Villerable

Villerable est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Villerable

Menhir dit « Le Coffre-bahut ».

Blason
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Vendôme
Intercommunalité Communauté d'agglomération Territoires Vendômois
Maire
Mandat
Jean-Claude Gauthier
2020-2026
Code postal 41100
Code commune 41287
Démographie
Population
municipale
507 hab. (2019 )
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 45′ 33″ nord, 1° 01′ 53″ est
Altitude Min. 87 m
Max. 138 m
Superficie 16,81 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Vendôme
(banlieue)
Aire d'attraction Vendôme
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montoire-sur-le-Loir
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Villerable
Géolocalisation sur la carte : France
Villerable
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Villerable
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Villerable
Liens
Site web villerable/index.php

    Localisée au nord-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Beauce », une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre. Elle est drainée par la Rère, les Lacs Plats, le Rouaire, les Forges, les Gaz, le Saint Joseph et par divers petits cours d'eau.

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Un espace naturel d'intérêt est présent sur la commune : une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 19 en 1988, à 11 en 2000, puis à 11 en 2010.

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    La commune de Villerable se trouve au nord-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 29 km de Blois[3], préfecture du département, à 4,8 km de Vendôme[4], sous-préfecture, et à 12,7 km de Montoire-sur-le-Loir, chef-lieu du canton de Montoire-sur-le-Loir dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vendôme[6].

    Les communes les plus proches sont[7] : Marcilly-en-Beauce (2,3 km), Villiersfaux (3,3 km), Naveil (km), Huisseau-en-Beauce (4,2 km), Sainte-Anne (4,2 km), Vendôme (4,8 km), Nourray (4,9 km), Crucheray (5,3 km) et Villiers-sur-Loir (km).

    Paysages et relief

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[8]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[9]. La commune fait partie de deux unités de paysage : « les confins de la Gâtine tourangelle et du Loir » et « la Gâtine Tourangelle »[10].

    Les confins de la Gâtine Tourangelle et du Loir sont constitués par un relief de plateau sillonné de vallées. Des petites rivières creusent le calcaire sous-jacent et font apparaître des coteaux alternativement raides et boisés ou souples et cultivés. Cette morphologie contrastée produit des paysages complexes, étroitement liés au relief et à l'eau : les éléments constitutifs du paysage - l'agriculture, les boisements, les villes et les villages – s'adaptent précisément aux conditions diversifiées des milieux et apportent toute leur richesse aux confins nords de la Gâtine : zones humides, coteaux calcaires pentus, langues de terres aplanies, souples sommets de pentes[11].

    La Gâtine tourangelle se présente comme un plateau agricole aux paysages ouverts marqués par de grands massifs boisés et des boqueteaux épars et de tailles variées. Sur ces terres à la fois lourdes et plus caillouteuses qu'en Beauce, l'agriculture laisse par endroits la place à des bois qui occupent les moins bonnes terres. Globalement aplani, le relief s'anime par endroits de légères ondulations en rebord de la vallée de la Cisse, de la Loire, ou de la Brenne. Ces trois vallées drainent les eaux de surface du plateau à travers des micro-vallons qui se creusent petit à petit en atteignant la couche calcaire sous-jacente. Ces entailles dans le plateau constituent des paysages particuliers, plus verdoyants et intimistes, bornés par les coteaux boisés[12].

    L'altitude du territoire communal varie de 87 mètres à 138 mètres[13],[14].

    Hydrographie

    Réseau hydrographique de Villerable.

    La commune est drainée par la Brisse (2,477 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 8,37 km de longueur totale[15].

    La Brisse, d'une longueur totale de 14 km, prend sa source dans la commune de Nourray et se jette dans le Loir à Thoré-la-Rochette, après avoir traversé 5 communes[16]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[17].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,2 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5 °C : 2,6 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,2 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 693 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,4 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

    La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[18].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[18]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.

    Urbanisme

    Typologie

    Villerable est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[19],[20],[21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vendôme, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[22] et 23 255 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[23],[24].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vendôme dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 57 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[25],[26].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %)[15].

    Planification

    La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[27],[28].

    En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme approuvé[29].

    Habitat et logement

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Villerable en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (3,8 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 89,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (90,1 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

    Le logement à Villerable en 2016.
    Villerable[30] Loir-et-Cher[31] France entière[32]
    Résidences principales (en %) 86,7 74,5 82,3
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3,8 18 9,6
    Logements vacants (en %) 9,5 7,5 8,1

    Risques majeurs

    Le territoire communal de Villerable est vulnérable à différents aléas naturels : ), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible) Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[33],[34].

    Risques naturels

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[33]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[35]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[36]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[37].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[38].

    Histoire

    Nouvelle organisation territoriale

    Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[39], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Villerable devient formellement « commune de Villerable »[39],[40].

    En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Villiers et au district de Vendôme[40]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[41],[42]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[41]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[43]. Villerable est alors rattachée au canton de Vendôme et à l'arrondissement de Vendôme par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[44],[40],[45]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

    Époque contemporaine

    Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Commune-Rable[réf. souhaitée].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Villerable est membre de la communauté d'agglomération Territoires Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [46].

    Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Montoire-sur-le-Loir depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[47] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[48].

    Conseil municipal et maire

    Le conseil municipal de Villerable, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[49] avec listes ouvertes et panachage[50]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 15. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[51].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Jacques Marchal    
    mars 2014 mai 2020 Michel Biguier[52]   Retraité de l'enseignement
    mai 2020 En cours Jean-Claude Gauthier[52],[53]   Ancien employé
    Les données manquantes sont à compléter.

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[54].

    Alimentation en eau potable

    Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[55]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de Naveil qui assure le service en régie dont le contrat arrive à échéance le [56].

    Assainissement des eaux usées

    En 2019, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Villerable est assurée par le syndicat intercommunal de traitement des eaux usées de Naveil qui a le statut de régie à autonomie financière[57]. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal[58] : « Orgie », un équipement utilisant la technique du lagunage naturel, dont la capacité est de 180 EH, mis en service le [59].

    Sécurité, justice et secours

    La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Saint-Amand-Longpré qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[60].

    En matière de justice, Villerable relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[61], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[62].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[64].

    En 2019, la commune comptait 507 habitants[Note 6], en diminution de 6,46 % par rapport à 2013 (Loir-et-Cher : −0,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    430460464462464467453455476
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    466471504480465505490473480
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    432465459409398372388393347
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    336321333433499501497489535
    2015 2019 - - - - - - -
    526507-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[65] puis Insee à partir de 2006[66].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,5 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 250 hommes pour 265 femmes, soit un taux de 51,46 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,45 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[67]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8 
    90 ou +
    0,0 
    6,6 
    75-89 ans
    7,4 
    24,0 
    60-74 ans
    24,2 
    28,5 
    45-59 ans
    25,8 
    15,3 
    30-44 ans
    14,4 
    8,7 
    15-29 ans
    14,5 
    16,1 
    0-14 ans
    13,7 
    Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2018 en pourcentage[68]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1 
    90 ou +
    2,5 
    9 
    75-89 ans
    11,7 
    19,1 
    60-74 ans
    19,7 
    21 
    45-59 ans
    20,2 
    16,8 
    30-44 ans
    16,4 
    15,3 
    15-29 ans
    13,3 
    17,8 
    0-14 ans
    16,2 

    Économie

    Secteurs d'activité

    Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Villerable selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[69] :

    Établissements actifs par secteur d'activité au .
    total % com (% dep[70]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
    Ensemble 41 100,0 (100) 30 10 1 0 0
    Agriculture, sylviculture et pêche 10 24,4 (11,8) 9 1 0 0 0
    Industrie 2 4,9 (6,5) 2 0 0 0 0
    Construction 6 14,6 (10,3) 6 0 0 0 0
    Commerce, transports, services divers 21 51,2 (57,9) 13 7 1 0 0
    dont commerce et réparation automobile 8 19,5 (17,5) 5 2 1 0 0
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale 2 4,9 (13,5) 0 2 0 0 0
    Champ : ensemble des activités.

    Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (21 entreprises sur 41) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (24,4 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 41 entreprises implantées à Villerable en 2016, 30 ne font appel à aucun salarié, 10 comptent 1 à 9 salariés et 1 emploie entre 10 et 19 personnes

    Agriculture

    En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[71]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[72]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 26 en 1988 à 11 en 2000 puis à 11 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 55 ha en 1988 à 125 ha en 2010[71]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Villerable, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l'agriculture à Villerable (41) entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[71]
    Nombre d'exploitations (u) 26 11 11
    Travail (UTA) 45 23 20
    Surface agricole utilisée (ha) 1 421 1 616 1 376
    Cultures[73]
    Terres labourables (ha) 1 363 1 589 1 350
    Céréales (ha) 994 1072 809
    dont blé tendre (ha) 478 722 s
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 151 133 s
    Tournesol (ha) 194 s s
    Colza et navette (ha) 113 148 167
    Élevage[71]
    Cheptel (UGBTA[Note 7]) 729 1393 899

    Produits labellisés

    La commune de Villerable est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 8] d'un produit[74] : un vin (les Coteaux-du-vendômois[75]).

    Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[76], les volailles de l’Orléanais[77] et les volailles du Maine[78],[74].

    Culture locale et patrimoine

    Voies

    42 odonymes recensés à Villerable
    au
    Allée Ave. Bld Carr. Chemin Cité Clos Imp. Pass. Place Pont Rampe Route Rue Ruelle Square Tertre Autres Total
    0 0 1[N 1] 0 2[N 2] 0 0 2[N 3] 0 2[N 4] 0 0 4[N 5] 15[N 6] 0 0 0 16[N 7] 42
    Notes « N »
    1. Boulevard d'Orgie.
    2. Chemin du Levant et Chemin Près des Bois.
    3. Impasse de Cocagne et Impasse de la Garenne.
    4. Place de l'Église et Place de la Mairie.
    5. Route de Bordebeurre, Route de Puteau, Route de Tours et Route Nationale 10.
    6. Dont Rue du 8-Mai et Rue du 11-Novembre.
    7. Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, lotissements, résidences, quartiers, parcs, etc.
    Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & perche-gouet.net & OpenStreetMap

    Lieux et monuments

    Nombreux monuments mégalithiques , en particulier dans la zone de Pouline.

    • L'église Saint-Denis, bâtie au XIIe siècle[79].

    Héraldique

    Les armoiries de Villerable se blasonnent ainsi :

    Coupé : au premier parti d'azur à la fleur de lys d'or et d'argent au lion de sable, au second de sable au mont de trois coupeaux d'or.


    Notes et références

    Notes

    1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    7. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    8. Nomenclature européenne, appellation d'origine contrôlée (AOC) dans la nomenclature française.

    Références

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    Voir aussi

    Bibliographie

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    • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
    • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
    • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

    Article connexe

    Liens externes

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