Villars (Loire)
Villars est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Villars | |||||
La ville vue depuis Saint-Genest-Lerpt. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Loire | ||||
Arrondissement | Saint-Étienne | ||||
Intercommunalité | Saint-Etienne Métropole | ||||
Maire Mandat |
Jordan Da Silva 2020-2026 |
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Code postal | 42390 | ||||
Code commune | 42330 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Villardaire | ||||
Population municipale |
7 942 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 1 388 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
374 318 hab. (2019) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 28′ 11″ nord, 4° 21′ 19″ est | ||||
Altitude | Min. 428 m Max. 600 m |
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Superficie | 5,72 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Saint-Étienne (banlieue) |
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Aire d'attraction | Saint-Étienne (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Étienne-4 | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.villars.fr | ||||
Géographie
Le territoire communal se trouve au-dessus du bassin houiller de la Loire. Saint-Étienne est à 6 km[1], Roanne à 81 km[2].
La superficie de la commune est de 5,72 km2 ; son altitude varie de 428 à 600 mètres[3].
L'A72 passe au nord, un important échangeur permet de rallier la zone commerciale de Ratarieux et le CHU, ou la ZAC de Montravel, le lycée horticole et le sud-ouest de l'agglomération (D 201, direction Firminy-Le Puy).
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Villars est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne, une agglomération inter-départementale regroupant 32 communes[7] et 374 318 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
Histoire
L'obituaire de l'Église de Lyon fait mention de la donation du doyen Blandinus (vers 1085-87) qui fit don de l'église de Villars, du cimetière et de ses terres à l'Église de Lyon[12].
L'existence de la localité est attestée par écrit dès le XIIe siècle. Mention en est faite dans la permutation de 1173, consacrant la séparation du Lyonnais et du Forez qui laisse Villars "à la liberté de l'Église de Lyon". À la suite de cet acte, la paroisse de Villars fit partie d'une enclave directement dépendante du chapitre de Lyon, aux confins du Jarez et du Forez et finalement rendue à la seigneurie de Saint-Priest-en-Jarez en 1278[13].
Peu après, on trouve trace d'un fief dénommé Curnieu. Différentes familles se succèdent, dont les Dalmais et Mathevon.
Villars possède deux bâtisses historiques : le vieux château à l'écart du centre, restauré en 1910, et le château du bourg face à l'église, mairie de la commune depuis 1991.
La houille est exploitée vers le XVIe siècle, d'autres activités viennent s'y greffer comme la passementerie, les armes... La main-d'œuvre vient des régions limitrophes, surtout Haute-Loire et Ardèche. Les ouvriers travaillent aux champs la belle saison, cherchent de l'embauche en ville afin de compléter leurs maigres ressources.
Au cours de l'été 1911 a eu lieu le premier meeting aérien du département de la Loire, sur le terrain de Champirol (situé à cette époque sur les communes de Villars et de Saint-Priest-en-Jarez), à l'emplacement actuel de l'Hôpital Nord. Parmi les huit pilotes présents à cette manifestation se trouvait Roland Garros[14].
Le 21 janvier 1942, un coup de grisou tue 65 mineurs au puits de Chana.
Politique et administration
Liste des maires
Le premier maire de Villars connu à ce jour, fut Claude Denis de 1790 à 1792. Cette liste débute au XXe siècle (liste complète sur le site de Villars).
Démographie
En 2019 , la commune comptait 7 942 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Une réforme du mode de recensement permet à l'Insee de publier annuellement les populations légales des communes à partir de 2006. Pour Villars, commune de moins de 10 000 habitants, les recensements ont lieu tous les cinq ans, les populations légales intermédiaires sont quant à elles estimées par calcul[17]. Les populations légales des années 2006, 2011, 2016 correspondent à des recensements exhaustifs[18].
Culture locale et patrimoine
Monuments historiques
Villars possède un pont de chemin de fer situé au lieu-dit du Bois Monzil. Héritage de la première ligne de chemin de fer de France, il a été mis en service en 1827 et est donc le plus ancien pont ferroviaire d'Europe continentale. À ce titre il a été inscrit au monument historique par l'arrêté du [21]. La limite communale entre Villars et Saint-Priest-en-Jarez passe sous l'arche de ce pont. Le pont est visible depuis le 44 chemin des champs à Saint-Priest-en-Jarez mais on ne peut y accéder car il est sur une propriété privée.
Autres monuments
La commune fait partie de la paroisse Bienheureux Antoine Chevrier, qui rassemble l'église Saint-Laurent (Villars), l'église Saint-Prix (Saint-Priest-en-Jarez) et l'église du Sacré-Cœur, La Terrasse (Saint-Étienne).
La première église de Villars date du XVe siècle, elle est alors dédiée à saint André. Incorporée aujourd'hui à la mairie, sert de salle des conseils et mariages. Vers la fin du XIXe siècle, la population ayant fortement augmenté, il faut bâtir un nouvel édifice : l'actuelle église Saint-Laurent. Les travaux débutent en 1860 pour se terminer 10 ans plus tard.
Le , l'église accueille trois nouvelles cloches qui viennent s'ajouter à celles déjà existantes. Elles donnent respectivement le "do", "mi", "la" et "sol".
Le , après de multiples constatations, Hubert Pouquet, maire de la ville[22] ordonne une fermeture provisoire. L'humidité remontant du sol provoque un soulèvement de la base et un effritement des piliers. Calculs et projets sont lancés pour sa survie.
Des travaux sont entrepris en 2006, sous la direction de l'architecte Berthier. Les piliers latéraux ainsi que la partie haute de l'église sont supprimés, pour être remplacés par une charpente en lamellé-collé.
Le , M. Pouquet inaugure les transformations. Le lendemain, Mgr Lebrun dédicace le lieu.
- La mairie de Villars
Le château du bourg fut longtemps propriété des Mathevon. Jean, seigneur de Curnieu, transforme et embellit la bâtisse. On raconte qu'il peut assister à la messe d'une fenêtre de ses appartements, l'église y étant adossée !
La Compagnie des Mines de Villars récupère les lieux en 1880. Elle y installe ses bureaux avant de loger son directeur, puis ses cadres.
Les Mathevon vendent, sous le mandat Soulier, titre et terres, qui reviennent partiellement à la commune.
En 1991, la mairie de Villars rénove et investit le château. Les locaux sont agrandis en 2007.
- Le musée de la mine Jean-Marie Somet
Musée créé par un ancien mineur dans un bâtiment ancien, rue du Puits Gallois. Il évoque le passé minier de la commune mais aussi la passementerie. Il est géré par l'Association des Amis du Vieux Villars. Réouverture du musée après travaux en . Ce musée est l'objet d'un livre : Devant la mémoire, une visite au Musée de la mine Jean-Marie Somet de Villars, auteur Michel Peroni, éditions Presses des Mines, 2015.
À noter également :
- Parc Jean-Marc derrière le dépôt de la Stas, face au complexe sportif de l'ASPTT, au bord de l'autoroute.
- Lycée horticole et ZAC de Montravel (centre commercial régional, piste de kart), desservis par la rocade Est.
- L'ancien hippodrome est reconverti, au cours du XXe siècle, en quartier résidentiel (logements collectifs).
- Foulées Villardaire, trois courses de plusieurs catégories à travers les rues de la ville, chaque année début d'automne.
Héraldique
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Les armoiries de Villars se blasonnent ainsi :
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Jumelages
- Halberstadt (Allemagne) depuis le
- Torredembarra (Espagne) depuis le
Transports en commun
Villars est parcourue par les lignes de bus 16 et 17 de la STAS[23].
- La ligne 17 Terrasse/Lycée Simone-Weil serpente dans les rues de la ville, et dessert tous les points névralgiques: quartiers du Bois Monzil, Michard, La Feuilletière, La Taillée, musée de la mine, centre, Curnieux, Hippodrome, ASPTT et parc J. Marc. Ne va pas jusqu'au centre commercial, mais une navette est prévue à certaines heures pour le lycée horticole.
À l'extrémité sud (Terrasse) on rejoint le tram, T1 et T2.
- La ligne 16 Place Gambetta/Villeboeuf-le-Haut rejoint le centre ville de Saint-Étienne puis l'Esplanade (Opéra-théâtre).
Villars est desservie sur la ligne St Étienne-Roanne, par la halte de l'Hippodrome.
Personnalités liées à la commune
- Famille Mathevon, dont une branche devient Mathevon de Curnieu à la suite d'un transfert de titre. Les descendants originels sont toujours installés sur le bassin stéphanois[réf. nécessaire]. Les Mathevon de Curnieu résident, quant à eux, dans le Sud-Ouest de la France. Georges-Marie-Edmond Mathevon de Curnieu, plus connu sous le nom Georges Ancey, dramaturge de théâtre [réf. nécessaire].
Bibliographie
- Jean-Marie Somet, Histoire de ma petite ville (Association des Amis du Vieux Villars)
- Pierre Thiolière, Morts pour la France - Villars 1914-1918, 2009
- Ian Dufour et Jean-Manuel Lledo, Villars, collection Mémoire en Image, Éditions Alan Sutton, 2011
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Références
- © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre Villars et Saint-Étienne », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre Villars et Roanne », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Étienne », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- "Bladinus, decanus bone memorie, qui dédit Sancto Stephano ecclesiam de Vilars cum cymiterio et decimis ac propriam domum suam cum terris et appendiciis, et adquisivit gardam Sancti Genesii (Saint-Genest-Lerpt?) atque reliquit decem libras argenti atque dimidiam ad cooperien dam majorem crucem ; et dédit Sancto Stephano viginti sextarios annone et vestimentum sacerdotale ornatum auro". Obit. Lugd. Eccl. p. 119. Lire en ligne
- "L'Église de Lyon s'était en outre réservé, dans les terres de Guy II, une enclave qui comprenait Saint-Victor-sur-Loire, Saint-Genest-Lerpt et Villars. Mais ces paroisses furent assez vite restituées au Forez. En 1278, c'était fait accompli." J.-E. DUFOUR, Dictionnaire topographique du département de la Loire, PUSE, 1946 (rééd. 2006), p. XXII.
- À l'occasion de la commémoration de cet événement en octobre 2011 a été émis un timbre postal.
- http://www.politiquemania.com/forum/modification-f14/demission-paul-celle-dvd-maire-villars-loire-t7520.html
- « Villars », sur le site de l'association des maires de France (consulté le ).
- « Le recensement de la population en bref », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Calendrier de recensement des communes de la Loire », sur Insee (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Notice no PA42000008, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Disparu au printemps 2007.
- reseau-stas.fr
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Portail du département de la Loire
- Portail des communes de France