Montoire-sur-le-Loir

Montoire-sur-le-Loir est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.

Pour les articles homonymes, voir Montoire.

Montoire-sur-le-Loir

La place centrale.

Blason
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Vendôme
Intercommunalité Communauté d'agglomération Territoires Vendômois
Maire
Mandat
Arnaud Tafilet
2020-2026
Code postal 41800
Code commune 41149
Démographie
Gentilé Montoiriens[1]
Population
municipale
3 721 hab. (2019 )
Densité 177 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 45′ 18″ nord, 0° 51′ 52″ est
Altitude Min. 60 m
Max. 146 m
Superficie 21,02 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Montoire-sur-le-Loir
(ville-centre)
Aire d'attraction Montoire-sur-le-Loir
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Montoire-sur-le-Loir
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Montoire-sur-le-Loir
Géolocalisation sur la carte : France
Montoire-sur-le-Loir
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Montoire-sur-le-Loir
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Montoire-sur-le-Loir
Liens
Site web www.mairie-montoire.fr

    Localisée au nord-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole « les Vallées et Coteaux du Loir », bordée au nord par un coteau raide et au sud par les coteaux en pente douce.

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un site natura 2000 et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 28 en 1988, à 22 en 2000, puis à 15 en 2010.

    Ses habitants sont appelés les Montoiriens.

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    La commune de Montoire-sur-le-Loir se trouve au nord-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole des Vallées et Coteaux du Loir[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 39,3 km de Blois[4], préfecture du département, à 15,9 km de Vendôme[5], sous-préfecture. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Montoire-sur-le-Loir[6].

    Les communes les plus proches sont[7] : Lavardin (2,1 km), Les Roches-l'Évêque (3,2 km), Villavard (3,3 km), Saint-Martin-des-Bois (4,1 km), Saint-Rimay (4,6 km), Saint-Arnoult (4,8 km), Houssay (5,7 km), Fontaine-les-Coteaux (5,8 km) et Troo (5,8 km).

    Hydrographie

    La commune est drainée par le Loir (4,936 km), bras de l'Échoiseau, le Grand Ri (1,976 km), le Fargot le Gouffrande et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 12,72 km de longueur totale[8].

    Le Loir traverse la commune du nord-est vers le sud-ouest. D'une longueur totale de 317,4 km, il prend sa source dans la commune de Champrond-en-Gâtine (Eure-et-Loir) et se jette dans la Sarthe à Briollay (Maine-et-Loire), après avoir traversé 86 communes[9]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[10].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,2 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5 °C : 3,3 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,8 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,8 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 662 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,4 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

    La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique, mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[11]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.

    Sites Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernées[12]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[13] : les « Coteaux calcaires riches en chiroptères des environs de Montoire-sur-le-Loir », d'une superficie de 28,5 ha[14].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Montoire-sur-le-Loir comprend une ZNIEFF[15] : les « Coteau de Lavardin et Ravine des Reclusages » (63,62 ha)[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Montoire-sur-le-Loir est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montoire-sur-le-Loir, une agglomération intradépartementale regroupant 2 communes[20] et 4 061 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[21],[22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montoire-sur-le-Loir, dont elle est la commune-centre[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[23],[24].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %)[8].

    Planification

    La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[25],[26].

    En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme approuvé[27]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de , un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la Communauté d'agglomération Territoires Vendômois a été prescrit le [28].

    Habitat et logement

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Montoire-sur-le-Loir en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (1,9 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (80,1 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

    Le logement à Montoire-sur-le-Loir en 2016.
    Montoire-sur-le-Loir[29] Loir-et-Cher[30] France entière[31]
    Résidences principales (en %) 91,4 74,5 82,3
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,9 18 9,6
    Logements vacants (en %) 6,7 7,5 8,1

    Risques majeurs

    Le territoire communal de Montoire-sur-le-Loir est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Loir ou par ruissellement), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[32],[33].

    Risques naturels

    Zones inondables de la commune de Montoire-sur-le-Loir.

    Les mouvements de terrain susceptibles de se produire sur la commune sont soit liés au retrait-gonflement des argiles, soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrain, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[32]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible, mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[34]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[35]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[36].

    Les crues du Loir sont moins importantes que celles de la Loire, mais elles peuvent générer des dégâts importants. Les crues historiques sont celles de 1665 (4 m à l'échelle de Vendôme), 1784 (2,84 m), 1961 (2,90 m) et 2004 (m). Le débit maximal historique est de 256 m3/s et caractérise une crue de retour cinquantennal[37]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du Loir[38].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[39].

    Toponymie

    Attestée sous la forme Mons aureus en 869[réf. nécessaire].

    Histoire

    Moyen Âge

    Montoire est une ville fort ancienne, connue sous le nom de Aureum Mons en latin médiéval. L'église Saint-Gilles portait sur sa voûte des fresques romanes, qui témoignent encore par les dessins qu'en a réalisés Monsieur Launay, de son ancien rayonnement religieux. La maison de Montoire assure son renom guerrier. La ville et sa campagne, aux confins du Blaisois et du Perche, sont intégrés dans le comté de Vendôme.

    Durant la guerre que se livraient Henri II d'Angleterre et Philippe Auguste, Richard Cœur de Lion prend, en 1188, le château de Montoire puis se dirige sur Lavardin. Sans parvenir à prendre la forteresse de cette ville

    Monteor ou Montoire est promue capitale du Bas-Vendômois sous Jean V, qui organise la scission de la terre comtale de Vendôme. La maison de Vendôme passe aux Bourbons, avant de revenir à la maison royale en 1712. Elle échoit au gentilhomme d'origine bretonne Kerhoent (ou Querhoent) à la fin de l'Ancien Régime. Il obtient l'autorisation de renommer la terre de Montoire en pays de Kerhoent.

    Révolution française

    Au cours de la Révolution française, la commune, qui s'était appelée Querhoent en l'honneur de Jean-Sébastien de Querhoent-Kerkournacech depuis 1742[40], fut à nouveau nommée Montoire.

    C'est aussi vers cette période, entre 1790 et 1794, qu'est absorbée la commune voisine de Saint-Oustrille.

    Période contemporaine

    Au XIXe siècle, Montoire est une ville commerçante, étendue en grande partie sur la rive droite du Loir, dans l'arrondissement de Vendôme. Elle n'est qu'à 18 km au sud-ouest de Vendôme, ville en amont dans la même vallée.

    Le , pendant la guerre de 1870-1871, lors d'un engagement hivernal meurtrier entre Fontaine et Montoire, le général Jouffroy d'Abbans et ses soldats remportent une trop courte victoire face aux troupes prussiennes en avancée téméraire. Il saisit une centaine de prisonniers allemands, outre les bagages et les munitions.

    Le chef-lieu de canton qui a 3 167 habitants en 1878 possède une belle et vaste place créée par le duc de Tallard, un des anciens seigneurs de Montoire. Elle est bordée par le Loir et adossée aux ruines du château de saint Outrille. On observe encore des pans de murailles sur les lieux des anciennes fortifications de la ville. La ville possède des tanneries, des fabriques de serge et de toile, ainsi que des grosses bonneteries de laine. Elle reçoit d'actifs marchés du pays agricole, ce qui fait d'elle un centre commercial dans le domaine des céréales, des vins, des bois, des fourrages et des plantes médicinales renommées.

    Le chemin de fer arrive probablement dans les années 1880.

    C'est en 1891 que le nom actuel de Montoire-sur-le-Loir fut adopté.

    Il n'y a plus que 2 780 habitants en 1920. Le canton a 19 communes et 10 540 habitants.

    Entre le et le , plus de 3 100 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant Franco, arrivent en Loir-et-Cher. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (les haras de Selles-sur-Cher sont notamment utilisés), 47 villages sont mis à contribution[41], dont Montoire-sur-le-Loir[42]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[43]. Au printemps et à l'été, les réfugiés sont regroupés à Bois-Brûlé (commune de Boisseau)[44].

    Seconde Guerre mondiale

    Le maréchal Pétain et Adolf Hitler, le 24 octobre 1940, en gare de Montoire.

    Montoire-sur-le-Loir est connu pour l'entrevue entre le maréchal Pétain et Adolf Hitler, qui eut lieu le en gare de Montoire. C'est à l'occasion de cette entrevue que fut entamée la collaboration française au régime nazi. La gare de Montoire avait été choisie pour son relatif isolement et sa proximité avec l'axe Paris-Hendaye — Hitler revenant d'une rencontre avec Franco qui avait eu lieu à Hendaye dans le but de convaincre l'Espagne d'entrer en guerre, en vain. De plus, en cas d'attaque aérienne, le train pouvait se mettre à l'abri dans le tunnel de Saint-Rimay proche. Les portes blindées qu'on peut voir aux entrées de ce tunnel furent installées en 1943, et un poste de commandement allemand fut créé à Saint-Rimay et Thoré-la-Rochette, en liaison directe avec Berlin, mais il ne fut jamais utilisé.

    Ce tunnel aura un rôle plus tard, en 1942, quand Saint-Rimay est choisi comme quartier général d'Hitler pour faire face à un éventuel débarquement sur la côte Atlantique. Mais Saint-Rimay et le W3 (nom de code du quartier général) seront finalement abandonnés.

    L'après-guerre

    En 1945, la commune absorbe celle voisine de Saint-Quentin-lès-Trôo ; au cours de la Révolution française, celle-ci, alors nommée simplement Saint-Quentin, porta provisoirement le nom de Prés-Quentin et adopta celui de Saint-Quentin-lès-Trôo en 1937[45].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Montoire-sur-le-Loir est membre de la Communauté d'agglomération Territoires Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [46].

    Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Montoire-sur-le-Loir depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[47] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[48].

    Conseil municipal et maire

    Le conseil municipal de Montoire-sur-le-Loir, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel plurinominal avec prime majoritaire[49]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 25. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[50].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1695 1724 André Neilz, sieur de Bréviande   Lieutenant civil et criminel, maire perpétuel de Montoire
    1724 1780 Philippe Frédureau, sieur de Villedrouin, la Pommeraie   Bailli et maire de Montoire
    1780 9 février 1790 Pierre-René-Charles Arnoult   Avocat et bailli de Montoire
    9 février 1790 25 février 1790 Louis-François-Toussaint Pothée   Député à l'Assemblée nationale
    25 février 1790 14 juillet 1790 Pierre-René-Charles Arnoult, derechef    
    14 juillet 1790 14 novembre 1791 Gobert    
    14 novembre 1791 6 mai 1795 Louis-François-Toussaint Pothée, pour la seconde fois    
    6 mai 1795 29 juin 1800 Louis Marin   Contrôleur des actes
    29 juin 1800 18 août 1800 Jacques-Louis Chartier de la Daulerie    
    18 août 1800 18 novembre 1802 Jacques Moriceau    
    18 novembre 1802 18 mai 1806 Henri Jumet-Augis    
    18 mai 1806 30 août 1815 Michel-Pierre-René-Marie Lebreton Dubuisson    
    30 août 1815 septembre 1830 Jacques-Pierre-Louis Chartier    
    1830 1833 Couturier    
    1833 1847 Simon Chesneau    
    1847 1848 Louis-Frédéric Guellier    
    1848 1870 René Chauvin    
    1871 1876 Debourges    
    1876 1882 Audebert-Bazin    
    1882 1888 Georges    
    1888 1892 Louis Pichot    
    1892 1907 Théophile Chaintron    
    1907 - Victor Pilette    
    - - Dr Gamard    
    1941 1944 Louis Renard   Conseiller général, chevalier de la Légion d'honneur, nommé maire par Vichy
    1953 1965 Maurice Rillié    
    1969 septembre 1986
    (décès)
    Charles Beaupetit DVD puis UDF Géomètre-expert
    Sénateur (1974-1986)
    Conseiller général (1965-1986)
    septembre 1986 juin 1995 Hubert Bretheau DVD Vétérinaire
    Conseiller général (1998-2004)
    juin 1995 mars 2001 Jean-François Proux DVD  
    mars 2001 novembre 2010[51]
    (démission)
    Michel Cureau PS Enseignant spécialisé
    Conseiller général (2004-2011)
    décembre 2010 mars 2014 Pierre Roger[52] PS  
    avril 2014 mai 2020 Guy Moyer[53] DVG Retraité de la fonction publique
    mai 2020 En cours Arnaud Tafilet[53],[54] Divers Ingénieur ou cadre technique d'entreprise

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[56].

    En 2019, la commune comptait 3 721 habitants[Note 5], en diminution de 4,66 % par rapport à 2013 (Loir-et-Cher : −0,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 8442 6602 8782 9383 0723 0613 3063 0513 180
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 2563 0993 1933 0543 1673 4393 2783 3193 217
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 1153 1142 9702 8522 7802 6982 7522 9082 683
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    2 5403 2413 9324 2004 0654 2754 1864 1274 081
    2014 2019 - - - - - - -
    3 8423 721-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[57] puis Insee à partir de 2006[58].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 21,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 46,8 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 741 hommes pour 2 011 femmes, soit un taux de 53,6 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,45 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[59]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    3,0 
    90 ou +
    5,4 
    16,8 
    75-89 ans
    20,9 
    23,5 
    60-74 ans
    23,5 
    20,6 
    45-59 ans
    19,8 
    12,1 
    30-44 ans
    10,3 
    13,2 
    15-29 ans
    9,3 
    10,8 
    0-14 ans
    10,8 
    Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2018 en pourcentage[60]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1 
    90 ou +
    2,5 
    9 
    75-89 ans
    11,7 
    19,1 
    60-74 ans
    19,7 
    21 
    45-59 ans
    20,2 
    16,8 
    30-44 ans
    16,4 
    15,3 
    15-29 ans
    13,3 
    17,8 
    0-14 ans
    16,2 

    Économie

    Secteurs d'activité

    Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Montoire-sur-le-Loir selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[61] :

    Établissements actifs par secteur d'activité au .
    total % com (% dep[62]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
    Ensemble 350 100,0 (100) 187 126 14 15 8
    Agriculture, sylviculture et pêche 9 2,6 (11,8) 4 5 0 0 0
    Industrie 31 8,9 (6,5) 8 11 4 5 3
    Construction 31 8,9 (10,3) 12 17 2 0 0
    Commerce, transports, services divers 214 61,1 (57,9) 126 80 2 5 1
    dont commerce et réparation automobile 64 18,3 (17,5) 32 27 1 3 1
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale 65 18,6 (13,5) 37 13 6 5 4
    Champ : ensemble des activités.

    Le secteur du commerce, transport et service divers est prépondérant sur la commune (214 entreprises sur 350). Sur les 350 entreprises implantées à Montoire-sur-le-Loir en 2016, 187 ne font appel à aucun salarié, 126 comptent 1 à 9 salariés, 14 emploient entre 10 et 19 personnes.15 emploient entre 20 et 49 personnes.

    Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[63].

    La commune loue à la société Quadran le terrain de l'ancienne décharge pour construire en 2018-2019 une centrale solaire photovoltaïque de 2,3 MW, avec le soutien de la coopérative citoyenne d'énergie locale Énergies vendômoises[64].

    Agriculture

    En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[65]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[66]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 43 en 1988 à 22 en 2000 puis à 15 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 26 ha en 1988 à 51 ha en 2010[65]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Montoire-sur-le-Loir, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l'agriculture à Montoire-sur-le-Loir (41) entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[65]
    Nombre d'exploitations (u) 43 22 15
    Travail (UTA) 72 27 19
    Surface agricole utilisée (ha) 1 097 892 766
    Cultures[67]
    Terres labourables (ha) 755 761 666
    Céréales (ha) 495 495 421
    dont blé tendre (ha) 279 348 277
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 98 20 s
    Tournesol (ha) 112 s s
    Colza et navette (ha) 58 128 119
    Élevage[65]
    Cheptel (UGBTA[68]) 509 464 259

    Produits labellisés

    La commune de Montoire-sur-le-Loir est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 6] de deux produits[69] : un fromage (le Sainte-maure-de-touraine[70]) et un vin (les Coteaux-du-vendômois[71]).

    Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le bœuf du Maine[72], les porcs de la Sarthe[73], les rillettes de Tours[74], le vin Val-de-loire[75], les volailles de Loué[76], les volailles de l’Orléanais[77], les volailles du Maine[78] et les œufs de Loué[79],[69].

    Culture locale et patrimoine

    Voies

    145 odonymes recensés à Montoire-sur-le-Loir
    au
    Allée Avenue Bld Chemin Clos Impasse Montée Passage Place Promenade Route Rue Ruelle Voie Autres Total
    0 9 2[N 1] 5 0 9[N 2] 0 0 4 [N 3] 2[N 4] 2 [N 5] 70 [N 6] 0 0 42 [N 7] 145
    Notes « N »
    1. Boulevard des Alliés et boulevard Jean Mermoz.
    2. Dont impasse du 11-Novembre.
    3. Place Clemenceau, place du Maréchal Foch, place du Patis et place Jean François Piron.
    4. Promenade de Fosse et promenade du Tertre.
    5. Route de Fargot et route du Gros Buisson.
    6. Dont rue du 8-Mai-1945.
    7. Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, lotissements, résidences, quartiers, etc.
    Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & perche-gouet.net & OpenStreetMap

    Lieux et monuments

    Église Saint-Laurent.
    • Le château de Montoire-sur-le-Loir et son donjon a été bâti par les premiers seigneurs de Montoire à la fin du XIe siècle.
    • Le château de Chalay, dans l'ancienne commune de Saint-Quentin-lès-Troo.
    • Le musée des Rencontres ou gare historique retraçant l'entrevue de Montoire. Musée consacré aux entrevues des 22 et entre Laval et Hitler puis entre Pétain et Hitler.
    Christ en majesté, chapelle Saint-Gilles, Montoire-sur-le-Loir, abside sud.
    • La chapelle Saint-Laurent, dans le cimetière.
    • La chapelle de la Madeleine, associée à une ancienne léproserie.
    • La maison Renaissance, ancienne maison du bailli, et une maison du XVIe siècle, dite du Cadran solaire, à côté.
    • Le couvent des Augustins, et plus particulièrement le cloître, joyau architectural où il existe encore des fresques remarquables.
    • La médiathèque intercommunale installée partiellement dans l'ancien couvent des Augustins
    • L'église Saint-Laurent.
    • Le jardin botanique au Lieu-dit la Fossee (vins Martellière appellation Coteaux du Vendômois), qui possède aussi un magnifique jardin botanique que l'on peut visiter en été.
    • Le musée Musikenfête où l'on peut retrouver toutes les expositions des pays venus à Montoire lors du festival folklorique.
    • L'ancienne église Saint-Outrille.
    • La maison Taillebois.

    Chapelle Saint-Gilles

    Cette chapelle a une architecture particulière : un chœur tréflé dont les deux chapelles en cul-de-four nord et sud jouent le rôle de transept, et une croisée centrale couverte d'une coupole, chacune des absides étant ornée de fresques romanes représentant un Christ en majesté.

    • Chapelle est (abside principale) : Le Christ, entouré de quatre anges et des quatre animaux symboles des évangélistes, tient le Livre et bénit de la main droite.
    • Chapelle sud : Le Christ tend les clés à Saint-Pierre.
    • Chapelle nord : le Christ, entre l'alpha et l'oméga, étend les bras tandis que de sa main gauche partent des filets rouges qui touchent le front de six personnages. Il s'agit probablement d'une représentation de la Pentecôte.
    • Doubleau est : L'agneau divin est encadré par deux séraphins aux grandes ailes.
    • Doubleau ouest : Le Christ étend les bras pour couronner deux chevaliers en cotte de maille.

    Manifestations culturelles et festivités

    • Le festival international de folklore se déroule chaque année depuis 1973 pendant la semaine du 15 août. Ce festival, dont la 40e édition a lieu en 2012, rassemble environ 10 groupes de pays différents venant des 5 continents chaque année. Sa fréquentation en fait un des évènements majeurs de la région durant l'été.
    • Les Printanières du tourisme[80] : week-end consacré à la découverte des sites touristiques de la région de Montoire. La 5e édition a eu lieu les 26 et . Cette manifestation ouvre la saison touristique avec des visites gratuites ou à maximum.
    • Le festival « À l'Unisson », consacré à la musique actuelle, est organisé depuis 2008 par des jeunes de Montoire aux alentours du 3e week-end de juillet.

    Sports

    Le complexe sportif Jules-Ferry comprend le football, le tennis, le gymnase, le club de vélo, le badminton, etc.

    Héraldique

    Les armoiries de Montoire-sur-le-Loir se blasonnent ainsi :

    D'argent au lambel de six pendants de sable posé en chef.

    Armes des premiers seigneurs de Montoire (sceau de Jean de Montoire appendu à une charte datée de Chinon en juillet 1215).


    Jumelages

     Łowicz (Pologne)

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    6. Nomenclature européenne, appellation d'origine contrôlée (AOC) dans la nomenclature française.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/loir-et-cher-41
    2. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur https://geo.data.gouv.fr/ (consulté le ).
    3. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
    4. « Orthodromie entre "Montoire-sur-le-Loir" et "Blois" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    5. « Orthodromie entre "Montoire-sur-le-Loir" et "Vendôme" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    6. « Métadonnées de la commune de Montoire-sur-le-Loir », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    7. « Communes les plus proches de Montoire-sur-le-Loir », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    8. « Fiche communale de Montoire-sur-le-Loir », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    9. Sandre, « le Loir ».
    10. « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories - Version consolidée », sur https://www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
    11. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    12. « Réseau européen Natura 2000 », sur le site du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
    13. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Montoire-sur-le-Loir » (consulté le ).
    14. « site Natura 2000 les « Coteaux calcaires riches en chiroptères des environs de Montoire-sur-le-Loir » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    15. « Liste des ZNIEFF de la commune de Montoire-sur-le-Loir » (consulté le ).
    16. « ZNIEFF les « Coteau de Lavardin et Ravine des Reclusages » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Unité urbaine 2020 de Montoire-sur-le-Loir », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    21. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    22. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    25. « Révision du SCOT des Territoires du Grand Vendômois », sur https://scottgv.wordpress.com/ (consulté le ).
    26. « Les SCOT en Loir-et-Cher », sur le site de la préfecture de Loir-et-Cher (consulté le ).
    27. « Etat par commune des POS, PLU et cartes communales », sur https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/ (consulté le ).
    28. « Les PLUi (Plans locaux d'urbanisme intercommunaux) de Loir-et-Cher », sur http://www.loir-et-cher.gouv.fr/ (consulté le ).
    29. « Chiffres clés - Logement en 2016 à Montoire-sur-le-Loir », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    30. « Chiffres clés - Logement en 2016 dans le Loir-et-Cher », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    31. « Chiffres clés - Logement en 2016 dans la France entière », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    32. [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de Loir-et-Cher - Liste des risques par commune », sur http://www.loir-et-cher.gouv.fr/ (consulté le ), p. 74-86.
    33. « Rapport présentant les risques affectant la commune », sur l'observatoire national des risques naturels, (consulté le ).
    34. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène », sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
    35. « Carte de zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Montoire-sur-le-Loir », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le ).
    36. « Carte des cavités souterraines localisées sur la commune de Montoire-sur-le-Loir », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le ).
    37. [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de Loir-et-Cher - Liste des risques par commune », sur http://www.loir-et-cher.gouv.fr/ (consulté le ), p. 18-23.
    38. « PPRI du Loir », sur le site de la préfecture de Loir-et-Cher (consulté le ).
    39. [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de Loir-et-Cher - Liste des risques par commune », sur http://www.loir-et-cher.gouv.fr/ (consulté le ), p. 58-66.
    40. « Histoire des communes : Montoire-sur-le-Loir - CRGPG », sur www.perche-gouet.net (consulté le ).
    41. Jeanine Sodigné-Loustau, « L'accueil des réfugiés civils espagnols de 1936 à 1940. Un exemple : la région Centre », Matériaux pour l'histoire de notre temps. 1996, no 44. p. 43.
    42. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 47.
    43. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 43-44.
    44. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 46.
    45. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Quentin-lès-Troo », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    46. « CA Territoires Vendômois - fiche descriptive au 1er janvier 2019 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté en ).
    47. « Décret n° 2014-244 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Loiret », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    48. « Découpage électoral de Loir-et-Cher (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    49. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de plus de 1000 habitants », sur https://www.vie-publique.fr/, (consulté le ).
    50. « Les fonctions d'un maire », sur https://www.vie-publique.fr/ (consulté le ).
    51. Démission de Michel Cureau.
    52. Élection de Pierre Roger
    53. « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    54. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    55. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    56. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    57. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    58. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    59. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Montoire-sur-le-Loir (41149) », (consulté le ).
    60. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de Loir-et-Cher (41) », (consulté le ).
    61. « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité à Montoire-sur-le-Loir (41) au 31 décembre 2015 », sur http://www.insee.fr/ (consulté le ).
    62. « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité pour le département de Loir-et-Cher », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    63. « Etat des ZRR au 1er juillet 2017 », sur http://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/ (consulté le ).
    64. Edith Van Cutsem, « Le parc photovoltaïque sur les rails », sur lanouvellerepublique.fr, (consulté le ).
    65. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Montoire-sur-le-Loir », sur http://recensement-agricole.agriculture.gouv.fr/ (consulté le ).
    66. « Économie et conjoncture - Agriculture », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
    67. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Montoire-sur-le-Loir », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt. (consulté le ).
    68. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    69. « Liste des produits par commune - Montoire-sur-le-Loir », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
    70. « Fiche produit - le Sainte-Maure de Touraine », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
    71. « Fiche produit - les Coteaux du Vendômois », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
    72. « Fiche produit - le Bœuf du Maine », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
    73. « Fiche produit - le Porc de la Sarthe », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
    74. « Fiche produit - les rillettes de Tours », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
    75. « Fiche produit - le Val de Loire », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
    76. « Fiche produit - les volailles de Loué », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
    77. « Fiche produit - les volailles de l’Orléanais », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
    78. « Fiche produit - les volailles du Maine », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
    79. « Fiche produit - les œufs de Loué », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
    80. Pages des Printanières du Tourisme.
    81. Châteaux de la Loire, , 526 p. (ISBN 978-2-7469-2501-4, lire en ligne), p. 308

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
    • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
    • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
    • [Collectif], Patrimoine dans votre commune : Montoire, Blois, cdpa41, 2020.

    Article connexe

    Liens externes

    • Portail de Loir-et-Cher
    • Portail des communes de France
    • Portail de la Seconde Guerre mondiale
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.