Université Paris-Cité
L'université Paris-Cité, brièvement appelée université de Paris à sa création, est une université française créée par décret le en tant qu'établissement expérimental[2] et issue de la fusion des universités Paris-Descartes et Paris-Diderot ainsi que de l'intégration de l'institut de physique du globe de Paris (IPGP) en tant qu'établissement-composante.
Ne doit pas être confondu avec Cité internationale universitaire de Paris.
Pour les articles homonymes, voir Université de Paris.
Fondation | |
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Dates-clés | : décret de création de l'université : fusion des universités Paris-Descartes (Paris-V) et Paris-Diderot (Paris-VII) : publication du décret remplaçant le nom université de Paris par université Paris-Cité. |
Forme juridique |
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d) |
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Disciplines |
pluridisciplinaire |
Fondateur | |
Présidente | |
Membre de | |
Site web |
Étudiants |
64 100[1] |
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Enseignants-chercheurs |
7 250[1] |
Rang national | |
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Rang international |
Pays | |
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Localisation |
Le , les universités Paris-Descartes et Paris-Diderot ont cédé pleinement leurs droits et obligations à l'université de Paris[3].
Le siège de l'université est situé au cœur de Paris, dans le 6e arrondissement au boulevard Saint-Germain.
Le , le Conseil d'État annule la partie sur le nom de l'établissement du décret portant création de l'université de Paris, après un recours de l'université Paris-II. L'établissement est officiellement renommé université Paris-Cité en .
Histoire
Les universités Paris-III, Paris-V et Paris-VII se rapprochent à partir du milieu des années 2000 dans le cadre de la mise en place de pôles de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) et du plan Campus. Un premier rapprochement est opéré en avec la création de l'association Paris-Centre - Universités, qui regroupe alors l'université Paris-VII avec celles de Paris-I et Paris-V[4], alors que les autres universités parisiennes s'étaient unies autour du projet de Paris Universitas l'année précédente. Les projets portés par ces premières réunions d'établissements ne sont pas retenus lors de la première phase du plan campus d', et de nouveaux rapprochements se forment[5]. Paris-VII intègre par la suite le projet Sorbonne-Paris-Cité, qui rassemble aussi les universités de Paris-III, Paris-V et Paris-XIII, ainsi que d'autres établissements d'enseignement supérieur comme SciencesPo[6], et le PRES est officiellement créé le [7].
En 2017, Paris-III et Sciences Po se retirent du projet de fusion[8],[9] mais les universités Paris-V et Paris-VII décident d'une fusion prévue pour le [10] : l’université de Paris est créée par décret le .
Les universités Paris-V et Paris-VII sont dissoutes le alors que l'Institut de physique du globe de Paris, en tant qu'« établissement-composante », conserve sa personnalité morale[2].
Christine Clerici est élue présidente de l'université le [11].
L'université Paris-Cité est alliée[Depuis quand ?] avec les universités d'Aarhus, Belgrade, Louvain, Oslo et Humboldt, ainsi qu'avec le King's College de Londres pour former d'ici 2025[12] Circle U, une des vingt-quatre « universités européennes » sélectionnées lors du deuxième appel à projet de la Commission européenne[13],[14].
Un arrêt du 29 décembre 2021 annule partiellement[15] le décret fondateur de l'université, faisant suite à la requête de l’université Paris-II Panthéon-Assas dont le président contestait « la captation d’un nom collectif et d’une identification historique et géographique commune à toutes les universités issues de l’université de Paris ». Les juges estiment en effet qu’« en attribuant la dénomination d’université de Paris au nouvel établissement, le décret attaqué est susceptible d’induire en erreur les étudiants, les partenaires français et étrangers des universités parisiennes et plus généralement le grand public, cette dénomination laissant entendre que ce nouvel établissement est l’unique successeur de l’ancienne université de Paris et en outre qu’il est la seule université pluridisciplinaire »[16]. Une consultation de la communauté étudiante et enseignante est organisée avec trois propositions : université de Paris-Cité, université de Paris-Descartes-Diderot et université de Paris-Odéon. La dénomination université Paris-Cité (sans préposition « de ») est choisie le , lors d'une séance extraordinaire du conseil d'administration[17]. L'établissement est ainsi officiellement renommé par décret du , publié dans le Journal officiel le de ce mois[18].
« L'établissement public expérimental créé par le décret du 20 mars 2019 susvisé prend le nom de « université Paris Cité ». »[18]
— Article 1er du décret no 2022-327 du 4 mars 2022 portant dénomination d'établissement public expérimental
Organisation
L'université Paris-Cité est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel expérimental[19].
Pluridisciplinaire, elle comprend quatre grands secteurs de formation : les disciplines juridiques, économiques et de gestion, les lettres et sciences humaines et sociales, les sciences et technologies et les disciplines de santé[20].[source secondaire souhaitée]
Gouvernance
La gouvernance de l'université Paris-Cité est assurée par un président, un conseil d'administration et un sénat académique qui délibèrent, par des organes académiques et techniques qui donnent des avis et orientations.
Le président est élu par le conseil d'administration pour quatre ans, renouvelable une fois, parmi les enseignants-chercheurs, chercheurs, professeurs ou maîtres de conférences, associés ou invités. Le président est assisté d'un vice-président du conseil d'administration, d'une ou un vice-président « Recherche » et d'un vice-président « Formation » et d'un vice-président « Étudiant ».
Le conseil d'administration comprend vingt-huit membres : seize représentants élus par et parmi les personnels et les étudiants de l'université Paris-Cité et de l'IPGP, quatre membres de droit (président du conseil d'administration de l'IPGP, président du CNRS, président de l'Inserm, directeur général de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris), et huit personnalités qualifiées.
Le sénat académique comprend cinquante-trois membres dont quarante-huit représentants des personnels et étudiants de l'université Paris-Cité et de l'IPGP, une personnalité extérieure et quatre membres de droit.
Le , Christine Clerici est élue présidente de l'université[11]. Elle nomme sur propositions des conseils de facultés des facultés : Alain Zider, doyen de la Faculté des Sciences, Xavier Jeunemaitre, doyen de la Faculté de Santé et Sylvain Moutier, doyen de la Faculté Sociétés et Humanités[21].
Le sénat académique de l'université Paris-Cité, réuni le a procédé à l'élection d'Édouard Kaminski, vice-président Recherche, Philippe Roussel-Galle, vice-président Formation et Étienne Matignon, vice-président Étudiant[22].
Le , le conseil d’administration a quant à lui élu Clarisse Berthezène à la fonction de vice-présidente du conseil d'administration[22].
Composantes
L’université Paris-Cité est structurée en unités de formation et de recherche et instituts, regroupés en trois « facultés » :
- la Faculté de Santé, comprenant :
- l'UFR de médecine (ex-UFR de médecine Paris-Centre et UFR de médecine Paris-Nord) ;
- la faculté de pharmacie de Paris ;
- Les UFR d'odontologie de Montrouge et de Garancière[23] amenées à fusionner d'ici fin 2020.
- la Faculté Sociétés et Humanités, comprenant :
- la faculté de droit, d’économie et de gestion (Malakoff) ;
- la faculté des sciences humaines et sociales ;
- l'UFR des sciences et techniques des activités physiques et sportives ;
- l'UFR Institut Humanités, Sciences, Sociétés (IHSS) ;
- l'UFR études interculturelles de langues appliquées (EILA) ;
- l'UFR études anglophones ;
- l'UFR linguistique ;
- l'UFR lettres, arts et cinéma (LAC) ;
- L'UFR géographie, histoire, économie et sociétés (GHES) ;
- l'UFR langues et civilisation de l'Asie orientale (LCAO) ;
- l'Institut de psychologie ;
- et l'IUT de Paris - Rives de Seine.
- la Faculté des Sciences, comprenant :
- les UFR sciences fondamentales et biomédicales ;
- l'UFR mathématiques et informatique ;
- l'UFR mathématiques ;
- l'UFR informatique ;
- l'UFR de chimie ;
- l'UFR de physique ;
- l'UFR des sciences du vivant ;
- l'école d'ingénieurs Denis-Diderot ;
- et l'IUT de Paris - Pajol.
- l'établissement-composante Institut de physique du globe de Paris ;
- l'École nationale supérieure d'architecture de Paris-Val de Seine (membre associée)
- l'Institut Pasteur est associé à l'université Paris-Cité. À ce titre, l'Institut Pasteur est un organisme de recherche partenaire de l'université Paris-Cité[24].
Implantations
Sites
Le siège de l'université Paris-Cité est situé au 85, boulevard Saint-Germain (VIe arrondissement), avec pour accès au 12, rue de l'École-de-Médecine, à proximité de l'un des sites de l'UFR médecine de l'université[25].
Elle compte deux campus :
- le campus des Grands Moulins dans le XIIIe arrondissement ;
- le campus Saint-Germain-des-Prés dans le VIe arrondissement.
Une multitude de ses sites se trouvent du Ve au XVIIIe arrondissement mais également au sein de la petite couronne (Boulogne-Billancourt, Malakoff, Montrouge, Saint-Maur-des-Fossés), en Île-de-France (Champs-sur-Marne, Fontainebleau), en région Centre-Val de Loire (Chambon-la-Forêt) mais également outre-mer (Saint-Denis, Gourbeyre, la Plaine des Cafres)[26].
Bibliothèques
L'université Paris-Cité compte 22 bibliothèques dédiées à la formation mais également à la recherche. Elles sont réparties par discipline recouvrant les trois Facultés que comprend l'université (Santé, Sciences, Société et Humanités)[27].
Bibliothèque interuniversitaire de Santé
La bibliothèque interuniversitaire de santé (BIU santé) regroupe, depuis le , la bibliothèque interuniversitaire de médecine et d'odontologie (BIUM) et la bibliothèque interuniversitaire de pharmacie (BIUP), les deux sites restant toutefois distincts. Elles sont interuniversitaires mais administrativement rattachées à l’université Paris-Cité.
Bibliothèque universitaire des Grands-Moulins
La bibliothèque centrale est située sur le campus des Grands-Moulins. Elle occupe 8 000 m2 sur cinq niveaux, et dispose en 2011 de 1 400 places, de 120 postes informatiques, de neuf salles de travail en groupe, de trois espaces de consultation des DVD de la bibliothèque et de deux salles de formation. Ses fonds, organisés en quatre pôles (« Lettres et arts », « Sciences humaines et sociales », « Histoire, géographie, ville », et « Sciences »), comptent en 2011 quelque 180 000 documents (livres, thèses, cartes et DVD), 1 000 revues papier et 16 000 titres de périodiques électroniques, 925 livres électroniques et 101 bases de données.
La Bibliothèque universitaire des langues et civilisations (BULAC), située au Pôle des langues et civilisations sis également rue des Grands-Moulins, est un GIP dont l’université Paris-Cité est l'un des membres avec l'INALCO, l'EPHE, l'EHESS, l'ÉFEO, l'université Panthéon-Sorbonne, l'université Sorbonne-Nouvelle, Sorbonne Université et le CNRS, indépendant de la Bibliothèque universitaire des Grands-Moulins.
Formations et recherche
Relations internationales
L'université est membre de la Guilde des universités européennes de recherche[28].
Campus des Grands-Moulins
En 2007-2008, l'ancienne université Paris-Diderot compte 5 152 étudiants étrangers (soit 21 % de sa population étudiante)[29], dont 25 % inscrits dans une formation en sciences, 29 % en santé, 46 % en lettres, langues et sciences humaines. 874 d'entre eux sont doctorants[30] et 927 sont scolarisés dans le cadre d'accords bilatéraux (dont 331 en Erasmus)[29]. L'année suivante, ce chiffre monte à 1 159 étudiants (dont 782 américains)[31]. Parmi cette population entrante, ceux issus d'un échange Erasmus représentent sur la période 2003-2008 entre 0,52 et 0,74 % des étudiants de l'université, plaçant l'établissement entre la 52e et la 61e place des universités françaises pour ce type d'accord[32].
L'université a 1 104 accords d'échange avec 293 institutions étrangères dans 53 pays, dont 188 avec des universités européennes[33]. En 2007-2008, 378 étudiants de l'université ont effectué par Erasmus des séjours d'études à l'étranger (212 en Europe, 113 en Amérique, 38 en Asie, 8 en Océanie et 7 en Afrique)[29]. La mobilité concerne aussi les enseignants-chercheurs : l'équivalent de 161 mois d'invitation a été alloué aux composantes et aux laboratoires en 2008-2009[30].
Aux échanges académiques s'ajoutent des visites ponctuelles de personnalités étrangères, comme l'inauguration en 2007, par le Premier ministre de Corée du Sud, d'un « jardin coréen » dans un patio du campus des Grands-Moulins[34].
Activités de recherche
Le Centre de recherche interdisciplinaire, l'Institut Cochin ainsi que l'Institut Droit et Santé sont des composantes de recherche de l'université Paris-Cité.
Les laboratoires de recherche sont répartis en 102 équipes de recherche (25 en Lettres et Sciences Humaines[35], 38 en Sciences[36] et 39 en Médecine[37]), dont 80 % sont des unités mixtes avec de grands organismes comme le CNRS, l'INSERM, le CEA, l'INRIA ou l'Institut Pasteur.
Environ 500 thèses[38] et 80 HDR sont délivrées par an[39]. Le taux d'enseignants-chercheurs publiants dépasse 80 %, et 72 % d'entre eux sont dans des unités classées A ou A+ par l'AERES[40].
L'université est aussi à l'origine du Prix Diderot Innovation, décerné en 2006[41], 2007 et 2009 en partenariat avec le CNRS et relancé en [42].
Les laboratoires et composantes de recherche
- Centre de recherche interdisciplinaire (Inserm - Université Paris-Cité)
- Institut Jacques-Monod (CNRS - Université Paris-Cité)
- Institut Cochin (CNRS - Inserm - Université Paris-Cité)
- Centre d'investigation clinique Cochin-Pasteur (Inserm - Institut Pasteur - Université Paris-Cité)
- Institut Droit et Santé (Inserm - Université Paris-Cité)
- Unité de Biologie Fonctionnelle et Adaptative (EAC 4413)
- Matière et systèmes complexes (MSC) (UMR 7057)
- AstroParticule et Cosmologie (APC) (UMR 7164)
- Matériaux et phénomènes quantiques (MPQ) (UMR 7162)
- Astrophysique, interactions, multi-échelles (AIM) (UMR 7158)
- Composante "Didactique des sciences physiques et chimiques" du Laboratoire de Didactique André Revuz (LDAR) (EA 1548)
- Équipe Géophysique spatiale et planétaire de l'Institut de physique du globe de Paris (UMR 7154)
- Équipes de recherche en convention avec l'IPGP et l'ENS
- Laboratoire inter-universitaire des systèmes atmosphériques (LISA)
- Interfaces, Traitements, Organisation et Dynamique des Systèmes (ITODYS) (UMR 7086)
- Laboratoire d'Électrochimie Moléculaire (LEM) (UMR 7591)
- L'Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE, UMR 8043, Inalco, Université Paris-Cité, CNRS)
- Le Centre de recherche sur les civilisations de l'Asie orientale (UMR 8155)
- Institut de recherche en informatique fondamentale (IRIF) (UMR 8243)
Classement
L'Université Paris-Cité apparaît dans les classements universitaires au niveau international et national[43].
Le classement général :
- Dans le classement de Shanghai 2020 : 4e en France et 65e dans le monde[44].
- Dans le Center for World University Rankings (CWUR) : en 2020-2021, 5e en France et 43e dans le monde[45]
- Dans le QS World University Rankings (QS) : en 2021, 8e en France et 275e dans le monde[46]
- Dans le Times Higher Education World University Rankings (THE) : en 2021, 4e en France et 136e dans le monde[47]
- Dans le Leiden Ranking (CWTS Leiden) : en 2020, en termes de proportion de publications du top 10 % de leur discipline, l'université Paris-Cité est 2e en France et 143e dans le monde[48]
Le classement par disciplines :[source secondaire souhaitée]
- Au niveau international d'après le classement de Shanghai par discipline 2020 - 12e université mondiale en sciences de la Terre. - 21e université mondiale en pharmaceutique. 22e université mondiale en mathématiques. 24e université mondiale en physique. 37e université mondiale en biologie humaine. 41e université mondiale en médecine clinique. 47e université mondiale en odontologie.
- Au niveau national : - 1re université de France en odontologie. - 1re université de France en sciences de l'éducation. - 2e université de France en médecine clinique. - 2e université de France en santé publique. - 2e université de France en technologie médicale. - 2e université de France en pharmacie. - 2e université de France en biologie. - 2e université de France en biologie humaine. - 2e université de France en sciences de la vie et de la Terre.
Personnalités liées
Enseignants
Dans le domaine scientifique, des personnalités comme le lauréat du prix Nobel de physique 2006[49] George Fitzgerald Smoot[50],[51],[52], ou le lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine 1980[53] Jean Dausset ont enseigné à l'université, de même que le membre de l'Académie des sciences Jean-Michel Savéant, l'astrophysicien découvreur des anneaux de Neptune André Brahic, le recteur de l'Agence universitaire de la Francophonie Bernard Cerquiglini, ou encore le premier président du Comité consultatif national d'éthique Jean Bernard.
Les départements Histoire et Sociologie de l'ancienne université Paris VII ont compté nombre de chercheurs : Jean Duvignaud, Pierre Ansart, Michelle Perrot, Gérard Namer, Claude Liauzu...
Plusieurs personnalités politiques y ont enseigné, comme les anciens ministre français de l'Éducation nationale Claude Allègre et Luc Ferry[54], l'eurodéputé français Jean-Luc Bennahmias, ou encore le ministre estonien Jaak Aaviksoo[55].
Liste des enseignants et anciens enseignants
- George Fitzgerald Smoot, astrophysicien et prix Nobel de physique américain[56].
- Jean Dausset, immunologue, prix Nobel de physiologie ou médecine
- Artur Ávila, mathématicien, médaille Fields
- Dominique Antoine, conseiller-maitre à la Cour des comptes.
- Alain Bentolila, linguiste.
- Patrick Berche, bactériologiste.
- Éric Canal-Forgues, juriste.
- Alain Carpentier[57], cardiologue, prix Albert-Lasker.
- Pierre-Henri Castel, philosophe et psychologue.
- Pascal Chaigneau, juriste, spécialiste de sciences politiques.
- Frédéric Dardel, biologiste moléculaire.
- Erwan Dianteill, ethnologue.
- Alberto Eiguer, institut de psychologie[58]
- Alain Fischer, pédiatre et immunologue, Japan prize.
- Axel Kahn, généticien, membre du conseil d'administration de la CPU et ancien président de l'université.
- Jean-Jacques Lefrère, hématologue, directeur de l'INTS.
- Henri Lôo, PU-PH au centre hospitalier Sainte-Anne, rédacteur en chef de la revue L'Encéphale.
- Jean-Pierre Machelon, juriste.
- Michel Maffesoli, sociologue.
- Daniel Mansuy, membre de l'Académie des sciences.
- Olivier Martin, sociologue.
- André Martinet, linguiste.
- Hervé Morin, homme politique.
- Jean-Pierre Olié, PU-PH, chef de service au SHU du centre hospitalier Sainte-Anne, président de la fondation Pierre-Deniker.
- Jean-Luc Bennhamias, homme politique.
- Claude Allègre, géochimiste et ancien ministre français.
- Luc Ferry, philosophe et ancien ministre français.
- Dominique Pouyaud, juriste.
- Rebecca Rogers, historienne de l'éducation.
- Frédéric Rouvillois, juriste et écrivain.
- Olivier Schwartz, sociologue.
- François de Singly, sociologue.
- Bruno Varet, hématologue.
- Georges Vigarello, historien, directeur d'études cumulant à l'École des hautes études en sciences sociales.
- Yves Charles Zarka, philosophie.
- Michelle Perrot, historienne
- Julia Kristeva, psychanalyste
Docteurs honoris causa
Lors de la cérémonie de remise des titres de docteur honoris causa le en Sorbonne, Benoît Eurin, alors président de l'université Paris-Diderot, décerne, en présence de l'historien du droit français Maurice Quénet, la distinction à neuf personnalités[59] : Aravind Joshi, Stephen K. Krane, Goverdhan Mehta, Edward Said, Reinhart Koselleck, Henry P. McKean, Salman Rushdie, Livio Scarsi et Tatsuo Suda. Vincent Berger, président de l'université en 2011, décerne la distinction à Lee Myung-bak, président de la Corée du Sud[60] le .
Anciens étudiants
Plusieurs étudiants des universités constitutives se sont illustrés dans le domaine des arts, comme le lauréat du prix Médicis 1995 Pascal Bruckner, ou le réalisateur coréen Jeon Soo-il. Des journalistes comme le lauréat du prix Albert-Londres 1984 Jean-Michel Caradec'h, la chercheuse en biologie Alice Meunier, des philosophes comme Gilles Dowek (grand Prix de philosophie 2007), l'eurodéputée allemande Evelyne Gebhardt, la biomathématicienne Dominique Costagliola, la géophysicienne Mioara Mandea, l'avocate Aïcha Kadhafi et la ministre Cécile Duflot ont étudié à l'université.
Liste d'anciens étudiants
- Aïcha Kadhafi, avocate.
- Cécile Duflot, ministre[61].
- Christiane Taubira, garde des Sceaux de 2012 à 2016.
- Evelyne Gebhardt, eurodéputée allemande.
- Gilles Dowek, philosophe
- Jean-Pierre Bouchard, psychologue et criminologue.
- Olivier Brandicourt, médecin et dirigeant d'entreprises français, président-directeur général de Bayer Santé puis directeur général de Sanofi.
- Mioara Mandea, géophysicienne.
- Nouria Benghabrit-Remaoun, ministre de l'Éducation nationale en Algérie.
- François Fillon[62], Premier ministre français de 2007 à 2012.
- Pierre Le Blavec, professeur, pédagogue, éditorialiste et historien.
- Catherine Mégret, femme politique.
- Sandra Navidi, juriste et cheffe d'entreprise.
- Pascale Trinquet, pharmacienne, championne olympique d'escrime.
Identité visuelle
Logotype
Le logotype est composé d’un monogramme, à gauche, et de la dénomination de l'université en deux lignes, à droite. Le monogramme est un entrelacement d’un « U » majuscule (première lettre d'« université ») et de représentations simplifiées de la tour Eiffel et de la Seine (symboles de Paris). Ce monogramme est de couleur bordeaux de référence Pantone 1955C (code hexadécimal : #8A1538) ; la dénomination de couleur noire. La charte graphique précise par ailleurs que « la largeur minimale du logotype pour les versions imprimées est de 20 mm et de 60 px pour les versions numériques »[63].
- Université de Paris, entre 2019 et 2022.
- Université Paris-Cité (stylisé sans trait d'union), depuis 2022.
Police d'écriture
Les documents produits par l'université, ainsi que le logotype ci-dessus, utilisent la police d'écriture Lucida dans ses variantes Lucida Sans et Lucida Grande[64].
- Lucida Sans.
- Lucida Grande.
Notes et références
- Université de Paris, « Les chiffres clés » (consulté le ).
- Décret n° 2019-209 du 20 mars 2019 portant création de l'université de Paris et approbation de ses statuts.
- « Décret n° 2019-209 du 20 mars 2019 portant création de l'université de Paris et approbation de ses statuts », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
- Paris Centre Universités - Journal de Paris-I Panthéon-Sorbonne, , p. 5 [PDF].
- « Universités parisiennes : l'opération Campus vaut bien quelques rapprochements », sur www.letudiant.fr, (consulté le )
- Véronique Soulé, « Mariages arrangés pour les facs parisiennes », sur Libération.fr, (consulté le )
- Décret n° 2010-143 du 10 février 2010 portant création de l'établissement public de coopération scientifique « université de Paris ».
- Morgane Taquet, « Université Sorbonne-Paris-Cité : Sciences Po sort du jeu », sur letudiant.fr, (consulté le ).
- Morgane Taquet, « Sorbonne-Paris-Cité : un nouveau projet d'université se dessine... sans Paris-III », sur letudiant.fr, (consulté le ).
- Camille Stromboni, « Le projet de fusion de trois universités parisiennes est lancé », LeMonde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Christine Clerici est élue présidente de l'université de Paris », sur u-paris.fr, (consulté le ).
- https://www.circle-u.eu/
- « Circle U. labellisée « université européenne » », sur u-paris.fr, (consulté le )
- (en) « Circle U. selected as a pilot ‘European University’ - Circle U. », sur www.circle-u.eu (consulté le )
- « La dénomination "université de Paris", contenue dans le décret de création de l'EPE, est annulée par le Conseil d’État », sur AEF info, (consulté le )
- « L’Université de Paris sommée de changer de nom par le Conseil d’Etat », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Soazig Le Nevé, « L’Université de Paris bientôt renommée Université Paris Cité », Le Monde, (lire en ligne , consulté le )
- « Décret n° 2022-327 du 4 mars 2022 portant dénomination d'établissement public expérimental », sur www.legifrance.gouv.fr, (consulté le )
- L'établissement expérimental est celui qui résulte des termes de l'ordonnance du Ordonnance n° 2018-1131 du 12 décembre 2018 relative à l'expérimentation de nouvelles formes de rapprochement, de regroupement ou de fusion des établissements d'enseignement supérieur et de recherche.
- Article 1er des statuts, annexés au décret de création de l'université.
- « Christine Clerici nomme les doyens des facultés ».
- « Élection des vice-président·e·s statutaires d’Université de Paris ».
- « Création d’une UFR d’odontologie unique », le
- « Décret n° 2021-1673 du 15 décembre 2021 portant association de l'Institut Pasteur à l'université de Paris et modifiant le décret n° 2019-209 du 20 mars 2019 portant création de l'université de Paris et approbation de ses statuts »
- « Siège : un symbole universitaire au cœur de Paris », sur Université de Paris, (consulté le )
- « Nos sites et campus », sur Université de Paris, (consulté le )
- « Bibliothèques », sur Université de Paris, (consulté le )
- (en) « Members of The Guild », sur the-guild.eu
- Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur février 2009, p. 51
- Université Paris-Diderot 2010, p. 16
- Université Paris-Diderot 2010, p. 15
- Programme Erasmus : Classement français des universités françaises les plus performantes par années académiques - Agence Erasmus+ France, , p. 1 [PDF]
- Accords d'échange, www.univ-paris-diderot.fr, consulté le
- Inauguration des premiers bâtiments du nouveau campus Paris Rive Gauche
- Laboratoires de Lettres, Langues, Sciences Humaines et Sociales à Paris Diderot, Université Paris Diderot, consulté sur www.univ-paris-diderot.fr le
- Laboratoires de Sciences à Paris Diderot, Université Paris Diderot, consulté sur www.univ-paris-diderot.fr le
- Laboratoires de Médecine à Paris Diderot, Université Paris Diderot, consulté sur www.univ-paris-diderot.fr le
- Soutenances de thèses à Paris Diderot
- Chiffres de la recherche à Paris Diderot
- Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur février 2009, p. 8
- Prix Diderot Innovation - Communiqué de presse, site officiel, [PDF]
- Prix Diderot Innovation 2016 : découvrez les lauréat.e.s - Site officiel,
- « Université de Paris entre dans les classements internationaux », sur Université de Paris, (consulté le )
- (en) « Academic Ranking of World Universities 2020 »
- https://cwur.org/2020-21.php Center for World University Rankings (CWUR)
- https://www.topuniversities.com/university-rankings/world-university-rankings/2021 QS World University Rankings
- https://www.timeshighereducation.com/world-university-rankings/2021/world-ranking#!/page/0/length/25/locations/FR/sort_by/rank/sort_order/asc/cols/stats Times Higher Education World University Rankings
- https://www.leidenranking.com/ranking/2020/list CWTS Leiden Ranking
- Lauréats du prix Nobel de physique 2006
- Le prix Nobel américain George Smoot travaille désormais pour Paris Diderot - Actualités de l'Université Paris Diderot, [PDF]
- Le Nobel Georges Smoot embauché à Paris-7 - Sylvestre Huet, {sciences²},
- Les leçons du recrutement d'un Prix Nobel américain à Paris-Diderot, par Vincent Berger - Le Monde,
- (en) The Nobel Prize in Physiology or Medicine 1980 - Site officiel du prix Nobel
- Avec la loi sur l'autonomie, Luc Ferry ne peut plus sécher ses cours - Philippe Jacqué, Le Monde,
- (en) Jaak Aaviksoo, Minister of Defence, The governement of the republic os Estonia, consulté sur www.valitsus.ee le
- « Le prix Nobel américain George Smoot travaille désormais pour Paris Diderot », sur univ-paris-diderot.fr, (consulté le )
- Sylvestre Huet, « Alain Carpentier élu président de l'Académie des sciences », blogue Libération, , consulté le .
- Anne-Laure Gannac, entretien avec Alberto Eiguer, « Ce que notre maison dit de nous », sur psychologies.com, Psychologies Magazine, (consulté le ).
- Cérémonie de remise des titres de docteur honoris causa le jeudi en Sorbonne - Site officiel,
- Remise du titre de Docteur Honoris Causa - Site officiel,
- Les 20 ans de Cécile Duflot : « Mes études n'ont fait que renforcer mes convictions » - Isabelle Maradan, L'Étudiant,
- « Le CV de François Fillon »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Challenges, (consulté le ).
- Université de Paris, « Utilisation du logotype Université de Paris » [PDF], sur u-paris.fr, (consulté le ), p. 2
- Université Paris-Cité, « Charte graphique et outils » , sur u-paris.fr (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
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