Trie-la-Ville
Trie-la-Ville est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.
Trie-la-Ville | |||||
La mairie de Trie-la-Ville. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Beauvais | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Vexin-Thelle | ||||
Maire Mandat |
Claude Vansteelant 2020-2026 |
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Code postal | 60590 | ||||
Code commune | 60645 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
306 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 67 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 17′ 26″ nord, 1° 50′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 56 m Max. 114 m |
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Superficie | 4,55 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Gisors (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Chaumont-en-Vexin | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Oise
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géographie
Trie-la-Ville est une commune du Vexin français au confluent de la Troesne et de l'Aunette. La commune est située à 5 km de Gisors et de Chaumont-en-Vexin et à 17 km d'Auneuil, dans l'Oise en Picardie.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Jamericourt », sur la commune de Jaméricourt, mise en service en 1990[7] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 700,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 28 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Trie-la-Ville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Gisors, une agglomération inter-régionale regroupant 3 communes[17] et 13 790 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[20],[21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,4 %), prairies (9,3 %), forêts (7,3 %), zones urbanisées (5,7 %), mines, décharges et chantiers (1,2 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous la forme Tria villa en 1120, probablement du latin trajectum, « passage, gué » ou peut-être du vieux bas francique *thresk, « jachère ».
Histoire
En 1285, Renaud de Trie participe au tournoi de Chauvency-le-Château et s'y distingue : Jacques Bretel raconte ses exploits dans son long poème : Le Tournoi de Chauvency. En 1835, Trie-la-Ville est créée par démembrement de Trie qui prend le nom de Trie-Château.
Héraldique
Blason | Parti : au 1er d'or à la bande d'azur, au 2e fascé d'argent et de gueules ; sur le tout, d'azur à la crosse d'or accostée des lettres G et F du même. |
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Détails | Le blason combine les armes de la famille de Trie, à dextre, celles des Chaumont-Quitry, à senestre et celles de l'abbaye royale de Gomerfontaine, sur le tout[24]. L'écu est timbré de la couronne des Princes de Conty avec deux épis de blé comme soutiens, représentant l'agriculture et les fermes de la commune. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1836. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].
En 2019, la commune comptait 306 habitants[Note 8], en diminution de 6,13 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 156 hommes pour 151 femmes, soit un taux de 50,81 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments
- Église des XIVe et XVe siècles Notre-Dame-de-l'Ascension[32].
- Abbaye Notre-Dame de Gomerfontaine.
- Manoir d'Illioré du XVIIe siècle.
- Le château (XIXe/XXe siècle).
Le château de Trie-la-Ville est un château construit au XIXe siècle sous la période de la première restauration, propriété de la famille de Verdet-Delisle. Il est aujourd'hui le siège de l'association loi de 1901 « Musica Trie » dont l'objet est l'organisation de concerts de musique classique.
En 1909, le domaine est acquis par Claude Casimir-Perier, fils de l'ancien Président de la République et son épouse, Pauline Benda, dite Madame Simone, célèbre actrice de théâtre. Les deux époux décide de remanier complètement la maison. Les intérieurs sont aménagés sur le modèle des grands hôtels particuliers parisiens du début du XXe siècle, avec sous-sol et entresol dévolus au service, monte-plats, dix chambres et leurs salles de bains, vaste espace de réception, six chambres de domestiques, chauffage central, un grand luxe pour l'époque. Des jardins à la française sont dessinés devant la façade sud du château. La construction des fabriques et des bâtiments annexes fut exécutée de 1909 à 1912.
Madame Simone reçoit le Tout-Paris notamment ses amis Charles Peguy, Jean Cocteau et surtout son amant Alain-Fournier. Simone vivra à Trie-la-Ville une liaison passionnée avec le jeune écrivain de neuf ans son cadet. Alain-Fournier passera de longs séjours dans la maison des Casimir-Perier, c'est sous les arbres du parc que l'auteur du Grand Meaulnes écrira, en 1914, plusieurs chapitres de son second roman qu’il appelle alors « Colombe Blanchet », mais qu'il ne pourra achever avant la déclaration de guerre. La correspondance des deux amants a été publiée en 1992, présentée et annotée par Claude Sicard.
En 1914, Simone apprend la mort de son amant sur le champ d'honneur. Jean Cocteau écrira plus tard : "les rires qu'on ne rira plus [...] Claude Casimir-Perier mort, Alain Fournier mort, Charles Peguy mort. Ils rient, nous rions. Simone parle..." Portraits-souvenir, Ed. Grasset, 1935. Elle ne reviendra plus au château de Trie-la-Ville qu'elle décide de mettre en vente. Elle vivra à Paris jusqu'à sa mort en 1985 à l'âge de 108 ans. C’est en femme de lettres qu’elle continuera sa longue existence : membre du jury du prix Femina de 1935 à 1985, salon littéraire, amitiés et influences parisiennes, écriture de romans, mémoires. Le château est finalement acquis par le couturier parisien Rosendhal puis par la famille Conchon.
Le château devient un lieu de musique baroque dans les années 1960. Un américain mélomane, Michael Francis Gibson y créa le « Cercle Musical de Trie » avec Anthony Sidey, célèbre facteur. De nombreux compositeurs et chefs d'orchestre internationaux comme Andre Cluytens et Pierre Boulez viendront séjourner au château de Trie-la-Ville. Dans les années 70, la maison est transformée en dancing, le domaine est considérablement morcelé, le jardin à la française est abandonné. Depuis 20 ans, les propriétaires actuels ont engagé des efforts considérables pour redonner vie à cette demeure et à ses jardins, témoin de l'histoire culturelle du XXe siècle.
Le château est le siège de l'association loi de 1901 « Musica Trie » dont l'objet est l'organisation de concerts de musique classique, notamment baroque avec des artistes comme Alexandre Tharaud, Nicola Marchesini et David Bismuth.
Le grand parc à l'anglaise comprend une grande variété d'essences et de remarquables sujets de buis, de chênes, de platanes et de tulipiers.
Personnalités liées à la commune
Le château fut acquis en 1909 par Claude Casimir-Perier et son épouse, Pauline Benda, dite Madame Simone, célèbre comédienne de théâtre. Elle y accueillit ses amis Charles Peguy, Jean Cocteau et Alain-Fournier.
Des personnalités du monde de la musique, les chefs d'orchestre Andre Cluytens et Pierre Boulez et des artistes contemporains tels Alexandre Tharaud, Nicola Marchesini et David Bismuth.
Voir aussi
Bibliographie
- Bernhard Duhamel, Guide des églises du Vexin français : Trie-la-Ville, Paris, Éditions du Valhermeil, , 344 p. (ISBN 2-905684-23-2), p. 310-311
- Louis Régnier, Excursions archéologiques dans le Vexin français – ouvrage posthume – deuxième série : Trie-la-Ville, Gisors, Imprimerie Benard-Bardel et fils, , 170 p., p. 141-152
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Jamericourt - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Trie-la-Ville et Jaméricourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Jamericourt - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Trie-la-Ville et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Gisors », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Trie-la-Ville dans l'Armorial des villes et des villages de France
- « Trie-la-Ville », Cartes de France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Trie-la-Ville (60645) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
- Église Notre-Dame-de-l'Ascension.
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