Embrun (Hautes-Alpes)

Embrun est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Pour les articles homonymes, voir Embrun.

Embrun

Entrée dans Embrun près du lac de Serre-Ponçon.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Hautes-Alpes
Arrondissement Gap
Intercommunalité Communauté de communes de Serre-Ponçon
(siège)
Maire
Mandat
Chantal Eymeoud (Horizons)
2020-2026
Code postal 05200
Code commune 05046
Démographie
Gentilé Embrunais(e)
Population
municipale
6 335 hab. (2019 )
Densité 174 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 33′ 57″ nord, 6° 29′ 46″ est
Altitude Min. 778 m
Max. 2 800 m
Superficie 36,39 km2
Unité urbaine Embrun
(ville-centre)
Aire d'attraction Embrun
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton d'Embrun
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Embrun
Géolocalisation sur la carte : France
Embrun
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
Embrun
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Embrun
Liens
Site web ville-embrun.fr

    Ses habitants sont appelés les Embrunais et Embrunaises[1].

    Géographie

    Vue panoramique sur Embrun.

    Localisation

    Sept communes sont limitrophes d'Embrun :

    Géologie et relief

    « Embrun - Le Roc », carte postale datée d'environ 1910.

    La ville d'Embrun est construite sur une terrasse alluviale de la vallée de la Durance, à une altitude moyenne de 860 mètres. Plusieurs montagnes et cols, à l'ouest de la ville, culminent à plus de 2 000 mètres : le Mont Guillaume (2 542 mètres), le col de Chante-Perdrix (2 628 mètres), la Tête de Chante-Perdrix (2 719 mètres), la Tête de l'Hivernet (2 824 mètres).

    Hydrographie

    Embrun est arrosée par de nombreux cours d'eau et canaux :

    • la Durance ;
    • le canal de Jaffueil ;
    • le Torrent de Charance[2] ;
    • le Bramafan[3] ;
    • le Torrent de la Merdarel[4] ;
    • le Riou Clar[5].

    L'ensemble de ces cours d'eau alimente le lac de Serre-Ponçon, qui se trouve sur le cours de la Durance.

    Données climatiques

    Située dans une zone de transition géographique formée par la vallée de la Durance d'une part et ses deux versants culminants autour de 3 000 m d'autre part, Embrun, 870 m, bénéficie d'un climat parmi les plus secs et ensoleillés des Alpes. C'est la raison pour laquelle on la surnomme à juste titre la « Nice des Alpes », à cause de son climat tempéré.

    La station est à 871 m d'altitude[6].

    De 1961 à 1990, il gèle en moyenne 103 jours par an et 83 jours par an avec des précipitations supérieures ou égales à mm. La température record la plus froide est −19,1 °C le et la plus chaude 38,3 °C le . Embrun est une des villes les plus ensoleillées de France avec 2 506 heures par an[6]

    Embrun 1946 - 1975
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −3,5 −2,6 0,3 3,3 7 10,1 12,3 12,1 9,8 5,5 0,9 −2,3 4,5
    Température maximale moyenne (°C) 5,5 7,4 11,2 14,9 19,1 22,6 26 25,3 21,8 16,6 10,2 6,4 15,7
    Source : « données climatiques », sur Météo climat bzh dyndns.org (consulté en )
    Embrun 1961 - 1990 (record à partir de 1945)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −3,2 −2,1 0,1 3,1 6,7 9,9 12,4 12,1 9,7 5,8 0,9 −1,9 4,5
    Température moyenne (°C) 1,2 2,7 5,5 8,7 12,7 16,2 19,3 18,8 15,9 11,4 5,6 2,4 10
    Température maximale moyenne (°C) 5,7 7,6 10,9 14,4 18,6 22,4 26,2 25,5 22,1 16,9 10,4 6,7 15,6
    Record de froid (°C)
    date du record
    −19,1
    1985
    −18,8
    1956
    −13,9
    1971
    −6,3
    1970
    −3,2
    1991
    −0,8
    1953
    3,4
    1984
    3,4
    1986
    −0,4
    1974
    −5,3
    1950
    −11,2
    1973
    −15,6
    2009
    −19,1
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    19
    2007
    21,3
    2012
    24,3
    1993
    28,4
    2011
    31,8
    2009
    38,3
    2019
    36,7
    2015
    36,1
    2012
    33,5
    2006
    27,5
    1997
    22,5
    1981
    17,7
    1991
    38,3
    2019
    Ensoleillement (h) 148,2 153,6 206 207,8 224,3 260,7 304 275 235,7 198,7 148 143,5 2 506
    Précipitations (mm) 60,2 54 55,9 56,7 61 65,2 46,9 54,7 56,3 73,7 73 58,2 716
    Source : Météo climat bzh dyndns.org et Infoclimat.fr[7],[6]
    Statistiques 1981-2010 et records EMBRUN (05) - alt : 873 m 44° 34′ 12″ N, 6° 30′ 30″ E
    Records établis sur la période du 01-06-1947 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −2,8 −2,5 0,6 3,4 7,5 10,6 13,1 12,9 9,6 6,2 1,1 −1,7 4,9
    Température moyenne (°C) 2 3 6,5 9,3 13,6 17,2 20,2 19,9 15,9 11,6 5,9 2,7 10,7
    Température maximale moyenne (°C) 6,8 8,4 12,4 15,2 19,7 23,8 27,3 27 22,3 17,1 10,8 7,1 16,5
    Record de froid (°C)
    date du record
    −19,1
    09.01.1985
    −18,8
    15.02.1956
    −13,9
    07.03.1971
    −6,3
    03.04.1970
    −3,2
    05.05.1991
    −0,8
    03.06.1953
    3,4
    08.07.1954
    3,4
    30.08.1986
    −0,4
    30.09.1974
    −5,3
    31.10.1950
    −11,2
    30.11.1973
    −15,6
    20.12.09
    −19,1
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    19
    19.01.07
    21,5
    27.02.19
    24,3
    18.03.1993
    28,4
    09.04.11
    31,8
    23.05.09
    38,4
    28.06.19
    36,7
    07.07.15
    36,1
    22.08.12
    33,5
    05.09.06
    27,5
    02.10.1997
    22,5
    03.11.1981
    17,7
    22.12.1991
    38,4
    2019
    Ensoleillement (h) 160,1 178,8 225,8 208 222,4 263,9 292,1 268,7 227,1 181,1 144,5 138,6 2 510,9
    Précipitations (mm) 51,9 45,1 50,1 61,2 68 61 46,8 51,9 69 85,8 69 66,7 726,5
    Source : « Fiche 05046001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Voies de communication et transports

    Embrun vue de la forêt de Boscodon.

    À mi-chemin entre Gap et Briançon, Embrun est un point de passage obligé pour aller du sud au nord du département.

    • liaisons routières : traversée par la RN 94, la ville s'est vue désengorgée en décembre 2007 avec la mise en service de la déviation qui longe la Durance en contrebas du Roc avant de remonter vers Châteauroux-les-Alpes.
    • liaisons ferroviaires : Embrun dispose d'une gare ferroviaire. Desservie principalement par des TER, Marseille - Briançon, Grenoble - Briançon, la gare accueille aussi le train de nuit Paris - Briançon, ainsi que des trains couchettes saisonniers lors des vacances d'hiver.

    Urbanisme

    Typologie

    Embrun est une commune urbaine[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Embrun, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[11] et 7 833 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[12],[13].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Embrun, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

    La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac de Serre-Ponçon, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[16]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (55,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,1 %), prairies (24,8 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (10,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,8 %), zones urbanisées (8,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %), eaux continentales[Note 3] (0,9 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    La localité est citée dans la Géographie de Strabon comme étape sur la voie Domitienne où elle est nommée Eburodunum[21],[22].

    Ambrun en occitan alpin selon la norme classique et selon la norme mistralienne.

    Ce nom est d'origine celtique et se décompose en Dun (forteresse, le fort) que l'on retrouve dans de nombreux toponymes comme Lug-dun (Lyon), et Eburo qui, à l'unanimité des linguistes, désigne l'if. Ce toponyme peut signifier la « Forteresse de l'If »[23].

    Histoire

    Antiquité

    Dominant la Durance et accrochée sur son roc, la ville se trouve sur un site d’oppidum qui lui permettait de contrôler les flux sur l'axe durancien. Embrun est la capitale des Caturiges ; ce peuple, dont le nom signifie « rois du combat », étaient clients des Voconces.

    Après la conquête romaine, la ville gallo-romaine placée sur la via Cottia aux abords de l'oppidum d'Eburodunum, qui occupait approximativement la place de l'archevêché et de la cathédrale actuels, devient la capitale de civitas sous le nom d’Ebrodunensium, rattachée à la province romaine des Alpes-Maritimes[24].

    Dès le IVe siècle, la cité est le siège d'un évêché. Il est fondé par saint Marcellin d'Embrun, d'origine berbère d'Afrique du Nord[25]. Dans la pratique cet évêché est à l'origine de la création de tous ceux de la région; par exemple les deux premiers évêques de Digne sont des compatriotes de Marcellin.

    En 333, l'anonyme de Bordeaux sur la route de Jérusalem y fit étape. Il nota le nom de Mansio Ebreduno.

    Moyen Âge

    Cinq cents ans plus tard, sous Charlemagne, la notion d'archevêque est créée, celui d'Embrun est reconnu dès 829. Embrun aura très longtemps sous sa «tutelle» les évêchés environnant, même ceux des Alpes-Maritimes.

    Autorisation donnée par Thierry III (vers 657-691) à Chramlin, évêque d'Embrun, déposé, de se retirer dans l'abbaye de Saint-Denis. Parchemin 43 x 30 cm.
    Embrun, dans le comté de Forcalquier, entre comté et marquisat de Provence, en 1184.

    Embrun et sa région firent partie du comté de Provence constitué à la fin du Xe siècle, puis du comté de Forcalquier qui s'en est détaché au XIIe siècle. À la mort du dernier comte de Forcalquier en 1209, la région d'Embrun et de Gap était transmise au Dauphiné, tandis que celle de Forcalquier et de Sisteron retournait au comté de Provence.

    L’archevêque-prince d'Embrun était primitivement seul maître de la ville ; le comte de Provence en 1160, le Dauphin en 1210 et 1247, héritiers du comté d'Embrun, lui imposèrent un condominium et opposèrent au beau donjon carré du prélat, la Tour Brune, un château hors des murs, sur le roc, dont il ne reste que la base d'une tour du XIIIe siècle, la construction des fortifications bastionnées ayant occasionné la destruction du reste.

    Une commune bourgeoise, régie par des coutumes assez égalitaires en matière fiscale (le tiers état et la noblesse étaient égaux devant l'impôt), s'organisa fort anciennement avec le soutien du clergé, chassa le baile du comte, affirma ses libertés qui, réduites en 1258, étaient encore notables en 1789.

    La ville est réunie au royaume de France en 1349, à l'occasion du « transport » du Dauphiné.

    Les Templiers et les Hospitaliers

    Les Templiers possédaient une maison à Embrun, établissement secondaire qui dépendait d’une commanderie[26],[27]. Les Hospitaliers étaient également présents. En 1266, on mentionne un commandeur de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Frère Raymond Chabaud était alors commandeur de l'Hôpital des « Marches de Charles de l'Argentière » et de Saint-Jean d'Embrun[28].

    XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles

    Embrun au début du XVIIIe siècle (plan-relief).

    Lors des guerres de Religion, en 1585, la ville est prise par le chef protestant Lesdiguières qui y installe provisoirement sa « capitale ». Une partie des archives est brûlée à cette occasion et la fresque miraculeuse de Notre-Dame d'Embrun est détruite. Dans la Vie du mareschal de Lesdiguières, Louis Videl parle du pillage de l’église, et de la statue de la Vierge ainsi que de celle de saint Marcelin, tirées au sort par les soldats.

    • « Quand les Huguenots prindrent Ambrun , ils trouverent entre les reliques de la principale Eglise un Priape de bois à l’antique, qui avoit le bout rougi à force d’estre lavé de vin. Les femmes en faisaient le Sainct Vinaigre, pour appliquer à un estrange usage. » (Théodore Agrippa d'Aubigné, Confession catholique du sieur de Sancy, II, 2, Œuvres complètes, éd. Pléiade, p. 634)


    L'enceinte projetée par Vauban est bâtie à la fin du XVIe siècle[22].

    En 1692, la ville est assiégée par le duc Victor-Amédée II[29] à partir du 6 août 1692, prise le 16 car à court de munitions[30] et livrée au pillage[31]. On y comptait sept paroisses ; trois ont été supprimées au XVIe siècle, deux au XVIIIe siècle, une au XIXe siècle. La splendide cathédrale demeure sa seule église, mais l'on y voit aussi la chapelle du couvent des Cordeliers du XIIIe siècle, mutilée, mais où de belles fresques ont pu être restaurées ; un couvent de la Visitation ; un collège des jésuites, un hôpital.

    XIXe siècle

    La citadelle fut déclassée en 1872[32]. Les murailles de la ville, qui n’entouraient que le sommet de la cité épiscopale, sont rasées avec l’arrivée du chemin de fer, en 1882[33].

    Les déportés d'Isolaccio-di-Fiumorbo

    Embrun illustrée par Alexandre Debelle (1805-1897).

    En 1808, à la suite de troubles, le pouvoir napoléonien fait arrêter 167 hommes et garçons âgés de 15 à 90 ans dans le village corse d'Isolaccio-di-Fiumorbo. Un grand nombre d'entre eux va être déporté sur le continent, notamment à la maison centrale de détention d'Embrun. Plusieurs dizaines vont y mourir en quelques mois, les conditions de vie dans cette prison étant particulièrement difficiles. Ils ont été enterrés dans le « cimetière des condamnés », qui se trouvait dans le quartier Sainte Marthe. Les descendants de ces déportés réclament aujourd'hui l'apposition d'une plaque pour commémorer cet épisode[34].

    XXe siècle

    La ville perd son statut de sous-préfecture lors de la réforme administrative de 1926, l'arrondissement d'Embrun est en grande partie rattaché à celui de Gap.

    Plaque Esplanade de la Résistance.

    Durant la Seconde Guerre mondiale, le , la 64e division d'infanterie installe son PC à Embrun, sous les ordres du général Pierre Robert de Saint-Vincent. Lors de la bataille des Alpes, la division repousse les offensives italiennes dans le Queyras et dans la vallée de l'Ubaye[35]. De novembre 1942 à septembre 1943, un camp d'internement qui est tenu par les forces italiennes d'occupation est établi à Embrun (caserne Lapeyrouse, ancienne maison centrale de détention). Il est supprimé sous l'occupation allemande car « jugé peu sûr par ces derniers »[36].[source insuffisante].

    La ville connaît un nouvel essor avec le chantier du barrage de Serre-Ponçon à la fin des années 1950 et la création du grand lac artificiel qui en résulte. La construction du barrage a nécessité le déblaiement de plus de trente millions de tonnes de matériaux, la déviation de 15 km de voie ferrée et environ 50 km de routes, la construction d'un pont, le déplacement et la reconstruction du villages de Savines submergé par la retenue d'eau (1 200 millions de m³).

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1951 1991 Alexandre Didier DVD Négociant
    1991 mars 2001 Robert Motte DVD Général de brigade de l'armée de terre
    mars 2001 ,[37],[38] Chantal Eymeoud[39] UDI puis LC puis Horizons [40],[41] Ancienne cadre

    Conseillère régionale de Provence-Alpes-Côte d’Azur (2021 → )[42] Présidente de la Communauté de communes Serre-Ponçon

    Intercommunalité

    Embrun a fait partie jusqu'en 2016 de la communauté de communes de l'Embrunais, dont elle était le siège.

    Depuis le , elle fait partie de la communauté de communes de Serre-Ponçon, dont elle est le siège[43].

    Jumelages

    La ville d'Embrun est jumelée avec plusieurs villes à travers le monde :

    Population et société

    Évolution démographique


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[51].

    En 2019, la commune comptait 6 335 habitants[Note 4], en augmentation de 3,46 % par rapport à 2013 (Hautes-Alpes : +1,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 3803 1253 3013 0023 0623 1694 3734 4534 794
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 7364 2874 1833 7513 9574 0084 4814 0173 430
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 5053 7523 5562 4072 8022 7112 9622 6773 119
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    3 8504 2734 5755 2145 7936 1526 1886 2306 110
    2015 2019 - - - - - - -
    6 1776 335-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[53].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Marché à Embrun.

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 39,8 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 2 917 hommes pour 3 319 femmes, soit un taux de 53,22 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,16 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[54]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,8 
    90 ou +
    3,8 
    11,4 
    75-89 ans
    15,4 
    22,5 
    60-74 ans
    24,4 
    19,4 
    45-59 ans
    18,3 
    15,5 
    30-44 ans
    14,7 
    16,1 
    15-29 ans
    12,0 
    13,5 
    0-14 ans
    11,3 
    Pyramide des âges du département des Hautes-Alpes en 2018 en pourcentage[55]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9 
    90 ou +
    2,3 
    8,5 
    75-89 ans
    11,2 
    20 
    60-74 ans
    20,2 
    21,5 
    45-59 ans
    21 
    17,3 
    30-44 ans
    17,3 
    14,9 
    15-29 ans
    12,6 
    16,9 
    0-14 ans
    15,4 

    Enseignement

    Les établissements scolaires d'Embrun dépendent de l'académie d'Aix-Marseille. Les élèves de la ville peuvent suivre leur scolarité dans la commune, jusqu'au lycée :

    • deux écoles maternelles : la Farandole et la Soldanelle[56] ;
    • deux écoles primaires : Cézanne[57] (le nom est celui d'Ernest Cézanne, et non celui de Paul Cézanne, malgré une confusion couramment commise) et Pasteur[56] ;
    • collège climatique Les Écrins, regroupant 593 collégiens en 2013[58],
    • lycée professionnel des métiers Alpes-et-Durance, regroupant 265 lycéens en 2013[59] ;
    • lycée climatique Honore-Romane, regroupant 498 lycéens en 2013[60].

    Les universités les plus proches sont celles d'Aix-Marseille (qui dispose d'une antenne à Gap) et de Grenoble.

    L'Outdoormix Festival

    L'Outdoormix Festival est un rassemblement de 4 jours de compétitions sportives dites Outdoor et extrêmes (BMX, escalade, handisport, kayak, kitesurf et kitefoil, longboard, MTB Dirt et Downhill, slackline,et Stand Up Paddle) et de 3 soirées de concerts. Le festival a lieu tous les ans pendant le week-end de la Pentecôte.

    Né en 2013[61], l’Outdoormix Festival organisé par l'association WeAreHautesAlpes[62] a su séduire le monde entier de l’Outdoor et de la musique grâce à un concept d’événement qui rassemble tous les profils de passionnés, de l’amateur au sportif professionnel, du simple curieux au plus aguerri des festivaliers.

    Situé au bord du plan d’eau d’Embrun, l’événement réunit plus de 100 000 personnes, 50 marques sur le village événement et près de 25 nations de sportifs Outdoor sur 4 jours de festivités.

    L'Embrunman

    Créé en 1984, l'Embrunman est un triathlon longue distance qui se court le 15 août. L'épreuve comporte 3 800 m de natation dans le plan d'eau d'Embrun (juste à côte du lac de Serre-Ponçon[63]), 188 km de cyclisme (avec un dénivelé positif de plus de 3 600 mètres) et se termine par un marathon (avec un dénivelé d'environ 400m). L'épreuve est réputée pour être une des plus dures du monde de par sa dimension et sa difficulté globale.

    Depuis son 30e anniversaire en 2013, l'organisation offre plusieurs épreuves : le mythique Embrunman, une épreuve courte distance ainsi qu'une multitude d'épreuves sportives combinées.

    Santé

    Un centre hospitalier est installé à Embrun. En plus d'un pôle de médecine générale, l'établissement dispose d'un service d’imagerie, ainsi que d'un centre périnatal de proximité et d'un pôle gériatrique[64]. En dehors de l'hôpital, 12 cabinets de médecins sont installés en ville[65], ainsi que 3 pharmacies[66], 23 infirmiers[67] et 17 kinésithérapeutes[68].

    Culte

    La commune d'Embrun compte une paroisse de culte catholique[69], dépendante du diocèse de Gap et d'Embrun[70]. Les membres de l'église réformée de France se regroupent localement dans le diocèse « Freissinières-Briançon-Queyras ». La communauté musulmane[71] dispose d'un lieu de culte à Embrun, ainsi que celle des Témoins de Jéhovah[72] * Considéré comme une secte par la France.

    Économie

    Agriculture

    Embrun fait partie des zones de production de l'agneau de Sisteron, des vins Hautes-Alpes IGP, y compris primeurs et des vins de la Méditerranée, ainsi que des pommes des Alpes de Haute-Durance[73].

    Tourisme

    L'économie de la ville est basée notamment sur le tourisme. La proximité du lac de Serre-Ponçon et la présence sur la commune d'un plan d'eau stimule cette activité. Embrun est aussi entourée de montagnes et d'une nature préservée — la commune est incluse dans la zone périphérique du parc national des Écrins — et de stations de sports d'hiver équipées (Les Orres, Risoul-Vars, Réallon, Crévoux). Les hébergements touristiques de la ville sont composés de 6 hôtels (soit 115 chambres), de une à quatre étoiles, de 8 campings (953 emplacements)[74].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux culturels

    En plus d'une bibliothèque municipale[75], et d'une école municipale de musique et de danse[76], la commune dispose d'un centre artistique et culturel, créé en partenariat avec la commune de Mondovi, dans le Piémont (Italie)[77]. Le patrimoine local est mis en valeur à la maison des Chanonges, depuis 2007, qui regroupe également les animations culturelles[78].

    Lieux et monuments

    Monuments non cultuels :

    Monuments cultuels :

    • La cathédrale Notre-Dame du Réal (XIIe et XIIIe siècles)[81], l'un des plus remarquables monuments des Alpes dauphinoises[82]. Bâtie entre 1170 et 1220, elle possède des éléments de style roman tout en comportant des influences du style lombard et en possédant une voûte à croisée d'ogives. Ses parois associent schiste noir et calcaire blanc. Elle fut longtemps connue pour la fresque que comportait son porche, mais celle-ci fut détruite en 1585. Elle possède un orgue offert par le roi de France Louis XI.
    • Les deux orgues de la cathédrale (le grand-orgue en nid d'hirondelle) et le petit orgue de la chapelle Sainte-Anne[83]. Le grand orgue de la cathédrale Notre-Dame-du-Réal d'Embrun, érigé initialement en 1464, entièrement refait en 1750 par Samson Scherrer et ses fils, comprend aujourd'hui 3 claviers : positif, grand orgue, récit, avec en outre un pédalier à la française, accouplement à tiroir et soufflets cunéiformes. Cet orgue a été restauré en 2008 par Pascal Quoirin[84].
    • La maison des Chanonges (chanoines), un exemple rare d’architecture civile romane (XIIIe siècle), en appareil régulier et à fenêtres géminées ; sur la façade (en haut à gauche), une sculpture de lion en haut-relief mangeant une chèvre. Une datation dendrochronologique a permis de dater les poutres du rez-de-chaussée de 1291, ce qui recoupe les données stylistiques de l'architecture[85],[86].
    • Le jardin de l'Archevêché et la promenade de l'Archevêché, belvédère sur la Durance et les environs d'Embrun.
    • L'abbaye Notre-Dame de Boscodon, XIIe siècle, dans les environs d'Embrun.
    • Le couvent des Cordeliers.

    La ville présente également plusieurs bâtiments d'habitation et fontaines anciennes remarquables. Elle comporte aussi quelques cadrans solaires.

    Blasonnement

    Les armes peuvent se blasonner ainsi : « d'azur à la croix d'argent ».


    Personnalités religieuses et ecclésiastiques

    Personnalités politiques, hauts fonctionnaires et militaires

    Monument à Clovis Hugues, dans le jardin de l'archevêché.

    Personnalités du monde des arts et du spectacle

    Enfants musiciens, groupe sculpté sur le toit du péristyle, dans la cour du Petit Palais (Paris), 1900, par Maurice Ferrary (1852-1904).

    Personnalités scientifiques

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Maurice Fortoul, L'Embrun man, 25 ans d'épopée, 2008
    • Jacques Humbert, Embrun et l'Embrunais à travers l'histoire, Société d'études des Hautes-Alpes, 1972
    • Jean Vandenhove, La cathédrale Notre-Dame du Réal d'Embrun et son trésor, les autres édifices religieux d'Embrun, l'archevêché d'Embrun, Le passé de l'Embrunais, 2008
    • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
      Embrun, p. 444
    • (fr + en + de) Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée-IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN 978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
      Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Notice Embrun : Ancienne Chartreuse de la Verne pp.39-40
    • Cavités souterraines : cavités naturelles, puits (ouvrage militaire), caves, ouvrage civil (souterrain de la cathédrale)
    • Bénédicte de Wailly, « Le voyage d'Embrun à Briançon aux XVIe et XVIIe siècles », dans Bulletin de la société d'études des Hautes-Alpes, 2020, p. 31-56.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 20/07/2008.
    2. fiche du torrent de Charance sur le site du SANDRE
    3. fiche du Bramafan sur le site du SANDRE
    4. fiche du Torrent de la Merdarel sur le site du SANDRE
    5. fiche du Riou Clar sur le site du SANDRE
    6. Normes et records 1961-1990 Embrun (05) - altitude 871 m Infoclimat.fr consulté septembre 2012
    7. Données climatiques Météo climat bzh dyndns.org consulté septembre 2012
    8. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Unité urbaine 2020 d'Embrun », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    12. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. « Les communes soumises à la loi littoral », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    17. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Loi relative à l’amenagement, la protection et la mise en valeur du littoral », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Tchinggiz.org/toponymes-hautes-alpes.html
    22. « Actualité | Une opération archéologique sur l'Îlot du Théâtre », Inrap, (lire en ligne, consulté le ).
    23. Henriette Walter, L'aventure des langues en Occident: Leur origine, leur histoire, leur géographie, Groupe Robert Laffont, (ISBN 978-2-221-12192-4, lire en ligne)
    24. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p. 15
    25. Vincent J.OMalley, Saints of Africa, 2001, (ISBN 087973373X)
    26. Jean-Paul Clébert et Jean-Pierre Rouyer, La Durance, Privat, Toulouse, 1991, dans la collection Rivières et vallées de France, (ISBN 2-7089-9503-0), p. 73
    27. Bernard Falque de Bezaure, Sur les traces des templiers des Hautes-Alpes, Mallemoisson, Éditions de Provence, , 241 p. (ISBN 2-84184-091-3)
      pp. 200 à 202
    28. P. Guillaume, « Documents inédits relatifs à l'Argentière XIIIe et XVIIIe siècles », Bulletin de la Société d'études des Hautes-Alpes, vol. III, , p. 197 (doc. II) (lire en ligne)
      (la) 1266 : « dominus frater Raymundus Chabaudi, comendator dicti hospitalis gradus Karuli de Argenteria et hospitalis sancti Johannis de Ebreduno ». Puis en 1276, le seigneur Guillaume Buisson est qualifié également de commandeur de l'Hôpital de Saint-Jean d'Embrun: « domini Guillelmi Boysoni, preceptoris ospitalis beati Johannis Ebredunensis », cf. doc. III p. 199.
    29. Jacques Cru, Histoire des Gorges du Verdon jusqu’à la Révolution, coédition Édisud et Parc naturel régional du Verdon, 2001, (ISBN 2-7449-0139-3), p. 243
    30. André Golaz, Odette Golaz, A. Guillaume (préfacier), Notice historique et descriptive sur Mont-Dauphin (Hautes-Alpes), Société d'études des Hautes-Alpes, Gap, 1981 (3e édition, 1re édition 1966), (ISBN 2-85627-001-8), p. 16
    31. Françoise Deshairs et Véronique Faucher, Briançon, ville forte du Dauphiné, livre + CD-ROM, La Maison d'à-côté et Fortimédia, (ISBN 2-930384-15-8), 2006, p. 54
    32. Jean Vandenhove. Les Alpes du Sud autrefois. Éditions Horvath, Lyon, 1994. (ISBN 2-7171-0917-X), p. 107
    33. Raymond Collier, op. cit., p. 300
    34. Article du Dauphiné Libéré
    35. Max Schiavon, Victoire sur les Alpes, juin 1940. Briançonnais, Queyras, Ubaye, 2011
    36. Camp d'internement d'Embrun sur Google Book
    37. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le )
    38. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    39. Site de la préfecture des Hautes-Alpes, consulté le 9 mai 2008
    40. Alpes 1, « Alpes 1 », sur Alpes 1, (consulté le )
    41. « Comités municipaux », sur Horizons Le parti (consulté le )
    42. Deuxième vice-présidente, chargée du Plan Montagne et des Affaires européennes, Membre Commission Sport, Préparation des JO 2024, Membre Commission Rayonnement Culturel, Membre Commission Massif Alpin, Vice-Présidente de la Commission Permanente
    43. Direction des libertés publiques et des collectivités locales, « Création de la communauté de communes de Serre-Ponçon par fusion des communautés de communes de l'Embrunais et du Savinois Serre-Ponçon et extension aux communes de Chorges et Pontis » [PDF], Recueil des actes administratifs no 05-2016-015, Préfecture des Hautes-Alpes, (consulté le ).
    44. « Procès-verbal de la séance du conseil municipal du 15 décembre 2010 » [PDF] (consulté le ), p. 50.
    45. « Site internet de la ville allemande de Zell im Wiesental. » (consulté le ).
    46. « Guide sortir 2011-2012 » (consulté le ), p. 2.
    47. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures. » (consulté le ).
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    49. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures. » (consulté le ).
    50. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    51. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    52. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    53. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    54. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Embrun (05046) », (consulté le ).
    55. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département des Hautes-Alpes (05) », (consulté le ).
    56. liste des établissements scolaires à Embrun
    57. Le Dauphiné Libéré, 26 mai n2014
    58. collège les écrins
    59. Lycée professionnel Des Metiers Alpes Et Durance
    60. Lycée Climatique Honore Romane
    61. Ça bouge dans le 05 !, « Outdoor Mix Festival », sur https://cabougedansle05.com/, (consulté le )
    62. Ugo Vignal, « Présentation de l'association We05 », sur www.outdoormixfestival.com, (consulté le )
    63. Depuis quelques années, cette épreuve se fait dans le plan d'eau d'Embrun et non plus directement dans le lac
    64. Hôpital d'Embrun
    65. médecins à Embrun
    66. pharmacies à Embrun
    67. infirmiers à Embrun
    68. kinésithérapeutes à Embrun
    69. paroisse catholique d'Embrun
    70. diocèse Gap et Embrun
    71. église réformée de France à Briançon
    72. Témoins de Jéhovah à Embrun
    73. Produits agricoles IGP ou AOC
    74. Tourisme sur le site de l'INSEE
    75. Bibliothèque d'Embrun
    76. école de musique d'Embrun
    77. Centre artistique des capucins
    78. Pôle culturel d'Embrun
    79. Raymond Collier, op. cit., p. 301
    80. Notice no PA00080563, base Mérimée, ministère français de la Culture
    81. La cathédrale Notre-Dame-du-Réal
    82. Notice no PA00080556, base Mérimée, ministère français de la Culture
    83. Inventaire de l'orgue de la chapelle Sainte-Anne
    84. Notice no PM05000590, base Palissy, ministère français de la Culture
    85. François Botton, « Datation dendrochronologique et identification d'une peinture murale dans la maison des Chanoines d'Embrun », in Bulletin Monumental, 1996-4, p. 350-351, (lire en ligne).
    86. Notice no PA00080562, base Mérimée, ministère français de la Culture
    87. Durance Magazine, hors série été 2016, p. 71
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