boniment

Français

Étymologie

De bonir avec le suffixe -ment.

Nom commun

SingulierPluriel
boniment boniments
\bɔ.ni.mɑ̃\

boniment \bɔ.ni.mɑ̃\ masculin

  1. Propos que débitent les charlatans et saltimbanques pour attirer les clients.
    • Faire un boniment, Débiter un boniment, vanter sa marchandise.
    • — Tu crois ça, toi ? Eh bien, moi je dis qu’il faut que les curés nous prennent sérieusement pour des poires, de nous envoyer des boniments comme ça !  (Alphonse Allais, Pour cause de fin de bail : Sceptique Enfance, Éditions de la Revue blanche, 1899, p. 70)
    • Ton frère est venu me voir sur la fin de l’après-midi. Il m’a redit tous les boniments du curé, un peu plus raides tout de même.  (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 74.)
    • Puis, faisant tourner alternativement chacune des roues comme un camelot qui veut montrer le bon fonctionnement d’un article, il poursuit son boniment d’un ton convaincu.  (Astrid van der Staten, Un enfant troublant, 1994)

Synonymes

Dérivés

Traductions

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (boniment), mais l’article a pu être modifié depuis.
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