Transidentité en France

Pour des articles plus généraux, voir Transidentité et LGBTI en France.

Histoire

Avant 1920

En 1322, le rabbin Kalonymus ben Kalonymus écrit un poème exprimant son désespoir d'être né homme et son envie d'être née femme, tout en qualifiant son pénis de « défaut »[1].

Parmi les textes hagiographiques médiévaux, comme La Légende dorée de Jacques de Voragines ou le Speculum historiale ou Miroir historial de Vincent de Beauvais figurent des exemples de personnes ayant vécu sous une identité de genre non conforme à leur sexe assigné à la naissance parmi les saints et saintes catholiques, notamment Sainte Marine[2] et Euphrosyne d'Alexandrie[3],[4],[5].

Chapiteau de Sainte-Eugénie lors de son procès, en tonsure et tenue de moine et montrant ses seins

Un chapiteau, datant des années 1125-1140, à l'intérieur de la basilique de Vézelay en France, montre le moment du procès où le moine Eugène, canonisé par l'Église sous le nom de sainte Eugénie, montre ses seins pour nier une accusation de viol à son encontre[6]. Selon Clovis Maillet, il s'agit d'un cas de transgendérisme médiéval ("Eugénie" déclare être un homme et vit comme tel). La Légende dorée décrit le moine comme une « femme virile »[2].

Le livre de la mutation de Fortune écrit en 1403 par Christine de Pisan aborde un récit où la narratrice indique avoir été transformée en homme à la mort de son mari[7],[8].

Lors de la seconde restauration évolue une mademoiselle Jenny Savalette de Lange ; si les informations récoltées lors de sa toilette mortuaire en font pour certains un homme travesti toute sa vie ou « homme-femme »[o 1], un autre regard en fait une des premières femmes trans de l'histoire de France[o 2].

1920 à 1945

La première série d'opérations d'affirmation de genre est réalisée en Allemagne au sein de l'Institut Hirschfeld dans les années 1920, au bénéfice de Dorchen Richter ; le chirurgien Felix Abraham, formé en partie en France, réalise et documente les opérations[o 3]. Dorchen Richter et d'autres personnes trans telle que la peintre danoise Lili Elbe ou le français Henri Accès font l'objet de portraits enthousiastes dans la presse française des années 1930[o 3]. La littérature s'empare de la transidentité avec les romains La Femme qui était en lui de Maurice Rostand et L'expérience du docteur Laboulette de Marcel Sherol ou la nouvelle Le Plaisir singulier de Pierre de la Batut[o 3].

En 1929, Violette Morris a recourt à une opération de masectomie ; ce changement, en plus de ses tenues masculines, font que la Fédération sportive féminine de France lui refuse une licence et l'invite à concourir avec les hommes, sans que rien n'indique dans ses écrits qu'elle ne se considérait pas femme[o 3].

L'opinion médicale est beaucoup plus critique ; Agnès Masson, psychiatre directrice d'asile, considère que les opérations de changement de sexe et les documents d'autorisation de travestissement qu'Hirschfeld fournit à ses patientes est une conséquence de la pénalisation de l'homosexualité en Allemagne : pour elle, ce n'est que l'homophobie allemande qui encourage Hirschfeld à séparer homosexualité et transidentité, dans le but de normaliser cette dernière[o 3]. Sous son influence, et celle des théories psychanalytiques, le consensus médical et psychiatrique français sera à la pathologisation de la transidentité[o 3].

1945 à 1965 : structuration de la communauté trans

Dans les années 1960, femmes trans et travestis continuent à subir du harcèlement policier[o 4]. Toutefois, la communauté trans française commence à se structurer et se faire connaître. En 1954, la peintre Michel-Marie Poulain publie son autobiographie J'ai choisi mon sexe ; ce témoignage participe fortement à la connaissance de la transidentité par le grand public[o 5]. En 1959, le photographe Christer Strömholm réalise un reportage sur la communauté trans de la place Blanche, mettant en évidence la forte solidarité entre ces femmes et le harcèlement policier dont elles font l'objet[o 6]. Marie-Andrée Schwindenhammer, elle-même trans, met en relation des femmes trans travaillant pour le cabaret transgenre parisien Le Carrousel, avec sa collocatrice, Madame Bonnet, experte en en épilation définitive par électrolyse[o 5]. Des dissensions apparaissent : Marie-Andrée Schwindenhammer reproche en effet à Michel-Marie Poulain de donner une mauvaise image de la transidentité en laissant sa fille l'appeler papa en public et en restant avec son épouse d'avant transition, c'est-à-dire en s'affichant en relation lesbienne[o 5].

Coccinnelle, à gauche, en compagnie de Lucha Reyes (en), années 1970

C'est aussi à cette époque que l'artiste Coccinelle révolutionne le genre du cabaret travesti/trans : ses spectacles ne reposent en effet non pas sur l'effet comique d'un travestissement absurde car ne pouvant être crédible, mais au contraire sur la fascination éprouvée à voir une transformation d'homme vers femme réussie[o 7]. Sa célébrité prend un tournant international lorsque la presse apprend sa vaginoplastie et de nombreuses femmes trans effectuent alors la même opération[o 7]. Cela suscite la réaction de l'Ordre des médecins, pour qui seules les autorités médicales, en particulier endocrinologues et neuropsychiatres, ne peuvent décider de la validité ou non d'opération de changement de sexe, et que celles-ci doivent se limiter aux personnes intersexes[o 7]. Elle se marie à l'église en 1962, après avoir obtenu son changement d'état civil, mais le scandale provoqué pousse les autorités française à ne plus les autoriser pour les femmes trans jusqu'à la fin des années 1970[o 7]. Cet âge d'or du cabaret transgenre ainsi que la notoriété de Coccinelle et de ses photos de nu, contribuent à associer dans l'esprit français l'association entre les femmes trans et à la fois le spectacle et l'érotisme, bien que la transidentité était alors déjà présente dans de nombreuses couches de la société[note 1],[o 7].

1965 à 1992

En 1965, Marie-Andrée Schwindenhammer fonde l'Association des malades hormonaux (AMAHO), la première association trans française[o 8]. L'association, qui compte en 1981 1500 adhérentes, dont de nombreuses travailleuses du sexe, propose de l'aide à la transition, comme l'épilation définitive ou l'accès à une thérapie hormonale, du mentorat et des activités sociales[o 8].

1992 à 2016

À partir de 1992, le changement d'état civil se codifie : il est nécessaire, pour qu'une personne trans puisse changer sa mention de sexe à l'état civil, qu'elle ait réalisé une chirurgie de réassignation sexuelle, qu'elle soit sous hormonothérapie et suivie par un psychiatre assurant de la validité de sa transidentité[p 1].

à partir de 2016

Pendant la crise du Covid-19, les restrictions sanitaires provoquent une chute de revenus des personnes trans. Si la société civile, notamment le STRASS, organisent des distributions alimentaires, elle ne bénéfice pas de soutien institutionnel ; les demandes adressées notamment au ministère de l'Égalité restent lettre morte[a 1].

Parcours de transition

Changement d'état civil

Pancarte de l'Existrans 2017 demandant un parcours de changement d'état civil libre et grauit

Le changement d'état civil en France est en demi-teinte : s'il ne nécessite plus d'intervention médicale (stérilisation préalable, chirurgie de réattribution sexuelle) ou de diagnostic de dysphorie de genre, il reste toutefois pathologisé, sans reconnaissance des identités non-binaires et n'est pas basé sur l'autodétermination des personnes[9],[a 2]. Ainsi, il reste nécessaire de présenter une « réunion suffisante de faits prouvant la transidentité », dont l'évaluation est laissée aux officiers de l'état civil, qui appliquent régulièrement des contraintes au-delà de celles définies par la loi: en 2021, le changement de prénom à l'État civil d'une petite fille trans de 8 ans est refusé par le procureur de Carpentras, celui-ci demandant comme justification un changement physique irréversible alors que cette exigence n'existe plus dans la loi depuis 2016[p 2].

Pour les mineurs

En février 2020, l'Académie de Médecine publie 5 recommandations[10]:

  • un accompagnement psychologique aussi long que possible des enfants et adolescents exprimant un désir de transition et de leurs parents
  • en cas de persistance d’une volonté de transition, une prise de décision prudente quant au traitement médical par des bloqueurs d’hormones ou des hormones du sexe opposé dans le cadre de Réunions de Concertation Pluridisciplinaire
  • l’introduction, dans les études médicales, d’une formation clinique adaptée pour informer et guider les jeunes et leur famille
  • la promotion de recherches, tant cliniques et biologiques qu’éthiques, trop rares en France à ce jour sur ce sujet
  • la vigilance des parents face aux questions de leurs enfants sur la transidentité ou leur mal-être, en soulignant le caractère addictif de la consultation excessive des réseaux sociaux qui est, à la fois, néfaste au développement psychologique des jeunes et responsable d’une part très importante de la croissance du sentiment d’incongruence de genreLa HAS dans un rapport de 2022 sur la santé des personnes trans, note la nécessité d'une information sur l’impact des traitements sur la fertilité et les démarches de préservation de cette dernière, à adapter dans le cas des mineurs, dans le cadre des parcours de transition. Il lui parait important de développer conséquemment dans tous les CECOS, les démarches d’accompagnement de la conservation des gamètes. À cet égard, le Comité consultatif national d'éthique sur les questions d’un consentement éclairé des mineurs et la préservation de leur fertilité devrait être saisi selon elle.

Elle appelle à un accompagnement avec des réponses fines, globales et réactives, adossées à des recommandations scientifiquement étayées. Le premier concerne l'accueil sans a priori sur les questionnements d’identité de genre, tout en les plaçant dans une approche globale de leurs problématiques adolescentes et de permettre à ces jeunes de s’orienter, ou non, vers un parcours de transition. Il s’agit aussi de prendre en compte les facteurs de sur-vulnérabilité qui concernent nombre d’adolescents trans (déscolarisation, comportements suicidaires, troubles psychiques, troubles du spectre autistiques...). Les parcours de transition s'orientent le plus souvent ainsi :

  • accompagnement psycho-social
  • traitement hormonal d’affirmation de genre amorcé à une âge variable selon la situation du jeune (souvent à l’âge de l’entrée au lycée vers 15 ans)
  • recours à la chirurgie exceptionnel avant la majorité
  • recours aux bloqueurs de puberté au tout démarrage de cette dernière semble concerner un petit nombre de mineurs

Les hôpitaux de la Pitié-Salpêtrière et Robert-Debré ont ouvert leurs consultations aux mineurs, qui seront suivis par un pédopsychiatre pendant au moins six mois ; des solutions non médicamenteuses sont d'abord proposées[p 3]. En suivant les recommandations internationales, les professionnels spécialisés dans ce domaine peuvent prescrire des bloqueurs de puberté à l'arrivée de la puberté  avant les hormones masculinisantes ou féminisantes . Leur utilisation reste en effet controversée en France[u 1]. À Paris en 2020, environ sept cents mineurs  de 3 à 18 ans sont actuellement suivis ou sur liste d'attente[p 4]. Si le nombre de demandes de transition augmente (multiplié par 10 en 7 ans selon l’Assurance maladie), le taux de regret demeure faible, autour de 10 à 20%[p 5],[p 6]. Les opérations de réattribution sexuelle pratiquées sur des mineurs demeurent très rares environ 50 par an[p 7].

Conditions de vie

Inégalités de droit

L'International Lesbian, Gay, Bisexual, Trans and Intersex Association,

Protection contre la transphobie

L'interdiction des thérapies de conversion de l'identité de genre est votée en 2021[a 3] ; toutefois, l'ILGA pointe de nombreux manquements concernant la protection légale des personnes trans, en particulier l'absence de politique de lutte contre la violence transphobe, l'absence d'inscription dans la loi des discriminations liées à l'expression de genre ou aux caractéristiques sexuelles[a 2].

Milieu scolaire

Après le décès par autolyse d'une lycéenne française en cours de transition le , le ministère de l'éducation nationale rappelle qu'il est possible de demander l'usage d'un prénom correspondant à son genre dans le cadre scolaire sans produire de certificat médical[p 8]. Élisabeth Moreno y est favorable[p 9],[p 10]. Elle s’était précédemment rendue au lycée en jupe mais avait été rappelée à l'ordre par la conseillère principale d’éducation au sujet de sa tenue vestimentaire. Ses camarades lui rendent hommage devant son lycée quelques semaines plus tard[p 11],[p 12]. Les formations internes initiales et continues de l’Éducation nationale éludent quasiment les questions de sexualité, d’orientation sexuelle et d’identité de genre. D'autres aspects ne sont pas pris en compte: l’architecture scolaire (les toilettes, les cours de récréation) et la mise en œuvre général des “bonnes pratiques” d’accueil et d’inclusion des mineurs trans[p 13],[p 14]. Le ministère de l'Éducation Nationale publie pour la rentrée 2021, une circulaire ayant : « pour objet de rappeler, dans le respect du droit commun, les règles à suivre pour prendre en compte les élèves transgenres et partager les bonnes pratiques qui ont pu être mises en œuvre dans des établissements scolaires en vue de faciliter leur accompagnement et les protéger, sans préjudice de ce que seront par ailleurs leurs parcours personnels »[11].

L’académie de Dijon organise en 2021 une journée de formation pour les enseignants afin de prévenir notamment la transphobie et de mieux connaitre l'identité de genre[p 15]. L'association Contact 44 à Nantes constate qu'il y a de plus en plus de demandes de changement de prénom et de changement de sexe sur l’état civil. Les agents de l'éducation nationale y sont cependant davantage sensibilisés[p 16]. Un lycéen trans de Mont-de-Marsan témoigne de la possibilité de changer de prénom dans son établissement mais aussi des difficultés qu'il rencontre par ailleurs : l'accès au vestiaire des garçons ne lui est pas autorisé pour le sport, la nuit doit être obligatoirement passée dans la chambre des filles dans la cadre d'un voyage scolaire[p 17]. Tel autre garçon trans est noté en sport selon le barème des filles[p 18]. Le rectorat de Lyon consent à son tour en 2021 à un changement de prénom pour un lycéen[p 19]. En 2022, une école privée de Tours interdit le port de la jupe aux petits garçons et leur accès aux locaux d'enseignement au nom des «codes sociétaux»[p 20]. 125 personnalités et militants signent un manifeste en juillet 2022 auprès de l'association "Grandir Trans", relayé par Libération, afin de permettre aux parents d'accompagner leurs enfants dans la bienveillance de leur ressenti de genre (le droit d’explorer son genre) et dans le respect de leur identité, nonobstant la garantie d'un accompagnement de qualité pour les parents[p 21],[a 4].

Si tous les documents officiels de l’école, comme les diplômes et bulletins de note, ne peuvent porter que le prénom qui figure sur l’acte de naissance, les élèves trans ont le droit de se faire appeler par leur prénom choisi et de le faire inscrire sur des documents non officiels, comme les listes d'appel[a 5].

Meurtres de femmes trans

Pancarte d'Act-Up lors de l'Existrans 2017 contre les assassinats de personnes trans

Depuis la fin des années 2010, une femme trans travailleuse du sexe, est assassinée chaque année en France, généralement migrante : c'est le cas de Vanesa Campos[p 22] en 2018, Jessica Sarmiento[p 23] en 2020, Paula Migeon[p 24], Sasha[a 3] et Ivana[p 25] en 2021.

Discours

L'organisation ILGA pointe, dans son rapport de 2022, une augmentation des discours transphobes, en particulier dans les médias d'extrême-droite (Valeurs Actuelles, CNEWS), ou de droite (Le Figaro, Charlie Hebdo, Marianne). En particulier, les enfants trans sont le prétexte à des tribunes dénonçant une soit-disant « idéologie trans »[a 3].

Santé mentale

Le taux de suicides et de tentatives de suicides dans la population trans est d'ailleurs extrêmement élevé: en 2009, plus de 65 % des jeunes transgenres de 16 à 26 ans ont déjà envisagé le suicide, et près de 34 % ont déjà fait une ou plusieurs tentatives,[p 26].  

Militantisme

ExisTransInter

L'ExisTransInter est une manifestation annuelle, « la marche des personnes trans et intersexes et de celles et ceux qui les soutiennent », organisée à Paris depuis 1997 par une coordination inter-associative. Les revendications concernent les droits des personnes trans et intersexes. Cette marche a eu lieu au mois d'octobre à Paris jusqu'en 2019, puis en mai à partir de 2022.

Rassemblements en mémoire des victimes de transphobie

Le 24 août 2018, à la suite de l'assassinat de Vanesa Campos, femme trans prostituée originaire du Pérou, un rassemblement est organisé au bois de Boulogne, à Paris, lui rendant hommage et demandant justice pour toutes les victimes d'agressions transphobes[p 27]. Ils sont une centaine à manifester, au même endroit, le samedi 29 février 2020, pour les mêmes raisons, à la suite de la mort de Jessica Sarmiento, elle aussi femme trans migrante et prostituée assassinée[p 28].

Le 24 avril 2021, une centaine de personnes se réunit sur la place Saint-Thomas de Reims pour rendre hommage à Paula Migeon, assassinée à son domicile[p 29]. Le 10 octobre de la même année, 200 personnes se réunissent Porte Dauphine en hommage à Ivana, elle aussi travailleuse du sexe et assassinée, mais aussi pour lutter contre les suicides des personnes trans[p 30].

La journée du souvenir trans, qui a lieu tous les 20 novembre, est l'occasion de rendre hommage à toutes les personnes trans tuées dans le monde en raison de leur identité[p 31].

Bibliographie

  • Mika Alison, Vivre sa transidentité à l’école - Parcours et point de vue d’une transeignante, Double Ponctuation, , 150 p. (ISBN 978-2-490855-44-5)
  • Jenny Latreille, Trans en France : Histoire des personnes trans en France et ailleurs d'autrefois à nos jours, Independently published, , 249 p. (ISBN 978-2-87557-350-6)
  • Maxime Foerster, Elle ou lui? : une histoire des transsexuels en France, (ISBN 978-2-84271-400-0 et 2-84271-400-8, OCLC 795628319, lire en ligne)

Notes

  1. Coccinelle a ainsi entendu parler pour la première fois de la possibilité d'effectuer une vaginoplastie de la part d'une femme électricienne.

Références

Ouvrages

  1. Hérail, Sur l'homme-femme connu sous le nom de mademoiselle Savalette de Lange, Dilecta, (ISBN 2-916275-09-6 et 978-2-916275-09-3, OCLC 70120887, lire en ligne)
  2. Maxime Foerster, Elle ou lui? : une histoire des transsexuels en France, (ISBN 978-2-84271-400-0 et 2-84271-400-8, OCLC 795628319, lire en ligne)
  3. Maxime Foerster, « Le berceau allemand », dans Elle ou lui? : une histoire des transsexuels en France, (ISBN 978-2-84271-400-0 et 2-84271-400-8, OCLC 795628319, lire en ligne)
  4. Maxime Foerster, « Et Dieu créa Coccinelle », dans Elle ou lui? : une histoire des transsexuels en France, (ISBN 978-2-84271-400-0 et 2-84271-400-8, OCLC 795628319, lire en ligne)
  5. Maxime Foerster, « Les débuts du mouvement », dans Elle ou lui? : une histoire des transsexuels en France, (ISBN 978-2-84271-400-0 et 2-84271-400-8, OCLC 795628319, lire en ligne)
  6. Antoine Idier, « Une décennie de libréation radicale », dans LGBT + : archives des mouvements LGBT + : une histoire de luttes de 1890 à nos jours (ISBN 978-2-84597-697-9 et 2-84597-697-6, OCLC 1065527432, lire en ligne)
  7. Maxime Foerster, « Et Dieu créa Coccinelle », dans Elle ou lui? : une histoire des transsexuels en France, (ISBN 978-2-84271-400-0 et 2-84271-400-8, OCLC 795628319, lire en ligne)
  8. Antoine Idier, « Une décennie de libréation radicale », dans LGBT + : archives des mouvements LGBT + : une histoire de luttes de 1890 à nos jours (ISBN 978-2-84597-697-9 et 2-84597-697-6, OCLC 1065527432, lire en ligne)

Publications universitaires

  1. Arnaud Alessandrin, « Quelles politique de santé pour les mineurs trans », Revue Santé Scolaire et Universitaires, , p. 41-42 (lire en ligne).

Associations trans et LGBT+

  1. (en) ILGA Europe, « ANNUAL REVIEW OF THE HUMAN RIGHTS SITUATION OF LESBIAN, GAY, BISEXUAL, TRANS, AND INTERSEX PEOPLE IN FRANCE COVERING THE PERIOD OF JANUARY TO DECEMBER 2020 »,
  2. « Rainbow Europe - France », sur rainbow-europe.org (consulté le )
  3. (en) ILGA, « Annual Review »,
  4. « Pour le droit d’accompagner son enfant dans son identité de genre », sur Grandir Trans, (consulté le )
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Presse

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  4. Violaine Des Courières, « Les enfants transgenre », Marianne, (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Ados et transidentité. Ces jeunes qui ont changé de sexe et veulent faire marche arrière », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )
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Autres références

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  2. Clovis Maillet, Les genres fluides : de Jeanne d'Arc aux saintes trans, (ISBN 978-2-918682-76-9 et 2-918682-76-4, OCLC 1200808851, lire en ligne)
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  8. Ann Marie Rasmussen, Rivalrous masculinities : new directions in medieval gender studies, (ISBN 978-0-268-10560-0, 0-268-10560-X et 0-268-10559-6, OCLC 1084624159, lire en ligne)
  9. « article 60 du code civil », sur Légifrance, (consulté le ).
  10. « La médecine face à la transidentité de genre chez les enfants et les adolescents », sur Académie de Médecine, (consulté le )
  11. « Pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l'identité de genre en milieu scolaire », sur Minsitère de l'Education nationale, (consulté le )

Voir aussi

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