Vézénobres

Vézénobres, en occitan Vesenòbre, est une commune française située dans le centre du département du Gard, en région Occitanie.

Vézénobres

Vézénobres.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Alès
Intercommunalité Alès Agglomération
Maire
Mandat
Sébastien Ombras
2020-2026
Code postal 30360
Code commune 30348
Démographie
Gentilé Vézénobriens
Population
municipale
1 816 hab. (2019 )
Densité 106 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 03′ 11″ nord, 4° 08′ 10″ est
Altitude Min. 84 m
Max. 219 m
Superficie 17,07 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Alès
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Alès-3
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Vézénobres
Géolocalisation sur la carte : France
Vézénobres
Géolocalisation sur la carte : Gard
Vézénobres
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Vézénobres

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gard, le Gardon d'Alès , l'Avène et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Vézénobres est une commune rurale qui compte 1 816 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Vézénobrais ou Vézénobraises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : le château de Calvières, inscrit en 1947, la maison Foucart, inscrite en 1963, et la porte de Vézénobres, inscrite en 1964.

    Géographie

    Accès

    Commune située sur la route nationale 106, entre Nîmes et Alès.

    Lieux-dits et hameaux

    le Mas des Gardies

    le Mas du Pont

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 12,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 17,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 952 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 7,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Deaux », sur la commune de Deaux, mise en service en 1988[6] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,7 °C et la hauteur de précipitations de 991,7 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 30 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[13] : le « Gardon d'Anduze et Gardon » (461 ha), couvrant 11 communes du département[14] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[13] : la « vallée moyenne des Gardons » (1 848 ha), couvrant 24 communes du département[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Vézénobres est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[I 1],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (30,7 %), forêts (27,3 %), cultures permanentes (20,1 %), zones urbanisées (7,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,8 %), terres arables (3,5 %), prairies (3,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom de Vézénobres provient du latin Vedenobrensis (attesté en 1100) qui est construit sur la même racine pré-celtique *ved- (hauteur?) que Vedène et Veynes [19].

    Histoire

    Château de Vézénobres (en ruine)

    Ces ruines concernent le château de Fay-Perraud, détruit par le Duc de Rohan en 1628.

    Vézénobres fut une seigneurie vassale de la maison d'Anduze. Il semblerait qu'elle ait eu une certaine importance au XIIe siècle et au XIIIe siècle comme l'atteste la population de l'époque (340 foyers en 1295).

    Le château est situé au sommet de la colline, tandis que l'agglomération s'étendit sur le flanc sud autour d'une voie de circulation principale.

    La ville comporte encore de nos jours de nombreuses maisons datant des XIIe siècle, XIVe siècle et XVe siècle. Le château est de nos jours en ruine.

    Héraldique

    D'argent au château de gueules de deux tours couvertes et flammées du même [20]


    Politique et administration

    Mairie de Vézénobres
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1989 mars 2008 Jacques Gras DVD Conseiller général du canton de Vézénobres (1985-1998)
    mars 2008 2014 Bernard Mialhe PS  
    mars 2014 En cours Sébastien Ombras SE Fonctionnaire
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].

    En 2019, la commune comptait 1 816 habitants[Note 8], en augmentation de 4,37 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9208959858981 0201 0551 0661 0471 110
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0891 1201 0351 0011 003927902905922
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    914925900750762744690641789
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    8659141 0561 0921 3121 3911 6321 6941 740
    2018 2019 - - - - - - -
    1 7771 816-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Intercommunalité

    La commune est le siège de la Communauté de communes de la Région de Vézénobres, qui est présidée par Pierre Soulier, maire (DVG) de Saint-Hippolyte-de-Caton.

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 813 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 1 823 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 860 [I 4] (20 020  dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]9,6 %10,4 %10,4 %
    Département[I 7]10,6 %12 %12 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 049 personnes, parmi lesquelles on compte 76,7 % d'actifs (66,3 % ayant un emploi et 10,4 % de chômeurs) et 23,3 % d'inactifs[Note 10],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Alès, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 9]. Elle compte 520 emplois en 2018, contre 495 en 2013 et 405 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 707, soit un indicateur de concentration d'emploi de 73,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56 %[I 10].

    Sur ces 707 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 153 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 86,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    197 établissements[Note 11] sont implantés à Vézénobres au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble197100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    2010,2 %(7,9 %)
    Construction2814,2 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    5728,9 %(30 %)
    Information et communication21 %(2,2 %)
    Activités financières et d'assurance31,5 %(3 %)
    Activités immobilières147,1 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    3216,2 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    2814,2 %(13,5 %)
    Autres activités de services136,6 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,9 % du nombre total d'établissements de la commune (57 sur les 197 entreprises implantées à Vézénobres), contre 30 % au niveau départemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[25] :

    • Capelle, transports routiers de fret interurbains (87 298 k€)
    • Augizeau Transports Exceptionnels - Augizeau Te, transports routiers de fret interurbains (40 338 k€)
    • Cats, transports routiers de fret interurbains (18 992 k€)
    • Meca Industries, ingénierie, études techniques (11 842 k€)
    • Cap'loc, location et location-bail d'autres machines, équipements et biens matériels n.c.a. (4 499 k€)

    Agriculture

    La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[26]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3].

    1988200020102020
    Exploitations40261921
    SAU[Note 14] (ha)541313168196

    Statistiques agricoles

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 40 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 26 en 2000 puis à 19 en 2010[28] et enfin à 21 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 47 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[29],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 541 ha en 1988 à 196 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a baissé, passant de 14 à 9 ha[28].

    Produits

    Vézénobres est célèbre pour sa production de figues sèches qui remonte à la fin du Moyen Âge. Celles-ci étaient jusqu'à la Révolution française[Note 16] séchées sur des clayettes posées sous des « calaberts », grandes terrasses couvertes des maisons. 20 tonnes étaient vendues chaque année lors de la foire de la Saint-André, saint patron du village. La fête est relancée en 1997 : les Journées Méditerranéennes de la Figue mettent à l'honneur chaque année un pays méditerranéen producteur de figues sèches[30]. En 2000, le Conservatoire botanique national méditerranéen de Porquerolles, voulant dédoubler ses collections par protection, confie à la commune une partie de sa collection variétale de figuiers : 100 variétés sont désormais présentes dans le verger-conservatoire de la figue de Vézénobres qui compte un millier d'arbres[31].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Hôtel de Montfaucon

    Cet hôtel est dit Maison d'Adam et Ève

    D'époque Renaissance, la construction de cet hôtel particulier a été décidée en 1547 par la baronne Françoise de Montfaucon. La façade possède de belles fenêtres à meneaux et une tour polygonale très élégante surmontée d'une terrasse.

    Église

    Église Saint-André de Vézénobres. Dédiée à saint André, elle fut reconstruite au lendemain des guerres de religion, après que l'église médiévale, sise aux abords du château de Montanègre, a été détruite.

    Temple protestant

    Temple

    Le temple protestant de Vézénobres était un des lieux que l'édit de Nantes avait prévu pour que les Protestants puissent librement pratiquer leur culte. Ayant échappé à la destruction lors des guerres de Religions, en 1663, le temple sera désaffecté après la Révocation de l'Édit de Nantes. Après la signature de l'Édit de tolérance en 1787, le temple rendu au culte fut restauré de 1792 à 1793 (Depuis il abrite un chaire qui passe pour remarquable).

    Le château de Calvière

    Château conçu vers 1750 par G. Rollin à l'intention du marquis de Calvière, seigneur de Vézénobres. Entouré par un parc de 17 hectares, ce château fastueux présente une combinaison de classicisme versaillais et de baroque italien. Il ne se visite pas.

    La Porte de Sabran

    Également appelée Porte de l'horloge

    C'est la seule des 5 portes de l'enceinte médiévale à avoir été conservée. On remarque son appareillage en « bossage » qui permet d'identifier sa date de construction au début du XIIIe siècle. Elle a été surélevée d'un clocher et de l'horloge. La porte franchie, on remarque bien l'amorce du mur des remparts et le chemin de ronde.

    Personnalités liées à la commune

    • Louis Mourier (1873-1960), médecin à Vézénobres, président du conseil général du Gard, ministre et sénateur, est né à Vézénobres et fut le conseiller général du canton éponyme.
    • Auguste Dide, sénateur du Gard.
    • Miranda Malzac, député et maire d'Alès.
    • Jean Cavalier, héros de la guerre des camisards, fréquenta souvent Vézénobres. C'est dans ses environs, de Ribaute à Euzet en passant par Martignargues, que Jean Cavalier accomplit ses principaux faits d'armes.
    • Mick Jagger acheta une maison de la rue Basse en 1978, mais ne resta que quelques mois dans sa demeure. La région, alors très peu desservie par les transports, lui permettait de trouver calme et repos et de s'isoler.

    Équipements et services

    Santé

    La commune dispose d'un accès aux soins varié et complet.

    Quatre médecins généralistes et un médecin allergologue exercent sur la commune, ainsi qu'une sage-femme.

    On y trouve également une pharmacie d'officine.

    Plusieurs cabinets infirmiers, avec une dizaine d'infirmières et d'infirmiers exerçant sur la commune et les alentours.

    Trois masseurs-kinésithérapeutes exercent sur Vézénobres, ainsi qu'un pédicure-podologue.

    Vie locale

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[27].
    16. Arrivée à cette époque du mûrier et du ver à soie dont la production plus rentable supplante la culture des figuiers.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Vézénobres » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Vézénobres » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Vézénobres » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Vézénobres » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
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    31. Le verger-conservatoire de la figue

    Voir aussi

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