Venterol (Alpes-de-Haute-Provence)
Venterol est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Pour l’article homonyme, voir Venterol (Drôme).
Venterol | |||||
Vue du village de Venterol depuis le village voisin de Piégut. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-de-Haute-Provence | ||||
Arrondissement | Forcalquier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Serre-Ponçon Val d'Avance | ||||
Maire Mandat |
Bernard Renoy 2020-2026 |
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Code postal | 05130 | ||||
Code commune | 04234 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Venterolais | ||||
Population municipale |
226 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 9,9 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 26′ 45″ nord, 6° 05′ 59″ est | ||||
Altitude | Min. 595 m Max. 1 562 m |
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Superficie | 22,75 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Gap (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Seyne | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | venterol-04.fr | ||||
Ses habitants sont appelés les Venterolais[1],[2].
Géographie
Localisation
Le village est situé à 1 000 m d’altitude[1].
Les communes limitrophes de Venterol sont Jarjayes, Valserres, Tallard et Lettret (ces quatre communes sont situées dans le département voisin des Hautes-Alpes), Piégut, Gigors, Faucon-du-Caire et Curbans (ces quatre dernières sont situées dans le département des Alpes-de-Haute-Provence).
Géologie et relief
Le territoire se situe en limite est des Baronnies orientales, sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre trois formations géologiques majeures des Alpes[3] :
- la nappe de Digne à l'est[4], au niveau du lobe de Valavoire[5] : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-à-dire d'une dalle épaisse de près de 5 000 m qui s'est déplacée vers le sud-ouest durant l'Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou écailles) correspondent à la bordure découpée à l'ouest de la nappe ;
- la faille de la Durance au sud-ouest, dans la vallée ;
- le plateau de Valensole au sud-est : bassin molassique du Miocène et du Pliocène composé de roches sédimentaires détritiques (dépôts liés à l'érosion des montagnes apparues à l'Oligocène).
Lors des deux dernières grandes glaciations, la glaciation de Riss et la glaciation de Würm, la commune est entièrement recouverte par le glacier de la Durance[6].
Sommet :
- le Serre de Malemort (1 416 m).
Climat
Les stations météos proches de Venterol sont, par ordre de proximité, celles de Tallard (dans le département voisin des Hautes-Alpes) et Turriers (station manuelle)[7].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −3 | −2 | 1 | 3 | 7 | 10 | 13 | 13 | 10 | 6 | 1 | −1 | 4,8 |
Température moyenne (°C) | 1,5 | 3 | 6,5 | 9 | 13 | 17 | 20 | 20 | 16 | 11,5 | 5,5 | 3 | 10,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 6 | 8 | 12 | 15 | 19 | 24 | 27 | 27 | 22 | 17 | 10 | 7 | 16,2 |
Précipitations (mm) | 33 | 29,4 | 28,9 | 43,4 | 38,7 | 40,9 | 33,3 | 36,7 | 46,2 | 63,7 | 48,8 | 34 | 477 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
6 −3 33 | 8 −2 29,4 | 12 1 28,9 | 15 3 43,4 | 19 7 38,7 | 24 10 40,9 | 27 13 33,3 | 27 13 36,7 | 22 10 46,2 | 17 6 63,7 | 10 1 48,8 | 7 −1 34 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Environnement
La commune compte 1 000 ha de bois et forêts, soit 44 % de sa superficie[1].
Transports
Le territoire communal est traversé par la route départementale 854, reliant Piégut au hameau des Tourniaires, au nord de la commune. Dans ce hameau, elle croise la RD 4 reliant quelques hameaux du nord de Piégut à l'est et Tallard à l'ouest (sous le numéro RD 346)[9]. Cette route permet de rejoindre à Tallard l'autoroute A51 menant à Sisteron et à Marseille.
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. L'ancien canton de Turriers auquel appartient Venterol est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[10], et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[11]. La commune de Venterol est également exposée à trois autres risques naturels[11] :
- feu de forêt ;
- inondation ;
- mouvement de terrain.
La commune de Venterol est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de rupture de barrage[12],[13],[14]. Si cette rupture advenait, l’onde de submersion parcourrait les 13 kilomètres qui séparent le barrage de Serre-Ponçon de l’entrée dans la commune en environ 36 minutes, atteignant la sortie de la commune seize minutes plus tard. Les eaux continueraient de monter pendant environ une heure et dix-sept minutes (cinquante minutes à la sortie de la commune), pour atteindre la cote de 644 m NGF, soit une hauteur d’eau de 34 mètres (contre 22 à 25 mètres en sortie de commune)[15]. ce qui leur ferait atteindre approximativement le niveau de la RD 4.
Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[14] et le Dicrim n’existe pas non plus[16].
La commune a été l’objet d’un arrêté de catastrophe naturelle, en 2008, pour des inondations et des coulées de boue[11].
Urbanisme
Typologie
Venterol est une commune rurale[Note 1],[17]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gap, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,5 %), zones agricoles hétérogènes (18,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (6,7 %), prairies (5,5 %), terres arables (2,5 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1045 (de Venterolo), fait l’objet de différentes interprétations :
- selon Charles Rostaing, il dérive du gaulois Vintur (formé des deux racines pour roc et montagne), hypothèse qui est confirmée par le site de construction de l’ancien village, sur un piton à 1 185 m d’altitude[24],[25] ;
- selon Ernest Nègre, il s’agit d’une variante masculine de l’occitan ventarolo, tourbillon, normalement féminin[26].
Histoire
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1045[27]. À cette époque, le village est implanté sur la colline du Châtelard, sur un site perché cinq cents mètres au nord du village actuel[28]. Le fief appartient d’abord à une dynastie autochtone, les Venterol au XIVe siècle, puis passe aux d’Oraison au siècle suivant, et les Philibert aux XVIIe et XVIIIe siècles[27]. La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Le seigneur de Venterol, Pierre Venterol, soutient le duc d’Anjou dès le printemps 1382, ce soutien étant conditionné à la participation du duc à l’expédition de secours à la reine[29] puis se rallie aux carlistes (en mai) avant de prêter hommage en novembre 1385[30].
Au Moyen Âge, l’église Saint-Crépin dépendait de l’abbaye de Chardavon (actuellement dans la commune de Saint-Geniez), abbaye qui percevait les revenus attachés à cette église[31]. Avec la peste, cette abbaye ne peut plus desservir la paroisse, et cette charge passe à l’abbaye Saint-Victor de Marseille à la fin du Moyen Âge[28].
La chapelle Saint-Jean-Baptiste des Tourniaires appartient aux Hospitaliers de Saint-Jean de 1215 à 1322
Un bac permettant de traverser la Durance est attesté en 1422 au lieu-dit Malcol[32], et dit Bac des Tourniaires : il permettait aux Hospitaliers de relier leur chapelle à leur établissement de Tallard, sur la rive opposée[28].
La communauté d’Urtis (de Urcia vers 1200, de Urteis en 1237) compte 20 feux au dénombrement de 1315. Inhabité en 1471, le village a 106 habitants en 1765[27]. Les deux communautés relevaient de la baillie de Sisteron[28]. Du côté d’Urtis, existait le fief indépendant de Villarzon, fief indépendant mais entre les mains des seigneurs d’Urtis. Le domaine constitué autour de Saint-Pons-de-Villarzon est vendu comme bien national à la Révolution[28].
En 1793, le château est mis aux enchères pour démolition[33].
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : Venterol, avec deux habitants traduits devant la commission mixte, est relativement peu touchée[34].
Au XIXe siècle, Venterol est l’une des dernières communes de la région à ne pas s’être dotée d’une école : lors de l’enquête de 1863, elle est parmi les 17 communes du département (sur 245) à ne pas en posséder. Au même moment, Urtis en entretenait une (destinée aux garçons)[35]. Dans les deux communes, aucune école n’était ouverte pour les filles (obligatoire seulement pour les communes de plus de 800 habitants depuis la loi Falloux de 1850)[36]. Venterol ne s’équipe qu’avec les lois Jules Ferry, qui ouvrent également l’école aux filles[37].
Politique et administration
Administration municipale
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 11 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[39]). Lors du scrutin de 2008, il y eut deux tours (sept élus au premier tour et quatre au second) et José Sarlin a été élu conseiller municipal au second tour avec le meilleur total de 107 voix, soit 56,32 % des suffrages exprimés. La participation a été de 92,23 %. Il a ensuite été élu maire par le conseil municipal[40].
Liste des maires
L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour deux ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.
En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.
Instances judiciaires et administratives
Venterol est une des sept communes du canton de Turriers (disparu en 2015) qui totalise 1 229 habitants en 2006. Le canton a fait partie de l’arrondissement de Sisteron du au , date de son rattachement à l'arrondissement de Forcalquier, et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Venterol fait partie du canton de Turriers de 1793[45] à mars 2015 ; à la suite du redécoupage des cantons du département, la commune est rattachée au canton de Seyne[46].
La commune fait partie de la juridiction prud'homale de Manosque, d’instance et de grande instance de Digne-les-Bains[47].
Intercommunalité
Venterol a fait partie jusqu'en 2016 de la communauté de communes du Pays de Serre-Ponçon.
Depuis le , elle fait partie de la communauté de communes Serre-Ponçon Val d'Avance[48].
Fiscalité locale
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
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Taxe d'habitation (TH) | 2,91 % | 1,23 % | 5,53 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 16,32 % | 2,83 % | 14,49 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 50,51 % | 16,26 % | 47,16 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle (TP) | 25,77 % | 2,08 % | 10,80 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[50]).
Population et société
Venterol
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[52].
En 2019, la commune comptait 226 habitants[Note 3], en diminution de 8,87 % par rapport à 2013 (Alpes-de-Haute-Provence : +1,48 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Le tableau et le graphique qui suivent concernent la commune de Venterol jusqu'en 1963, puis la nouvelle commune de Venterol comprenant Urtis à partir de 1968.
L'histoire démographique de Venterol, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu'au début du XIXe siècle, est marquée par une période d'« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1836 à 1856. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1921, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1836[54]. Le mouvement de baisse ne s'interrompt définitivement que dans les années 1980, pour s'inverser depuis.
Urtis
L’histoire démographique d’Urtis est marquée par la grande saignée des XIVe et XVe siècles qui détruit totalement la communauté.
Au XIXe siècle, Urtis connaît une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période est beaucoup plus longue qu’à Venterol, et dure de 1806 à 1881. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. Si le phénomène commence tardivement à Urtis, il n’en est pas moins rapide : dès 1921, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1806[55]. Le mouvement de baisse ne s'interrompant pas, la commune est rattachée à Venterol en 1963.
Enseignement
La commune est dotée d’une école primaire publique[56],[57]. Ensuite les élèves sont affectés au collège Marcel-Massot[58]. Puis ils poursuivent au lycée de la cité scolaire Paul-Arène à Sisteron[59],[60].
Santé
La commune ne dispose ni de structures ni de personnel médicaux. À proximité on trouve un cabinet médical de trois médecins en alternance à Tallard (à 4 km) et à La Saulce (à 7,3 km)[61]. La pharmacie se trouve également à Tallard[62]. Le Centre Hospitalier Intercommunal des Alpes du Sud de Gap est le plus proche (12,7 km)[63].
Économie
Agriculture
Les agriculteurs de la commune de Venterol ont droit à un label appellation d'origine contrôlée (AOC) (huile essentielle de lavande de Haute-Provence) et à neuf labels indication géographique protégée (IGP) (pommes des Alpes de Haute-Durance, miel de Provence, agneau de Sisteron, alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé)[64].
- Alambics pour distiller la lavande.
- Agneau de Sisteron élevé sous sa mère.
- Ruches à la combe du Pommier.
- Verger à Venterol avec filets anti-grêle.
La viticulture est pratiquée dans la commune depuis très longtemps. Au début du XIXe siècle, une partie de la production était commercialisée dans les bourgs voisins[65], les vins de la commune jouissant d’une bonne réputation[66]. Actuellement, cette culture subsiste mais uniquement de manière relictuelle, avec moins de 7 ha plantés en vigne[65],[67].
Lieux et monuments
L'ancien pont suspendu sur la Durance, qui reliait le village à la vallée depuis 1865, était un des rares spécimens restants des premiers ponts suspendus sur la Durance (avec le pont de Fombeton à Valernes). Il a été démoli fin 2009, et un nouveau pont construit sur le même emplacement.
L’église Saints-Crépin-et-Crépinien a été reconstruite, grossièrement (notamment la voûte en plein cintre), avec un bas-côté, à la fin du XVIe siècle[68].
L’ancienne église paroissiale d’Urtis est sous le vocable de Saint-Maxime-de-Riez[27].
L’église Saint-Jean-Baptiste au village des Tourniaires, de 50 m2, a une nef sans division en travées. Le plafond d’origine a été remplacé par une voûte, mais les murs trop faibles ont fléchi. L’édifice a été renforcé par un énorme contrefort et des tirants[27],[28].
- Ruines du château-fort des Venterol dit château Ratier (fin Moyen Âge).
- Château XVIIIe siècle à Urtis[27].
- Six oratoires.
- Chapelle Saint-Maxime de Riez d'Urtis.
- Chapelle Saint-Jean-Baptiste aux Tourniaires, avec son énorme clocher-mur.
Héraldique
Blasonnement : |
Voir aussi
Articles connexes
Sources
Bibliographie
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)
- Guy Barruol, Nerte Dautier, Bernard Mondon (coord.), Le mont Ventoux. Encyclopédie d'une montagne provençale
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Roger Brunet, « Canton de Bayons », Le Trésor des régions, consultée le 11 juin 2013
- Nom des habitants de Venterol, sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
- Les chaînons de Digne, Carte très schématique, montrant les rapports entre les chaînons des Baronnies orientales (moitié nord) et ceux de Digne (moitié sud), avec l'avant-pays de la nappe de Digne (partie occidentale), par Maurice Gidon, professeur de géologie à l'Université de Grenoble.
- Carte géologique de la France au 1:1 000 000
- La Nappe de Digne et les structures connexes,par Maurice Gidon, professeur de géologie à l'Université de Grenoble.
- Maurice Jorda, Cécile Miramont, « Les Hautes Terres : une lecture géomorphologique du paysage et de ses évolutions », in Nicole Michel d’Annoville, Marc de Leeuw (directeurs) (photogr. Gérald Lucas, dessin. Michel Crespin), Les Hautes Terres de Provence : itinérances médiévales, Le Caire : Association Les hautes terres de Provence ; Saint-Michel-l'Observatoire : C'est-à-dire, 2008, 223 p. (ISBN 978-2-952756-43-3). p. 33.
- Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est », Climathèque, consultée le 11 mars 2013
- « Relevé météo de Tallard », MSN Météo
- IGN, Carte topographique de Venterol (consulté le 23 août 2015).
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39.
- Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 4 septembre 2012.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 88.
- DREAL, « Cartographie de l’onde de submersion des grands barrages », Région PACA, consulté le 9 août 2012.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 98.
- Préfecture des Hautes-Alpes, Plan particulier d'intervention du barrage de Serre-Ponçon, version de 2012, p. 40.
- Formulaire de recherche « Copie archivée » (version du 25 mai 2012 sur l'Internet Archive), base Dicrim, consultée le 4 septembre 2012
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares, Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p. 295.
- Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 27.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne)., § 22 439, p. 1202.
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 206.
- Daniel Thiery, « Venterol », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 23 décembre 2011, mis à jour le 29 janvier 2012, consulté le 5 septembre 2012.
- Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 409 et 410 (note 42).
- G. Xhayet, op. cit., p. 422.
- Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., carte 72
- Catherine Lonchambon, « D’une rive à l’autre de la Durance : d’étranges bateaux », in Guy Barruol, Denis Furestier, Catherine Lonchambon, Cécile Miramont, La Durance de long en large : bacs, barques et radeaux dans l’histoire d’une rivière capricieuse, Les Alpes de lumière no 149, Forcalquier 2005 (ISBN 2-906162-71-X), p. 55.
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p. 243.
- Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 72.
- Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
- Labadie, op. cit., p. 16.
- Labadie, op. cit., p. 11, et 16-17.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Urtis », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- « nombre des membres du conseil municipal des communes », Legifrance
- « Résultats élections municipales 2008 à Venterol », sur linternaute.com
- [Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 3 avril 2014.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, De Sourribes à Volx (liste 8), consulté le 10 mars 2013
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Liste des maires », 2014, consultée le 20 octobre 2014.
- https://horizonsleparti.fr/comites-municipaux/
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- « Décret no 2014-226 du 24 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département des Alpes-de-Haute-Provence », sur Légifrance (consulté le ).
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