Villefranche-le-Château

Villefranche-le-Château est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Villefranche.

Villefranche-le-Château

Chapelle Sainte-Madeleine.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale
Maire
Mandat
Jason Duquenoy
2020-2026
Code postal 26560
Code commune 26375
Démographie
Population
municipale
17 hab. (2019 )
Densité 2,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 13′ 19″ nord, 5° 31′ 24″ est
Altitude Min. 783 m
Max. 1 364 m
Superficie 7,42 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Nyons et Baronnies
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Villefranche-le-Château
Géolocalisation sur la carte : France
Villefranche-le-Château
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Villefranche-le-Château
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Villefranche-le-Château

    Géographie

    Localisation

    Carte de localisation.

    La commune de Villefranche-le-Château est située en Drôme provençale, au nord-est de Séderon.

    Relief et géologie

    Paysage autour de Villefranche.

    Environnement montagneux[1].

    Sites particuliers[2]  :

    • Grand Col ;
    • Montagne de Bergiès (1 301 m) ;
    • Petit Col.

    Hydrographie

    La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[2]  :

    • le Rieu ;
    • Ravin des Limites ;
    • Ravin des Parties ;
    • Ruisseau de Villefranche, affluent de la Méouge.

    Voies de communication et transports

    Villefranche-le-Château est accessible par la route départementale RD 546.

    La commune est desservie par la ligne de bus no 43 (Laragne - Mévouillon)[3].

    Urbanisme

    Typologie

    Villefranche-le-Château est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].

    La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21 %), zones agricoles hétérogènes (12,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (11,2 %), terres arables (2,9 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site Géoportail (carte IGN)[2]  :

    • Bois de Bergiès
    • Collet du Bœuf
    • Costeras
    • Coutignat
    • Gourgette
    • la Garenne
    • la Lèbre
    • le Maupas
    • les Blaches
    • Morin
    • Pascal
    • Peyrebouc
    • Trisson
    • Ubac des Bayassières

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[10] :

    • 1293 : castrum de Villafranca (inventaire des dauphins, 221).
    • 1317 : castrum de Villafrancha (Valbonnais, II, 165).
    • 1891 : Villefranche, commune du canton de Séderon.

    (non daté)[réf. nécessaire] : Villefranche-le-Château.

    Histoire

    Du Moyen Âge à la Révolution

    La seigneurie[10] :

    • Au point de vue féodal, Villefranche était une terre de la baronnie de Mévouillon.
    • 1256 : elle passe (par mariage) aux Isoard.
    • Elle passe aux Baux, encore seigneurs en 1332.
    • 1485 : passe aux Poitiers-Saint-Vallier.
    • 1489 : donnée aux La Baume-Suze.
    • 1548 : vendue aux Gruel.
    • 1609 : passe aux Orléans de Bedoin.
    • Elle est vendue aux (du) Puy.
    • Peu après : elle passe (par mariage) aux La Tour-Gouvernet, derniers seigneurs.

    1250 : charte de franchises[1].

    1733 : suppression du péage[1].

    Avant 1790, Villefranche était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et du bailliage du Buis.

    Elle formait une paroisse annexe de celle de Mévouillon, dont l'église (bâtie après 1664) était dédiée à sainte Madeleine et dont les dîmes appartenaient au prieur de Mévouillon qui assurait le service paroissial[10].

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, la commune est comprise dans le canton de Montauban. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans celui de Séderon[10].

    Politique et administration

    Liste des maires

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    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 1871  ?    
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871 1874  ?    
    1874 1878  ?    
    1878 1884  ?    
    1884 1888  ?    
    1888 1892  ?    
    1892 1896  ?    
    1896 1900  ?    
    1900 1904  ?    
    1904 1908  ?    
    1908 1912  ?    
    1912 1919  ?    
    1919 1925  ?    
    1925 1929  ?    
    1929 1935  ?    
    1935 1945  ?    
    1945 1947  ?    
    1947 1953  ?    
    1953 1959  ?    
    1959 1965  ?    
    1965 1971  ?    
    1971 1977  ?    
    1977 1983  ?    
    1983 1989  ?    
    1989 1995  ?    
    1995 2001  ?    
    2001 2008 Éliane Gauthier    
    2008 2014 Éliane Gauthier   maire sortante
    2014 2020 Marie-Hélène Leroy DVG  
    2020 En cours
    (au 3 janvier 2021)
    Jason Duquenoy[11][source insuffisante]    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].

    En 2019, la commune comptait 17 habitants[Note 2], en diminution de 29,17 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7964979411299100101122
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    969091768877899380
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    696265415154513325
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    212522152021232324
    2018 2019 - - - - - - -
    1817-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête : le dimanche après le [1].

    Sports

    Le parapente et le deltaplane sont pratiqués, depuis la montagne de Bergiès[réf. nécessaire].

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : lavande, tilleul, ovins[1].

    • Foire : le [1].

    (Autre source) : lavande, céréales, miel de tilleul, ovins[16].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Chapelle Sainte-Madeleine.
    • Château quadrangulaire flanqué d'une tour du XVIIe siècle, restauré et habité au XXe siècle[réf. nécessaire].
    • Chapelle Sainte-Madeleine[réf. nécessaire].
    • Chapelle rurale (XIXe siècle)[1].

    Héraldique, logotype et devise

    Villefranche-le-Château possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.


    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Villefranche-le-Château.
    2. https://www.geoportail.gouv.fr/
    3. ligne de bus no 43
    4. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le )
    10. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 416 (Villefranche).
    11. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    16. agriculture
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