épater

Français

Étymologie

(Siècle à préciser) Composé de é- et patter, de patte.

Verbe

épater \e.pa.te\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Extrêmement rare) Priver de l’usage d’une patte.
  2. Faire tomber les quatre fers en l’air.
    • Je me suis épaté lourdement.
    • En six coups de pied il fit rouler au milieu de la route les six grotesques fantoches, qui s’épatèrent sur la poudre avec ces gestes irrésistiblement comiques de marionnettes dont on a abandonné les fils.  (Théophile Gautier, Le Capitaine Fracasse, 1863, chapitre IV)
  3. (Figuré) Étonner, stupéfier.
    • Je me revois tout chétif, tout mièvre, suivant les cours du catéchisme, où j’arrivais bon premier. Ma piété, mon application épataient le bon curé.  (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 247)
    • Déjà quand j’étais petit garçon, répond Siméon, j’épatais mes parents en composant des itinéraires dans le jardin pour mes modèles réduits de voitures.  (Jacques Bens, Lente sortie de l’ombre, Stock, 1998, page 148)

Variantes

Dérivés

Traductions

Anagrammes

, étrape, étrapé

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (épater), mais l’article a pu être modifié depuis.
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