sont interdites, même pour l'Angélus et les enterrements. (...) . Nous ne rétablirons le clergé paroissial à Telgruc que lorsqu'on aura pu lui assurer un logement convenable[61]. »

    Ce n'est que le que le journal La Croix indique que Mgr Duparc a nommé un nouveau recteur, « le Conseil municipal de Telgruc ayant donné satisfaction à Mgr l'Évêque et souscrit aux conditions exigées par sa Grandeur pour le rétablissement du culte public (...) dans cette paroisse »[62].

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Telgruc-sur-Mer porte les noms de 93 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, 6 au moins sont morts en Belgique, deux au moins (François Bescond et Guillaume Kerinec) en Serbie dans le cadre de l'expédition de Salonique ; Jean Gourmelen, quartier-maître infirmier, est mort en à Alger, victime probablement de la grippe espagnole ; Louis Boussard est mort noyé accidentellement au Viet-Nam en 1915 ; deux au moins sont des marins morts en mer (Corentin Le Mével lors du naufrage du cuirassé Suffren ; Joseph Mével est inhumé à Baltimore) ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français[63].

    À la fin du mois d', deux chaloupes de pêche, la Petite-Bretonne et la Saint-Joseph, se brisèrent lors d'une tempête à la pointe de Telgruc[64]

    L'entre-deux-guerres

    Le monument aux morts de Telgruc-sur-Mer fut inauguré le [65].

    Telgruc fut desservie par une gare, ouverte en 1923, située au nord du bourg sur la ligne ferroviaire à voie métrique allant de Châteaulin à Camaret-sur-Mer. Cette ligne ferma en 1967[66].

    En , la pinasse Allez en Paix, de Tréboul, partie à la dérive en raison d'une tempête sans homme à bord, se brisa sur des rochers de Telgruc[67].

    Le tourisme commence à se développer ; un camping existait déjà à Ménez Luz en 1935[68], propriété de Francis Ruellan[69] ; en 1936, une des quatre auberges de jeunesse existantes dans le Finistère se trouvait à Telgruc-sur-Mer[70] ; en 1938, un journaliste évoque Telgruc, « une de ces plages charmantes et méconnues de la Bretagne, un trou que quelques Parisiens ont quand même découvert pour s'y ébattre à l'aise »[71]. Telgruc possédait alors un hôtel réputé, ouvert en 1927 et agrandi en 1933, l'« Hôtel du roi d'Ys », propriété de Maurice Charbonnier, situé en bordure de la plage de Trez Bellec en son milieu, qui fut détruit par les Allemands en 1942[72].

    48 réfugiés républicains espagnols furent hébergés à l'auberge de jeunesse de Telgruc à partir de 1939[73].

    La Seconde Guerre mondiale

    En raison de l'approche des troupes alliées qui commencent à investir la presqu'île de Crozon, le lundi , conformément aux accords humanitaires, les Allemands font évacuer la commune aux civils, mais de nombreux Telgruciens décidèrent de rester sur place[74].

    Le vers 17 h, des résistants firent leur entrée dans Telgruc, suivis peu de temps après par des soldats américains ; deux jours plus tard, de nombreux chars américains occupaient le bourg, la plage de Trez Bellec et les hauteurs de Ménez Caon.

    Alors que la commune venait d'être libérée, Telgruc fut victime le d'un bombardement effectué par erreur par l'aviation alliée, les aviateurs croyant le bourg encore occupé par les Allemands ; des Mosquitos (forteresses volantes américaines) bombardèrent à deux reprises Telgruc où, en dehors de la population civile, il n'y avait que des soldats américains et des combattants FFI. Le bourg fut complètement rasé, n'étant plus qu'un pan de ruines d'où n'émergeaient que le clocher et quelques pans de mur[74]. Ce bombardement fit 108 morts : 60 soldats américains, 28 résistants FFI (parmi eux, par exemple, Marie Rose Le Bloch[75], infirmière, résistante tuée avec ses camarades dans une ambulance des postes de secours avancés du bataillon FFI de Quimper) et 33 habitants de Telgruc, et des dizaines de blessés ; il détruisit aussi l'église paroissiale qui datait du XVIe siècle[76]. Parmi les résistants victimes du bombardement, Yves Benoît[77], qui participait aux combats dans la presqu'île de Crozon[78]. Le colonel Éon[79], chef de la mission Aloès, qui avait été parachuté dans la nuit du 4 au dans les Côtes-du-Nord, qui commandait les FFI, protesta vivement auprès du général Middleton[3].

    Jacques Armengol, un vétéran du 17e US Cavalry Squadron qui fut sous les bombes et fit partie de la délégation américaine lors de la commémoration en 1994 du 50e anniversaire du bombardement parle d'« un épisode douloureux et lamentable, d'autant plus que nous avions libéré votre petite ville sans un coup de feu » et poursuit : « À qui la faute ? Méprise ? Manque de transmission ? Informations erronées ? Les explications données après coup ne sont guère convaincantes ». Les raisons de cette tragédie demeurent inexpliquées[80].

    La population de la ville marocaine de Sidi Yahia du Gharb a aidé à reconstruire le bourg et, en remerciement, une stèle représentant l'église de Telgruc-sur-Mer et la mosquée de Sidi Yahia est érigée à l'angle du mur du cimetière sur la place du 19-Mars-1962[81].

    Le , la Croix de guerre fut attribuée à la commune de Telgruc-sur-Mer[80].

    L'après Seconde Guerre mondiale

    L'église paroissiale Saint-Magloire, restaurée, fut consacrée et rendue au culte le [82]. Son clocher fut restauré en 1959.

    Marie-Anne Moreau[83] fit construire dans la décennie 1950 un hôtel-restaurant-bar qui reprit le nom "Le Roi d'Ys"[84].

    En 1974, un projet de création d'une ZAC concernant des terrains situés en arrière de la partie nord de la plage de Trez Bellec suscita de fortes réactions de la part des opposants et provoquèrent l'abandon du projet de complexe touristique à cet endroit[85].

    Héraldique

    Palé d'argent et d'azur de six pièces, au phénix d'or sur son immortalité du même brochant sur le tout.
    Devise : En bon espoir


    Politique et administration

    La mairie de Telgruc-sur-Mer.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1947 mars 1965 Corentin Bathany    
    mars 1965 mars 1971 Corentin Jolais SFIO  
    mars 1971 février 1973
    (décès)
    Alain Bougyon PS  
    avril 1973 mars 1977 Pierre Riou    
    mars 1977 mai 1978
    (décès)
    Albert Alix CDS[98] Commerçant
    juillet 1978 mars 1983 Daniel Magnen PS  
    mars 1983 juin 1995 Corentin Guénolé[99] DVD Capitaine de Gendarmerie retraité
    juin 1995 juin 1999 Daniel Magnen PS Retraité de la DCN Brest
    Vice-président de la CC de la presqu'île de Crozon
    juillet 1999 mars 2008 Catherine Le Moan-Fitamant DVD Ancienne conseillère d'orientation
    mars 2008 mars 2014 Jean-Marc Richard[100] DVD Retraité de la Marine marchande, 1er adjoint (1999 → 2008)
    mars 2014 mai 2020 Dominique Le Pennec DVGLREM Collaborateur parlementaire
    mai 2020 En cours Yves Le Moigne SE Technicien agricole retraité
    5e vice-président de la CCPCAM (2020 → )

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[101]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[102].

    En 2019, la commune comptait 2 098 habitants[Note 7], en diminution de 1,04 % par rapport à 2013 (Finistère : +1,24 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6001 2891 3361 4811 5781 8112 0972 1632 284
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 3232 3542 4402 2162 2492 2062 1802 1582 138
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 1882 1942 1882 0762 0222 0801 9611 8941 854
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 8751 9011 8731 8381 8111 8221 9792 0022 101
    2017 2019 - - - - - - -
    2 0852 098-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[103] puis Insee à partir de 2006[104].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Patrimoine

    Église Saint-Magloire

    L'église Saint-Magloire.

    L'église Saint-Magloire, dédiée à saint Magloire, fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [105]. Construite entre 1576 et 1585 avec des pierres ramenées de Locronan, elle fut partiellement détruite lors du bombardement meurtrier des alliés en 1944. À voir :

    • l'arc de triomphe avec les statues de saint Magloire et de saint Guénolé (XVIIe siècle) ;
    • le clocher du XVIe siècle, qui fut préservé.
    • le maître-autel du XVIIe siècle et quelques statues polychromes, qui ont été préservés lors du bombardement[106].

    Chapelle de Lanjulitte

    La chapelle ruinée de Lanjulitte[107], dédiée à sainte Julitte, a été construite en 1677[108]. Elle a cessé d'être utilisée comme lieu de culte en 1955[109].

    Patrimoine civil

    • La fontaine Saint-Divy (XVIe siècle).
    • Le dolmen de Pennarun.
    • Le pont du Launay (1912) sur l'Aber.
    • L'ancienne gare (1923) en dehors du bourg sur la ligne historique du « train patates », de Carhaix à Camaret. Elle a été transformée en gîte d'étape.

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[10].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. https://www.presqu-ile-de-crozon.com/maisons/telgruc-pont-launay-001.php
    2. René Musset, Le relief de la Bretagne occidentale, revue "Annales de Géographie", janvier 1928, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k104198q/f220.image.r=Telgruc
    3. Louis Calvez, La presqu'île de Crozon, Nouvelle Librairie de France, .
    4. Société industrielle (Rouen), "Bulletin de la Société industrielle de Rouen", 1931, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k122367v/f401.image.r=Argol?rk=9248972;4 et "Annales des mines. Partie administrative : ou Recueil de lois, décrets, arrêtés et autres actes concernant les mines et usines", 1932, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9616257w/f591.image.r=Argol?rk=10922800;4
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    6. http://www.camping-crozon.fr/
    7. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    8. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    9. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    10. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    11. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    12. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    13. « Station météofrance Lanvéoc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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    29. https://www.presqu-ile-de-crozon.com/megalithes-de-bretagne/010-dolmen-de-pen-ar-run-001.php
    30. René Kerviler, "Armorique et Bretagne : recueil d'études sur l'archéologie, l'histoire et la biographie bretonnes, publiées de 1873 à 1892", 1893, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57842440/f294.image.r=Telgruc?rk=2381986;0
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    40. "Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 2-7. États généraux ; Cahiers des sénéchaussées et bailliages", série 1, tome 5, 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k49520z/f514.image.r=Plovan?rk=4206029;2
    41. http://www.infobretagne.com/telgruc-sur-mer-cahier-doleances.htm
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    43. Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, (ISBN 978-2-918135-37-1).
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    45. Toponyme signifiant carrière en breton.
    46. A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 2, 1845, consultable https://books.google.fr/books?id=9o8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjqiPOem6zaAhWHKFAKHZAlBsIQ6wEIKDAA#v=onepage&q=Telgruc&f=false
    47. "Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", 1861, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5562885b/f256.image.r=Telgruc?rk=171674;4 ; 1868, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5564642h/f505.image.r=Telgruc?rk=85837;2 et 1872, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55619913/f70.image.r=Telgruc?rk=193134;0
    48. "Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", 1869, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5564642h/f231.image.r=Telgruc?rk=85837;2 et 1874, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55647045/f612.image.r=Telgruc?rk=64378;0
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    57. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 9 juillet 1909, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6422201/f5.image.r=Telgruc?rk=193134;0
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    73. « UTL. Marcel Burel et les Républicains espagnols », sur letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).
    74. http://www.telgruc-sur-mer.bzh/files/bulletins/2014/mairietelgruc-bulletin%20dition%20spciale%20-3%20septembre%202014.pdf
    75. Marie Rose Le Bloch, née en 1920 à Quimper, membre du réseau Johnny, puis du réseau Turma-Vengeance, voir Dan ar Braz, Marie Rose Le Bloch, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 1er avril 2020.
    76. http://merour.albert.free.fr/index_patrimoine_bombardement.htm
    77. Yves Benoit, né le à Landudal (Finistère)
    78. http://www.arkae.fr/index.php/tresors-darchives/239
    79. http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=67421
    80. https://www.ouest-france.fr/bretagne/telgruc-sur-mer-29560/le-3-septembre-1944-le-bourg-aneanti-sous-les-bombes-2802057
    81. « Il y a 70 ans. Telgruc libéré puis bombardé », sur letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).
    82. http://www.wiki-brest.net/index.php/Eglise_Saint_Magloire_de_Telgruc-sur-Mer
    83. Marie-Anne Moreau, née le à Lanjulitte en Telgruc, décédée en février 2016
    84. « Nécrologie. Marie-Anne Moreau », sur letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).
    85. "Sites et monuments : bulletin de la Société pour la protection des paysages et de l'esthétique générale de la France", avril 1975, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97811612/f26.image.r=Telgruc?rk=171674;4
    86. Claude Riou, né le à Telgruc, décédé le à Telgruc
    87. Hervé Savina, né le à Poullan-sur-Mer, décédé le à Telgruc-sur-Mer
    88. Probablement Corentin Mazeau, né le à Telgruc
    89. Jean Louis Thomas, né le à Telgruc, décédé le à Telgruc
    90. Jacques Marie Balcon, décédé le âgé de 74 ans au bourg de Telgruc
    91. Joseph Mignon, né le à Kerampran en Telgruc-sur-Mer, décédé le à Lardanva en Telgruc-sur-Mer
    92. Jean Jacques Baron, né le à Landévennec, décédé le à Telgruc-sur-Mer
    93. Peut-être François Nicolas Yann, né le à Ty Glas en Dinéault
    94. "Bulletin officiel du Ministère des colonies", 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64343876/f124.image.r=Telgruc
    95. Jean-Marie Riou, né le à Telgruc-sur-Mer
    96. Jean Marie Boussard, né le à Telgruc-sur-Mer, décédé le à Keranguyader en Camaret-sur-Mer
    97. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 13 mai 1935, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k625905r/f5.image.r=Telgruc?rk=901292;0
    98. Suppléant de Jacques Le Guyader-Desprées, candidat du Parti républicain aux élections législatives de 1978.
    99. Corentin Guénolé, né le à Telgruc-sur-Mer, décédé en
    100. Jean-Marc Richard, décédé en juillet 2015 âgé de 71 ans, voir http://www.letelegramme.fr/finistere/telgruc-sur-mer/necrologie-jean-marc-richard-ancien-maire-10-07-2015-10700352.php et https://www.ouest-france.fr/bretagne/telgruc-sur-mer-29560/necrologie-jean-marc-richard-ancien-maire-3557700
    101. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    102. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    103. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    104. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    105. Notice no PA00090455, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    106. https://www.crozon-bretagne.com/tourisme/decouverte/telgruc/eglise.php
    107. http://www.wiki-brest.net/index.php/Chapelle_de_Lanjulitte_de_Telgruc-sur-Mer
    108. https://www.crozon-bretagne.com/tourisme/decouverte/telgruc/chapelle-lanjulitte.php
    109. http://www.wiki-brest.net/index.php/Chapelle_Sainte-Julitte_de_Telgruc-sur-Mer
    110. http://www.wiki-brest.net/index.php/Moulin_de_Luz%C3%A9oc_de_Telgruc-sur-Mer

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Yvette Mournaud, Marie-Claire Mazéas, Thérèse Buff... [et al.], Promenade scolaire : Histoire d'une école rurale en Bretagne de 1845 à 1958, Telgruc-sur-Mer, EOST, , 132 p. (ISBN 2-9514834-1-4)

    Articles connexes

    • Armand Keravel, résistant et homme politique, militant pour la culture et l'enseignement du breton.

    Liens externes

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