coquinet

(1761) Diminutif de coquin avec le suffixe -et.

coquinet \kɔ.ki.nɛ\ masculin (pour une femme on dit : coquinette)

1. Petit coquin, canaille.
   • Ah ! que ce coquinet [de libraire] ôte mon nom [d'une édition] ! Il ne faut pas être brûlé tous les six mois. — (Voltaire, Lettre d'Argental, 19 mars 1761)
   • – Bonne arme, mauvais tireur. Voilà un coquinet qui m’a l’air d’avoir dans sa poche un bout de corde de potence… — (Paul Féval, Les Compagnons du Trésor, tome VII : Les habits noirs, Dentu, 1872, chapitre 33)
   • Les deux coquinets de service n’eurent le temps ni de se bichonner les sourcils ni de se faire les racines pour se présenter propres au terminus du grand voyage. — (Henri Viard, Rira bien qui mourra le dernier !, Laffont, 1970, page 43)

coquinet \kɔ.ki.nɛ\

1. Un peu coquin ; grivois.
   • Il polissonnait, le faquin, multipliait les détails les plus coquinets, usait de toute sa verdeur, se taillait à l’esbroufe — tel un véritable marchand de foire — un succès que chacun eût pu lui envier. — (Alain Lemoigne, L’Année de passage, La Table ronde, 1981, page 166)
   • À nouveau l’on se remit à table et la valse des bouillons, sauces et rôtis reprit sa sarabande, le tout arrosé de nos vins coquinets. — (René Blanc, Les amours de l’oncle César, Mazarine, 1986, page 182)