cotter
Français
Étymologie
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Verbe
cotter intransitif ou transitif \kɔ.te\ 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se cotter)
- Variante orthographique du verbe coter.
- (Patois de Normandie) Jaillir. [1]
- (Suisse, Savoie, Lyonnais) Serrer, assujettir, fixer, caler, mettre une cotte. [2]
- Cotter une porte, cotter une fenêtre, cotter un contrevent qui bat.
- Voici la troisième fois que le vent fait tomber ce devant de cheminée : cottez-le donc avec soin.
- (Suisse, Savoie) Border un lit, mettre les bords de couverture sous le matelas.
- Le lit était mal cotté : la couverture est tombée.
- (Suisse) S’arrêter, hésiter en récitant ou en déclamant.
- Le jeune étudiant nous récita toute la première satire de Boileau sans cotter, sans cotter d’un seul mot.
- (Pronominal) (Suisse) Ne pas tomber d’accord sur une vente, sur un achat qui allaient être faits ; se tenir à très peu de chose.
- On allait conclure le marché, quand un s’est cotté pour vingt francs.
- (Suisse) Fermer à clé.
- il a cotté la porte de la maison avant de partir.
Nom commun
cotter \Prononciation ?\ masculin
Prononciation
- France (Lyon) : écouter « cotter [Prononciation ?] »
Références
- « cotter », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage
- [1] : Glossaire du patois normand, page 88, Louis François Du Bois, 1856
- [2] : Nouveau glossaire génevois, page 117, Jean Humbert, 1852, Jullien frères
- [3] : Louis Knab, Le conservateur suisse, ou Recueil complet des Étrennes helvétiennes, 1829, pages 257 et 261
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