Barret-de-Lioure
Barret-de-Lioure est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Barret (homonymie).
Barret-de-Lioure | |||||
Église de Barret-de-Lioure. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale | ||||
Maire Mandat |
Ginès Achat 2020-2026 |
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Code postal | 26570 | ||||
Code commune | 26026 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Barretiers, Barretières | ||||
Population municipale |
66 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 1,9 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 11′ 13″ nord, 5° 29′ 39″ est | ||||
Altitude | Min. 708 m Max. 1 440 m |
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Superficie | 34,64 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Nyons et Baronnies | ||||
Législatives | Troisième circonscription Canton de Séderon (avant mars 2015) |
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Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Vieux village perché, accroché à la montagne, il surplombe la vallée de l'Anary et ses pics rocheux, au milieu des prés et des champs de lavande avec, en toile de fond, toute la chaîne du massif du Ventoux.
Ses habitants sont dénommés les Barretiers.
Géographie
Localisation
Barret-de-Lioure est située à 7 km de Montbrun-les-Bains et à 7 km de Séderon, par le col de Macuègne (1 068 m).
Montbrun-les-Bains Mévouillon |
Villefranche-le-Château Séderon |
Séderon | ||
Montbrun-les-Bains | N | Séderon Les Omergues (Alpes-de-Haute-Provence) | ||
O Barret-de-Lioure E | ||||
S | ||||
Ferrassières | Ferrassières | Les Omergues (Alpes-de-Haute-Provence) |
Relief et géologie
Sites particuliers : Site Géoportail (carte IGN)[1] :
- Adret de Lachau
- Col de Lombard
- Col de Macuègne
- Col des Sires
- Col du Négron
- Collet Court
- Col Nu
- Col Pointu
- Combe Chamatte
- Combe Grenier
- Combe du Tay
- Croix Blanche
- Croix de Barret
- Fontenelle
- Grand Col
- Grand Vallon de Baïs
- la Combe
- la Crau
- la Serrière de Piberos
- la Sinas
- le Génisseau
- le Grand Collet
- le Grand Terme
- le Jambard
- le Négron
- le Petit Ubac
- Massugeaye
- Montagne d'Albion
- Montagne de Bergiès
- Petit Col
- Peyméan
- Pouzounière
- Seuil
- Sommet du Col de Lérol
- Ubac de Baïs
Hydrographie
La commune est arrosée par :
- la rivière la Méouge qui a sa source sur la commune[1],[2], cours d'eau de 39,7 km, sous-affluent de la Durance par le Buëch ;
- le Torrent d'Anary qui a sa source sur la commune[1],[3], rivière de 7,4 km, sous-affluent de l'Ouvèze par le Toulourenc ;
- le Ravin de Fontanille[1] ;
- le Ravin de Gourerette[1] ;
- le Ravin de Riou[1] ;
- le Ravin des Bournaux[1] ;
- le Ravin de Touissas[1],[4] ;
- le Ravin Papillon[1].
Voies de communication et transports
La commune est séparée de celle de Ferrassières par le col de l'Homme Mort.
Urbanisme
Typologie
Barret-de-Lioure est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. La commune est en outre hors attraction des villes[8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (41,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,8 %), terres arables (2,4 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Le village ancien est perché[11].
Quartiers, hameaux et lieux-dits
Site Géoportail (carte IGN)[1] :
- Bacatelles
- Baïs
- Bigonnet
- Bois des Ubacs
- Chanaux
- Clos du Défens
- Côte Laurent
- Estourailles
- Eyrolle
- Forêt du Tay
- la Côte Masseline
- la Doude
- la Passière
- la Peyrière
- la Plaine d'Eyrolle
- la Justice
- la Lauze
- le Buis
- le Clos
- le Farnet
- le Fort
- le Moulin
- la Pauchette
- le Pied du Clos
- le Refra
- les Blaches
- les Mourres
- les Plaines
- le Terron
- Macuègne Bas
- Macuègne Haut
- Plaine de Mause
- Pramesclat
- Pré Long
- Souvechane
- Valaury de Barret
Toponymie
La commune est dénommée Barret do Liore en occitan[réf. nécessaire].
Attestations
- 1277 : castrum de Barreto (inventaire des dauphins, 9)[12].
- 1337 : Barreto de Libra (Duchesne, Dauphins, 18)[12].
- 1442 : Barretum (choix de documents, 283)[12].
- 1516 : mention du prieuré : prior curalus de Barrelo Libra (pouillé de Gap)[12].
- 1539 : Barret de Liure (archives de la Drôme, E 3143)[12].
- 1891 : Barret-de-Liourre, commune du canton de Séderon[12].
- 1891 : Barret-de-Lioure[13].
Histoire
Préhistoire
Le Rocher du Moulin est un site néolithique[réf. nécessaire].
Antiquité : les Gallo-romains
Vestiges d'une villa gallo-romaine[11].
Du Moyen Âge à la Révolution
La seigneurie[12] :
- Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) était du fief de la baronnie de Mévouillon.
- 1293 : elle est acquise par les Rigaud.
- Elle passe aux Algoult de Sault.
- 1460 : passe (par mariage) aux Montauban.
- 1611 : passe aux Artaud.
- 1637 : une moitié est vendue aux Dupuy-Montbrun.
- L'autre moitié passe (par mariage) aux Ripert, derniers seigneurs.
Aux XIIe et XIIIe siècles, l'église et ses revenus appartiennent à l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon[16].
1270 : charte de franchises[11].
1682 : À Barret-de-Lioure, la ligne est surveillée par des hommes du régiment de Poitou[17] revenant d'Espagne[18] à partir de fin octobre. La communauté est requise pour construire des corps de garde pour loger les soldats le long de la ligne : deux sont prévus[19], mais finalement, douze corps de garde sont construits, ainsi que 24 guérites placées dans les intervalles, à une moyenne de 250 m[20]. Les soldats sont renforcés par huit hommes levés dans la population de Barret-de-Lioure (en plus de ceux envoyés à la compagnie de milice placée sur la Durance)[21].
1720 à 1722 : Lors de l'épidémie de peste de 1720-1722, Barret-de-Lioure est située au nord de la ligne du Jabron, élément du cordon sanitaire allant de Bollène à Embrun et isolant la Provence du Dauphiné (et dont fait partie le mur de la peste)[22]. L'interdiction de franchir le Jabron, sous peine de mort, est décidée par le gouverneur d'Argenson début août, et le cordon est mis en place le 26 septembre[23] pour n'être levé par ordonnance royale que le 19 novembre 1722[23].
Avant 1790, Barret-de-Lioure était de l'intendance et parlement d'Aix, et de la viguerie et recette de Sisteron. Elle formait une paroisse du diocèse de Gap[12].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].
En 2019, la commune comptait 66 habitants[Note 2], en diminution de 19,51 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Services et équipements
- Cosmodrôme (observatoire et antennes)[1].
Enseignement
Barret-de-Lioure dépend de l'académie de Grenoble.
Manifestations culturelles et festivités
- Fête : le 6 août[11].
Cultes
La paroisse catholique de Barret de Lioure dépend du diocèse de Valence, doyenné de Buis-les-Baronnies[29].
Économie
Agriculture
En 1992 : forêts (bois), lavande, vignes, caprins, ovins[11].
Tourisme
- Site du village en belvédère[11].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château en ruine[11].
- Église Saint-Sauveur-et-Saint-Sébastien de Barret-de-Lioure (IMH)[11] : église de Barret-de-Lioure. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[30].
- Calvaire Trois-Croix[réf. nécessaire].
Patrimoine naturel
Héraldique, logotype et devise
Selon Louis de Bresc, les armes de Barret-de-Lioure se blasonnaient ainsi en 1866 :
« de gueules, à un grand rocher d'argent, sur le haut duquel est bâti un bourg composé d'une église et de quelques maisons essorées de sable[31]. »
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De gueules au rocher d’argent sommé d’un bourg composé d’une église et de quelque maisons du même essorées de sable[32].
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Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Barret-de-Lioure sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2008.
- Ressources relatives à la géographie :
- Office du tourisme des Baronnies
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- https://www.geoportail.gouv.fr/
- Fiche de la Méouge sur le site du SANDRE
- Fiche de l'Anary sur le site du SANDRE
- Fiche du Ravin de Toussas sur le site du SANDRE
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Barret-de-Lioure.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 21 (Barret-de-Liourre).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 7 (Anary).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, page 130, (ISBN 2600028838).
- Y.-L. Martinent, Toponymie ardéchoise autour de Lagorce, 2011
- Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne et Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l'abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », dans Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L'abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement (Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon), Mane, Alpes de Lumières, coll. « Cahiers de Salagon » (no 4), , 448 p. (ISBN 2-906162-54-X, ISSN 1254-9371), p. 214.
- Joly, op. cit., p. 26
- Joly, op. cit., p. 14
- Joly, op. cit., p. 19
- Joly, op. cit., p. 27-29
- Joly, op. cit., p. 37
- Jean-Pierre Joly, « La ligne du Jabron pendant la peste de 1720 », Chroniques de Haute-Provence, no 360, , p. 9.
- Joly, op. cit., p. 11
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- paroisse de Barret de Lioure
- « Eglise Saint-Laurent », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence ou Dictionnaire géographique et héraldique des villes et villages des Bouches-du-Rhône, du Var, des Basses-Alpes, de Vaucluse et des Alpes-Maritimes, Paris, Librairie Bachelin-Deflorenne, , VIII-370 p. (lire en ligne).
- Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence
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